Caribsixci
[HRP: RP ouvert à toux ceux qui veulent participer]
Le voyage avait été plus long que prévu...
Un soir, il avait reçu une lettre de sa femme: elle avait été agressée sur les routes de Champagne et réclamait sa présence au plus vite. Il l'avait retrouvée quelques jours plus tard, agonisante et délirante. Il avait préféré veiller auprès d'elle quelque temps, pour qu'elle recouvre des forces et soit suffisamment forte pour reprendre la route. Elle récupéra vite... trop vite peut-être. Lui appréciait ces instants de tranquillité, loin de tout, juste en tête-à-tête avec celle qu'il aimait et qu'il choyait. C'était le calme avant la tempête.
Elle lui avoua qu'elle l'avait trahi. En un instant, tout sombra autour de lui. La confiance: envolée. L'espoir: disparu. Le bonheur: éteint. La joie de vivre laissa la place au dégoût de ce oui, qu'elle savait condamné avant de l'avoir prononcé. Il était resté ainsi, dépité, pendant de longues heures, et elle l'avait abandonné sur place.
A la fin de cette journée maudite, il s'était relevé, animé seulement par la faim; réflexe animal dans un corps que l'âme semblait avoir déserté. Il récupéra quelques affaires, puis quitta la ville pour s'enfoncer dans les bois. Il fuyait le contact des hommes, et se nourrissait de ce qu'il pouvait pêcher dans les rivières. Une semaine s'écoula ainsi. Il errait sans but précis, sans destination, sans avenir. Plus rien que la solitude et la tristesse. Il était perdu0 dans ses pensées malheureuses lorsqu'il déboucha dans une clairière. Au loin, il distinguait une ville. Voulant manger autre chose que de maigres poissons, il y dirigea ses pas. Il marchait complètement courbé, écrasé par un poids qu'il supportait avec peine.
C'est seulement à quelques centaines de mètres des murailles qu'il l'identifia comme étant sa ville natale. Il stoppa. Il n'avait pas particulièrement envie d'affronter le regard des autres, et encore moins l'envie de leur parler. Il fit un détour pour rejoindre la Somme et s'installa contre un arbre, dos à la ville. De là où il était, il voyait un chemin, celui qu'il empruntait quand il faisait ses ballades en forêt. Il s'endormit, éreinté, pour refaire le même cauchemar qu'il faisait à chaque fois qu'il fermait les yeux. Il la voyait lui découper le coeur encore et encore, et en jeter les morceaux au loin en rigolant pendant qu'il agonisait lentement...
Athor
Au même moment, les ombres des feuillages calmait la chaleur des rayons du soleil dans un sentier battu, où marchait Athor, un léger sourire aux lèvres alors que par instant son visage s'allumer quand frapper par le soleil matinale. Il se revoyait quelques années avant faire les même pas, les même yeux gris défrichant le paysage bossu au loin mais il avait vécu bien plus maintenant, il ne haïssait pas comme avant, il ne shooter pas dans les cailloux comme un gamin en colère même en ayant cru tout perdre l'espace d'une nuit.
Adossé contre un arbre, il avait laisser la lune le narguer toute la nuit après les adieux, et s'était laisser à écouter la vie nocturne de la fôret, sa longue lame coucher à ses côtés. Il avait cru tout perdre mais maintenant il s'était rendu compte qu'il avait tord, il aimait trop la chaleur du soleil brûlant son visage, les oiseaux eux chantaient plus fort, la rivière s'écoulait toujours entre les pierres. Bien sur il ne verrait plus le visage envoutement de sa belle Lilly, il quittait a tout jamais son souffle, ses lèvres aprés tout il l'aimait et l'aimerait encore longtemps mais il acceptait ce destin qui était le sien. Vivre sur les routes et par les routes, et c'était pour cela à cette instant qu'il pouvait quitter à tous jamais celle qu'il considérait comme la femme de sa vie. Son voile noire d'ancien marin était soulevé par moment par la brise, son lourd étui de cuir se balançait face a son dos supportant l'acier forgé d'une lourde lame. Il était surtout concentré à écoutait le vent comme avant, vivre au jour le jour comme il l'avait toujours fait, ne pas se retourner, peut être que la même brise qui le poussait vers le lointain, le ramènerait un jour ici mais surement pas avant de nouvelle balafre et de nouveau combat. Il lui avait dit adieu, demain commencerait une nouvelle vie. Elle l'avait choisis autant que lui et il espérait juste dans une dernière pensée a ce visage qui hantait ses rêves qu'elle sois heureuse et que toutes les voix qui la poussait a vouloir a nouveau changer ne l'emmenait pas droit dans les précipices de la souffrance, tant de salive et de larme pour un peu d'amour, c'était surement pour ça qu'il avait toujours préférer le dialogue sourd de la nature à celui des êtres de chair et de sang qu'était ses semblables. Même les cris dur et froid de l'acier sur l'acier paraissait plus raisonnable. Sa balafre se détendit alors que son sourire disparaissait éphémère comme les traces de son passage. ils avaient toujours leur arbre et leur fausse promesse d'une belle vie pour eux, et pour lui le lointain comme cadeau d'adieu, et des nombreuses routes qu'il traverserait avec le regard de celui qui vie sans aucun regret.
Caribsixci
Il fut réveillé par un choc à la poitrine. Son premier geste fut de se masser le thorax pour atténuer la douleur. Puis il ouvrit les yeux pour voir ce qui l'avait agressé. Quelqu'un se tenait debout devant lui, mais il avait le soleil derrière lui et Caribou ne distinguait pas son visage... Juste une tête sombre dans un halo. Il ramena une main sur son front pour protéger ses yeux à moitié endormis de l'astre de lumière, en attendant que l'autre réagisse.
Son vis-à-vis murmura quelque chose. Caribou connaissait bien cette voix. C'était elle! Elle le tourmentait le jour et la nuit depuis Sainte Ménéhould, et à peine arrivé aux abords d'Amiens, il avait fallu qu'elle soit la première qu'il rencontrât. Encore à moitié dans son cauchemar, il se mit sur les coudes et tenta de reculer dans les feuilles mortes pour lui échapper, mais il se retrouva vite coincé, dos à un arbre.
Que me veux-tu encore ? Pourquoi m'as-tu frappé pendant que je dormais? Pourquoi...
Misslilly
Lilly regarda Cari se réveiller sur le coup du choc et le vit qu'il essayait de s'enfuir comme un animal apeuré, il recula jusqu'à ce qu'il se retrouve coincé contre un arbre, la jeune femme se figea en entendant ses paroles.
Que me veux-tu encore ? Pourquoi m'as-tu frappé pendant que je dormais? Pourquoi...
Un bref instant, elle pensa à s'enfuir et se ravisa, après quelques minutes d'hésitation, elle lui répondit d'une voix blanche.
Désolée, je ne t'avais pas vu, j'étais à la recherche de ma louve et je suis seulement tombée, je ne t'ai pas frappé. Ce n'est quand même pas de ma faute si tu te trouvais là. Je ne savais même pas que tu étais revenu.
Elle se rapprocha de lui, s'agenouilla par terre et prit son courage à deux mains, de toute façon, la journée ne pouvait pas être pire.
Puisque tu es là, je vais en profiter pour te parler et je veux que tu m'écoutes jusqu'au bout sans prendre la fuite comme d'habitude.
Lilly prit une légère inspiration avant de lui dire
Alors voilà, je vais me répéter, je te demande pardon pour tout ce que je t'ai fait ses derniers mois, je m'en veux de t'avoir fait autant de mal, je ne le voulais pas. Je sais que pour l'instant, tu n'es pas en état de le faire, que tu me détestes même je dirais. Mais je t'ai vraiment aimé Cari, tu m'as envouté le jour où tu as mis des pétales de roses dans le bain.
Cari, laisse moi une autre chance, Amiens sans toi, ça n'a plus d'intérêt et puis tu te souviens de tes voeux pour le mariage, ce que tu m'as dit. Moi, je m'en souviens, surtout d'une phrase en particulier. Tu m'as dit :
Citation:Je te l'ai déjà dit une fois, et je veux aujourd'hui t'en faire la promesse: je ne te promet pas que la vie sera rose -ou bleu ou mauve ou jaune... -, mais je te promets d'être toujours là pour t'aider et d'affronter les difficultés avec toi.
Lilly leva les yeux vers lui pour vérifier qu'il l'écoutait bien, elle chercha son regard.
Ceux sont tes mots, et je voudrais, enfin j'aimerais que tu tiennes cette promesse. On ne peut pas toujours être heureux dans la vie, y a des hauts et des bas dans un couple, et là, aujourd'hui, on a un début de mariage gris même noir, je dirais. Mais, je veux me battre pour que ça marche, je veux qu'on arrive à passer au-dessus de ça, qu'on oublie le passé et qu'on recommence tout à zéro. S'il te plait, Cari, laisse moi te prouver que je peux prendre soin de toi. J'ai besoin de toi, de ton amour et je sais que malgré toute la souffrance que tu ressens en ce moment, au fond de toi, tu m'aimes encore.
La jeune femme continua les yeux pleins de larmes.
Cari, je viens de perdre le bébé, Mandray, Mastoc et là, j'ai pas envie de te perdre. J'ai mal de te voir comme ça, mal de tourner les yeux et de te savoir à côté sans moi, mal de me dire qu'il va peut être falloir que je vive sans toi. Je t'aime Cari, et pendant toute cette longue année à tes côtés, il y a jamais eu un jour, où j'ai cessé de t'aimer. Crois-moi s'il te plait......
Emportée par l'émotion, des larmes coulaient sur ses joues, jamais auparavant, elle n'avait été aussi sincère._________________
Caribsixci
Caribou était acculé. Il aurait voulu s'enfuir au loin... Ne plus la voir, ne plus l'entendre. Il cherchait par où partir quand elle s'approcha et se mit à parler. Plus le choix: obligé d'écouter. Alors il écouta, sans montrer la moindre réaction, fuyant son regard. Mais au plus profond de lui même il n'en pensait pas moins...
Puis elle évoqua le bâtard. Cela eut pour effet de rendre Caribou nerveux. Lui qui ne voulait rien laisser transparaitre se voyait gagner par la colère. La semaine passée dans les bois à dormir d'un seul oeil, pour éviter de se faire attaquer par des fauves, avait profondément entamé sa patience et son maitrise de lui-même. Toute la colère et la haine qu'il avait accumulées pendant plus d'une semaine, à ressasser toujours à la même chose, était en train de refaire surface. Il n'écoutait même plus. Il lui décocha un regard noir. Sa haine envers elle n'avait plus d'égal que l'amour qu'il lui avait jadis porté.
(...) Crois moi s'il te plait...
Sans savoir si elle avait terminé son discourt, il lui décocha un violent coup de coude dans la mâchoire, ce qui fit tomber Lilly en arrière. Elle avait été prise complètement au dépourvue, et n'avait pas eu le temps de comprendre ce qui se passait avant de se retrouver allongée sur le dos. Caribou se releva, ramassa un bout de bois qui trainait par là pendant que Lilly gémissait de douleur en se tenant le menton. Il se rapprocha d'elle avec le regard d'un prédateur devant sa proie blessée. Il leva le bras armé, et l'abattit de toute ses forces sur la malheureuse au sol. Un rictus se dessina sur son visage. Mais pourri par l'humidité, le bâton cassa. Caribou s'agenouilla et se mit la la marteler de ses poings, frénétique. Il rigolait... un rire lugubre et sadique.
Il s'arrêta lorsqu'elle ne bougea plus. Il prit le chemin de la ville toute proche. Le seul détail qui trahissait ce qui venait de se passer était qu'il avait du sang sur les mains et le regard étrange.
Caribsixci
Alors qu'il marchait un peu à l'écart du sentier, Caribou vit passer un homme avec un corps dans les bras. Celui-ci s'arrêta pour le regarder passer. Il manqua de trébucher; Caribou sourit. Il passa finalement sans le remarquer, et lorsqu'il fut loin et que la forêt se fit à nouveau l'écho du chant des oiseaux, Caribou repris sa marche... Il écrasait les fougères sur son passage et arrachait des jeunes pousses qui passaient à sa portée, laissant derrière lui une trainée bien visible.
Il ressortit des fourrés en face de la Somme. Sa battue et son emportement lui avaient donné chaud, et bien que l'été touchait à sa fin, il ne résista pas à l'envie de se rafraichir. Il s'engouffra dans l'eau sans même prendre le temps de se dévêtir. De toute façon, avec les jours qu'il avait passé à errer, ses vêtements ne craignaient plus d'être un peu plus abimés. L'eau était froide. Cela calma assez rapidement sa rage, qui redevint une simple colère. Et en ressortant de l'eau au pied des murailles, il avait oublié les derniers évènements; il se demandait même s'il n'était pas devenu fou, pour s'être baigné en cette saison, et il ne comprenait pas bien ce qu'il faisait là. En levant la tête vers les remparts, il les reconnu immédiatement. Il était de retour au bercail après son errance. A nouveau dans cette ville qui l'avait si bien accueilli jadis. Mais aujourd'hui, il n'avait pas particulièrement envie d'affronter le regard des Amienois, et encore moins l'envie de leur parler de sa séparation avec Lilly. Il hésita. Mais avec ses vêtements mouillés et le léger vent frais qui soufflait, il commençait à greloter. Il longea donc les murailles vers le sud pour retrouver la route et et le chemin vers sa maison.
En arrivant à quelques mètres de la porte Est d'Amiens, un cavalier surgit au galop. Caribou eu à peine le temps de le reconnaitre: Guntther; il filait déjà loin vers Bertincourt, pour une raison inconnue.
Caribou traversa la ville d'un pas rapide, empruntant les quais le long de la rivière. Les gens était trop occupés à travailler pour faire attention à un quidam qui tentait de se faire discret. Il passa devant la Franche Compagnie. En d'autres temps, il s'y serait précipité, mais là, il n'avait vraiment pas le coeur à la fête. Il était triste, presque déprimé à l'idée d'être ici. Cela lui rappelait tellement de souvenirs, tellement de choses qui lui avait été enlevées brutalement. Il rentra chez lui et verrouilla la porte derrière lui. Il voulait rester seul. Il ne voulait pas être vu dans cet état de détresse morale qui ne le quittait plus depuis des jours. Il ôta ses vêtements détrempés et se fit chauffer de l'eau pour prendre un bain. En attendant que le feu prenne de l'ampleur dans l'âtre et fasse bouillir l'eau, il se recroquevilla dans une couverture sur un fauteuil. De l'extérieur, seule la fumée qui s'échappait de la cheminée trahissait son retour en ces lieux. Il n'avait même pas eu la volonté d'ouvrir ses volets et resta ainsi à somnoler dans la pénombre.
Bleuet
bleuet qui avait vue passer son parrain devant la franche compagnie ,
elle lui avait fait un singe de la main mais il n' avait rien vue .elle l'avait trouver étrange ,il lui avait même pas fait un sourit ,elle décida d'aller chez lui .arriver devait la prote elle frappa
cari ,c'est moi bleuet ,je sais que tu es la je voie la fumé qui sort ,allez fait pas ta tête de cochon ou je te jure de je défonce la porte ,tu va pas me laisser dehors
son cur se mi a battre car ,elle ne lui avait jamais parler comme ça, car
Caribsixci pour elle était un grand homme et qu'il s'enferme comme ça se n'était pas possible sa peine doit être grande elle resta devant cette porte et ne bouger pas
--Ivara.
[chez Caribsixci]
Deux mois environ après sa rencontre avec un colosse, Ivara était toujours à Amiens, elle avait toujours son bracelet à récupérer. Elle dormait à gauche, à droite, dans les maisons qui étaient abandonnées, là au moins, elle était sur d'être tranquille. Comme souvent, elle se baladait le long de la Somme, elle avait que cette ville était plutôt agréable malgré ses débuts houleux. Et puis, tant qu'elle n'avait pas son bracelet, elle ne partirait pas d'ici, elle longea les sentiers jusqu'à ce qu'elle vu une tache au sol, elle se baissa et lorsqu'elle comprit ce que s'était, elle se retourna pour vomir. La vue du sang lui faisait toujours cet effet là, mais qu'est ce qui avait bien pu se passer ? Qui avait bien pu faire un tel carnage ?
Ivara n'osait même pas imaginer la scène, le pauvre animal avait bien du souffrir. Elle continua d'avancer jusqu'à la ville, elle leva la tête et aperçu de la fumée sortant d'une cheminée, tiens se dit-elle, les jeunes mariés sont enfin rentrés. Elle s'avança jusqu'à ce qu'elle entende une folle tambouriner contre la porte de son voleur de bijou.
cari ,c'est moi bleuet ,je sais que tu es la je voie la fumé qui sort ,allez fait pas ta tête de cochon ou je te jure de je défonce la porte ,tu va pas me laisser dehors
Elle regarda la scène d'un air amusé et ne put s'empêcher d'intervenir. Il devait surement d'agir d'une de ses ex petites amies. La pauvre, elle est bien mal barrée, pensa Ivara
Elle soupira et s'approcha de la jeune femme.
Calmez-vous mademoiselle, laissez les tranquille, ils doivent surement être occupés. Ce qui serait assez compréhensible puisqu'ils viennent de se marier.
Bleuet
[chez Caribsixci]
bleuet se retourna entendent cette phrase
Calmez-vous mademoiselle, laissez les tranquille, ils doivent surement être occupés. Ce qui serait assez compréhensible puisqu'ils viennent de se marier.
Elle regarda la jeune femme un peux surprise ,car elle était pas en colère mais inquiéter.
il est tous seul et il a pas l'aire bien je me fait du souci pour lui
tous en mettent sa main sur cette porte qui ne voulait pas s'ouvrir et soupira
cari ,allez ouvre moi s'il te plaît ne reste pas comme sa .
laisse moi te venir en aide
--Ivara.
Ivara écoutait la jeune femme et sourit à ses paroles.
il est tous seul et il a pas l'aire bien je me fait du souci pour lui
tout seul, alors qu'il vient de se marier. Je vois que sa femme a encore fait des siennes. Il n'est pas à plaindre vous savez, et arrêtez de vous inquiéter pour rien. il a voulu épouser une femme volage et bien maintenant il en assume les conséquences.
Ivara ota la main de la jeune femme qui tenait la poignée.
laissez le, à mon avis là, il a besoin d'être un peu seul. D'après le peu que j'ai vu, ce n'est pas le genre d'homme à se renfermer sur lui sans raison. Attendez deux ou trois jours, et si vous n'avez pas de nouvelles, revenez le voir. Au pire, à ce moment là, vous pourrez entrer par force, je vous y aiderais même. Je suis une spécialiste pour entrer chez les gens, croyez-moi.