Griottinnes
(... Parce qu'un jour, faut sortir de son trou...)
Toute fin décembre, au fond d'un trou quelconque, quelque part à Genève.
La souris avait décidé de se balader un peu en ville.
Cela faisait un moment qu'elle passait devant les tavernes sans vraiment s'y attarder.
C'est qu'elle avait toujours la sensation de tomber comme un poil dans la bouche...
Peut-être qu'une impression mais, ne connaissant personne ou presque, elle était trop timide pour vraiment s'imposer et... une souris quoi.
Pourtant, en cette fin d'année, les lumières, la chaleur qui se dégageait par les portes des tavernes... l'envie de retrouver l'atmosphère des fêtes peut-être... elle était enfin entrée.
Elle n'avait pas choisi la taverne au hasard parce qu'en regardant par la fenêtre, elle avait vu que dans celle-ci se trouvait Aqwa et Elvy ainsi que quelques autres qu'elle connaissait moins.
Elle entra donc et passa une très bonne soirée.
Surprenante mais, très agréable soirée malgré... et surtout, un début de nuit bien plus agréable encore...
Toutes, ils n'avaient pu décider Aqwa de mettre fin à son projet. Mais une chose était sure, elles lui avaient fait passer une excellant soirée et, si ce n'était pas encore tout à fait la dernière, au moins ce la lui ferait des souvenirs...
Il faut dire que n'importe quel homme aurait été plus que flatté que toute une taverne peuplée uniquement de femmes n'ait d'autre sujet de conversation pendant plus d'une heure que ses attributs et productions plus que personnels.
Mais vient le moment de quitter la taverne et de retourner dans son trou...
Et là, ce soir là... prendre la décision de rentrer dans son trou était plus dur pour la souris que tout autre soir.
Elle fini tout te fois par sortir de la taverne où il restait seul.
Mais, à peine sorti, elle s'est retournée la souris et était restée là dans le noir à l'observer un moment.
Il n'avait pas remis ses braies et elle en avait souri.
Elle avait cru percevoir certaines choses bien dissimulées derrière cette barbe. A moins que ce ne soit dans ces petits yeux porcins quand ils s'étaient posé sur elle avant qu'elle ne sorte...
Ou juste une transposition de ce qu'elle aspirait...
Deux jours... Un ou deux jours...
Un ou deux jours avant de retrouver son corps dans un fossé ou déjà à moitié dévoré à l'orée du bois.
A moins qu'il n'aille à la dernière minute s'enfoncer dans le lac... quoi là, c'est toute l'économie de la ville qui risquerait d'en pâtir.
Elle était toujours là au fond de son trou quand elle surpris un mouvement. Il sortait de la taverne.
Elle ferma les yeux... Le suivre ? Rester là... le suivre ?...
Pas pour le retenir parce que décision était prise et elle se devait de la respecter.
Mais elle hésitait.
Elle ouvrit les yeux, le temps de son questionnement, il était loin.
Prise de panique la souris sort, se précipite.
Par où aller ?
Elle cherche, scrute dans le noir, ouvre de grands yeux...
Rien ! Elle ne distingue rien.
Quelle conne! Mais quelle conne!!!
Elle rage, peste,se foutrait des claques... s'en fout une tient, et une qui claque bien... sur sa joue droite...et ça la calme.
Reprendre son souffle... Une voix dans sa tête "Respire petite bête..." Une grande inspiration et soudain... cette odeur...
Son nez remue, ses moustaches vibres... "que le Grandnimportequoi bénisse les odeurs fortes"...
La souris suit l'odeur, trottine le nez pointé en avant tout en se demandant ce qu'elle fera quand l'odeur se rapprochera.
Mais elle sarrête la souris. Elle reconnait le chemin, sait où il mène... Elle s'arrête et sourit.
Une souricette qui sourit dans la nuit, posée sur ses fesses qui frémissent encore d'un souvenir barbu.
Deux jours... Un ou deux jours...
Ou trois ou quatre... peut-être un peu plus même si les nones savent y faire.
Elle sait que ce n'est que repousser l'échéance mais...
Le pas plus tranquille, elle avance la souri, se trouve un trou dans l'édifice et...
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Toute fin décembre, au fond d'un trou quelconque, quelque part à Genève.
La souris avait décidé de se balader un peu en ville.
Cela faisait un moment qu'elle passait devant les tavernes sans vraiment s'y attarder.
C'est qu'elle avait toujours la sensation de tomber comme un poil dans la bouche...
Peut-être qu'une impression mais, ne connaissant personne ou presque, elle était trop timide pour vraiment s'imposer et... une souris quoi.
Pourtant, en cette fin d'année, les lumières, la chaleur qui se dégageait par les portes des tavernes... l'envie de retrouver l'atmosphère des fêtes peut-être... elle était enfin entrée.
Elle n'avait pas choisi la taverne au hasard parce qu'en regardant par la fenêtre, elle avait vu que dans celle-ci se trouvait Aqwa et Elvy ainsi que quelques autres qu'elle connaissait moins.
Elle entra donc et passa une très bonne soirée.
Surprenante mais, très agréable soirée malgré... et surtout, un début de nuit bien plus agréable encore...
Toutes, ils n'avaient pu décider Aqwa de mettre fin à son projet. Mais une chose était sure, elles lui avaient fait passer une excellant soirée et, si ce n'était pas encore tout à fait la dernière, au moins ce la lui ferait des souvenirs...
Il faut dire que n'importe quel homme aurait été plus que flatté que toute une taverne peuplée uniquement de femmes n'ait d'autre sujet de conversation pendant plus d'une heure que ses attributs et productions plus que personnels.
Mais vient le moment de quitter la taverne et de retourner dans son trou...
Et là, ce soir là... prendre la décision de rentrer dans son trou était plus dur pour la souris que tout autre soir.
Elle fini tout te fois par sortir de la taverne où il restait seul.
Mais, à peine sorti, elle s'est retournée la souris et était restée là dans le noir à l'observer un moment.
Il n'avait pas remis ses braies et elle en avait souri.
Elle avait cru percevoir certaines choses bien dissimulées derrière cette barbe. A moins que ce ne soit dans ces petits yeux porcins quand ils s'étaient posé sur elle avant qu'elle ne sorte...
Ou juste une transposition de ce qu'elle aspirait...
Deux jours... Un ou deux jours...
Un ou deux jours avant de retrouver son corps dans un fossé ou déjà à moitié dévoré à l'orée du bois.
A moins qu'il n'aille à la dernière minute s'enfoncer dans le lac... quoi là, c'est toute l'économie de la ville qui risquerait d'en pâtir.
Elle était toujours là au fond de son trou quand elle surpris un mouvement. Il sortait de la taverne.
Elle ferma les yeux... Le suivre ? Rester là... le suivre ?...
Pas pour le retenir parce que décision était prise et elle se devait de la respecter.
Mais elle hésitait.
Elle ouvrit les yeux, le temps de son questionnement, il était loin.
Prise de panique la souris sort, se précipite.
Par où aller ?
Elle cherche, scrute dans le noir, ouvre de grands yeux...
Rien ! Elle ne distingue rien.
Quelle conne! Mais quelle conne!!!
Elle rage, peste,se foutrait des claques... s'en fout une tient, et une qui claque bien... sur sa joue droite...et ça la calme.
Reprendre son souffle... Une voix dans sa tête "Respire petite bête..." Une grande inspiration et soudain... cette odeur...
Son nez remue, ses moustaches vibres... "que le Grandnimportequoi bénisse les odeurs fortes"...
La souris suit l'odeur, trottine le nez pointé en avant tout en se demandant ce qu'elle fera quand l'odeur se rapprochera.
Mais elle sarrête la souris. Elle reconnait le chemin, sait où il mène... Elle s'arrête et sourit.
Une souricette qui sourit dans la nuit, posée sur ses fesses qui frémissent encore d'un souvenir barbu.
Deux jours... Un ou deux jours...
Ou trois ou quatre... peut-être un peu plus même si les nones savent y faire.
Elle sait que ce n'est que repousser l'échéance mais...
Le pas plus tranquille, elle avance la souri, se trouve un trou dans l'édifice et...
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