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[RP] Parce qu'une petite souris, c'est gris...

Offberg
[La nuit, tous les chats sont gris]

Froidement, Off gagna le pont de pierre qui menait a la mine. Sur son épaule, trônait sa pioche émoussée, au fil cassé, au bout tordu. C'était là tout ce qu'il avait trouvé pour creuser, mais ça lui servait plus qu'on ne pu l'imaginer. Il sortait chaque nuit avec plusieurs brouettes de pierres. Il accumulait les primes, et faisait la fierté du contremaître ouest.
Ce vieux bougre ne parlant qu'un vieux patois de Schyrwtz, souriait d'un sourire édenté a chaque fois que le jeune Off lui amenait sa cargaison. Une tape dans le dos et une misère d’écus plus tard, le garçon rentrait par le même chemin, avec sa pioche un peu plus abîmée sur l'épaule.

Une fois encore, il avait oublié le temps, il n'avait conté les cailloux que pour mieux les entasser, laissant la journée défiler, pour que la nuit succède. Une fois encore, il s'était laissé envahir par cette fougue qu'il retenait la journée.

Il avait fait gronder son outil sur les murs résonnants de la mine, avait fait tremblé les poutres de bois, grinçantes, suppliantes. Un idiot aurait compris, que cet étalage de force et de rage, n'était que le reflet d'une frustration, si non sexuelle, sentimentale. Quelque chose manquait, qu'aucune autre ne savait lui donner.

Partie, l'unique qui l'amenait a sourire, l'obligeait a frapper sur de la pierre comme un forcené au bagne. Dans sa poche, soigneusement protégées, il gardait les lettres échangées, conversations houleuses, emprunts de liberté, d'envie et de désirs attisés.

On aurait dit un sauvage, vêtu uniquement d'une chemise longue et d'une peau de vache tannée. Portant sa pioche, il rentrait le torse bombé fier si l'on peut l'être d'avoir cassé du caillou. Sa peau d'ordinaire blanche et immaculée, était là recouverte d'une épaisse couche de suie. Sous terre, les poulies tournait pour remonter la pierre, l'huile fumait de chauffer ainsi, et l'on pouvait aisément chopper quelque pneumonie où autre peste.

Off trouva la taverne vide, et un pigeon sur la table. Le pigeon, dégarni sur le caillou, le regardait. On aurait presque dit qu'il souriait. Lui était-il destiné? Il avait sans doute fait le tour du patelin sans le trouver, et s'en était retourné a son destinataire lui aussi envolé. Il posa son outil dans un fracas retentissant, et repoussa le pigeon qui battit des ailes pour eviter la menace.

La lettre était bien de sa fameuse amie, et c'était le sourire aux lèvres qu'il éclaira d'une blancheur qui tranchait sur sa peau le message. Elle était ici, elle dormait même dans cette auberge. Son regard se leva sur l'escalier. Elle était plus haut, endormie, allongée, nue peut-être, seule sans aucun doute. Il aurait pu monter, la rejoindre et qui sait...
Mais pas cette nuit. La prochaine... peut-etre...

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Griottinnes
La souris avait eu bien du mal à trouver le sommeil et aucune envie de se faire du bien comme la veille. C'est lui qu'elle aurait voulu entre ses jambes, dans la taverne, la remise ou sa chambre. Finalement elle s'endormit profondément sans soupçonner que l'homme qu'elle attendait se tenait non loin d'elle.

La nuit avait encore été blanche, la neige ne cessait de tomber. Enroulée dans une large couverture, la souris descendit nus pieds aux aurores pour raviver le feu qui couvait encore dans la cheminée et décrocher de la crémaillère le chaudron d'eau préparé la veille.

Après ses ablutions matinales, elle enfilât une simple chemise de lin et lavât dans l'eau du bain ses vêtements de voyage qui sentaient la poiscaille.

Il fallait ouvrir la taverne et accueillir le client. L'accueil au "cochon barbu" est quelque chose d'évident.

Elle prépara de la soupe de navets pour les affamés et pour ceux qui sauraient attendre, du civet pour le diner.

Une journée très sympa, surtout grâce à Musa, personnage déroutant, tantôt flattant, tantôt cassant, mais un homme qu'elle apprenait à connaitre... quoi qu'elle doutait en fin de compte que cela soit possible.

Et Elvy, de lui parler d'un nouveau départ alors qu'elle ne pense qu'à lui et à le retrouver enfin.

Cette nuit, il le fallait, l'envie était trop grande. Elle voulait être sienne et voir où mènerait la chose.

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Offberg
[L'aurore est sanglante, le soleil est bien rouge ce matin]

Off avait passé la nuit, dans une chambre de l'auberge, prenant sur le comptoir une clé sans laisser de pèse. Il cachait sa venue, et dissimulait sa présence, pour rendre les retrouvailles plus surprenantes. Au pigeon déchargé de sa missive, Gri se douterait qu'il était passé, mais non pas qu'il s'était carrément installé a l’étage, sans le moindre bruit. Il n'avait pas besoin d'être repéré, ni entendu, ou aperçu. Il devait avant toute chose, se débarbouiller.

Dans la petite chambre du deuxième étage, dont on accédait par un escalier dérobé, le sol grinçait, parquet de bois ancien. Les murs résonnaient , vide et miteux, l'unique fenêtre close depuis des lustres. Il devait faire montre de discrétion, pour avancer jusqu'au baquet d'eau chaude, s'il ne voulait éveiller les soupçons. Une tavernière digne de ce nom aurait vite compris qu'un parasite, logeait a l'oeil dans sa dernière chambre.

Engouffré dans l'eau froide, Off saisit la grosse éponge de mer et frotta alors ses bras crasseux. Déjà l'eau perdit de sa transparence. Ses bras eux semblaient retrouver vie, légèrement potelés ils ressemblaient a deux gros bras de bébé nouveau né. Seulement voila, l'eau était sale, et elle ne laverait plus rien.

En deux temps trois mouvements, Off, dans sa chemise blanche, était debout gouttant sur le sol. La blancheur de ses bras calquant celle de sa chemise troublait la vue. Il était noir puis blanc, puis a nouveau noir. Il dévala dans un fracas du tonnerre les marches qui le menaient a la grande pièce de l'auberge pour en sortir dans un éclair de rapidité. Heureusement la journée démarrait seulement, et l'auberge était vide de tout client. Il ne fut même pas surpris par Gri, surement occupée dans la réserve ou bien sortie. Sur les rotules, il courut longuement s’enfonçant dans une épaisse couche de neige a chaque pas, pour gagner le sud de la ville et arriver au lac.

Arrivé, il regretta de n'avoir rien pris, ni ses vêtements, ni sa pioche, car il comptait bien piquer une tête dans le lac, et se décrasser radicalement. Le froid ne lui faisait pas peur, mais le gel après bien plus. Avant même de se soucier de son bout congelé, il vit que l'eau s’était transformée en glace. La présence de son outil fétiche aurait été plus qu'utile pour briser la glace et s'immerger dans l'eau. Mais alors comment faire maintenant...

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Griottinnes
(Parce qu'à glisser dans la flotte, on se mouille la m...)

Elle rentrait de la taverne d'à côté, où Elvy lui avait fait part de ses envies galopantes et la tête toute à ses réflexions, poussa la porte de la taverne sans vraiment faire attention.

Il était temps de tout arranger pour les clients du soir qui ne manqueraient de passer, surtout que le civet avait l'air de tenter plus d'une musaraigne.

S'affairant devant le feu, à tourner dans ses casseroles, elle se rappelât soudain qu'elle avait laissé tremper ses vêtements de voyage dans l'eau de son bain du matin.


Attrapant le seau pour vider le baquet, elle monte les escaliers quatre à quatre. Entrant d'un pas décidé dans la pièce d'eau, elle dérape sur l'éponge laissée là, se reprend et finalement non... se retrouve le nez à ses genoux et le cul dans la flotte.

HHaaaa nom d'une pipe mal léchée ! Mais qu'est ce que c'...?

Elle se relève et constate qu'elle avait glissé dans l'énorme flaque qui trônait devant le baquet, où croupissait une eau boueuse.
Plongeant prestement la main dans cette eau dégoutante, elle en ressort son linge bien plus sale qu'au petit matin.


Ça c'est un coup à la Fouinne! ... Elle se ressaisit. Il n'avait jamais dû prendre de bain de sa vie.
Un coup de Kreems alors ?... Non pas, coincé au conseil pour 10 jours encore...

Elle passât en revu ceux qu'elle connaissait en fouillant les différentes chambres pour regarder si l'une d'elle avait été squattée et fini par grimper à l'échelle qui montait au grenier.
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Griottinnes
(Parce qu'arrive toujours un moment où l'on s'enfuit braies au vent...)

Arrivée en haut de l'échelle, elle fit pivoter le loquet et poussât la lourde trappe d'une main.

Il s'y trouvait un amoncellement de vieillerie toutes plus sales les unes que les autres. Surement des affaires qui restaient de l'ancien propriétaire.
Non visiblement personne ne pourrait dormir ici.

C'est en refermant la trappe qu'elle se souvient de la petite chambre du deuxième, celle à côté du grenier par laquelle on accédait par le petit escalier.

Elle s'y dirigeât et sut dès l'entrée que c'est ici que dormait l'opportun.
Avançant dans la pièce, un regard vers la paillasse défraichie, un autre vers les vêtements qui traînaient sur le sol... des braies... des braies d'hommes noires!
Elle regardât le reste des effets, rien qui lui donne un indice en tout cas.
Attrapant les braies, elle descendit les escaliers quatre à quatre et sortit de la taverne en courant.

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Offberg
[La douleur du matin, le soir est un supplice]

La glace semblait immuable. Aucun de ses efforts n'avait entamé la surface gelée. Il se serait bien laissé aller a couper a un arbre, de sorte qu'il défonce le lac en tombant. Mais comment pouvait-il s'y prendre. Surement pas en faisant appel a une famille de castor. Il ne pouvait non plus ronger le bois lui-même, ni le couper.

Ses roupignolles a l'air, plus que frais, il se rendit compte qu'il n'arriverait a rien ainsi, que Gri, déjà avait du trouver le bac, et ses affaires. S'il avait réussi a échapper a son courroux, nul doute qu'a présent que le soleil traînait paresseusement en haut de sa course elle aurait flairé sa présence inopportune. D'autant qu'il devait prendre soin de ses boubourses le garçon, pour pouvoir au besoin s'en servir.
Il avait de délicieux projets concernant la tavernière. Sans pour autant le montrer ni en parler de la sorte, il espérait bien que la jeune femme ne lui soit pas insensible. Ses mot avaient su la faire revenir, ses mains se posant sur ses courbes sauraient peut-être alors la faire trembler de plaisir.

Off fit demi-tour, pour regagner Genève. Personne ne fut surpris de le voir marcher en simple chemise, habitué aux badauds et aux mendiants. Il ne l'était pas pourtant. Il retrouva vite la taverne, et fut presque soulagé qu'elle soit vide. Aucune trace de Gri pour le surprendre, aussi il remonta aussitôt dans la chambre qu'il avait squatté, mais pour y découvrir par une grande surprise que ses braies avaient filées!

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Griottinnes
Gris était sortie avec les braies roulées en boule sous le bras dans l'intention d'aller chez Musaraigne pour lui demander si c'était lui qui les avait bâtis. Il devait pouvoir reconnaitre son travail et savais surement qui était ses clients.

Mais elle fut arrêtée dans son élan parce qu'arrivée devant l'échoppe, force fut de constater par la fenêtre, un Musa fort occupé. Elle ne voulut pas déranger et tournât le pas, se trouvant las avec les braies sur les bras.

La souris fut tentée de laisser choir les braies là, comme si de rien n'était. Et puis elle se ravisât.

Cela ne ferait certainement pas la publicité de Musa de laisser croire qu'un client avait jeté ses braies directement en sortant de l'échoppe. A moins bien sûr que ce ne soit des vieilles et qu'il ait enfilé les neuves à l'intérieur. Mais bon...

Elle reprit la route de la taverne en se disant que le travail ne se ferait pas sans elle et que rien n'avançait tant qu'elle était d'aller...

Un peu plus tard, elle croisât Musaraigne dans une autre taverne et... bien gentiment... il lui fit comprendre qu'il ne pouvait pas l'aider et qu'elle ferait mieux de regarder qui se baladait sans braies en ville...
S'il savait comment se baladent la plus part des hommes aux campements...

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Offberg
[Faire et défaire, ont un point commun : l'envie]

Off se grattait le front, comme il aime à le faire en taverne lorsque la conversation prend un sens inattendu. Une petite brise traversait la grande salle du Cochon, soulevant doucement sa chemise blanche, dévoilant son entrejambe irritée par le froid. Nulle présence réconfortante pour retrouver son aplomb, il manquait cruellement de braies. Gri était introuvable. Il avait beau avoir retourner sa chambre de fortune, ainsi que la salle d'eau où il avait fait trempette laborieusement, son vêtement n'était plus là non plus.

C'est donc dans l’embarras qu'Off se grattait le front. Il se demanda alors si la petit souris ne lui avait pas volontairement "emprunté" son vêtement, au mieux pour le nettoyer, ou encore pour aller faire recoudre son trou au genou gauche, au pire pour s'en débarrasser, l'afficher même en vue de tous, dans l'idée de passer une annonce d'objet trouvé. Son esprit bouillonnait de suggestions, sans qu'aucune ne lui soit particulièrement intéressante.

Lui, aurait pu ressortir, partir a sa recherche, la trouver et récupérer ses braies. Il pouvait également en acheter une paire au tisserand du coin, sans en avoir pourtant les moyens. Il est bon de préciser qu'Off est sans le sou, ses vaches lui mangeant le pain alors même qu'il s’apprête a le croquer. C'est dire la contenance de ses poches. D'autant qu'aujourd'hui, il n'en as plus!

Une autre idée lui vint, celle d'attendre la tavernière dans son tripot. Il sourit imaginant la tête de la jeune femme le trouvant a moitié nu sur son comptoir. Non! Non non il ne ferait pas bonne impression. En bon parasite, sa venue n'était pas encore bonne, et loin d'être exemplaire. Il usait, salissait, abîmait, sans montre d'aucune gêne. Il devait alors réparer ce qui pouvait l'être!

Il commença par sa chambre de la nuit. Il rangea, dépoussiéra et pris soin de remettre en ordre tout ce à quoi il avait pu toucher. Lorsqu'il tira la poignet de la porte pour la refermer, son rapide coup d'oeil a l’intérieur le fit sourire, on aurait presque pu en faire une nouvelle chambre maintenant. Il s'attaqua alors a la salle d'eau, qu'il avait savamment sali en immergeant dans l'eau, qui visiblement servait en premier lieu de bac a linge, avant de servir de bain. Un porte jarretelle et des bas résilles, qui étaient surement a la tavernière barbotait dans l'eau maintenant boueuse. Dans sa hâte il n'avait pas remarqué les dessous affriolants de la jeune demoiselle. Il les mit de coté et nettoya le bac, le vidant dans l’égout en plusieurs fois. Il lava le sol a l'huile de coude durant la bonne moitié de la matinée, et s'occupa dans la seconde de nettoyer les dessous.
Secrètement il espérait bien la voir les enfiler devant lui, sinon dans une autre occasion, et s'affairait a les rendre plus neufs encore! Il frottait et frottait, ce qui va sans dire, lui faisait un effet coquin, les mains étrangement agrippées a des hanches imaginaires, celles de la souris dont il avait fort envie. Il chassa ces basses pensées et termina son labeur.

Il était satisfait, il avait bien mérité une nuit supplémentaire. Off redescendit dans la grande salle, et prenant siège au comptoir, se servit une grande bière blonde pour attendre la brune. Les mousses s’enchaîneraient jusque là.

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Timulot
(Parce que rouge sale vaut bien noir...)

Gri avançait d'un pas décidé jusqu'à la taverne quand d'un coup, quelque chose l'interpellât. Une douce lueur se laissait percevoir par les fenêtres et ça... c'était pas normal.
Qui pouvait bien avoir allumé les bougies et préparer la salle ?

Elle s'approche, se faufile jusqu'à pouvoir distinguer l'intérieur et s'abaisse d'un coup, jusqu'à tomber le cul à terre en voyant le blond assis au comptoir.
Il est là... il attendait...

Bien sûr la lumière n'était pas forte, les fenêtres sales et elle était loin. Mais elle était sûr que c'était lui. Tel que dans son souvenir. Juste une nouvelle chemise blanche sur le dos. Mais il était bien là et presque habillé.


Presque habillé ? Presque habillé! Rhoo mince, il commence à se vêtir !

Elle ne pouvait pas se présenter en haillons devant lui alors qu'il était déjà passé dans le clan des habillé tout de même... Elle allait avoir l'air de quoi si elle arrivait comme ça?

La souris pensait à ses braies restaient dans le baquet avec son petit linge. Ce linge qu'elle avait voulu laver et qu'elle avait fini par ressortir plus sale qu'avant le trempage.
Il faudrait d'ailleurs qu'elle pense à vider le baquet de cette eau boueuse et qu'elle recommence tout ça.

Que faire ?

Le fondement de Gri commençant à se rafraichir considérablement vu qu'installé dans la neige depuis un moment déjà, elle se relevât et, prenant machinalement les braies noirs sous son bras...

Les braies noires !


Mais oui, j'ai les braies noires !!!


D'un coup, elle enfila les braies, serte sales et quelque peu trouées au genou mais bon... au moins elle n'aurait pas l'impression de se présenter nue devant lui et elle pourrait toujours dire qu'elle sortait d'une lourde journée de travail à la mine.

Elle tritura les braies qui ne voulaient pas tenir en place, trop larges pour elle et y fit un noeud discret dans la ceinture qu'elle dissimulât en le glissant à l'intérieur.
Puis essayant de lisser les jambes comme si vraiment ça pouvait améliorer la chose... elle abandonna et préféra lisser ses cheveux du plat de la main.


Je ne peux pas faire mieux mais... en me dépêchant, je serais bien vite derrière le comptoir et il n'est pas censé se focaliser sur mes braies après tout... enfin, pas de suite...

Elle prit une grande inspiration et poussât la porte de la taverne.

Offberg
[Dans l'allée, tout au fond du cimetière...]

L'esprit dissipé, Off se tenait, pas vraiment en fait. Il avait arrêté de compter les copines, après avoir perdu l'usage de la huitième lettre de l’alphabet. Il était bien incapable de dire le nombre de bières enfilées, le comptoir assez long pour les aligner pourtant. Il l'attendait là, las, la fameuse souris.

Se faufilerait-elle par un petit trou pour le reluquer lui, dans sa grande garde robe? Si du haut de ses petites pattes, elle en venait a lever les yeux sous lui, c'est une lune noire et sombre qu’elle verrait a parti. Sans l'ombre d'un doute ce n'est la vision qu'il désirait lui offrir, moins encore que celle de l'homme nu sur son comptoir. Ou était-elle maintenant?

Il l'attendait depuis trop longtemps, et midi était passé, tirant avec lui les ombres des chênes centenaires. Certains semblaient se tordre sous les rayons, pour jouer de leurs ombres sur les murs des maisons, mais tout cela se passait au delà de la vision d'Off. Lui, ne voyait plus très loin après le bout de son nez.

Cependant que sa vue décroissait proportionnellement aux gorgées avalées, son ouïe décuplée, retenait chacune de ses respirations hasardeuses. Une mouche volante aurait retenue son souffle pour ne pas se faire remarquer. Le client de la chambre a l’étage, rotant son repas, n'avait plus rien d'un secret.

Soudain la porte s'ouvrit. Dans une fraction de seconde, où plutôt dans une fraction de seconde, dans sa tête, ce qui en vérité, ressemblait plus a de longues secondes réelles, il tourna la tête, et la vit. Il vit d'abord ses contours, flous. Off plissa les yeux et vit sa taille de guêpe, empêtrée dans des braies trop large. Il plissa alors les sourcils.


"Ma Cérie! Petite souris! Approcez! Approcez! Je vous cercais! *gromelle* je... vous... cercais!

Et de pester souriant pourtant, il ne sait plus parler. Il a les joues rougies, de gène et de gris. Il a trop bu, il put, encore! Pas vraiment lavé non plus!
Et voila Gri, qui se présente enfin. Off reconnait son vêtement.


- Je les cercais aussi!" dit-il le doigt tendu sur le noir de ses braies.
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Timulot
(Parce que bourrer c'est pas tromper... ou bourré sait plus tromper... je ne sais plus...)

Elle avait essayé de faire le moins de bruit possible pour entre en taverne. Mais visiblement le bougre avant l'ouïe bien fine.

Il se retourne... merdouille, il se retourne...
A dieu la discrétion et la protection rapide du comptoir.


La souris essaye tout de même de se glisser jusqu'à là. Mais déjà il lui fait des signes et l'interpelle.

Offberg a écrit:
"Ma Cérie! Petite souris! Approcez! Approcez! Je vous cercais! *gromelle* je... vous... cercais!


Mais... mais ma parole... il est bourré!

Gri regardât l'homme un peu mieux et ne pu que constater qu'effectivement, c'était bien lui et dans un état bien avancé de plus est. Et le blond de pointer du doigt les braies qu'elle aurait tant aimé cacher...

Offberg a écrit:
- Je les cercais aussi!"


Je les cercais... il les cercait... il me cercait... Comment ça?...
Ho?... ha oki... mais... Tsss...


Ho bah lui, il écrit bien mieux qu'il ne se présente et n'agit, se dit la souris.
Squatter ainsi une chambre à la laisser dans cet état... et la pièce d'eau aussi...

Mais quel était donc cet homme qui lui avait laissé un si beau souvenir, empreint de douceur et d'attention et presque d'un soupçon de noblesse, qui avait su susciter son intérêt et son envie alors qu'ils avaient été si éloignés et qui maintenant proche à nouveau, d'un simple coup d'oeil, d'une simple reniflette, lui donnait la nausée, limite la gerbe.

Elle fit un pat vers l'arrière alors qu'il approchait la main de ses braies.
Pas question qu'il y touche. Et ce, pas seulement parce qu'il était plein comme une outre.
Gri savait le noeud fragile et il n'était pas question qu'il lâche à un moment ou un autre, surtout devant un homme dans cet état.


Holà holà l'ami, pas touche ! Lui dit-elle les deux bras tendus devant elle pour l'empêcher d'approcher.

On va se calmer et aller faire un gros dodo pour dessouler.
Pas question que vous me touchiez dans cet état.

Aller zou, on se lève et on me suit. Je vais vous mener à votre chambre... je pense savoir ou aller.

Je vous rendrais vos braies dès que j'aurais récupéré les miennes, mais il faut que je les relave donc d'ici là, dormez et surtout remettez-vous...



Tout en passant devant lui pour éviter de voir à quel point il titubait, Gri se dirigeât vers les escaliers après avoir pris un chandelier.

Timulot
La souris montait à l'étage d'un pat assez rapide, voulant faire passer au blond un message des plus claire.

Oui elle mourrait d'envie de se donner à lui et de prendre tout ce que ses écrits laissaient entendre. Oui elle avait le corps bouillant et sa seule présence si proche, juste derrière elle lui procurait des images mentales des plus pornographiques. Oui elle avait rêvé de ses mains sur ses hanches, l'agrippant, la plaçant, lui imposant le rythme, la retenant encore, la...
"Calme-toi!"

Elle se retourne discrètement.
Visiblement il ne l'a pas entendu, concentré pour ne pas manquer une marche... quoi que le regard régulièrement posé sur son cul... Elle sourit en pressant encore un peu plus le pas.

Donc oui, oui, oui... elle avait envie... oui...

Oui mais...

Pas question qu'elle brade son corps à un porc ivre qui ne s'en souviendrait plus le lendemain... quoi que ça, à la limite, elle s'en foutait si c'était bien fait et qu'elle prenait son pied...
Mais là, une chose était sûre en regardant l'état de Off... s'il arrivait en haut des escalier, ce serait tout ce qu'il monterait aujourd'hui.

Passant devant la pièce d'eau, elle fut intriguée par la porte laissée ouverte et y entrât pour trouver une pièce dans un état impeccable, ses braies propres et sèches, étendues sur le fil à côté de son petit linge.

Un sourire lancé au blond qui venait enfin de gravir la dernière marche et se tenait dans l'encablure.

Elle dénoue le noeud en le regardant droit dans les yeux, se dessappe lentement, enfile ses braies rouges tout aussi lentement et lui lance les noires à la tête en souriant en reprenant le chemin de la petit chambre.

Petit rire claquant, quand, repassant devant le blond, elle repousse la main fébrile qui s'agrippe au rouge.

Elle se précipite dans l'escalier dérobé, s'efface devant la porte pour le laisse entrer avant de refermer la porte derrière lui en souriant bruyamment alors qu'elle l'entend grogner dans la pièce vide.


Offberg
[Tout vient a point, pour qui sait attendre]

Il laissa là ses copines. Il n'en avait cure d'elles, une seule l’intéressait depuis plusieurs jours déjà, la vraie, celle sans h. A l'avoir trop attendue, il manquerait de la savourer ce soir, maintenant, a cet instant. Elle se tenait devant lui, portant visiblement son habit. Il sourit, mais seulement dans sa tête, en apparence trop saoul pour afficher quelque autre air que de la divagation fatiguée. La jeune femme avait mis un temps fou a revenir, et pourtant ses mains étaient vides.

Croyez-le ou non, Off se lança dans un grand débat intellectuel, qu'un enfant de huit ans aurait pu comprendre, tant son esprit réfléchissait... lentement.. comme ça... tout.. doucement. Il imagina... un autre homme... il envisagea... une ballade... et encore... un autre homme...

Mais ses braies! Elle les lui avait prises et les portaient, cela signifiait au moins que cela lui plaisait, ou l'excitait, peut-être les deux. Il retrouverait le vêtement bien humide sans doute!
Ou alors...elle avait juste eu froid.

Elle recula quand il s’avança. Off vacillait tant bien que mal,le sol plus tanguant d'un pont de navire, plus agité d'un océan. C'était dangereux, aussi bien pour lui, qui manquait de tomber, que pour elle, qui manquait d'être alors renversée. Pourquoi pas après tout, il finirait sur elle, ou elle sur lui, et la chevauchée pourrait démarrer!
Ou alors... il s'endormirait par terre...

Elle avait sans doute raison, il valait mieux pour lui qu'il monte se reposer. Après autant de bières, son sexe qui avait un bon moment eut l'occasion de servir de porte manteau, pendouillait maintenant caché par sa chemise longue. Il s'affalait sur lui-même, la fatigue le gagnant en plein après midi. Il la suivit alors marchant comme un somnambule le regard fixé pourtant sur une paire de fesse se déhanchant joliment devant lui.

Dans l'escalier, Off eut presque les bras tendus, pour saisir cette paire, cette croupe qu'il avait longtemps désiré. Elle était là, mais lui, était bien loin d'être. Il ne compris pas bien ce qui se passa. Il vit la lune, et puis plus rien, la porte claquant, dans un rire, il se retrouva seul, dans la chambre qu'il avait rangé, pas plus propre qu'hier, plus saoul, et plus esseulé que jamais.

La jeune femme lui avait rendu ses braies il les trouva sur son épaule. Il n'en avait plus besoin. Il allait dormir maintenant. Il songea, mais trop tard, qu'il lui faudrait se faire pardonner, et redoubler d'ardeur pour ne pas finir sur le pas de la porte des qu'il aurait dessaoulé.
Le reste de sa pensée se perdit dans un songe agité, il dormait a poing fermé, a même le plancher.

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Timulot
La souris avait arrêté de rire bien vite après avoir refermé la porte. Elle avait entendu le bruit de chute et cherchait à savoir si l'homme se relevait.
Non pas qu'elle tienne déjà à la bête... quoi que... mais il fallait surtout qu'il soit en forme, reposé et puissant d'ici un moment. Elle comptait dessus et ce, plus encore depuis qu'elle avait appris qu'un nouveau départ était proche et qu'elle ferait diète un certain temps.

Elle attendait derrière la porte en scrutant le moindre son et très vite, laissa retomber son front contre le bois, dépitée... il ronflait sans s'être relevé.

Que faire ?
Le laisser là à même le sol et attendre que le froid le réveille après l'avoir bien plus mordu encore, ou la douleur créer par la position inconfortable qu'il avait dû prendre certainement?
Gri ne voulait pas dans son lit d'un homme ramolli par un manque de sommeil, ou une maladie en venir, ou encore avec des crampes mal placées...
Elle ouvrit la porte et constatât qu'effectivement c'est ce qui risquait d'arriver si elle le laissait comme ça.

S'approchant, elle évalua la taille de l'homme... ni trop grand, ni trop petit, pas gros mais pas mince non plus et la musculature d'un homme qui travaille de ses mains... ses mains... le regard s'attarde sur ces mains... ces mains dont elle imagine déjà sans peine la caresse sur sa peau... ces mains fortes et puissantes qui l'empoigneraient bientôt, la placeraient, la maintiendraient, la...
(oui oui on sait, tu l'as déjà fait plus haut... bon oki je me tais pff...)... ces mains donc, avec ces doigts qui... (oui?... non c'est bon... je m'arrête là cette fois^^)

Clignement de paupière, les billes de la souris tournent dans leur orbite et changent de décors pour facilité de ressaisissement de la petite bête.

Soit... un homme c'était un homme.
Et si elle le laissait comme ça, il se réveillerait mal fichu et avec la tête dans le cul sans plus penser au sien tellement il ne serait pas bien.

Une poussette du bout du pied dans le jambon affalé le plus proche, histoire de voir si la bête comatait réellement. Autant ne pas se fatiguer si il n'y avait moyen de le réveiller. Coup plus direct... à peine un murmure de mécontentement... au moins la bête n'était pas morte parce que si non, là aussi, pas la peine de se fatiguer...

La souris, toute petite qu'elle était, avait déjà soulevé plus d'un homme sans broncher et ce, dans tout les sens du terme bien que là, un seul nous intéresse.
Se plaçant derrière après l'avoir fait rouler sur le dos, elle lui relève tête et épaules et lui ceinture le torse de ses bras pour le faire glisser à reculons jusqu'à la paillasse non loin de là.
Elle du s'y prendre en plusieurs fois, jouant des leviers de son propre corps mais fini par le faire rouler sur le moelleux tout relatif et se posât, pour reprendre son souffre, le cul à coté de lui.
Bien qu'il avait grogné plus d'une fois sur le trajet, le blond reprenait sa ronflette sans même se donner la peine de changer de position et Gri prit le temps de l'observer.


Il n'était pas des plus beaux hommes, pas de ceux dont on ne peut détacher le regard, qui vous font écarter les cuisses d'un claquement de doigts et baver sans vous toucher. Mais son visage n'était pour le moins de monde ingrat.

Blond serte, mais pas tout à fait imberbe... un sourire en pensant à Aqwa... même si ça ne se voyait que de près.
Les cheveux un peu en bataille qui donnait envie d'y glisser les doigts pour les chiffonner un peu plus encore.
Deux sillons marqués allant du nez aux coins de sa bouche qui montraient qu'il savait rire et quelques ridules d'expression au-dessus du sourcils gauche, qui montraient qu'il montait plus souvent celui là que l'autre... elle sourit en repensant à un temps où elle s'était essayée intensément à cet exercice sans aucun résultat probant, juste pour emmerder la mère sup qui ne supportait pas ça.

Tout ces traits lui donnaient beaucoup de charme et l'ensemble était très plaisant.
Pourvu que ce ne soit pas une nouille et qu'il sache me faire sentir la puissance de ses coups de reins aux moments opportuns, se dit la souris en souriant presque bruyamment.


Timulot
(Parce que quand elle bée... bouche bée...)

Le cul toujours posé sur la paillasse à côté de lui, Gri continuait à détailler l'homme du regard, caressant l'arête de sa mâchoire du regard, l'ourlet de ses lèvres qui vibraient légèrement suivant le mouvement de l'air, le bout de son nez... la fossette légère sur son menton... le creux de son cou... sa gorge et enfin, le lacet de sa chemise.

Sa chemise... une chemise blanche... Mais quelle idée d'acheter une chemise blanche... Surtout que visiblement, il continuait toujours à aller à la mine. Trop salissant et... beaucoup trop visible...

Heureusement... coup d'oeil aux braies noires qui gisaient sur le sol... il avait meilleur gout pour le bas, pour ses braies... ses braies...

Les yeux toujours posées sur les braies... l'esprit de Gri s'échauffe, ses joues rougissent, elle pause lentement une main sur sa gorge pour la rafraichir...

Elle se tourne un peu plus le corps vers lui et lentement son regard descend, tournant son visage.

Une main se perd sur le bas de la chemise blanche, main discrète et légèrement tremblante, elle attrape délicatement le pan de la chemise et le remonte juste un peu... encore un peu, pendant que le corps se penche pour que les yeux aient le bon angle.

Et la souris de sourire en laissant retomber plus haut le pan de chemise retroussé, de mater en se mordant légèrement la lèvre inférieure, de sentir des fourmillements dans son bas ventre...


Rhoo mais Gri, calme toi put***... on dirait une novice en chaleur devant une boite de cierge...

Et le petit fruit rouge, toujours sourire aux lèvres, se relève en le laissant en état.

Elle ramasse les braies et les dépose sur le bord du lit avant de sortir et de se diriger vers la pièce d'eau. Il lui faudra utiliser le baquet en se réveillant. Elle installe ce qu'il faut, fait chauffer de l'eau avant de redescendre dans la taverne pour préparer le repas du soir.


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