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[Rp]Le poisson voit l'appât et non l'hameçon.*

Thomas_sauveur
Nancy, un jour de janvier dans le froid et sous la neige de l'an 1461. Aujourd'hui était un grand jour plus que pouvais l'imaginer certains et tout de même moins qu'imaginerons d'autres. Alors l'homme ce réveilla de bon matin, de très bon matin même avec comme objectif de gagner un pari quelques peu étrange annoncé hier au soir en taverne de Vaudemont. Pour résumer à ceux qui n'était pas présent Luisa von Frayner et lui même devrons pêcher un nombres supérieur de poissons que l'autre sinon quoi les conséquences sera humiliante ou amusante reste à voir. Quoi qu'il en soit lui était prêt vainqueur ou non cela n'avait point trop d'importance, le but étant de taquiner Luisa et passer du bon temps à Nancy en compagnie de quelques charmantes personnes aux caractères appréciable.

Aussi lorsqu'il attrapa sa cane à pêche ce fut pour ce rendre s'offrir une barque, en effet il ne possédait pas cette embarcations essentiel pour avoir la victoire ou du moins espérer la recevoir. Enfin quoi qu'il en soit, ce fut vers le lac que ce jour-ci le ténébreux décida de guider ses bottes de fourrures à la mode cet hivers. Ce fut alors tout heureux l'homme constata un manque cruel de barques ? Plait-il ! Le voici condamné à rester au bord de l'eau ? Dieu le père sauveur des hommes et de l’humanité ! Tant pis ! Comme Luisa n'est pas encore là il espère avoir quelques instants d'avance et ainsi pourquoi pas sortir vainqueur par mini petite tricherie.Certes ce n'est pas vraiment bien,mais finalement comme personne ne peut le savoir, cela sera parfaitement légal.


Les petits poissons dans l'eau, nageuh, nageuh, nageuh nageu nageuuuuuuggeuuuh ! Les petits poissons dans l'eau, nage aussi bien que les grooos. Mordez petits chéris.

Ouais il est beau, sexy, ténébreux et parle aux animaux, l'homme parfait quoi ! Mais son coeur est prit navré même dames, alors l'homme observe l'eau et attend, attend...attend encore, c'est cela la pêche non ? Attendre encore et encore que le temps décide d'offrir un moment de bonheur et pendant ce temps-là ? Il devrait prendre un air envoûtant et faire tomber les passantes, mais de si bon matin personnes ne passent près du lac ne rêvons pas.

* Proverbe chinois.
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Luisa.von.frayner
Ah, la pêche ! ♪

La pêche, les cannes, les barques, les étendues d'eau...Comme elle l'avait expliqué la veille à son adversaire du jour, tout cela manquait beaucoup à Luisa. Mise à part l'odeur infiniment agréable du milieu aquatique et de ses habitants, la mer de Montpellier avait quelque chose de merveilleusement poétique, que la jeune von Frayner espérait retrouver auprès du lac de Nancy, le seul grand lac des terres lorraines.
[pub ON] dans un calme garanti, et à seulement quelques mètres du bord, profitez d'un moment de détente hors pair en vous rapprochant de la nature qui vous entoure. Si vous avez de la chance, vous pourrez même assister à l'une ou l'autre scène primordiale dans la vie d'un autre ! Plaisir 100% garanti, et le tout gratuitement en amenant votre propre barque ! [pub OFF]
Alléchant, n'est-ce pas ? Et, ô, chance, Luisa l'avait, sa propre barque ! Enfin, l'unique problème est qu'elle n'avait pas pensé à la prendre sur son dos et elle était restée à Épinal, ce qui était bien sûr très embêtant, étant donné que sa propriétaire en avait besoin à Nancy.

Bien sûr, c'est un détail auquel cette dernière ne pensa qu'au dernier instant, soit au matin, de bonne heure, alors qu'elle quittait l'auberge, canne au dos, pour se rendre au lac avec l'espoir d'y être avant Thomas. D'ailleurs, elle s'était permis de jeter un œil dans le trou de la serrure de sa chambre d'auberge pour s'assurer qu'il n'était pas encore parti. Rassurée, c'est tranquillement qu'elle avait descendu les escaliers et tout ça, jusqu'à ce qu'elle se rende compte de son oubli. Bon, une solution. Sa barque était impossible à avoir. Et il était inconcevable qu'elle gagne ce pari sans barque. Il lui en fallait une. Première direction : le marché. Pénurie de barques. Seconde direction, le port. S'il y avait bien un endroit où l'on pouvait emprunter une barque, c'était au port.


    Hé ! M'sieur ! Sauvez donc la vie de la jeune fille que je suis, et vous serez généreusement remercié !

Tintement d'écus dans sa poche.

    On veut me déshonorer, si, je vous jure, et publiquement, en plus, si je ne parviens pas à emprunter de barque - je la rends, c'est promis ! - même qu'on veut me noyer dans le lac ! Je ne sais pas nager, s'il vous plaît, M'sieur, ayez pitié ! J'suis trop jeune pour mourir, j'ai à peine douze ans, mon chat est en train de mourir, ma sœur vient de tomber malade et il faudra sûrement lui couper les deux jambes, et puis le Très-Haut risque de vous punir, si vous ne sauvez pas la seule personne qui sera capable de s'occuper d'une jeune femme incapable de marcher, vous savez !

Elle couronna l'amas de mensonges d'un regard infiniment suppliant accompagné d'un nouveau tintement d'écus, puis elle attendit, les doigts croisés derrière le dos, le suspense à son comble et...

Victoire ! Et une barque pour la demoiselle qui ne manqua pas de sortir une belle poignée d'écus pour les tendre au marin avec un remerciement. Sans attendre la fin des recommandations que lui donnait l'homme, elle se rua dans la barque et s'en alla, ramant, en direction du centre du lac. Arrivée à l'endroit qui, avait-elle pronostiqué, était le plus riche en poissons, elle prit le temps de regarder autour d'elle. Son attention se porta sur un homme au bord de l'eau qu'elle - misère ! - reconnut bien rapidement. Le temps qu'elle avait mis à trouver sa barque avait permis à Thomas de la devancer. Enfin, cela l'amusait plus que ça ne la fâchait, d'avoir un peu de piquant dans la compétition - c'est tellement vif, un concours de pêche...

Sourire éblouissant, elle déploya ses bras pour faire de grands signes à Thomas afin de bien lui faire voir qu'elle était à bord d'une barque, elle. Elle décida sur le champ d'abandonner son coin de pêche, qui n'avait finalement plus son approbation, et rama dans la direction de Thomas pour parvenir à une distance où il leur serait possible de communiquer, en portant bien la voix, certes, mais de communiquer tout de même.
Le nouveau coin atteint, elle lança sa canne avant d'adresser un sourire narquois à Thomas.


    Bonjour ! Comme vous venez pêcher tôt ! D'où donc vous vient cette motivation ?

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Thomas_sauveur
Fixant le bouchon qui flottait sous son nez rougit par le froid, l'homme ouvrit soudainement en grand les deux iris de son regard azuré. Plait-il ? Ne rêvait-il point, la jolie blonde qui glisse sur l'eau était bien la jeune Luisa. Bon cela n'avait rien d'étrange de trouver la gamine à cet endroit pour le défi, mais pourquoi diable avait-elle une barque alors qu'il y avait pénurie et que son dos était vide lors du voyage. Diable cette femme à des pouvoirs qu'il n'aurait point ? Ou des astuces de femme, le genre d'astuces fourbe, pleine de bassesse et de yeux doux. Pouvait-il luter contre les charmes féminin, assurément ! Lorsqu'il ce tourna vers son domestique – qui notons le n'était point Sebastian, celui-ci étant en voyage- mais un parfait inconnu que Thomas trouvait sot et sans cervelle, enfin quoi qu'il en soit, c'était un domestique aussi autant ne pas le payer à observer l'eau en sa compagnie, surtout quand celui-ci pouvait lui être beaucoup plus utiles que cela. Aussi il osa une messe basse :

Achetez du poissons sur le marché, autant que possible.


Sous le regard intrigué du sot, il soupira, bien entendu cela n'avait rien de légal et trompait sans doutes toutes les clauses du paris entre lui et la Von Frayner, mais il n'allait tout de même pas suer de toutes l'eau de son corps, pour rien ? Pêcher était complexe, demandait beaucoup de courage et il voulait toutes la gloires, aussi acheter du poisson n'avait rien d'autres qu'un but dopant et énergisant. Bref OUI, il trichait, mais ce fut pour le bien de son esprit et de la liberté de vaincre les femmes. Choses oh combien importante en soit. N'est-ce pas ?

Oh le bon jour belle sirène ! Notre désir n'as d'égal que le vôtre chère amie. Ne sommes nous point tout deux amoureux de la nature et des beautés de l'eau et des poissons.

Allait-il lui montrer son stress ? Assurément pas, il semblait donc calme détendu et avec un superbe sourire sur son minois de ténébreux. Lorsque le bouchon fut tiré sur le fond, il salua la belle et s'activa à remonter le monstre des mers.
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Luisa.von.frayner
20/01/1461 04:08 : Votre bateau prend l'eau de toutes parts, il faut le changer !


À peine était-elle arrivée que son concurrent sortait un poisson. Rien de tel pour l'encourager, hein ! Elle venait de se mettre à attendre, canne à la main, quand elle se rendit compte qu'à ses pieds, c'était un tout beau filet du pêcher-à-qui-elle-a-emprunté-la-barque qui traînait ! Aubaine, Luisa savait très bien utiliser un filet [contrairement à moi, vous comprendrez donc que je vais passer les détails sur son utilisation] et ne se fit pas prier pour le mettre à l'eau.
Elle se penchait seulement pour l'ajuster, quand elle entendit un petit "ploc" qui coïncidait étrangement avec le moment précis où son pied retoucha le fond de la barque. Ses yeux suivirent à la fois le bruit et son pied, pour remarquer avec horreur que...


    Haaaaaaa ! De l'EAUUU ! Y'a d'leau dans mon bateauuuu ! Alaidalaidalaideuh...à l'aaaaaide !

Bon, forcément, comme elle s'était relativement approchée du bord pour pouvoir parler à son coparieur, elle ne risquait pas grand chose - quoi qu'on peut se noyer dans une baignoire ou une piscine gonflable pour enfants, alors hein - si personne ne venait l'aider, et puis elle criait plutôt par surprise que par peur - de toute façon, elle n'a pas peur* - et même par désarroi, parce que sans barque, elle en était au même point que Thomas, qui avait commencé à pêcher plus tôt, donc, mathématiquement, si tout le monde restait entièrement honnête, elle perdrait son pari. C'est pourquoi elle se rendit compte, à cet instant, que l'honnêteté ne pourrait pas être de mise aujourd'hui, question de honte ou d'honneur.

Dans sa barque à moitié pleine - positivons ! - d'eau, Luisa lâcha sa canne, dans la barque pour la récupérer si tout ne coulait pas, et se saisit des rames pour ramer à toute vitesse, de toute la force de ses deux bras musclés, en direction du bord, qu'elle ne réussit bien entendu pas à atteindre. Cependant, elle avait queeelques notions de nage depuis Montpellier - on dirait bien que ça sert, quand on pêche. Mais pas si vite, l'intelligence venait de la frapper, et avant de rejoindre la terre ferme, elle voulait à tout prix réussir à décrocher le filet de son bateau pour le récupérer et le traîner jusqu'hors de l'eau pour choper tout plein de petits poissons en plus - petits, mais pas trop, pas qu'ils passent entre les mailles, quoi.

Quelques *splaaatch*, *pfioufff*, *heu ! heu !* (toussotements), *aïeuuuh !!!* et *faramianda* !*plus tard, Luisa arrivait, trempée, les chausses au fin fond du lac, les pieds boueux et légèrement grelottante, aux côtés du jeune pêcheur qu'était Thomas Sauveur en ce beau jour glacial de janvier, pour laisser tomber à côté de lui - pas trop près quand même, voleur ! - le filet dans lequel étaient piégés une dizaine de beaux petits poissons. Efficace ! Éprouvant, mais efficace.

Forcément, fierté oblige, et juste avant de claquer des dents dans une secousse de froid qui lui rabattit les bras sur la poitrine et lui souleva les épaules :


    Hum. L'eau n'était pas froide. Et...je gagne.

* Fallait suivre ce RP pour comprendre, désolée. Mais il n'est pas trop tard !
* Toujours ***tain en occitan.
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Thomas_sauveur
Attendez ! Mais, elle triche là ! Faites quelque chose oh Dieu tout puissant Seigneur de l’humanité et des poissons, tricher n'était pas pour les gamines de son âge faut pas déconner là, un peu de sérieux mer*e ! Outré le Ténébreux il était outré de voir la gamine lancer son filet comme-ci de rien était, attendez avec un tel truc elle allait sortir tout les poissons du lac et lui bien que riche n'avait pas assez d'écus pour dévaliser le marché de vertébrés aquatiques. De surcroît le marché n'était pas terriblement fournis trois poissons rouge qui ce courent après ne donne pas de quoi vaincre une tricheuse. Bon il ne restait donc pour que la prière ou le destin, le karma peut-être si tenté que Thomas soit croyant à ce genre de truc, hors ce n'était pas vraiment le cas. Honte sur lui, car l'instant d'après un appel à l'aide de la Von Frayner l'autorisa à partir dans un grand éclat de rire moqueur et taquin à la fois, ainsi la barque prenait l'eau ? Bien fait petite peste ! Il en sourit plus encore, mais derrière son amusement l'adulte veillait aux grains, nul envi de ramener le corps de la gamine sans vis auprès du père râleur, il risquerait encore de ce prendre une engueulé comme un gamin de trois ans et six jours.

Bien donc il observe le bouchon, la gamine, le poisson déjà sortis de l'eau et tout cela était censé le détendre, ce n'était pas le cas assurément, mais passons ce détail technique. Il hésite un instant le grand de lui venir en aide à la môme qui rame pour rejoindre le bord en demi-panique, mais finalement elle s'en sort bien malgré la crainte de couler et arrive à ses pieds son filet entre les bras. Idiote ! Elle mourrait pour quelques némos ! Le Sauveur – c'était un grand mot- décida de lâcher sa canne à pêche un instant qu'il fourra dans les bras d'un passant intrigué par la scène. Dans un élan de – grande amitié- il se stoppa pour observer le tableau : Une blonde trempée tenant avec fermeté un filet de poissons donc certains retournaient dans le lac étant trop petit pour tenir entre les mailles et lui lançant un regard emplit de mots. Et voilà qu'elle grelotte de froid inconsciente, elle allait tout de même pas attraper la mort pour un petit enjeu comme celui-ci ! L'homme ce retrouve auprès d'elle, détache son mantel pour lui déposer sur ses épaules grelottantes et l'enlace maladroitement frictionnant ses bras et marmonnant quelques mots inquiet dans sa barbe naissante.


Vous gagniez incontestablement petite mustélidé. Incroyable chasseuse ! Nous sommes vaincu.

Bon c'est à dire que techniquement ils devraient continuer à pêcher des heures encore pour réellement déclarer la gamine championne, mais dans son état, il préfère encore perdre que de la voir malade le lendemain. Alors le Ténébreux ce relève l'attirant dans ses bras, ce relève la portant tout contre lui, une main dans son dos, l'autre sous ses genoux, il surveille que le mantel la recouvre entièrement et ne laisse entrevoir que le haut de son visage, du bout de son petit nez au racines blond du sommet de son front. Il est soucieux et il faudrait être aveugle pour ne pas voir la craintes dans les traits de son minois normalement si serein, le cerf de l'hermine est devenu un redoutable prédateur renflouant sa colère sous quelques sourires maladroit et soupir incontrôlé. Il avouera sa défaite, diras quelques mots pour décrire Luisa et la forcera à renter à l'auberge pour ce changer et prendre un bain chaud, ou plus jamais il ne ce nommera Thomas Sauveur.

Edmond, préparez un bain très chaud à Demoiselle Von Frayner. Mais avant soyez bien aimable et relâchez ses poissons.

Il était hors de question de manger la pêche du jour, ni aujourd'hui ni demain encore moins de la vendre, après tout un jeu entre deux âmes ne devrait en aucun cas tuer des dizaines d'autres. L'homme déposa ses azures sur la blonde et la tenant toujours fermement, ne laissant que peu l'occasion de répliquer, il décida de prendre le chemin de la grande place publique. Elle voulait savoir ce que lui pensait d'elle, elle ne serait sans doutes pas déçue et alors qu'il arpentait les chemins de la Capital, les regardent des croquantes l'amusait et calmait son esprit soucieux.
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Luisa.von.frayner
    Oui, soyez aimable et relâchez-les.

Que Luisa reprit avec un air très sérieux ne témoignant absolument pas du malin plaisir et de l'amusement qu'elle avait à donner une telle phrase à cet Edmond à qui elle n'avait rien adressé de plus que des sourires et des saluts de tête. C'est que dans le fond, elle avait une légère tendance à apprécier de voir son autorité se témoigner - je me risquerais presque à dire même supériorité, comme le prouve l'éternelle quête du dessus qu'elle partageait avec et face à sa complice de la CHARLIE, Elendra d'Acoma.
Et puis, elle ne se serait certainement pas permis cette remarque si elle n'avait pas été la pauvre jeune demoiselle trempée qu'elle était, et qu'il fallait à tout prix tenter de sauver de la maladie et de la mort - j'exagère ? - et encore moins si elle n'avait pas été tenue dans les bras du Sauveur - ce n'est pas un grand mot - et que par conséquent, sa tête se trouvait à quelque distance au dessus de ses habitudes - forcément, ça la rend grosse (la tête, pas Luisa).

Le geste de Thomas, cependant, avait d'abord surpris Luisa qui avait dû afficher de gros yeux ronds en comprenant son intention. Pas que de se faire porter l'impressionne ou la dérange, mais elle avait sur le moment trouvé cela stupide, puisque la chance de Thomas d'être resté sec après cette pêche allait être ruinée en quelques instants, ses propres vêtements étant imprégnés de l'eau du lac malgré ses quelques vaines tentatives d'essorage. Et puis, il avait déjà sacrifié son mantel - et à terre le soir précédent, et maintenant pour l'empêcher de geler - alors bon, il aurait pu avoir l'égoïsme d'épargner le reste de sa tenue. Mais non, en plus d'être galant, Thomas était généreux et avait le sens du sacrifice, quel homme !
D'ordinaire, Luisa aurait refusé net, mais étant donné qu'elle commençait véritablement à grelotter, elle avait préféré faire l'effort de mettre, pour une fois, sa fierté de côté et d'accepter volontiers le secours qui lui était proposé. Elle avait donc reçu le mantel avec un premier sourire de remerciement timide, laissé Thomas la porter avec un second, et enfin, en s'adressant à Edmond, elle retrouvait et sa voix, et son habituel sourire amusé.

Se tenant à Thomas aussi fermement qu'il ne la tenait, Luisa sembla remarquer que le chemin qu'il prenait n'était pas vraiment celui de l'auberge, et l'interrogea d'un regard mi-amusé, mi-suspicieux. Bien sûr, elle n'eut pas de réponse, mais n'en avait pas attendu. C'est qu'elle commençait à connaître un peu la bête. Alors bon, une fois de plus, il l'a fit réfléchir, et comme son pouvoir de déduction subissait un entraînement intensif ces derniers temps, elle ne mit pas longtemps avant de s'écrier :


    Vous ne m'emmenez pas en place publique ! Thomas, je suis trempée, sale, et pieds nus ! Si vous vous mettez à parler fort, je vais devoir aller me cacher dans un groupe d'autres sales si je ne trouve pas de mur ou de table, ou tout le monde me verra dans cet état !

Et se rendant compte du maniérisme dont elle venait de faire preuve avec son dernier bout de phrase, elle se pressa de rectifier.

    'Fin, moi, j'm'en fiche qu'on me voit comme ça, mais, c'est juste que...Grmbl...Moui, non, rien.

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Thomas_sauveur
L'homme dût ce concentrer pour ne pas laisser la crainte de la perdre envahir son corps et ainsi partir dans des réactions extrême. Fort heureusement elle ne lutta guère, laissant son corps la réchauffer ou du moins des vêtements prendre un peu l'eau du lac et alors qu'il avançait vers le centre de la ville. Il exprima un maigre sourire lorsque la blonde décida de donner un ordre à Edmond, partagé entre l'amusement et l'étonnement que la phrase avait provoqué chez le dénommé Edmond. Cependant sachant que tout les némos finirons dans le lac à nouveau, il ne c'était pas retourné pour procéder à une vérification et quitta les lieux dans les rues ou les badaud ce retournaient sur le passage. Tu m'étonne, un grand ténébreux avec dans ses bras une gamine trempée qui de surcroît laissait des traces d'eau du Lac au village, ne pouvaient pas vraiment passer inaperçu.

Mais loin de s'en occuper, le Sauveur – ouais!- décida de blottir la gamine plus encore contre lui et accéléra la cadence de la marche. Elle n'était pas lourde et pas bien bavarde ce n'était pour parler de son état et de la possible humiliations qu'elle risquait de subir dans un avenir proche. Effectivement elle avait perdue ses bottes et était bien trempée, mais pour ce qui est de la saleté, il fallait selon lui chercher très loin. Bref une femme -même petite- comme toutes les autres. Il secoua la tête réprimant une envie de la gronder et répondit d'une voix espérons-le rassurante:


Nous vous trouvons parfaitement agréable à regarder Luisa, quand à vos pieds sous le mantel personne ne le remarquera.

Rassurante, mais quelque peu incontrôlée encore, elle ne pouvait savoir, elle ne connaissait pas son passé, mais actuellement Thomas luttait contre l'angoisse qui augmentait dans son coeur. Combien avaient été comme elle à la mer et n'était jamais revenu, combien de ses amis n'étaient jamais revenu après avoir été terriblement trempé. Aussi ses azures son emplit de craintes et ses traits tirés d'angoisses plus violente encore, aussi lorsque les deux amis arrivèrent en place publique ce fut pour qu'il lance un regard circulaire rapide.

Et dans la foule ambiante, emplit d'inconnus, l'homme déposa la gamine sur un tonneau de mirabelle -vide- et recula légèrement. Bien il devait donc déclarer ce qu'il pensait de la poupée assise sur ce tonneau proche de lui, trempée et terriblement attachante. Cela aurait dût être facile, mais dans son état tout cela était embrouillé. Donnons-lui un instant de réflexion donc pendant lequel, il l'observe, relativise sur la situation et constate qu'elle ne semble pas devenir toute bleu, quelques inspirations et il osa lui faire entre voir une partie de sa personnalité que ni Luisa, ni personnes ne pouvait entre voir:



Un jour entra dans notre vie une hermine,
Courageuse, partout elle ce faufile,
Et à la voir, pourtant elle ne semble pas si fragile,
Mais nous sommes soucieux pour notre blondine,

Lorsque sur nous ce pose son regard enivrant,
Un jour entra dans notre vie une hermine,
Et alors nous savons que nous sommes vivant,
Devant son sourire laissant voir ses dentines,

Comment ne pas perdre la raison, elle est impatiente,
Nous apprécions énormément cette attendrissante,
Un jour entra dans notre vie une hermine,
elle n'en était pourtant pas moins gamine,

Nous avons perdu le grand concours,
Mais avouons-le clairement en ce jour,
Voici pourquoi nous sommes présent à l'origine,
Un jour entra dans notre vie une hermine.


Il referma ses lèvres, luttant contre l'envie de rougir, de fuir ou même de disparaître, il avait perdu et devait bien s'avouer vaincu n'écoutant ni les rires, ni les remarques des croquants présent, il l'observe elle. Celle qui le rend heureux, terriblement plus accessible et le force à demander moins de courage à son coeur. Celle qui le change sans le constater et le rend plus tendre et enjoué, il ne sait pas pourquoi, pas comment, ni si cela est vraiment sage. Mais n'écoutant que son coeur, son envie et sans doutes les liens qui les unissent, Thomas qui c'était éloigné quelques peu pour parler, retourna auprès de Luisa et passa ses longs doigts fins dans ses cheveux blond, avec beaucoup de respect et guettant la moindre trace de désaccord ou de peur sur son minois. Lorsqu'il ce penche ce ne fut pas pour humer son odeur – hum hum-, mais simplement s'approcher de son oreilles afin d'y murmurer quelques mots sincères, des mots d'enfants, des mots de grands, des mots effrayants.

Vous vous êtes notre n'amoureuse...

Il aurait aimer lui dire tellement plus, mais ce n'était ni convenable, ni acceptable, il ne voulait pas briser son enfance, refusait de l'effrayer de lui en demander trop pour une enfant de son âge, alors il retira sa main et ferma un instant les yeux pour chasser la crainte, ne pas appréhender sa réponse et surtout, surtout chasser l'image de Luisa sortant de l'eau trempée et risquant de devoirs tenir le lit. Attente insoutenable donc, pour le Sauveur.
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Luisa.von.frayner
Si elle avait pensé passer inaperçue, c'était râpé. Il n'était pas un regard qui ne se retournait pas, et la scène était facilement comparable à la sortie d'un incendie d'un Sauveur - définitivement - tenant une jeune survivante dans ses bras, et que tous auraient acclamé. Sauf que personne n'acclamait. Et qu'au lieu du feu, c'était l'eau qui l'avait attaquée. La tête blonde s'appuyait contre son porteur de façon à ce qu'elle ne puisse observer les passants autant qu'ils ne puissent l'observer.
Effort inutile - mis à part que cela soit aussi agréable que rassurant - puisque bientôt, après avoir balayé la petite indignation fraynerienne, Thomas la plaçait aux premières loges pour le discours qui marquerait la fin - ou pas - de cet épisode. Au moment de parier, Thomas avait prévu que, gagnante ou perdante, le moment de ce discours la ferait rougir. Il ne s'était pas trompé. Loin d'être d'habitude rougissante, la situation actuelle avait de quoi la mettre tout de même un peu mal à l'aise, en plus de l'amuser, et le rose prit possession de ses joues au premier vers.
Un poème.
Le seul qu'on ne lui ait jamais écrit avait été pour ses sept ou ses huit ans, de la part de cette marraine dont elle n'avait plus reçu de lettres depuis bien des années.
Un sourire. Il resta encré sur les lèvres de Luisa du premier au dernier mot. Il n'avait tout de même pas inventé au fur et à mesure, c'était certain, il avait été préparé. S'attendait-il tant que ça à perdre ?
Il avait l'habitude d'amuser Luisa, mais aujourd'hui, il l'attendrissait, l'émouvait, et l'impressionnait même un peu.

Il avait terminé, et c'est avec une pointe de surprise que Luisa le vit revenir l'air penaud. Il ne s'était en rien ridiculisé, et elle espéra le lui faire comprendre dans un sourire qu'elle voulait, à son tour, rassurant. Il lui répondit d'une caresse qui la surprit. Ils avaient l'habitude de beaucoup converser, mais moins de se toucher. Cependant, elle ne dit rien et conserva son sourire.
Puis des mots vinrent.


    Vous vous êtes notre n'amoureuse...

Des mots d'enfants.

D'ordinaire, Luisa aurait ri. Aujourd'hui, même si elle s'était permis d'essayer, elle n'y serait pas parvenue. Il y avait dans l'attitude, les yeux, la caresse et la voix de Thomas, quelque chose de trop vrai pour douter un seul instant du message qu'il venait de livrer. Pourtant, si elle était contrainte d'y croire fermement, elle ne pouvait pas comprendre. Pas Thomas, non, mais ce qui était en train de se passer.

Des mots effrayants.

C'était effrayant, mais intrigant. Absurde, mais attendrissant. Lui qui était si mature, adulte, et réfléchi ; elle qui sortait à peine de l'enfance, qui ne pensait qu'à rire et à provoquer tout danger comme toute autorité...
Ils étaient terriblement différents, c'était un fait, mais aussi éloignés qu'ils l'étaient par leur âge et leur comportement, ils avaient l'un avec l'autre une complicité et une proximité impensables.

Pouvait-il l'aimer, vraiment ?
Et elle ?

Sa notion de l'amour venait de s'effondrer. Elle n'avait jamais embrassé la joue de Thomas, n'avait jamais été tenue dans ses bras jusqu'aujourd'hui, et pourtant, il disait l'aimer.

Et elle ?

Des mots de grands.

Elle aurait voulu pouvoir réagir en Dame. Elle aurait voulu pouvoir lui sauter dans les bras, se serrer contrer lui, lui avouer qu'il lui manquait toujours plus qu'un autre, que le voir faisait briller en elle le soleil que la maladie, la colère ou l'ennui pouvaient parfois éteindre. Elle aurait voulu, même, le regarder longtemps dans les yeux, puis, dans un élan de tendresse, déposer ses lèvres sur les siennes. Comme une Dame, comme elle, elle n'avait jamais fait.
Mais elle n'était pas une Dame. Elle perdait même son statut de jeune fille. Face à cet Homme, elle ne devenait plus qu'une enfant, dont l'unique expérience de l'amour consistait à partager les chatouillis du ventre avec un petit garçon en lui tenait la main et lui adressant des sourires timides. Si l'amour avait changé, avait grandi, n'était-ce pas aussi de l'amour qu'elle avait pour Thomas ?

Elle ne fit rien de tout ça. Elle en était bien incapable. Elle avait simplement hoqueté de surprise, frappée en plein fouet par ce dernier mot, et se trouvait maintenant le souffle coupé, les yeux grands ouverts et la couleur de ses joues renforcée. Plus un bruit, plus un geste, et des pensées qui déferlaient, toujours plus, puis il y en eut trop, trop de réflexion qui fut balayée en un clignement d'yeux. Réouverts, ils parcoururent avec soin le visage qui leur faisait face. Ceux de Thomas s'étaient fermés.

Revenez, Thomas. Ne me laissez pas seule. Offrez-moi votre regard.

Sa petite main avait retenu la sienne.

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Thomas_sauveur
Les azures fermée sous l’angoisse d'une réponse, l'homme calma de son mieux la cadences infernal de son palpitant. Aussi loin que remontait ses souvenirs il n'avait jamais réellement eu des sentiments pour une autres personnes autres que son sang, il estimait que l'Amour n'était que pur inventions pour les solitaires, les éternel insatisfait de leurs vies misérable ou trop luxueuse. Oh il avait eu des amourettes, de l'affection ou de l'attachement pour des personnes et cela n'avait rien de secret, il avait voulut attiré des femmes dans sa couche et d'autres un peu plus loin. Mais devant celle-ci, toutes ses idées bien tranchées sur les décisions du coeur s'était effondrées, les unes après les autres. Cette 'gamine' avait du caractère, de la force et du courage, loin de pleurnicher pour un oui ou un non, il n'avait pas le souvenir de l'avoir entendu ce plaindre. Rayonnante, savourant la vie, elle n’abandonnait rarement une idée et luttait pour y parvenir, sûre d'elle également. Des qualités que le Ténébreux ne pouvait qu'adorer, sans compter ses instants d'amusement et sa franchisse à toute épreuves. Alors comment ne pas s'y intéresser, comment ne pas apprécier sa compagnie et la rechercher même, encore et encore.

Oh il savait que tout cela n'était que pur folie, il savait quelle n'avait que Douze années et que cela serait jugé, critiqué, incompris, que les gens irons de leurs potins si par malheur un sot ou l'autre décidait de s'y intéresser de trop prêt. Il avait lutté, il avait même chercher à ne plus y penser, en vain, dès son retour de chez les moines tout son coeur en fut bourré de joie et le Sauveur ne pouvait plus continuer à fermer les yeux sur ce qui assurément était malsain pour beaucoup. Et pourtant, ils n'avaient jamais été tactiles, ils ne c'étaient jamais embrassé la joue, n'avaient pas eu l'idée de ce prendre dans les bras, ni d'oser ce chatouiller en chahutant. En y pensant bien, il n'en ressentait pas vraiment l'envie, l'embrasser, la prendre contre son coeur n'était pas quelque chose qui manquait au Ténébreux, oh il aurait aimé assurément ! Tout comme l'idée de savoir 'sienne' aux yeux de tous ne pouvait que le rendre fier comme un paon. Mais cela ne lui manquait pas, ce n'était pas cela qu'il désirait ardemment, c'était terriblement plus fort que tout ce qui était tactile. Être auprès d'elle, la savoir heureuse, l'entendre rire, la voir songeuse et écouter les petits secrets qu'elle voulait bien confier, l'écouter tantôt taquine, tantôt sérieuse et parfois prendre quelques instants pour en silence savourer sa présence tout simplement. Cela n'avait rien d'indigne vu ainsi et il avait cédé, il lui avait avoué être amoureux d'elle, bien des femmes souhaitent n'avoir que le sourire du Sauveur et la seule à n'avoir rien demandé avait tout et tellement plus encore.


Une main sur la sienne et l'homme ouvre soudainement les azures, deux billes bleus qui plonge dans l'océan des siens, sans un mot, avec pour les bercer le souffle lent d'un homme emplit d'espoir. Il avait sur sa main, les doigts de la femme – car elle en avait toutes les qualités- devant-lui et il n'arriva pas retirer de son visage un sourire en coin comblé et un tantinet benêt. Aucun mot, mais il lui semblait que depuis le début cela étaient bien inutiles, ils parvenaient à ce comprendre en quelques regards, quelques gestes et cela convenait parfaitement. Il tira légèrement la main à lui et déposant ses lèvres sur la chair encore méconnue, l'homme en profita pour humer lui aussi son odeur : Mélange d'eau, de poisson et de Lys. Devant ce constat oh combien amusant, il n'arriva pas à retenir éclat de rire, les azures emplit de malice comme souvent en présence de la blondinette.


Vous sentez le poisson, le lys et l'eau du lac. Ce n'est pas l'odeur habituel de l'hermine, n'est-ce pas?

Et il lui offrit un clin d'oeil, une fois encore il ne savait pas quelle odeur avait la Von Frayner, tant pis un autre jour peut-être n'avaient-ils pas toute une vie pour découvrir les plus petits détails ? Et s'il était certain d'une chose aujourd'hui ce fut son envie de prendre son temps, il n'avait aucune envie d'être avec elle comme il avait put être avec toutes les autres, nenni, avec Luisa il serait patient et ce contentera d'un sourire pour être comblé d'amour. Ne désirant que la protéger, l'homme sera léger et discret, nul besoin que tout le monde soit au courant, cela rendrait les choses bien trop compliqué pour elle comme pour lui. Le secret sera sans doutes leurs plus puissant bouclier.

Venez-nous allons vous conduire à votre auberge, Edmond doit avoir terminé de chauffer l'eau du bain.

Bras tendus, il sourit toujours – dur de lui retirer son sourire aujourd'hui- attendant qu'elle saute pour que ses pieds ne touche pas les pavés froids et pas vraiment propre de Nancy.
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