[RP] Un, deux, trois, RATATOUILLE !

Clement.d.amahir

[Vicomté de Montpipeau ~ Orléanais]

Le précepteur du blondinet avait formellement interdit aux héritiers d'Amahir de sortir du château avec la maladie qui rôdait dans le duché. Mais un enfant de presque six ans c'est difficile de l'empêcher de s'amuser, notre petit blond était sage, mais comme tous les enfants de son âge c'était l'heure de petites bêtises pour tuer l'ennui de ne pouvoir sortir.

Discrètement il s'était dirigé vers les cuisines pour chiper de quoi manger en cachette. Mais une fois arrivé sur place, quelle ne fut pas sa surprise, un rat se trouvait non loin de la miche de pain. Dans sa courte vie il avait déjà vu ce genre de bestioles mais en tant que jouet pour tirer des carrosses, c'est donc naturellement qu'il voulut prendre dans sa menotte le rat, mais ce dernier était sauvage et n'entendait pas se laisser attraper par un humain, c'est que le terrible accident survint, les incisives se plantèrent dans la main du blondinet, et pour la mal chance de la famille Amahir, ce rat était porteur d'une maladie et par cette morsure venait de contaminer le bambin. Clément se mit a crier et à pleurer alertant ainsi les cuisinières et autres valets se trouvant là. La chasse fut organisée pour tuer la bête, et aussitôt on soigna comme on pouvait le fils de Kéridil et Della... L'intendant de Montpipeau fut averti...

[Deux jours plus tard]

Clément tremblait de froid et avait une forte fièvre, son front ruisselait de sueur et la douleur parcourrait tout son petit corps, il délirait souvent appelant sa mère et son père, dans les peu de moment où il ne délirait pas, il pleurait l'absence de ses parents. Les servantes en avaient le coeur serrés de voir le bambin dans une telle détresse.

Severin_de_volvent

[ Montpipeau]

Ce qu'il avait craint était arrivé.

Plusieurs domestiques avaient été écartés du dongeon principal du château de Montpipeau.
La fièvre avait gagné plusieurs d'entre eux.

Cela le renart aurait pu en faire le cadet de ses soucis si la maladie n'avait également atteint le petit Clément.

Était ce la morsure de rat constatée quelques jours plus tôt ? le fait que cette morsure l'aie mis en contact avec les commis aux cuisines, petits domestiques préposés aux courses entre Orléans et Montpipeau, était ce un manque de Vigilance, un manque de surveillance ?

Toujours était il qu'une faille dans le système avait conduit aux conséquences qui plongeaient le Volvent dans une profonde inquiétude.

Un médicastre était nécéssaire, et de toute urgence.

Dans un premier temps, Dorante , Charles et Samperu avaient été strictement tenus éloignés.
Dans un second, les domestiques présentant des Symptômes avaient été mis à l'écart et grassement payés pour se procurer les soins et surtout pour qu'aucun ne craigne pour son emploi au point de cacher des symptômes.

De grands feux brulaient dans le château qui était à présent chauffé, et fumigé préventivement.
De l'encens brulait dans la chambre ou le jeune Clément était veillé au chevet par son service de Chambre.

Séverin était entré pour découvrir le jeune héritier du Duc de Chartres en plein délire.
Son visage déjà ordinairement l'était davantage alors que son front se barrait d'une expression soucieuse.

Il indiqua aux servantes de s'éloigner et s'approcha écoutant le couinement de l'enfant en pleurs dans son délire.
Il s'assit à son chevet et les mains dans le baquet d'eau en extirpa un linge froid qu'il appliqua sur le front brûlant.

Il resta un moment l'esprit torturé de milles questions toutes menant à une seule finalité.

Pressant le pas hors des appartements de l'héritier, non sans avoir donné quelques consignes supplémentaires, il se hâta de rédiger une annonce qu'il confia a un coursier.

Citation:

Oyez Oyez

Qu'il soit su et relayé par toutes les bonnes âmes de la bonne ville d'Orléans, que tout médicastre compétent et actuellement présent en Orléans est demandé en toute urgence au Château de la vicomté de Montpipeau.
Une forte prime sera offerte à ceux qui répondrons au présent appel aux premières heures du jour.

Severin de Volvent
Intendant de Montpipeau.

La nuit tombait et le renart était assis à son Pupitre.
Une forte migraine le paralysait, mais surtout, ses doigts restaient crispés serrant la plume dont l'encre avait suinté sur le vélin vierge qui attendait d'être gratté.
Il fallait prévenir Della ét Kéridil, mais le renart ne se sentait pas la force d'annoncer l'état de Clément à sa cousine qu'il savait trop loin et impuissante face à une nouvelle pareille, ni à Kéridil qu'il savait déjà tourmenté. De plus il avait besoin d'un diagnostic et vite, avant que le mal ne se propage davantage, pire! atteigne les plus jeunes des enfants.

Ainsi il décida d'attendre le lendemain.
Il se leva avec peine et trouva son lit au pied duquel il s'agenouilla en prières.

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Leanore

Des rumeurs de maladies toutes les plus affolantes les unes aux autres se propageaient. De rumeurs, elles passèrent à véridiques. Elles n'épargnaient personne : jeune, vieux, nobles, gueux, adultes, enfançons......

Léanore eut vent qu'un mal avait atteint le jeune Clément, fils de Keridil de Della, petit-fils du Duc Lexhor dont elle était la médicastre.

Son devoir était donc d'aller au chevet de l'enfant. Elle s'enveloppa dans une cape bien chaude, prit quelques potions à la hâte, elle enverrait quelqu'un chercher les autres si besoi. Puis courant presque se précipita vers Montpipeau non sans avoir pris au passage le jeune Arthur son élève en médecine.

Arrivée devant la grande porte elle toqua afin de se présenter

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Valeria053

Val avait lu l'appel,bon sang ces satanés maladies se propageaient plus vite que le vent.
Sa famille était atteinte et elle prit la décision malgré les blessures de partir à Montpipeau.
Arrivée au château elle vit Leanore qui attendait à la porte du château, et bien mieux vaut deux que pas du tout pensa t elle.
Elle descendit péniblement de Zgang, puis s’avançât vers sa confrère.

Bonjour Leanore, je vois que tu as lu la même chose que moi, on ne sera peut être pas trop de deux, et ne dit ton pas que deux cerveaux valent mieux qu'un.
Nous mettrons nos connaissances en commun.

Un sourire et elles attendirent
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Severin_de_volvent

C'est dans le grand Salon que les premières arrivantes furent conduites avant que l'intendant de Montpipeau ne fasse le chemin, depuis son étude pour les accueillir.

Il avait passé une nuit horrible, légèrement fiévreux, plus pâle que jamais, il se présenta, les yeux en soucoupe passant d'une dame à l'autre, avant qu'il ne se fende d'une légère révérence.

- Mesdames. Je suis Severin de Volvent. Je suis l'intendant des terres du Duc Kéridil D'Amahir-Euphor qui est actuellement absent ainsi que son épouse Della.

Il prit une inspiration et poursuivit.

- Je vous remercie d'avoir fait le déplacement, à ce que j'ai compris vous êtes toutes deux médicastres ?

Il attendait par là qu'elles se présentent.
Puis il continua.

- Malgré les consignes et les dispositions que nous avons prises, nous n'avons pas pu empêcher le mal qui gagne Orléans de nous atteindre ici a Montpipeau. Ainsi une bonne partie de nos domestiques sont atteints et ont été mis à l'isolation. Mais ce qui est le plus préoccupant et justifie votre présence ici est le fait que le jeune héritier du Duc , aie été atteint à son tour. Il est fort jeune et je crains beaucoup pour sa vie.

Il s'arrêta le regard préoccupé.

- Si vous voulez bien me suivre nous nous rendrons à son chevet.
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Valeria053

Val écouta l'intendant, elle l'avait déjà croisé à montpipeau et ailleurs, elle prit la parole à son tour.

Bonjour je suis Valéria Declervaux Gambiani de Valrose, duchesse de Rosnay entre autre et cousine de sa Grasce Kéridil, je suis médicastre si l'on puis dire ainsi, nous avons acquis un certains nombres de connaissances mais nous en avons encore beaucoup à apprendre.

Mais nous mettrons notre savoir pour soigner du mieux que nous le pourrons.

Elle suivit l'intendant entrainant leanore avec elle
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Leanore

Valéria les rejoignit. Léanore la salua à son tour. Un homme vint les accueillir

Bonjour, je suis Léanore, médecin de Sa Grâce Lexhor et..... se tournant vers Arthur, vous connaissez bien sûr Arthur d'Amahir qui est mon élève en médecine.

L'intendant exposa rapidement la situation et pendant qu'il les menait tous vers le chevet de l'enfant, Léanore posa quelques questions.

Vous dites qu'un bon nombre de vos domestiques sont atteints et qu'ils sont à l'isolation. De quels maux souffrent ils ? Et le jeune Clément, a t il les mêmes symptômes ? quand je dis maux,sont-ce des vomissements, des diarrhées, de la fièvre, arrive t il à s'alimenter,à boire, est-il conscient ? Se plaint-il d'un endroit particulier ? Tousse-t-il , crache-t-il et si oui est-ce du sang ?

Elle était consciente qu'elle posait beaucoup de questions mais elles étaient aussi importantes que l'examen médical lui-même. C'était une des premières choses qu'on lui avait appris lors des ses études à Belrupt et vu le jeune âge de l'enfant, seul un adulte pouvait y répondre.

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Arthur.d.amahir

Arthur suivait son Maistre avec le nécessaire à potion entre les mains. Il était dans un lieu familier, mais aujourd'hui ce serait en tant qu'apprenti de Léanore. Il ne se laissa donc pas à trop de frivolité pour suivre de près comment son Maistre menait la consultation.
Il salua tout de même sa Cousine et l'intendant du Logis, mais restant tout de même discret. Il s'inquiétait un peu pour son jeune cousin, mais essaya de ne pas faire transparaitre sa nervosité :

Bonjour à vous Messire Séverin.

Chère Cousine..., inclinant légèrement la tête devant Séverin, puis devant Valéria.

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Image originelle de Vyrhelle

Clement.d.amahir

Symptômes IG :

Faim : Vous avez faim
Forme : Vous êtes fatigué
Santé : La douleur irradie tout votre organisme.

Vous vous forcez à manger mais rendez une partie de votre repas : vous n'avez du coup pas bénéficié de tous les apports nutritifs de votre pitance.

Le blondinet avait passé une nuit mitigée, parfois agitée, parfois sombrant dans un sommeil profond, mais la fièvre, elle, ne tombait pas. Dans ses rêves, ou plutôt cauchemars, Clément voyait ses parents se transformer en dragons pour le dévorer, ce qui eut pour effet de le faire hurler de peur au milieu de la nuit.

L'héritier sentait bien qu'on s'affairait autours de lui, en lui apposant des linges frais sur son crâne en éruption, la garde malade tentant parfois de le faire manger, en vain, le gosse vomissait ce qui avait l'impudence d'entrer dans son estomac... Ses yeux étaient bouffis et cernés, il repensa à ce que sa mère lui dit, qu'il fallait prier, il tenta de joindre ses mains et de baragouiner des prières pour qu'on le sauve.

Leanore

Ils déambulèrent dans plusieurs couloirs pour arriver enfin devant une porte que l'intendant poussa doucement, presque religieusement.
On avait tiré les rideaux, un feu brûlait dans la cheminée, une servante était assise près du petit lit où reposait l'enfant. Son office consistait à passer un linge humide sur le front du petit malade.

Toutes avancèrent à pas feutrés.

Léanore s'approcha du lit et prit la main de Clément. Celle-ci était plus que brûlante. Une main maternelle passa sur le visage dont les joues écarlates contrastaient avec la blancheur du linge de lit.

Elle regarda les adultes autour d'elle, l'intendant et son inquiétude, sa consoeur, son apprenti puis décida :

"Dans un premier temps nous allons faire baisser cette fièvre qui est plus qu'anormale. Il faut agir rapidement sinon nous risquons que cet enfant ne soit pris par des convulsions. Aux grands maux les grands remèdes : préparez je vous prie une baquet d'eau à température ambiante assez grand pour y plonger l'enfant. . Nous nous occuperons des autres maux après."

Elle regarda Cevanne attendant les réponses à ses questions.

Il faudrait qu'on apporte gobelet et eau chaude aussi.

Se tournant vers ARthur

Vous pouvez sortir le pilon et les sachets de simples ARthur et commencez à préparer de quoi faire une décoction de tilleul. C'est mieux pour les enfants

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Valeria053

Un sourire à son cousin, puis écouta Leanore, s'afaira à aider la préparation du bain, puis prit la parole

Il ne faudra pas couvrir trop cet enfant, pour faire baisser la température.
Leanore ne crois tu pas que qu'ensuite un cataplasme de simples contre les courbatures lui ferai du bien, la potion sera plus dur à avaler pour lui ?
Val continuait de s'affairer pour aider
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Leanore

Pendant que tout le monde s'activait à préparer le bain de l'enfant, Léanore observait à la dérobée ARthur qui commençait à préparer le matériel. Elle voulait le laisser se débrouiller un peu, qu'il mette en pratique ce qu'il apprenait à l'université et ne voulait pas trop intervenir devant tout le monde. Mais elle surveillait quand même......

La décoction de tilleul est en plus du bain contre la fièvre et avec un peu de miel cela devrait passer je pense. De toute façon il faut le faire boire aussi pour le réhydrater.
A quelle simple penses-tu Valéria ? Je connais bien les cataplasmes d'argile mais avec cette saison, il est cruel d'envoyer quelqu'un en ramasser. Mais si tu connais une simple qui pourrait faire l'usage, je suis preneuse.

Elle réfléchit un instant. Il lui était arrivé de prescrire des cataplasmes de feuilles de chou. Mais là encore il fallait de l'argile.

Il y a bien les cataplasmes de feuilles de chou, de lin ou de romarin mais c'est plus pour les rhumatismes. Qu'en penses-tu ?

Léanore espérait que le bain soulagerait déjà pas mal l'enfant de ce côté là.

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Arthur.d.amahir

Aux ordres de Léanore, Arthur hocha la tête. Il s'installa sur un tabouret dans un coin, posa la sacoche et commença par sortir pilon et mortier, les posant sur le sol et ayant ainsi meilleur accès au sachet de plantes. Il chercha celui indiqué "Tilla" qu'il trouva après quelques secondes. Il avait le choix entre les fleurs et les feuilles... Encore peu sûr de lui, il prit la sachet avec les fleurs et le leva discrètement pour avoir l'assentiment de Léanore.
Cette dernière veillant à ce que son apprenti fasse les bons gestes, lui répondit de suite d'un hochement de tête. Et Arthur poursuivit donc la préparation.

Alors décoction, décoction... :
Il trouva un petit pot de fer dans la sacoche dans lequel il versa une petite poignée de fleurs qu'il recouvrit ensuite d'eau froide au 2/3 environ du récipient. Toujours sous l'oeil de son Maistre, il mit le pot sur le feu afin de faire bouillir le mélange...

Pendant ce temps là, les discussions se poursuivaent ...

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Image originelle de Vyrhelle

Keridil

La quille, et surtout le retour au bercail étaient un soulagement tant qu'un plaisir inqualifiable, qui étreignaient le coeur du jeune Duc de Chartres. Jeune, mais usé par les guerres, tant physiques que psychologiques qu'il avait mené, Keridil d'Amahir rentrait, et voyait déjà les toits de la ville d'Orléans approcher. Autour, l'armée victorieuse qui s'en revenait d'Anjou, menée par le glorieux Duc d'Alluyes : les Lames d'Amahir.
La Fouine de Bréméan approchait, fébrile, de ces lieux où il était chez lui plus qu'ailleurs, et déjà, il voulait déserter, foncer vers Montpipeau où il entendait trouver ses fils, et Séverin.
On arriva en ville, et Keri Keri abandonna armures, armes, et lourdeurs pour ne s'encombrer que de sa canne à tête animale. Il se sentait léger, quoiqu'au coeur, il brûlait encore d'une rage inassouvie, et qui se dirigeait vers l'Empire. Mais tôt viendrait le temps de récupérer Della, pour se donner l'illusion d'une famille composée, heureuse. Il fallait paraître pour éviter l'humiliation, car la séparation des époux en était une déjà éloquente, et qui avait duré depuis trop longtemps, aux yeux de l'époux qui semblait se réveiller d'une parenthèse plus ou moins maudite.

Le Duc se rendit à la cathédrale, où il assista en parrain à la confirmation de sa jeune filleule Orléane.
Puis, quittant le lieu saint, il découvrit avec stupeur l'annonce signée de son Intendant de Volvent. Comme le vent, il enfourcha son cheval, et sans prêter attention au mal de sa jambe, il arriva en trombe, quelques temps plus tard, dans les murs de Montpipeau. Si alentour, les serfs et villageois de Huisseau comme du Château acclamèrent le retour de leur Vicomte, il ne les vit pas. La porte du corps principal fut ouverte à la volée. La canne frappa le sol.

Où ?

Une lingère quelconque indiqua, stupéfaite, les étages, et la chambre de l'enfant, où l'Amahir pénétra l'air grave, pour s'arrêter net devant l'attroupement trop familier.
Le Duc se jeta sans sommation sur Séverin, le gratifiant d'une accolade franche.

Qu'il est bon d'être ici, et de voir que vous n'êtes pas le malade. Mais qu...

Rendu muet, il aperçut la tignasse blonde de son Roi en puissance, son regard redevenu un peu fou interrogeait frénétiquement qui pouvait le croiser. Il n'approcha pas du corps de son enfant.

Valéria ? Arthur ? Quoi ?
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Leanore

Léanore sourit avec bienveillance à Arthur le rassurant de temps à autre d'un hochement de tête.

Soudain la porte s'ouvrit sur le père qui passa de l'air enjoué à celui plus dramatique en voyant le petit qu'on s'apprêtait à plonger dans le baquet d'eau.

Comment expliquer à un homme qui venait de voir les pires horreurs que sa progéniture qu'il pensait bien à l'abri dans un château loin des champs de bataille était lui aussi en train de livrer sa propre guerre : celle contre le mal. Son ventre se noua se souvenant, ses mains tremblèrent, son air se fit plus grave. Elle alla vers Kéridil pour le saluer et le rassurer du mieux qu'elle pouvait.

Votre Grâce....... Le petit Clément souffre de fortes fièvres et visiblement de vomissements.

Son regard fit le tour de la pièce cherchant ainsi les différentes personnes qui se trouvaient dans la chambre

Nous ferons tout ce qu'il faut pour le guérir.

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Un, deux, trois, RATATOUILLE !

Clement.d.amahir

Severin_de_volvent

Citation:

Leanore

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Valeria053

Severin_de_volvent

Valeria053

Leanore

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Arthur.d.amahir

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Image originelle de Vyrhelle

Clement.d.amahir

Leanore

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Valeria053

Leanore

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Arthur.d.amahir

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Image originelle de Vyrhelle

Keridil

Leanore

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Clement.d.amahir

Il divaguait légèrement se laissant tripoter par le corps de la Faculté, mais les médecins parlaient et le dernier linge frais avait eut pour cause de ramener un peu l'héritier à une demie conscience, il ouvrit les yeux qui tombèrent directement sur son père. Faiblement Clément prononça.

- Popa ?

Il tendit sa petite menotte vers son roc paternel, enfin il n'était plus seul, bien qu'entourer et bien entourer, le blondinet se trouvait bien seul dans cette grande demeure. Il espérait sentir l'étreinte réconfortante du père.

Severin_de_volvent

Entre le grand salon et les appartements de Clement, le renart avait expliqué les symptomes constatés depuis que l'état du petit garçon avait empiré.

Il était grave et préoccupé mais alors qu'ils pénétraient à peine dans la chambre les deux femmes et le jeune apprenti qui n'était autre que le jeune frère de Kéridil avaient pris les choses en main.

Le renart se sentit soulagé et sans déranger le travail des spécialistes, restait attentif.

- Avez vous besoin de quelque chose ?

Il fit signe a une des servantes de se tenir à la disposition des médicastres. De l'eau ? des linges ? Il ne fallait que les soignantes ne manquent de rien.

La porte des appartements s'ouvrirent et un vent frais s'y engoufra.
Le renart se retourna pour mieux recevoir l'accolade du Duc en personne.
Son cousin, celui à qui il s'était proposé comme ami et frère était là comme sorti de nulle part et l'etreignait.

Si Severin n'avait pas été un homme aussi réservé il aurait sans douté réciproqué. Il laissa sa surprise passer pour constater que Kéridil semblait bien portant bien que son visage portat quelques marques de fatigue.

Il aurait pu sourire aux mots bienveillants du duc, mais il resta livide, mortifié alors que Kéridil découvrait que le malade n'était autre que son fils aîné.

Dame Léanore le prit de court, mais le renart assuma ses responsabilités et répondit à son tour.

- Mon cousin, la bienvenue chez vous.

Il ne s'étendit pas plus, s'il était heureux de savoir son cousin de retour, il trouva mal a propos de faire montre de trop d'enthousiasme, de plus ils n'étaient pas seuls.

- Nous aurions aimé vous accueillir en meilleures circonstances. Malgré les précautions dont nous avons entouré Montpipeau, nous n'avons échappé à l'épidémie qui frappe Orléans et ses alentours. Le jeune Clément en a montré les premiers symptômes d'où la présence des médicastres.

Il baissa les yeux de honte.
Il avait failli au devoir qui était le sien de veiller au bien être des héritiers d'Amahir-Euphor et ne pouvait soutenir à cet instant le regard du duc.

- Dorante est quant à lui bien portant, et se trouve avec les autres enfants à l'autre bout du château afin de ne risquer aucune contamination...

Que pouvait il dire ou faire de plus ?
A cet instant tout cela lui sembla plus qu'insuffisant.
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Arthur.d.amahir

Alors qu'Arthur allait enlever le pot fermé par un couvercle avec la préparation, il vit son frère débarquer tel un courant d'air dans la chambre de son fils.
Après l'accolade à Severin, un regard cherchant explication à qui voudrait bien lui en fournir se dessina sur son visage.
Durant les premières explications de l'intendant et de Dame Léanore, visant à rassurer Kéridil, il enleva la préparation la posant à terre à côté de l'âtre pour que celle-ci puisse refroidir un peu en évitant qu'elle ne se fasse renverser.

Il alla alors vers son frère et lui serra le bras :

Bienvenu chez toi mon très chèr frère, ravi de te revoir. Ton jeune fils a probablement abusé des courant d'air dehors. Malin comme son père, il a dû échappé plusieurs fois à la surveillance de ces précepteurs, malgré tes recommandations. On ne peut en blâmer quiconque.

Arthur sourit, rassurant, puis reprit :

Mais tu as icelieu les meilleurs médecins d'Orléans qui feront tout pour que Clément se rétablisse au plus vite. Etant l'apprenti de Maistre Léanore, je veillerai jour et nuit sur lui. Tu peux compter sur moi.

Le prenant un peu à part :

En attendant, tu devrais aller te reposer un peu...

Puis regardant sa jambe, il reprit d'un petit air taquin :

D'ailleurs, je passerai m'occuper de ta jambe un peu plus tard. Il semblerait que tu te sois bien amusé sur les champs de bataille.

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Image originelle de Vyrhelle

Valeria053

Val repondit à leanore

La fièvre donne des courbatures, nous pouvons faire des cataplasmes de feuille de souci, celà soulagera le corp endolorie du petit du à la fièvre.
il va falloir aussi le rehydrater, et lui faire boire la tisane par petite gorgée pour ne point agresser son estomac fragile.

Puis son cousin fit son entrée, elle le salua

Keridil bon retour en nos terres, ne t'inquiète pas nous sommes là pour ton fils et nous ferons de notre mieux je te l'assure.

Un sourire pour le rassurer
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Keridil

Le brun fut un peu assailli, et perdu dans le mouvement soudain de l'attroupement qui venait l'accueillir, le rassurer, lui souffler des mots doux, et attrapa un peu le tournis. Ça lui arrivait assez couramment d'ailleurs, depuis quelques semaines. Il s'efforçait de limiter ses efforts intellectuels, et tous dilemmes lui frappaient le crâne par l'intérieur.
Méthodiquement, il pivota dans l'ordre, vers chacun des hommes et femmes présents.
Devant Léanore, il acquiesça, sans trop mot dire. Mentalement, il prenait en note les symptômes qui ne l'avançaient pas. Son trésor souffrait et c'était tout ce qui importait. Une toux lui semblait aussi grave qu'une fièvre de cheval, et il perdait la juste mesure des choses.
A Séverin, il dit toutefois quelques mots, voulus aimables.

Cher Séverin, très très cher Séverin. Vous avez bien agi, je n'en attendais pas moins de vous.

Allez, une autre accolade. C'est que l'Amahir manque cruellement d'affection, en cet hiver. Début d'année difficile, clairement.
Puis Arthur, qui reçut le même 'ros câlin.

Mon frère. Mon bien aimé. Vas-tu bien, toi ? Médecin ? Rien que ça... Je veillerais avec toi, si tu dois rester.

Valéria eut un salut un peu moins masculin, et plus entendu, de ceux que l'on fait aux Duchesse qui sont vos cousines à défaut d'être de franches amies, mais le regard bleu du brun fut plein de reconnaissance.

Faites tout ce qu'il faudra. Tous mes hommes sont à votre disposition, et tout l'argent qu'il faudra. N'est-ce pas, Séverin ?

Enfin, le jeune Duc s'accroupit jusqu'à son blond enfançon, lui caressant la tignasse qu'il avait égale à celle d'Arthur. D'ailleurs, dans son courroux contre Della, Keridil préférait voir son frère en son fils que son épouse, quitte à être de mauvaise foi jusqu'au bout des ongles.
Il serra, irresponsable, le môme contre lui.

Papa est là, Clément. Et papa va veiller sur toi avec tous les gens qui sont là. Oncle Arthur, Oncle Séverin, Tante Valéria et aussi Dame Léanore. Et si tu les écoutes, si tu es sage, papa sera très fier.

Il lui pointa le ventre.

Il y a un vilain dragon, là, et eux - désignant l'équipe médicale de circonstance - ce sont tes soldats. Ils vont t'aider à le vaincre et si tu y arrives, tu seras le meilleur guerrier de tout le Royaume ! Promis ?

Y'avait plutôt intérêt si on voulait éviter un suicide Keridilaire. Keridil qui s'éloignant de son héritier avisa Séverin.

Je vais suivre le conseil de mon frère, mais je serai tôt revenu. Appelez-moi sans protocole à la moindre nécessité.
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Leanore

Léanore haussa quelque peu les oourcils tentant de masquer son étonnement. Un cataplasme de feuilles de souci.... Elle n'utilisait jamais cette simple en cataplasmes mais elle savait que l'on pouvait le faire pour les tumeurs et certains ulcères. . Ma foi pourquoi pas.....

Des feuilles de souci...Il en faut des fraiches donc pour un cataplasme et si on veut enrober tout le corps il en faudra une grosse quantité. Malheureusement je n'en ai pas apporté avec moi, j'ai plutôt opté pour les simples séchés, les sirops et les onguents. Je n'ai pas non plus de farine de lin, il faudrait aller en chercher à mon échoppe.

Déjà le père se trouvait auprès de son fils et le rassurait autant qu'il pouvait. Léanore sourit doucement aux paroles qu'il prononçait. Oui des paroles adaptées à un petit, pleines d'images fantastiques. Bien sûr que tous les parents faisaient ainsi, et en serrant son fils dans ses bras, c'était comme s'il voulait prendre la maladie pour lui, la sortir de ce petit être qui prend si plein de place dans une vie.

Léanore regarda où en était ARthur avec sa préparation. Il avait encore quelques temps avant qu'on ne la fasse boire à l'enfant. Le bain était primodial.

Léanore se tourna de nouveau vers Valéria

S'il arrive à prendre la décoction sans la régurgiter alors nous pourrons réfléchir au second problème : les vomissements. Une infusion de menthe poivrée est la meilleure indication il me semble. Elle est idéale contres les spasmes. On peut l'associer à de la marjolaine.

Le baquet était pret. Léanore vérifia de la main si l'eau n'était quand meme pas trop froide. Il n'aurait pas fallu un choc thermique tout de meme. Puis s'adressant à Clément elle lui dit en reprenant les mots de son père

Allez petit général !!!!!!

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Elisabeth.stilton

Pendant ce temps là un convoie venait de Chartres ou plutôt de Nottonville. Elisabeth respectait ce qu'elle avait dit à Della et menait ses deux meilleurs poneys à Clément. Le trajet n'était guère long cependant il était ennuyeux. Il n'y avait pas grand monde sur les routes, étonnant même à cette saison. A cheval afin de pouvoir surveiller les deux montures, la blonde ne cesse de soupirer sur le manque de compagnie qu'elle avait. Gautier était on ne sait où encore, Maureen était avec les enfants, en même temps elle n'avait envie de les trimballer, Nicolas avait sa vie, en plus il n'était pas une dame de compagnie, un borgne de compagnie éventuellement mais c'est tout. Elisabeth s'ennuyait ...

Les portes de Montpipeau se dressaient devant eux. Cela aurait pu être un bouiboui que la blonde aurait été contente. Elle allait enfin pouvoir faire ce qu'elle voulait. Initier à l'équitation et aux équidés. Elle espérait que Clément serait un bon élève. Elle savait que les chevaux seraient bien traités, ce qu'elle ne savait pas par contre c'est comment le petit se comporterait. Elle en avait vu des cruel avec leur poney. Bon Della et Keridil ne le permettrait pas. Elle fit faire demi tour à sa monture pour justement aller vérifier l'état de santé des bêtes quand on annonça le château. Enfin se dit elle.

Il n'y avait pas beaucoup plus de vie ici que dans le reste du duché ... mais qu'est ce qui se passait ?

Ohé du Château, faites prévenir qu'Elisabeth Stilton de Vaisneau est arrivée.
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©Auroreblack

Severin_de_volvent

Si Severin de Volvent avait été un homme des plus sensibles , il aurait sans doute eu les larmes aux yeux face à la demonstration d'affection de Kéridil.

Bien que ressentant une vive émotion il resta stoïque.
Ainsi donc il n'avait pas failli ?

Les explications d'Arthur étaient les bonnes. Clément était un enfant d'un naturel espiègle, et l'ennui l'aura poussé a déjouer les dispositifs mis en place par le renart.

Tout ce qu'il y avait à espérer à présent est qu'il guérisse, et pour cela, il était il fallait le dire fort bien entouré.

Le renart s'autorisa donc à expirer libérant ses épaules du poids de la culpabilité. Il se sentait également de trop dans la pièce ou les spécialistes échangeaient leur point de vue.

Il hocha la tête aux paroles du Duc.

- Oui, j'ai déjà assuré ces dames que l'on mettrait tout le nécessaire à leur disposition et bien entendu, la prime promise sera payée.

Il sourit en regardant Kéridil rassurer son fils. Comme il comprenait son inquiétude, ses gestes, lui même tremblait de devoir subir cela avec Sampéru, son fils.

Lorsque le Duc voulut prendre congé le renart hocha la tête.

- Bien sur mon cousin. Je pense que le jeune Clément est en de bonnes mains. Je vous suis, je crains que la mesnie ne soit réduite en raison de cette épidémie.

Se tournant vers dame Léanore il continua.

- D'ailleurs mesdames, lorsque le cas du jeune Clément sera réglé, je vous saurai gré de bien vouloir vous charger de la mesnie malade. Les cuisines du château sont vôtres pour la préparation de vos décoctions, les servantes sont à votre disposition également.

Il les salua d'une révérence et fit quelques pas accompagnant l'Amahir.

- Partons. Maturin vous accompagnera à vos appartements, je vous ferai appeler des gens, que l'on vous prépare un bain et de quoi vous sustenter.

Une fois hors de la chambre, le renart fit quelques pas avec l'Amahir. Il resta silencieux, toujours préoccupé, ils auraient bien le temps de discuter et de pleinement se retrouver.

Lorsque leurs chemins furent appelés a se séparer, il marqua une pause.

- Je vous verrai tout à l'heure cousin. Prenez du repos, ensuite nous prierons ensemble pour la rémission de Clément.

Il courut ainsi donner quelques instructions aux domestiques qui se pressèrent pour répondre aux désidératas du maître des lieux.

C'est là que l'on lui annonça l'arrivée de Dame Elisabeth Stilton et de ses chevaux.
Il soupira. Le moment était des plus mal choisis, il n'avait pas eu le temps d'écrire à la dame pour arranger une quelconque date.

Malgré la migraine persistante qui le faisait souffrir il la fit conduire dans le grand salon et la reçut.

- Madame de Vaisneau, la bienvenue au château de Montpipeau. J'espère que vous avez fait bonne route. Je suis Severin de Volvent, intendant des lieux et cousin de Della. Je n'ai pas eu l'occasion de vous écrire, mais ma cousine m'a instruit de la raison de votre venue...

Sans manquer à ses devoir d'hôtes, il l'invita à prendre ses aises et lui fit offrir un vin chaud pour se désaltérer.
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Leanore

Les servantes soulevèrent le petit corps malade et avec la plus grande précaution le portèrent jusqu'au baquet pour l'y plonger.

Elle entendit les dernières paroles échangées entre Keridil et l'intendant. surtout concernant la prime. LOrque ce dernier s'adressa vers les médicastres, Léanore répondit par un sourire bienveillant

Si les personnes du château souffrent du même mal, nous ferons donc des décoctions et infusions en chaine et...... pour la prime.....C'est inutile. Lorsque Sa Grâce m'a faite l'honneur d'être son médecin, je lui ai promis que mes soins iraient aussi aux membres de sa famille. C'est ce que je fais aujourd'hui. Il suffira pour ma part de faire un don à l'église ou pour le dispensaire afin que les gueux puissent bénéficier aussi des meilleurs soins.

Les hommes quittèrent la pièce, Léanore se dirigea vers ARthur pour récupérer la décoction.

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Arthur.d.amahir

Tout le monde s'agitait dans cette pièce : le père inquiet, l'intendant se sentant coupable, Dame Léanore et Dame Valéria s'occupant du bain de Clément, les servantes qui aidaient autant qu'elles le pouvaient et Arthur terminant la décoction après avoir rassurer son frère.

Il prit le pot de fer, ôta le couvercle, puis farfouilla dans la sacoche à la recherche du filtre... Il chercha, et farfouilla encore et encore, au fond du sac, à droite, à gauche et ceci à plusieurs reprises histoire d'être sûr. Le filtre n'y était pas...

C'est alors que Son Maistre s'approcha. La ragardant d'un air légèrement inquiet, peut être même un peu trop pour un filtre, il lui dit discrètement :

Quand j'ai fait la sacoche, je crois que j'ai oublié de mettre le filtre... Je suis... désolé...

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Image originelle de Vyrhelle

Valeria053

Val sourit à Keridil, un sourire très amical et rassurant, puis à Léanore

Des feuilles de soucis j'en ai dans la courette de mon cabinet, nous allons envoyer quelqu'un en chercher, pour le cataplasme il faudra les faire bouillir.
Pour ce qu'il te manque, la personne qui ira pourra aussi rapporter ce qu'il te faut.
Je suis d'accord avec toi pour la menthe poivrée, mais voyons déjà comment la première décoction va passer.

Quand à des écus très cher cousin, il en est hors de question, voyons, ce que je le fais je le fais pour ma famille et je lui donnerai sans compter.

Val regarda leanore, un regard pour lui dire qu'elle pouvait compter sur elle.
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Clement.lexhor

Oh notre p'tit bonhomme n'était pas bien vaillant, mais fidèle à la devise familiale il lutterai pour occire le dragon dans son ventre comme son papa lui avait dit.

Tout blottit contre ce dernier il ne voulait plus bouger, là, il ne voulait pas jouer au chevalier, ni au prince, ni à rien, oui c'est capricieux un enfant quand il est pas bien. Il avait beau dire oui à son père, tout son corps fiévreux disait non et réclamait la caresse et la protection qu'un enfant est en droit d'attendre d'une paternel.

Ainsi quand Leanore s'approcha au mot de général, Clément s'agrippa en chouinant aux vêtements du duc de Chartres, la servante eut bien du mal à le mettre en simple chemise pour le remettre entre les mains des médecins. Il pleurait à chaudes larmes, il voulait son père ! Il voulait sa mère puisque son père le laissait entre des mains inconnus.

- Maamaaaaaan !!!

Cri déchirant qui fut stoppé net quand le froid saisie la peau du garçonnet non pas que cela lui faisait du bien, mais ça l'avait surpris, il reniflait en saccade le menton tremblant, la bonne, assistante malgré elle, lui caressait les cheveux en répétant inlassablement un "'chuuut', 'chuuut', voilà calme toi".
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Leanore

En voyant la mine déconfite de son apprenti, Léanore sourit doucement avec bienveillance. Une petite erreur qui donnerait l'occasion d'apprendre encore. Elle s'empressa de le rassurer

ARthur, l'oubli du filtre n'est pas si grave en soi car nous avons un moyen de le remplacer. Regardez bien dans la sacoche, il doit s'y trouver quelque chose d'assez fin qui pourra faire office de filtre. Je vous laisse chercher un peu mais pas trop longtemps, la décoction sera trop froide après. Par contre retenez qu'il faut toujours avoir dans la sacoche les instruments basiques. Ils ne doivent jamais en sortir. Là c'est un filtre que l'on peut aisément remplacer mais imaginez si cela avait été un instrument indispensable.
En rentrant au cabinet, nous vérifierons ensemble le matériel et préparerons une sacoche pour les déplacements.

Elle laissa ARthur chercher la solution, elle avait confiance en son intelligence et savait qu'il trouverait sans problème.

(la gaze a été introduite en Europe à la fin du Moyen Age et bien sur provient du Moyen Orient......)

Elle retourna auprès de Valéria à laquelle elle fit un hochement de tête entendu.

Très bien....Envoyons donc quelqu'un pour ramasser le souci et rapporter un petit sac de farine de lin. En revanche es-tu certaine qu'il faille cuire les feuilles. Les propriétés médicinales vont partir si on cuit la simple. D'ordinaire on écrase plutôt la plante avant de la mélanger à la pâte. D'ailleurs à ce propos....

Elle se tourna vers une des servantes

Pourriez-vous apporter des linges fins s'il vous plait afin que Dame Valéria puisse préparer ses cataplasmes.

Le petit Clément s'était défendu bec et ongles pour éviter ce bain forcé, mais on y parvint tout de même. Une servante le câlinait. Il fallait l'avouer, le traitement était plutôt spartiate.

Clément cela ne durera pas longtemps, vous verrez vous vous sentirez mieux après.

A l'adresse de la servante

Vous le laissez tremper le temps de 8 crédos, pas plus. Et avec ferveur les crédos. Nous associons Aristote aux soins.

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Keridil

Dans la cohue ambiante, Keridil qui partait pour ses appartements fut retenu. Pas par la force d'un homme, pas par les bras oppressants d'une femme, pas par les mots aguicheurs d'un quelconque ennemi, allié, maîtresse, rival. Non. Ce fut un cri qui, à la fois, était tout ça.
Maman.
Le brun pouffa, désabusé, et se retourna vers sa petite créature blonde. Moïse, il écarta la foule des médecins et des lingères pressées autour de l'héritier. Ce faisant, il dédaigna Séverin, son frère, Maturin, Léanore, et les autres.
En père, il porta Clément, fin dans sa petite chemise, et le serra contre son torse, lui frottant le dos avec une certaine tendresse et humant ses cheveux qui avaient tant de Della. Les yeux azurs du Duc de Chartres avaient un peu perdu en folie, il se calmait au contact de sa propre cher, de cet aîné qu'il avait adoré à la première minute de sa vie, le trouvant lové dans les bras de Lexhor alors que la délivrée se reposait de son accouchement. Ces temps lui semblaient lointains, terriblement anciens.
La main rude de Keridil passa dans la tignasse enfantine.

Chhh. Maman n'est pas là. Maman ne sera pas là avant longtemps. Maman...se repose.

Il aurait voulu dire qu'elle les avait abandonné, qu'elle trahissait son peuple et sa famille, qu'il lui en voulait, qu'elle n'aimait plus papa. Mais était-il bien sage de mettre des idées pareilles dans la tête d'un enfant au-delà de tout, et malade de surcroît ?
Clément entre ses bras, il se dirigea dehors.

Cet enfant a besoin de calme et de repos. Cette agitation ne l'aidera pas. Je le mène à mes appartements où vous pourrez nous trouver une fois vos décoctions et autres cataplasmes faits.
En attendant, il ne sert à rien de le priver d'air.

Egoïstement, Keridil pensait aussi que l'affection paternelle suffirait à le guérir un peu, et lui permettrait de trouver sinon la paix, au moins un moment de sommeil. Lui-même, plutôt qu'un bain, rêvait d'un lit qui ne soit pas de camp.
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Leanore

Un cri ! Un seul cri qui fit faire demi-tour au paternel. Sans que personne ne puisse réagir, il avait déjà retiré Clément du bain et le serrait contre lui pour le réconforter. A moins que ça ne soit pour se réconforter lui-même.
Tous se regardaient les bras ballants, les servantes trempées, ARthur le gobelet à la main, le temps s'était soudain arrêté.

Que faire ? Il était le père de l'enfant, nul ne pouvait le lui contester mais avait-il le droit pour autant de le soustraire à des soins salvateurs.
Léanore tremblait un peu non seulement parce que dans cette bataille, elle avait elle aussi été inondée mais aussi parce que la colère, le désespoir, les deux sans doute de Keridil lui faisaient peur.
Elle s'approcha doucement du kidnappeur, posa sa main sur le bras passé sous les genoux de l'enfant.

Votre Grâce, je vous en prie. Clément a une fièvre trop forte, seul un bain pourra la faire baisser rapidement. Si vous préférez rester près de lui et renvoyer les servantes. Nous ne serons que nous quatre.

Elle chercha du regard ARthur, peut être que lui serait convaincre son frère, puis Valéria.

Dans un dernier espoir elle ajouta

REgardez la décoction est prête. Si vous désirez la lui donner vous-même......

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Valeria053

Val observa son cousin, il fallait agir, en tant que membre de la famille, elle pouvait se permettre.

Kéri il suffit, ne réagi point ainsi, nous savons ce que nous faisons, l'appel de ton fils est légitime, il a plus peur que mal.
Je suis une maman et je sais le mal qui déchire le cœur quand on entend son enfant ainsi.
Mais pour son bien laisse nous faire, je te jure que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour te le rendre en pleine forme, je sais que tu vas être raisonnable.

Puis le prenant par les épaules elle l'entraîna vers un fauteuil au fond de la pièce, le força à assoir, accroupi, le regarda dans les yeux et doucement repris

Mon très cher cousin, je sais le mal qui te ronge, ravale ta colère et ta peine pour clément, il sera grand temps d'agir plus tard quand il ira mieux, et tu verras que l'amour de son papa lui sera fort utile dès qu'il ira mieux.
Je te demande d'avoir confiance en Léanore et moi, je te promets de m'occuper de Clément comme de mon propre enfant.
Mais par pitié laisse nous travailler.

Elle lui lança un regard rempli d'affection familiale et reparti vers léanore, tout en disant à une servante

Que l'on porte un verre à sa grasce, il est lui aussi épuisé par tout ce qu'il vient de se passer.
Leanore, oui je suis sure qu'il fasse les faire bouillir dans de l'alcool, pour en faire une teinture, on en imbibe des linges car la teinture est utilisée pour soigner l'aménorrhée, les ecchymose, les crampes, les courbatures, les éruptions, la fièvre, la grippe et bien d'autre encore.
De plus le souci n'est pas toxique et ne cause pas de réactions mauvaises, ce qui en fait une plante médicinale particulièrement utile pour soigner les bébés et les jeunes enfants.

Un regard vers une jeune femme qui était présente

Toi jeune fille court vite à mon cabinet chercher les feuille de soucis et ensuite chez léanore pour le sac de farine de lin, demande à mon garde Honfroi de te conduire à cheval cela ira plus vite et il connait le chemin

Puis val pris les linges qu'on lui apportait et les prépara pour y déposer plus tard la teinture de soucis, tout en surveillant Clément et aussi son père.
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Clement.lexhor

Etait-ce une stratégie du gamin pour être secouru ? On pouvait le penser à juste titre, enfant choyez il savait se faire plaindre, bien vite il avait su jouer avec le lien particulier qui l'unissait à son paternel, mais de façon habile et non prémédité, car le blondinet lui ne voulait que de l'amour et de l'attention, un enfant roi ? On peut le dire, mais loin, très loin d'être un capricieux. Séverin ne l'aurait pas laissé faire, l'éducation s'est sacré pour l'tonton.

Le cri poussé, le cul dans l'eau froide, Clément faisait à présent le petit homme humilié, à moitié nu devant tout ce monde, il n'eut pas le temps de dire ouf que le paternel tel le héros qu'il aimait en lui fendit la foule et l'extirpa du baquet. Le p'tiot s'agrippa contre son papa, la chemise dégoulinante, il croisa ses petits bras autours du cou de Kéridil la tête lovée, chevelure dans chevelure.

Leanor tenta de faire revenir à la raison le duc, mais il n'avait pas l'air de céder si facilement l'Illustre, mais c'était sans compter Valéria qui le prit par le bras pour le faire asseoir, Clément toujours dans les bras, le poupon commençait à s'endormir, rassurer d'être contre la chaleur du père. Il avait oublié l'absence douloureuse de sa mère. Mais un parent peut-il remplacer l'autre ? L'histoire nous le dira... Ou pas.
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Leanore

Valéria intervient donc pour raisonner le père. Tous l'observaient pour voir sa réaction.

la jeune médicastre préféra se taire concernant la préparation proposée par sa consoeur. L'émotion devait lui faire mélanger le mode de préparation des plantes. Oui la teinture se préparait dans de l'alcool mais on ne faisait pas bouillir celui-ci . De plus c'était les fleurs que l'on faisait macérer une bonne dizaine de jours. C'était une des premières choses aussi qu'elle avait apprises à Belrupt et c'était le B.A. BA étudié à la Guilde des Herboristes. Léanore soupira doucement; Comment pouvait-on en vouloir à Valéria, après tout elle n'avait pas terminé son cursus médical. Où en était-elle d'ailleurs ? Ce n'était pas le lieu ni le moment pour discuter sur les différentes préparations des simples. Et puis Valéria était la cousine de leur hôte, une dame titrée alors qu'elle, Léanore n'était pas grand chose hormis un médicastre diplômée, accomplie et d'expérience. Alors elle se tut. Elle regarda ARthur se demandant ce qu'il pensait de tout cela, lui qui avait déjà appris quelques petites choses à Belrupt. Puis elle soupira, se disant qu'elle laisserait Valéria préparer son remède : cataplasme, teinture, on ne savait plus. Elle doutait du résultat mais une chose était sûre, ce traitement ne fera pas de mal et le lin de la farine agirait lui sur les courbatures puisqu'il était utilisé en cataplasme contre les rhumatismes. Elle alla voir ARthur pour donner la décoction à Clément.

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Valeria053

Un regard vers leanore, qui l'a regardait pensive, elle était medécin de longue date, bien avant que la jeune leanore ne commence les cours, elle avait certe pas pu apprendre toutes les connaissance mais elle pratiquait depuis longtemps ayant soigné de nombreux soldats dans de nombreux conflits que sa confrère n'avait même point connus

Tu as l'air de douter ma chère, mais sache que je maitrise cette technique très connu qui soulage les courbatures dues à la fièvre.
Je te donne la recette et la technique
Pour réaliser soi même le cataplasme avec des feuilles de souci de son jardin. Il faut faire bouillir 3 poignées de feuilles de soucis pendant 5 minutes dans un mélange eau et alcool, puis les appliquer directement sur la peau quand elles ont suffisamment refroidi pour ne pas bruler la peau. Les maintenir avec un bandage.

Ou l'on fait une teinture qui prend plus de temps vu qu'il faut une macération, mais là on aura pas le temps.

Mais tu peux aussi en faire des frictions sur le corps, avec le bouillon, pour détendre les muscles endoloris, tu imbibes des linges et tu frictionnes.

Alors j'ai mal employé le terme teinture il est vrai
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Elisabeth.stilton

On vint la chercher pour l'introduire dans le château. Avant qu'elle ne parte elle donna des ordres pour que les chevaux soient traités avec le plus grand soin. Elle prit place dans un des salons attendant qu'on la reçoive. Qui serait là pour la recevoir ? Elle ne le savait pas. Cela ne changeait pas grand chose à l'affaire. En effet, elle était pour là pour fournir un poney au petit Amahir Euphor. Cependant elle en profiterait pour vérifier le niveau de l'enfant afin qu'aucun accident n'arrive.

Merci pour votre accueil. Le trajet fut ennuyeux, personne sur les routes, à croire que la campagne est morte. Enfin, à défaut de ne croiser personne d'intéressant nous n'avons croisé personne de dangereux.

Elle s'installa.

Donc je suppose que vous vous doutez que je suis venue avec des bêtes. Il est peut être un peu tard ce soir pour les présenter à Clément afin qu'il fasse son choix mais peut être demain.
J'aimerai en savoir plus sur le niveau de cet enfant et son âge exact aussi.
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©Auroreblack

Davia_corsu

[Salon de Montpipeau - Dans l'ombre d'un Renart]

La brune Blanche était de retour des combats, tout comme le maître des lieux. L'armée des Lames étaient revenues mais c'est une jeune femme soucieuse qui avait retrouvé époux et enfant. Ils n'avaient pas encore eu le temps de parler de cette croisade et ça l'arrangeait grandement. Elle se doutait que pour une fois, Séverin et elle ne seraient pas du même avis.

A peine de retour, après s'être enquise de la santé de Clément, la Blanche appris par son époux la venue d'Elisabeth Stilton. Elle connaissait peu la jeune femme, mais elles s'étaient déjà rencontrées lorsque l'avocate s'était penchée sur son dossier, lors d'un honteux procès qu'elle avait eu du mal à digérer. Elle était ravie de revoir la Vaisneau dans un autre cadre.

Décrottée, reposée et ayant revêtu des atours plus féminins, une longue robe bleue d'une sobriété seyant à sa charge et à sa condition, elle s'empressa de rejoindre son époux au salon. Souriante, elle s'avança vers celle qu'elle estimait pour sa compétence dans son travail.

Le bonjour, Maître... où dois-je dire, Dame Elisabeth.

Elle lui fit un sourire malicieux, la saluant d'une révérence.

Je suis Davia Corsu de Volvent, l'épouse de Séverin, peut-être vous souvenez-vous de moi?

Elle ne doutait pas que la célèbre avocate devait avoir des tas de clients et côtoyer toute sorte de gens, elle ne se sentirait donc aucunement offusquée qu'elle n'ait plus souvenance d'elle. Tout en parlant, elle se rapprocha de Séverin pour se placer derrière lui, debout, posant une main sur le dossier de son fauteuil.

Il était doux de redevenir femme et d'oublier, pour un temps que l'on était guerrière. Il était doux d'être chez soi.
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[On clique sur la bannière, siouplé!]

Arthur.d.amahir

[Dans la chambre de Clément]

Arthur réfléchit rapidement à la solution. Cela fut rapide... un linge blanc tout simplement. Il y en avait pour calmer la fièvre du jeune Clément.
Il prit donc un de ces linges qu'il placa sur un godet, dépassant d'un bon pouce de chaque côté, puis il versa la décoction. Une fois le godet plein, il prit les bords du tissu, les rassembla pour ensuite, en entortillant le haut du tissu, reserrant ainsi de plus en plus le tissu autour des fleurs, faire exuder le moindre suc de la plante.

Alors concentré à sa tâche, il entendait à demi-mots la dicussion entre Valéria et Lénaore, mais la réaction de son frère lui fit relever la tête, juste le temps de voir que Valéria semblait très bien calmer son frère inquiet. Il finit d'extirper les dernières gouttes de la décoction et tendit le godet à son Maistre.

Un regard pour son frère pour voir si ce dernier se calmait...

Maistre, puis-je m'occuper de refaire le bandage de mon frère? Je crois d'ailleurs qu'un onguent à base de fleurs de souci serait parfait pour aider la cicatrisation.

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Image originelle de Vyrhelle

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