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[RP] Un, deux, trois, RATATOUILLE !

Clement.d.amahir


Il divaguait légèrement se laissant tripoter par le corps de la Faculté, mais les médecins parlaient et le dernier linge frais avait eut pour cause de ramener un peu l'héritier à une demie conscience, il ouvrit les yeux qui tombèrent directement sur son père. Faiblement Clément prononça.

- Popa ?

Il tendit sa petite menotte vers son roc paternel, enfin il n'était plus seul, bien qu'entourer et bien entourer, le blondinet se trouvait bien seul dans cette grande demeure. Il espérait sentir l'étreinte réconfortante du père.


Severin_de_volvent
Entre le grand salon et les appartements de Clement, le renart avait expliqué les symptomes constatés depuis que l'état du petit garçon avait empiré.

Il était grave et préoccupé mais alors qu'ils pénétraient à peine dans la chambre les deux femmes et le jeune apprenti qui n'était autre que le jeune frère de Kéridil avaient pris les choses en main.

Le renart se sentit soulagé et sans déranger le travail des spécialistes, restait attentif
.

- Avez vous besoin de quelque chose ?

Il fit signe a une des servantes de se tenir à la disposition des médicastres. De l'eau ? des linges ? Il ne fallait que les soignantes ne manquent de rien.

La porte des appartements s'ouvrirent et un vent frais s'y engoufra.
Le renart se retourna pour mieux recevoir l'accolade du Duc en personne.
Son cousin, celui à qui il s'était proposé comme ami et frère était là comme sorti de nulle part et l'etreignait.

Si Severin n'avait pas été un homme aussi réservé il aurait sans douté réciproqué. Il laissa sa surprise passer pour constater que Kéridil semblait bien portant bien que son visage portat quelques marques de fatigue.

Il aurait pu sourire aux mots bienveillants du duc, mais il resta livide, mortifié alors que Kéridil découvrait que le malade n'était autre que son fils aîné.

Dame Léanore le prit de court, mais le renart assuma ses responsabilités et répondit à son tour.


- Mon cousin, la bienvenue chez vous.

Il ne s'étendit pas plus, s'il était heureux de savoir son cousin de retour, il trouva mal a propos de faire montre de trop d'enthousiasme, de plus ils n'étaient pas seuls.

- Nous aurions aimé vous accueillir en meilleures circonstances. Malgré les précautions dont nous avons entouré Montpipeau, nous n'avons échappé à l'épidémie qui frappe Orléans et ses alentours. Le jeune Clément en a montré les premiers symptômes d'où la présence des médicastres.

Il baissa les yeux de honte.
Il avait failli au devoir qui était le sien de veiller au bien être des héritiers d'Amahir-Euphor et ne pouvait soutenir à cet instant le regard du duc.


- Dorante est quant à lui bien portant, et se trouve avec les autres enfants à l'autre bout du château afin de ne risquer aucune contamination...

Que pouvait il dire ou faire de plus ?
A cet instant tout cela lui sembla plus qu'insuffisant.

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Arthur.d.amahir


Alors qu'Arthur allait enlever le pot fermé par un couvercle avec la préparation, il vit son frère débarquer tel un courant d'air dans la chambre de son fils.
Après l'accolade à Severin, un regard cherchant explication à qui voudrait bien lui en fournir se dessina sur son visage.
Durant les premières explications de l'intendant et de Dame Léanore, visant à rassurer Kéridil, il enleva la préparation la posant à terre à côté de l'âtre pour que celle-ci puisse refroidir un peu en évitant qu'elle ne se fasse renverser.

Il alla alors vers son frère et lui serra le bras :


Bienvenu chez toi mon très chèr frère, ravi de te revoir. Ton jeune fils a probablement abusé des courant d'air dehors. Malin comme son père, il a dû échappé plusieurs fois à la surveillance de ces précepteurs, malgré tes recommandations. On ne peut en blâmer quiconque.

Arthur sourit, rassurant, puis reprit :

Mais tu as icelieu les meilleurs médecins d'Orléans qui feront tout pour que Clément se rétablisse au plus vite. Etant l'apprenti de Maistre Léanore, je veillerai jour et nuit sur lui. Tu peux compter sur moi.

Le prenant un peu à part :


En attendant, tu devrais aller te reposer un peu...

Puis regardant sa jambe, il reprit d'un petit air taquin :

D'ailleurs, je passerai m'occuper de ta jambe un peu plus tard. Il semblerait que tu te sois bien amusé sur les champs de bataille.

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Image originelle de Vyrhelle
Valeria053
Val repondit à leanore

La fièvre donne des courbatures, nous pouvons faire des cataplasmes de feuille de souci, celà soulagera le corp endolorie du petit du à la fièvre.
il va falloir aussi le rehydrater, et lui faire boire la tisane par petite gorgée pour ne point agresser son estomac fragile.


Puis son cousin fit son entrée, elle le salua

Keridil bon retour en nos terres, ne t'inquiète pas nous sommes là pour ton fils et nous ferons de notre mieux je te l'assure.

Un sourire pour le rassurer

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Keridil
Le brun fut un peu assailli, et perdu dans le mouvement soudain de l'attroupement qui venait l'accueillir, le rassurer, lui souffler des mots doux, et attrapa un peu le tournis. Ça lui arrivait assez couramment d'ailleurs, depuis quelques semaines. Il s'efforçait de limiter ses efforts intellectuels, et tous dilemmes lui frappaient le crâne par l'intérieur.
Méthodiquement, il pivota dans l'ordre, vers chacun des hommes et femmes présents.
Devant Léanore, il acquiesça, sans trop mot dire. Mentalement, il prenait en note les symptômes qui ne l'avançaient pas. Son trésor souffrait et c'était tout ce qui importait. Une toux lui semblait aussi grave qu'une fièvre de cheval, et il perdait la juste mesure des choses.
A Séverin, il dit toutefois quelques mots, voulus aimables.


Cher Séverin, très très cher Séverin. Vous avez bien agi, je n'en attendais pas moins de vous.

Allez, une autre accolade. C'est que l'Amahir manque cruellement d'affection, en cet hiver. Début d'année difficile, clairement.
Puis Arthur, qui reçut le même 'ros câlin.


Mon frère. Mon bien aimé. Vas-tu bien, toi ? Médecin ? Rien que ça... Je veillerais avec toi, si tu dois rester.

Valéria eut un salut un peu moins masculin, et plus entendu, de ceux que l'on fait aux Duchesse qui sont vos cousines à défaut d'être de franches amies, mais le regard bleu du brun fut plein de reconnaissance.

Faites tout ce qu'il faudra. Tous mes hommes sont à votre disposition, et tout l'argent qu'il faudra. N'est-ce pas, Séverin ?

Enfin, le jeune Duc s'accroupit jusqu'à son blond enfançon, lui caressant la tignasse qu'il avait égale à celle d'Arthur. D'ailleurs, dans son courroux contre Della, Keridil préférait voir son frère en son fils que son épouse, quitte à être de mauvaise foi jusqu'au bout des ongles.
Il serra, irresponsable, le môme contre lui.


Papa est là, Clément. Et papa va veiller sur toi avec tous les gens qui sont là. Oncle Arthur, Oncle Séverin, Tante Valéria et aussi Dame Léanore. Et si tu les écoutes, si tu es sage, papa sera très fier.

Il lui pointa le ventre.

Il y a un vilain dragon, là, et eux - désignant l'équipe médicale de circonstance - ce sont tes soldats. Ils vont t'aider à le vaincre et si tu y arrives, tu seras le meilleur guerrier de tout le Royaume ! Promis ?

Y'avait plutôt intérêt si on voulait éviter un suicide Keridilaire. Keridil qui s'éloignant de son héritier avisa Séverin.

Je vais suivre le conseil de mon frère, mais je serai tôt revenu. Appelez-moi sans protocole à la moindre nécessité.
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Leanore


Léanore haussa quelque peu les oourcils tentant de masquer son étonnement. Un cataplasme de feuilles de souci.... Elle n'utilisait jamais cette simple en cataplasmes mais elle savait que l'on pouvait le faire pour les tumeurs et certains ulcères. . Ma foi pourquoi pas.....

Des feuilles de souci...Il en faut des fraiches donc pour un cataplasme et si on veut enrober tout le corps il en faudra une grosse quantité. Malheureusement je n'en ai pas apporté avec moi, j'ai plutôt opté pour les simples séchés, les sirops et les onguents. Je n'ai pas non plus de farine de lin, il faudrait aller en chercher à mon échoppe.


Déjà le père se trouvait auprès de son fils et le rassurait autant qu'il pouvait. Léanore sourit doucement aux paroles qu'il prononçait. Oui des paroles adaptées à un petit, pleines d'images fantastiques. Bien sûr que tous les parents faisaient ainsi, et en serrant son fils dans ses bras, c'était comme s'il voulait prendre la maladie pour lui, la sortir de ce petit être qui prend si plein de place dans une vie.

Léanore regarda où en était ARthur avec sa préparation. Il avait encore quelques temps avant qu'on ne la fasse boire à l'enfant. Le bain était primodial.

Léanore se tourna de nouveau vers Valéria

S'il arrive à prendre la décoction sans la régurgiter alors nous pourrons réfléchir au second problème : les vomissements. Une infusion de menthe poivrée est la meilleure indication il me semble. Elle est idéale contres les spasmes. On peut l'associer à de la marjolaine.

Le baquet était pret. Léanore vérifia de la main si l'eau n'était quand meme pas trop froide. Il n'aurait pas fallu un choc thermique tout de meme. Puis s'adressant à Clément elle lui dit en reprenant les mots de son père

Allez petit général !!!!!!

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Elisabeth.stilton
Pendant ce temps là un convoie venait de Chartres ou plutôt de Nottonville. Elisabeth respectait ce qu'elle avait dit à Della et menait ses deux meilleurs poneys à Clément. Le trajet n'était guère long cependant il était ennuyeux. Il n'y avait pas grand monde sur les routes, étonnant même à cette saison. A cheval afin de pouvoir surveiller les deux montures, la blonde ne cesse de soupirer sur le manque de compagnie qu'elle avait. Gautier était on ne sait où encore, Maureen était avec les enfants, en même temps elle n'avait envie de les trimballer, Nicolas avait sa vie, en plus il n'était pas une dame de compagnie, un borgne de compagnie éventuellement mais c'est tout. Elisabeth s'ennuyait ...

Les portes de Montpipeau se dressaient devant eux. Cela aurait pu être un bouiboui que la blonde aurait été contente. Elle allait enfin pouvoir faire ce qu'elle voulait. Initier à l'équitation et aux équidés. Elle espérait que Clément serait un bon élève. Elle savait que les chevaux seraient bien traités, ce qu'elle ne savait pas par contre c'est comment le petit se comporterait. Elle en avait vu des cruel avec leur poney. Bon Della et Keridil ne le permettrait pas. Elle fit faire demi tour à sa monture pour justement aller vérifier l'état de santé des bêtes quand on annonça le château. Enfin se dit elle.

Il n'y avait pas beaucoup plus de vie ici que dans le reste du duché ... mais qu'est ce qui se passait ?


Ohé du Château, faites prévenir qu'Elisabeth Stilton de Vaisneau est arrivée.
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©Auroreblack
Severin_de_volvent
Si Severin de Volvent avait été un homme des plus sensibles , il aurait sans doute eu les larmes aux yeux face à la demonstration d'affection de Kéridil.

Bien que ressentant une vive émotion il resta stoïque.
Ainsi donc il n'avait pas failli ?

Les explications d'Arthur étaient les bonnes. Clément était un enfant d'un naturel espiègle, et l'ennui l'aura poussé a déjouer les dispositifs mis en place par le renart.

Tout ce qu'il y avait à espérer à présent est qu'il guérisse, et pour cela, il était il fallait le dire fort bien entouré.

Le renart s'autorisa donc à expirer libérant ses épaules du poids de la culpabilité. Il se sentait également de trop dans la pièce ou les spécialistes échangeaient leur point de vue.

Il hocha la tête aux paroles du Duc
.

- Oui, j'ai déjà assuré ces dames que l'on mettrait tout le nécessaire à leur disposition et bien entendu, la prime promise sera payée.

Il sourit en regardant Kéridil rassurer son fils. Comme il comprenait son inquiétude, ses gestes, lui même tremblait de devoir subir cela avec Sampéru, son fils.

Lorsque le Duc voulut prendre congé le renart hocha la tête.


- Bien sur mon cousin. Je pense que le jeune Clément est en de bonnes mains. Je vous suis, je crains que la mesnie ne soit réduite en raison de cette épidémie.

Se tournant vers dame Léanore il continua.

- D'ailleurs mesdames, lorsque le cas du jeune Clément sera réglé, je vous saurai gré de bien vouloir vous charger de la mesnie malade. Les cuisines du château sont vôtres pour la préparation de vos décoctions, les servantes sont à votre disposition également.

Il les salua d'une révérence et fit quelques pas accompagnant l'Amahir.

- Partons. Maturin vous accompagnera à vos appartements, je vous ferai appeler des gens, que l'on vous prépare un bain et de quoi vous sustenter.

Une fois hors de la chambre, le renart fit quelques pas avec l'Amahir. Il resta silencieux, toujours préoccupé, ils auraient bien le temps de discuter et de pleinement se retrouver.

Lorsque leurs chemins furent appelés a se séparer, il marqua une pause.


- Je vous verrai tout à l'heure cousin. Prenez du repos, ensuite nous prierons ensemble pour la rémission de Clément.

Il courut ainsi donner quelques instructions aux domestiques qui se pressèrent pour répondre aux désidératas du maître des lieux.

C'est là que l'on lui annonça l'arrivée de Dame Elisabeth Stilton et de ses chevaux.
Il soupira. Le moment était des plus mal choisis, il n'avait pas eu le temps d'écrire à la dame pour arranger une quelconque date.

Malgré la migraine persistante qui le faisait souffrir il la fit conduire dans le grand salon et la reçut.


- Madame de Vaisneau, la bienvenue au château de Montpipeau. J'espère que vous avez fait bonne route. Je suis Severin de Volvent, intendant des lieux et cousin de Della. Je n'ai pas eu l'occasion de vous écrire, mais ma cousine m'a instruit de la raison de votre venue...

Sans manquer à ses devoir d'hôtes, il l'invita à prendre ses aises et lui fit offrir un vin chaud pour se désaltérer.
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Leanore


Les servantes soulevèrent le petit corps malade et avec la plus grande précaution le portèrent jusqu'au baquet pour l'y plonger.

Elle entendit les dernières paroles échangées entre Keridil et l'intendant. surtout concernant la prime. LOrque ce dernier s'adressa vers les médicastres, Léanore répondit par un sourire bienveillant

Si les personnes du château souffrent du même mal, nous ferons donc des décoctions et infusions en chaine et...... pour la prime.....C'est inutile. Lorsque Sa Grâce m'a faite l'honneur d'être son médecin, je lui ai promis que mes soins iraient aussi aux membres de sa famille. C'est ce que je fais aujourd'hui. Il suffira pour ma part de faire un don à l'église ou pour le dispensaire afin que les gueux puissent bénéficier aussi des meilleurs soins.


Les hommes quittèrent la pièce, Léanore se dirigea vers ARthur pour récupérer la décoction.

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Arthur.d.amahir


Tout le monde s'agitait dans cette pièce : le père inquiet, l'intendant se sentant coupable, Dame Léanore et Dame Valéria s'occupant du bain de Clément, les servantes qui aidaient autant qu'elles le pouvaient et Arthur terminant la décoction après avoir rassurer son frère.

Il prit le pot de fer, ôta le couvercle, puis farfouilla dans la sacoche à la recherche du filtre... Il chercha, et farfouilla encore et encore, au fond du sac, à droite, à gauche et ceci à plusieurs reprises histoire d'être sûr. Le filtre n'y était pas...

C'est alors que Son Maistre s'approcha. La ragardant d'un air légèrement inquiet, peut être même un peu trop pour un filtre, il lui dit discrètement :


Quand j'ai fait la sacoche, je crois que j'ai oublié de mettre le filtre... Je suis... désolé...

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Image originelle de Vyrhelle
Valeria053
Val sourit à Keridil, un sourire très amical et rassurant, puis à Léanore

Des feuilles de soucis j'en ai dans la courette de mon cabinet, nous allons envoyer quelqu'un en chercher, pour le cataplasme il faudra les faire bouillir.
Pour ce qu'il te manque, la personne qui ira pourra aussi rapporter ce qu'il te faut.
Je suis d'accord avec toi pour la menthe poivrée, mais voyons déjà comment la première décoction va passer.

Quand à des écus très cher cousin, il en est hors de question, voyons, ce que je le fais je le fais pour ma famille et je lui donnerai sans compter.


Val regarda leanore, un regard pour lui dire qu'elle pouvait compter sur elle.
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Clement.lexhor
Oh notre p'tit bonhomme n'était pas bien vaillant, mais fidèle à la devise familiale il lutterai pour occire le dragon dans son ventre comme son papa lui avait dit.

Tout blottit contre ce dernier il ne voulait plus bouger, là, il ne voulait pas jouer au chevalier, ni au prince, ni à rien, oui c'est capricieux un enfant quand il est pas bien. Il avait beau dire oui à son père, tout son corps fiévreux disait non et réclamait la caresse et la protection qu'un enfant est en droit d'attendre d'une paternel.

Ainsi quand Leanore s'approcha au mot de général, Clément s'agrippa en chouinant aux vêtements du duc de Chartres, la servante eut bien du mal à le mettre en simple chemise pour le remettre entre les mains des médecins. Il pleurait à chaudes larmes, il voulait son père ! Il voulait sa mère puisque son père le laissait entre des mains inconnus.

- Maamaaaaaan !!!

Cri déchirant qui fut stoppé net quand le froid saisie la peau du garçonnet non pas que cela lui faisait du bien, mais ça l'avait surpris, il reniflait en saccade le menton tremblant, la bonne, assistante malgré elle, lui caressait les cheveux en répétant inlassablement un "'chuuut', 'chuuut', voilà calme toi".

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Leanore


En voyant la mine déconfite de son apprenti, Léanore sourit doucement avec bienveillance. Une petite erreur qui donnerait l'occasion d'apprendre encore. Elle s'empressa de le rassurer

ARthur, l'oubli du filtre n'est pas si grave en soi car nous avons un moyen de le remplacer. Regardez bien dans la sacoche, il doit s'y trouver quelque chose d'assez fin qui pourra faire office de filtre. Je vous laisse chercher un peu mais pas trop longtemps, la décoction sera trop froide après. Par contre retenez qu'il faut toujours avoir dans la sacoche les instruments basiques. Ils ne doivent jamais en sortir. Là c'est un filtre que l'on peut aisément remplacer mais imaginez si cela avait été un instrument indispensable.
En rentrant au cabinet, nous vérifierons ensemble le matériel et préparerons une sacoche pour les déplacements.


Elle laissa ARthur chercher la solution, elle avait confiance en son intelligence et savait qu'il trouverait sans problème.


(la gaze a été introduite en Europe à la fin du Moyen Age et bien sur provient du Moyen Orient......)




Elle retourna auprès de Valéria à laquelle elle fit un hochement de tête entendu.

Très bien....Envoyons donc quelqu'un pour ramasser le souci et rapporter un petit sac de farine de lin. En revanche es-tu certaine qu'il faille cuire les feuilles. Les propriétés médicinales vont partir si on cuit la simple. D'ordinaire on écrase plutôt la plante avant de la mélanger à la pâte. D'ailleurs à ce propos....

Elle se tourna vers une des servantes

Pourriez-vous apporter des linges fins s'il vous plait afin que Dame Valéria puisse préparer ses cataplasmes.

Le petit Clément s'était défendu bec et ongles pour éviter ce bain forcé, mais on y parvint tout de même. Une servante le câlinait. Il fallait l'avouer, le traitement était plutôt spartiate.

Clément cela ne durera pas longtemps, vous verrez vous vous sentirez mieux après.

A l'adresse de la servante

Vous le laissez tremper le temps de 8 crédos, pas plus. Et avec ferveur les crédos. Nous associons Aristote aux soins.

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Keridil
Dans la cohue ambiante, Keridil qui partait pour ses appartements fut retenu. Pas par la force d'un homme, pas par les bras oppressants d'une femme, pas par les mots aguicheurs d'un quelconque ennemi, allié, maîtresse, rival. Non. Ce fut un cri qui, à la fois, était tout ça.
Maman.
Le brun pouffa, désabusé, et se retourna vers sa petite créature blonde. Moïse, il écarta la foule des médecins et des lingères pressées autour de l'héritier. Ce faisant, il dédaigna Séverin, son frère, Maturin, Léanore, et les autres.
En père, il porta Clément, fin dans sa petite chemise, et le serra contre son torse, lui frottant le dos avec une certaine tendresse et humant ses cheveux qui avaient tant de Della. Les yeux azurs du Duc de Chartres avaient un peu perdu en folie, il se calmait au contact de sa propre cher, de cet aîné qu'il avait adoré à la première minute de sa vie, le trouvant lové dans les bras de Lexhor alors que la délivrée se reposait de son accouchement. Ces temps lui semblaient lointains, terriblement anciens.
La main rude de Keridil passa dans la tignasse enfantine.


Chhh. Maman n'est pas là. Maman ne sera pas là avant longtemps. Maman...se repose.

Il aurait voulu dire qu'elle les avait abandonné, qu'elle trahissait son peuple et sa famille, qu'il lui en voulait, qu'elle n'aimait plus papa. Mais était-il bien sage de mettre des idées pareilles dans la tête d'un enfant au-delà de tout, et malade de surcroît ?
Clément entre ses bras, il se dirigea dehors.


Cet enfant a besoin de calme et de repos. Cette agitation ne l'aidera pas. Je le mène à mes appartements où vous pourrez nous trouver une fois vos décoctions et autres cataplasmes faits.
En attendant, il ne sert à rien de le priver d'air.


Egoïstement, Keridil pensait aussi que l'affection paternelle suffirait à le guérir un peu, et lui permettrait de trouver sinon la paix, au moins un moment de sommeil. Lui-même, plutôt qu'un bain, rêvait d'un lit qui ne soit pas de camp.
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Leanore


Un cri ! Un seul cri qui fit faire demi-tour au paternel. Sans que personne ne puisse réagir, il avait déjà retiré Clément du bain et le serrait contre lui pour le réconforter. A moins que ça ne soit pour se réconforter lui-même.
Tous se regardaient les bras ballants, les servantes trempées, ARthur le gobelet à la main, le temps s'était soudain arrêté.

Que faire ? Il était le père de l'enfant, nul ne pouvait le lui contester mais avait-il le droit pour autant de le soustraire à des soins salvateurs.
Léanore tremblait un peu non seulement parce que dans cette bataille, elle avait elle aussi été inondée mais aussi parce que la colère, le désespoir, les deux sans doute de Keridil lui faisaient peur.
Elle s'approcha doucement du kidnappeur, posa sa main sur le bras passé sous les genoux de l'enfant.

Votre Grâce, je vous en prie. Clément a une fièvre trop forte, seul un bain pourra la faire baisser rapidement. Si vous préférez rester près de lui et renvoyer les servantes. Nous ne serons que nous quatre.


Elle chercha du regard ARthur, peut être que lui serait convaincre son frère, puis Valéria.

Dans un dernier espoir elle ajouta

REgardez la décoction est prête. Si vous désirez la lui donner vous-même......

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