Rodrielle
Ca se passe quelques mois après les évènements de sa vie...
Son ventre s'est arrondi. Elouan commence à accepter l'idée qu'un autre enfant allait venir s'ajouter à la famille alors qu'elle même ne l'acceptait toujours pas, au contraire ! Les jours passaient et la Tatouée se grisait, râlaient, criaient... La douleur grandissait comme l'enfant en elle et malheureusement elle pouvait faire de moins en moins de choses. Et cet handicap la rendait folle, malade, rageuse. Rien que la route à cheval était devenue une épreuve difficile ! Son ventre la gênait de plus en plus et la position assise sur Baäl lui donnait mal au dos. Non, décidément, elle avait juste envie de râler.
Et un nouveau membre les avait rejoint. Le Phoenix. Un enrobage de douceur qui laisse place à un coeur de givre... Une jeune femme que l'italienne ne regrettait pas (encore) d'avoir recruté. Elle se montrait déjà fidèle, prête à la suivre partout où ils iraient. Et c'était parfait ! Rodrielle commençait à avoir confiance et allait surement beaucoup se reposer sur elle dans les mois à venir.
Voilà les évènements les plus importants, en somme. Le reste... Fralis n'était pas venu, resté à Vendôme avec les deux enfants Wolback à qui elle avait refusé de parler du triste sort de leurs parents. Et, évidemment, elle lui en voulait à mort de la laisser dans cet état toute seule (bien que la solitude ne la gêne pas vraiment). Mais cela était une autre histoire.
Et eux, où ils étaient ?
Sur la route. Partis à l'aventure.
Une aventure dont nous parlerons pas encore, pour laisser la surprise pour plus tard, comme un beau cadeau de Noël qui arrivera quelques jours après. Mais tout était prévu déjà : le voyage, le regroupement de la "Famiglia Corleone", leur retour sur la grande scène. Tout. Et l'italienne exultait à l'idée de voir leurs réactions, de se dresser avec fierté et de voir leurs regards apeurés. Qu'ils se plient tous, qu'ils se mettent à genoux et qu'ils les craignent... Les Corleone reviendront bientôt, elle le promettait à quiconque tendait l'oreille. Un murmure...
Bon ! Ca va aller ou il faut que j'vous l'répète ?!
On se fait un peu les dents ici et après on file à Poligny. On restera là-bas quelques jours, histoire de s'la jouer discret et après...
Grimace. L'italienne se plie en deux en se tenant le ventre. Fichu gosse ! Elle a même pas le temps de monter le bivouac qu'il fait déjà comprendre qu'elle en fait trop. Un jour, elle ne pourra même plus bouger. Mais pas encore, pitié, pas encore. Attends encore un mois avant de nous ennuyer.
Va falloir faire le feu.
Ce soir, que ceux qui se sentent d'attaque pour chopper de la bourse s'amusent !
Quant à elle... Elle fera avec les moyens du bord : regarder en prenant sur elle pour ne pas tuer le premier venu.
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Son ventre s'est arrondi. Elouan commence à accepter l'idée qu'un autre enfant allait venir s'ajouter à la famille alors qu'elle même ne l'acceptait toujours pas, au contraire ! Les jours passaient et la Tatouée se grisait, râlaient, criaient... La douleur grandissait comme l'enfant en elle et malheureusement elle pouvait faire de moins en moins de choses. Et cet handicap la rendait folle, malade, rageuse. Rien que la route à cheval était devenue une épreuve difficile ! Son ventre la gênait de plus en plus et la position assise sur Baäl lui donnait mal au dos. Non, décidément, elle avait juste envie de râler.
Et un nouveau membre les avait rejoint. Le Phoenix. Un enrobage de douceur qui laisse place à un coeur de givre... Une jeune femme que l'italienne ne regrettait pas (encore) d'avoir recruté. Elle se montrait déjà fidèle, prête à la suivre partout où ils iraient. Et c'était parfait ! Rodrielle commençait à avoir confiance et allait surement beaucoup se reposer sur elle dans les mois à venir.
Voilà les évènements les plus importants, en somme. Le reste... Fralis n'était pas venu, resté à Vendôme avec les deux enfants Wolback à qui elle avait refusé de parler du triste sort de leurs parents. Et, évidemment, elle lui en voulait à mort de la laisser dans cet état toute seule (bien que la solitude ne la gêne pas vraiment). Mais cela était une autre histoire.
Et eux, où ils étaient ?
Sur la route. Partis à l'aventure.
Une aventure dont nous parlerons pas encore, pour laisser la surprise pour plus tard, comme un beau cadeau de Noël qui arrivera quelques jours après. Mais tout était prévu déjà : le voyage, le regroupement de la "Famiglia Corleone", leur retour sur la grande scène. Tout. Et l'italienne exultait à l'idée de voir leurs réactions, de se dresser avec fierté et de voir leurs regards apeurés. Qu'ils se plient tous, qu'ils se mettent à genoux et qu'ils les craignent... Les Corleone reviendront bientôt, elle le promettait à quiconque tendait l'oreille. Un murmure...
Bon ! Ca va aller ou il faut que j'vous l'répète ?!
On se fait un peu les dents ici et après on file à Poligny. On restera là-bas quelques jours, histoire de s'la jouer discret et après...
Grimace. L'italienne se plie en deux en se tenant le ventre. Fichu gosse ! Elle a même pas le temps de monter le bivouac qu'il fait déjà comprendre qu'elle en fait trop. Un jour, elle ne pourra même plus bouger. Mais pas encore, pitié, pas encore. Attends encore un mois avant de nous ennuyer.
Va falloir faire le feu.
Ce soir, que ceux qui se sentent d'attaque pour chopper de la bourse s'amusent !
Quant à elle... Elle fera avec les moyens du bord : regarder en prenant sur elle pour ne pas tuer le premier venu.
Famiglia : famille
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