Saint.quentin
Acte I, Séduction, chapitre II : Prophase.
Les hommes aiment avoir le dessus et se dire que la séduction est le fait de leur génie. Si ce nest quelques bellâtres habitués à être courtisés, lhomme de beauté moyenne dont jétais se trouvait quant à lui désarmer devant tant davenantes manières. Bien que dun naturel concupiscent cétait la première fois que jendossais le rôle de la femelle et laissai au beau genre celui du mâle. Cette situation nouvelle pour lhomme nouveau me fit me réfugier dans lalcool, encore. Livresse moffrait de lubies ce que la raison moffrait de spleen.
Surtout que le jeu était finement joué ! Elle savait la catin que le poète jouit au poids des mots et quune phrase bien tournée avec double sens pouvait lui arracher une érection. Ce fut le cas, mon phallus post-pubère se dressa, annonçant fièrement ses ordres et obligeant ses bananeraies à entrer en guerre. Mission : faire céder les portes ennemies à grand coup de bélier.
Mais puisquelle me voulait absolument, elle souffrirait bien dattendre. Je ne pouvais croire quelle nétait là que par le fait de mon rayonnement. Elle devait cacher dans sons ventre un enfant ou une maladie, comme toutes les femmes. Jaccepterai les deux si elle acceptait mon jeu à moi. Je comptais bien y ajouter quelques règles, pour rendre tout ça inoubliable. Fi des semblables plaisirs.
Mon regard avait du mal à rester sur ses yeux. Sa poitrine semblait promettre bien des réjouissances.
« Je peux te montrer tout les vices des Saints du Ciel. Mais tu serais bien déçue de mavoir si vite. Dégustons cette promesse que tu marrache par tes charmes, veux-tu ? »
Et ce disant je sortis de ma besace une boite de bois que jouvris en me parant de ce fin sourire aux lèvres qui annonçait mon assurance. On pouvait y voir samasser des champignons blancs teintés de pourriture noirs. Ils avaient la forme étrange dêtres torturés et séchés au soleil, morts dans leur ultime convulsion.
« Et si je toffrais un tremplin pour les anges avant de connaître Dieu ? »
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Les hommes aiment avoir le dessus et se dire que la séduction est le fait de leur génie. Si ce nest quelques bellâtres habitués à être courtisés, lhomme de beauté moyenne dont jétais se trouvait quant à lui désarmer devant tant davenantes manières. Bien que dun naturel concupiscent cétait la première fois que jendossais le rôle de la femelle et laissai au beau genre celui du mâle. Cette situation nouvelle pour lhomme nouveau me fit me réfugier dans lalcool, encore. Livresse moffrait de lubies ce que la raison moffrait de spleen.
Surtout que le jeu était finement joué ! Elle savait la catin que le poète jouit au poids des mots et quune phrase bien tournée avec double sens pouvait lui arracher une érection. Ce fut le cas, mon phallus post-pubère se dressa, annonçant fièrement ses ordres et obligeant ses bananeraies à entrer en guerre. Mission : faire céder les portes ennemies à grand coup de bélier.
Mais puisquelle me voulait absolument, elle souffrirait bien dattendre. Je ne pouvais croire quelle nétait là que par le fait de mon rayonnement. Elle devait cacher dans sons ventre un enfant ou une maladie, comme toutes les femmes. Jaccepterai les deux si elle acceptait mon jeu à moi. Je comptais bien y ajouter quelques règles, pour rendre tout ça inoubliable. Fi des semblables plaisirs.
Mon regard avait du mal à rester sur ses yeux. Sa poitrine semblait promettre bien des réjouissances.
« Je peux te montrer tout les vices des Saints du Ciel. Mais tu serais bien déçue de mavoir si vite. Dégustons cette promesse que tu marrache par tes charmes, veux-tu ? »
Et ce disant je sortis de ma besace une boite de bois que jouvris en me parant de ce fin sourire aux lèvres qui annonçait mon assurance. On pouvait y voir samasser des champignons blancs teintés de pourriture noirs. Ils avaient la forme étrange dêtres torturés et séchés au soleil, morts dans leur ultime convulsion.
« Et si je toffrais un tremplin pour les anges avant de connaître Dieu ? »
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