Grannass
[ Salle du conseiller du duc ]
L'ambition, ça se brise;
La folie, ça enivre;
L'amour, ça apaise;
Le conseiller, ça fait chier !
Ces quelques mots pourraient résumer la pensée du jeune homme en face du conseiller du duc. Tatoo devait vraiment être un fichu trou du c** de choisir des incompétents comme celui là. Avec son petit air borné de gratte papier de base qui ne comprend strictement rien à la vie, il devait en exaspérer plus d'un. Leur conversation qui s'était commencée courtoisement lors de l'arrivée du jeune homme était en train de monter en volume et allait finir par faire accourir tout le castel tant la poésie des mots utilisés par les deux hommes était éloquente. En même temps, avec deux bretons bien têtus, on ne devait pas vraiment s'attendre à mieux de toute façon. Dans un souci de crédibilité historique, nous vous en retransmettrons la fin. Le premier interlocuteur est ici messire Grannass.
Nan mais avouez qu'il faut être complètement ignare de me demander d'avoir deux mille cinq cent écus sur moi et de ne vous en laisser que mille. L'administration aurait elle oublié que le monde ne se résume pas aux 30 mètres qui entourent leur château ?
C'est à ce moment que le conseiller s'était levé, l'air furibond, les joues aussi rouges qu'une entrecôte trop saignante.
Mais c'est qu'il va s'calmer l'gueux ! Des guignols comme toi j'en vois passer souvent, mais là faut avouer que tu décroches le pompon. Déjà, j't'ai déjà dis, imbécile indécrottable qu'en suivant le formulaire 2-B-145 t'es pas obligé d'avoir 2500 écus mais que...
Nan mais quand même ! Vous vous prenez pour qui là ? Déjà que les prof' de l'université touchent 50 écus par cour, j'vais pas leur en donner 1000 en plus, juste pour avoir le plaisir de faire parti de votre petit cercle d'érudits dont personne n'a cure. Parce que franchement, y a pas que des lumières là bas ! Et vous m'avez l'air de nager encore plus dans la boue qu'eux mon pauvre ! Alors, z'allez me faire le plaisir de ne pas me faire payer les droits d'entrée et j'oublierais votre bêtise chronique. Déjà que la connerie sort de tous les fichus pores de votre corps flasque et plein de ...
Quand on cherche quelqu'un, il vaut mieux que cette personne vous soit inférieure physiquement ou qu'elle n'ait pas d'amis. Dans le cas présent, le brun avait oublié que le conseiller avait des amis gardes dont un lui mis une claque monumentale. Complètement sonné, Grannass se laissa donc plus ou moins sans résistance jeter hors du château par les deux gardes aussi larges et carrés qu'le père Michaud avant qu'il se mette à picoler.
Il resta alors là, quelques instants, la joue rouge, cherchant une solution viable à ce problème épineux. Il se vengerait plus tard du conseiller, il était actuellement temps de trouver un autre endroit où râler. Et la solution était toute simple. Si tu veux te plaindre de l'université, va voir la rectrice ! Sauf que la rectrice, bah elle avait pas l'air de trop l'aimer donc il fallait qu'il trouve quelque chose pour la feinter. Il retourna chez lui et après avoir constater que la maison était vide se dirigea vers l'université avec un paquet sur le dos.
[ Bureau de la rectrice ]
" L'université, c'est joli, on y apprend plein de choses, et y a des filles à foison " Voici la description sommaire que lui avait fait un érudit bourré comme une volaille à Noël.
Après y être rentré, le jeune homme n'y trouva pas beaucoup de filles, d'ailleurs il s'en fichait puisqu'il était fiancé. Il n'y appris pas non plus grand chose, supposant qu'il fallait attendre un peu avant que la connaissance entre en lui. Il dut cependant avouer qu'il trouvait le lieu joli, trop d'ailleurs.
" Au moins on voit où partent nos 1000 écus... pff, détestable ! "
Il demanda alors où se trouvait le bureau de la rectrice, et, après qu'on lui ait indiqué où, se dirigea vers l'endroit, le paquet toujours sur le dos. Cheveux recoiffés en vitesse, vérification d'haleine avec résultat satisfaisant, il frappa et entra, l'air triomphant.
M'dame, le bonjour ! J'viens pour me faire exempter des droits d'entrée à l'université car je juge que je ne dois pas cet argent à l'état.
Tout était dit, il ne restait plus qu'à attendre la réaction de la dame en face de lui, qui risquait d'être potentiellement nerveuse d'ailleurs.
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L'ambition, ça se brise;
La folie, ça enivre;
L'amour, ça apaise;
Le conseiller, ça fait chier !
Ces quelques mots pourraient résumer la pensée du jeune homme en face du conseiller du duc. Tatoo devait vraiment être un fichu trou du c** de choisir des incompétents comme celui là. Avec son petit air borné de gratte papier de base qui ne comprend strictement rien à la vie, il devait en exaspérer plus d'un. Leur conversation qui s'était commencée courtoisement lors de l'arrivée du jeune homme était en train de monter en volume et allait finir par faire accourir tout le castel tant la poésie des mots utilisés par les deux hommes était éloquente. En même temps, avec deux bretons bien têtus, on ne devait pas vraiment s'attendre à mieux de toute façon. Dans un souci de crédibilité historique, nous vous en retransmettrons la fin. Le premier interlocuteur est ici messire Grannass.
Nan mais avouez qu'il faut être complètement ignare de me demander d'avoir deux mille cinq cent écus sur moi et de ne vous en laisser que mille. L'administration aurait elle oublié que le monde ne se résume pas aux 30 mètres qui entourent leur château ?
C'est à ce moment que le conseiller s'était levé, l'air furibond, les joues aussi rouges qu'une entrecôte trop saignante.
Mais c'est qu'il va s'calmer l'gueux ! Des guignols comme toi j'en vois passer souvent, mais là faut avouer que tu décroches le pompon. Déjà, j't'ai déjà dis, imbécile indécrottable qu'en suivant le formulaire 2-B-145 t'es pas obligé d'avoir 2500 écus mais que...
Nan mais quand même ! Vous vous prenez pour qui là ? Déjà que les prof' de l'université touchent 50 écus par cour, j'vais pas leur en donner 1000 en plus, juste pour avoir le plaisir de faire parti de votre petit cercle d'érudits dont personne n'a cure. Parce que franchement, y a pas que des lumières là bas ! Et vous m'avez l'air de nager encore plus dans la boue qu'eux mon pauvre ! Alors, z'allez me faire le plaisir de ne pas me faire payer les droits d'entrée et j'oublierais votre bêtise chronique. Déjà que la connerie sort de tous les fichus pores de votre corps flasque et plein de ...
Quand on cherche quelqu'un, il vaut mieux que cette personne vous soit inférieure physiquement ou qu'elle n'ait pas d'amis. Dans le cas présent, le brun avait oublié que le conseiller avait des amis gardes dont un lui mis une claque monumentale. Complètement sonné, Grannass se laissa donc plus ou moins sans résistance jeter hors du château par les deux gardes aussi larges et carrés qu'le père Michaud avant qu'il se mette à picoler.
Il resta alors là, quelques instants, la joue rouge, cherchant une solution viable à ce problème épineux. Il se vengerait plus tard du conseiller, il était actuellement temps de trouver un autre endroit où râler. Et la solution était toute simple. Si tu veux te plaindre de l'université, va voir la rectrice ! Sauf que la rectrice, bah elle avait pas l'air de trop l'aimer donc il fallait qu'il trouve quelque chose pour la feinter. Il retourna chez lui et après avoir constater que la maison était vide se dirigea vers l'université avec un paquet sur le dos.
[ Bureau de la rectrice ]
" L'université, c'est joli, on y apprend plein de choses, et y a des filles à foison " Voici la description sommaire que lui avait fait un érudit bourré comme une volaille à Noël.
Après y être rentré, le jeune homme n'y trouva pas beaucoup de filles, d'ailleurs il s'en fichait puisqu'il était fiancé. Il n'y appris pas non plus grand chose, supposant qu'il fallait attendre un peu avant que la connaissance entre en lui. Il dut cependant avouer qu'il trouvait le lieu joli, trop d'ailleurs.
" Au moins on voit où partent nos 1000 écus... pff, détestable ! "
Il demanda alors où se trouvait le bureau de la rectrice, et, après qu'on lui ait indiqué où, se dirigea vers l'endroit, le paquet toujours sur le dos. Cheveux recoiffés en vitesse, vérification d'haleine avec résultat satisfaisant, il frappa et entra, l'air triomphant.
M'dame, le bonjour ! J'viens pour me faire exempter des droits d'entrée à l'université car je juge que je ne dois pas cet argent à l'état.
Tout était dit, il ne restait plus qu'à attendre la réaction de la dame en face de lui, qui risquait d'être potentiellement nerveuse d'ailleurs.
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