Grannass
Une question, toute simple, à la réponse évidente :
Vous allez mettre combien de temps avant de me tendre votre main pour maider à me relever ?
Sauf qu'avec cette rousse là, aucune réponse n'a l'air évidente tant elle parait mépriser tout le monde, enfin lui tout du moins. Peut être qu'elle savait se montrer charmante avec certaines personnes mais ce n'était pas son cas à lui. Surement qu'il devait être un des seul à ne pas être un rampant comme la plupart des autres bretons. Y avait le duc aussi, mais bon, lui était un tantinet bourrin par rapport au brun. Enfin ça, c'était vite dit. Vraiment très vite dit. Mais c'était ce que le brun pensait donc ça devait forcément être vrai, du moins pas totalement faux. Après, il s'agissait de voir si la réciproque aussi était réaliste. La réciproque de quoi ? Bah, ça reste à déterminer mais le fait est que la question à la mérite d'être posée.
Le tout petit problème était que toutes ces belles pensées ne serviraient pas dans la situation présente. Le brun avait donc deux solutions. Soit relever la rousse soit trouver une solution avec plus de panache. Et comme le panache à toujours tendance à influencer positivement les hommes, il allait choisir la dite solution. Il regarda à nouveau la rectrice dans les yeux, l'air impassible, puis ses yeux tombèrent sur la plume toujours dans son bras. C'est fou ce que les plumes d'oies étaient de bonne qualité tout de même. Parce que là, sans même se briser...
En tout cas, le jeune homme se redressa promptement et enleva le bout d'oiseau de son bout de bras. Quelques petites gouttelettes de sang accompagnèrent la plume mais quand on est boucher de profession comme le jeune homme, on finit par se ficher totalement de voir le beau liquide rouge couler. Presque comme un soldat qu'il était devenu, quoique pas aussi adepte de la hiérarchie et des missions inutiles.
Bon, l'étape un avait été effectuée. Il se décida donc à relever la rousse, mais pas la bonne. 'Fin, la bonne peut être mais pas la méchante, juste la toute mouillé bruyante et désagréable envers sa fiancée. Pourquoi celle là et pas l'autre ? Surement que le jeune homme considérait qu'elle était plus agréable. Il afficha alors un léger sourire à l'humide femelle et lui tint ces mots qui ne risquent pas de figurer dans les annales.
J'vous prie de m'excuser d'avoir fait des insinuations envers votre promis et tout. 'Fin, j'espère que vous comprendrez...
Puis, se tournant vers l'autre rousse qui avait toujours le cul au sol :
Et bien, je crois savoir combien de temps je vais mettre à vous aider, ce sera un peu près le même que vous mettrez pour me considérer comme la personne que je suis et non pas avec le dédain que vous affichez si bien sur votre petit minois.
Et na ! Au moins, ça c'était fait ! Par contre, là ça risquait de vraiment chauffer pour son grade... Comme le disait le romain : Alea jacta est ! En breton, cela pourrait se traduire par Kaoc'h ki ou ce genre de petits mots poétiques et très utilisés dans le Léon et le Vannetais.
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Vous allez mettre combien de temps avant de me tendre votre main pour maider à me relever ?
Sauf qu'avec cette rousse là, aucune réponse n'a l'air évidente tant elle parait mépriser tout le monde, enfin lui tout du moins. Peut être qu'elle savait se montrer charmante avec certaines personnes mais ce n'était pas son cas à lui. Surement qu'il devait être un des seul à ne pas être un rampant comme la plupart des autres bretons. Y avait le duc aussi, mais bon, lui était un tantinet bourrin par rapport au brun. Enfin ça, c'était vite dit. Vraiment très vite dit. Mais c'était ce que le brun pensait donc ça devait forcément être vrai, du moins pas totalement faux. Après, il s'agissait de voir si la réciproque aussi était réaliste. La réciproque de quoi ? Bah, ça reste à déterminer mais le fait est que la question à la mérite d'être posée.
Le tout petit problème était que toutes ces belles pensées ne serviraient pas dans la situation présente. Le brun avait donc deux solutions. Soit relever la rousse soit trouver une solution avec plus de panache. Et comme le panache à toujours tendance à influencer positivement les hommes, il allait choisir la dite solution. Il regarda à nouveau la rectrice dans les yeux, l'air impassible, puis ses yeux tombèrent sur la plume toujours dans son bras. C'est fou ce que les plumes d'oies étaient de bonne qualité tout de même. Parce que là, sans même se briser...
En tout cas, le jeune homme se redressa promptement et enleva le bout d'oiseau de son bout de bras. Quelques petites gouttelettes de sang accompagnèrent la plume mais quand on est boucher de profession comme le jeune homme, on finit par se ficher totalement de voir le beau liquide rouge couler. Presque comme un soldat qu'il était devenu, quoique pas aussi adepte de la hiérarchie et des missions inutiles.
Bon, l'étape un avait été effectuée. Il se décida donc à relever la rousse, mais pas la bonne. 'Fin, la bonne peut être mais pas la méchante, juste la toute mouillé bruyante et désagréable envers sa fiancée. Pourquoi celle là et pas l'autre ? Surement que le jeune homme considérait qu'elle était plus agréable. Il afficha alors un léger sourire à l'humide femelle et lui tint ces mots qui ne risquent pas de figurer dans les annales.
J'vous prie de m'excuser d'avoir fait des insinuations envers votre promis et tout. 'Fin, j'espère que vous comprendrez...
Puis, se tournant vers l'autre rousse qui avait toujours le cul au sol :
Et bien, je crois savoir combien de temps je vais mettre à vous aider, ce sera un peu près le même que vous mettrez pour me considérer comme la personne que je suis et non pas avec le dédain que vous affichez si bien sur votre petit minois.
Et na ! Au moins, ça c'était fait ! Par contre, là ça risquait de vraiment chauffer pour son grade... Comme le disait le romain : Alea jacta est ! En breton, cela pourrait se traduire par Kaoc'h ki ou ce genre de petits mots poétiques et très utilisés dans le Léon et le Vannetais.
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