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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Un_inconnu...
Le jeu était lancé ........
Il remarqua que plusieurs personnes avaient fait leur apparition toutes derrières des masques , et que certaines restait un peu à l'écart

discussion était lancée à la recherche de qui est qui , et toujours attaché à sa cavalière, écoutait tranquillement ce qui se passait et opina de la tête pour remercier le Sire qu'il lui tendait un verre


Santé à vous tous

Arriver en couple à ce genre de bal présentait un certain handicap sur l'anonymat nécessaire , pensa l'inconnu , mais pouvait aussi jeter le doute , plus grand qu'une certitude de reconnaitre une personne sans faille derrière un masque .
Il ne reconnaissait personne derrière ces masques , ce qui l’embêtait au plus haut point mais il sourit quand sa cavalière proposa d'ouvrir le bal tout en resserrant l'étreinte de sa main sur son bras.


Allons y Ma Mie , je vous suis


et voila que tous les deux se dirigent vers le lieu de la salle réservé à la danse , un peu éloigné du buffet ou tous encore devait se demandé qui était ce couple tout de bleu vêtu , n’arrêtant pas de sourire , a la fois de danser avec sa cavalière et de laisser entretenir le doute quand à leurs identités .

Ce soir ils seraient tout deux les premiers à danser ..........

Qui_est_elle


Une danse…
Se rapprocher…
Possibilité de démasquer…

Alors qu’un fin sourire se dessine sur ses lèvres rosées, la jeune femme hoche doucement la tête… Une danse serait un moyen de se rapprocher d’un homme, de pouvoir peut être le demasqué, proches ils seront…
Un hochement de tête plus tard, la jeune femme masquée de dentelle tends la main vers l’homme qui, quelques minutes plus tôt, venait de lui offrir un verre…

Une invitation à danser…
Puis de laisser une voix de velours s’échappait d’entre ses lèvres… Peut être la reconnaitrait-il ? Peut être pas… Elle tentait, tant bien que mal, de transformer légèrement sa voix :


-M’accorderiez vous cette danse ?

Ce n’était pourtant pas dans ses habitudes de prendre les devants… Elle si discrète, si en retrait… Ce soir, de part sa tenue, elle serait une autre… après tout, sommes nous pas en mesure d’être une autre personne en un bal masqué ?

Allait-il l’accompagner ? Ou la laisserait-elle ainsi ? S’il était celui auquel elle pensait à cet instant, à tout les coups, il la laisserait… Quoi que…
Jalouse
« Quelle effronterie ! Rien ne vous plait autant que de vous croire le centre de l’univers ces derniers temps. Et bien oubliez, la place est prise. »
Elle avait ravalé ses larmes et chiffonné la missive rageusement. Quelle injustice.

Fort bien. Ce soir elle lui soufflerait le premier rôle.
L’excitation suscitée par l’évènement électrisait sa longue chevelure ambrée qu’elle avait dissimulée sous une perruque blonde confectionnée d’après le portrait d’une déesse grecque avec des filaments dorés tombant sur ses épaules graciles et blanches.
Elle sortit de la penderie la fine étoffe qui allait la transformer en un personnage mythologique. La robe de soie blanche n’allait guère s’en rappeler les toges antiques, et le haut en biais offrait aux regards la nudité d’une épaule et la naissance d’un sein.
Puis la jeune fille attacha son masque en forme d’ailes avant de se mirer dans un miroir.
Rougissant, presque émue, elle prit conscience de sa beauté.

L’Hôtel particulier lui ouvrit ses portes, puis elle retira son long manteau avant de le poser dans un recoin.

Elle releva la tête avec un air de défi, dans ses yeux transparaissait une audace inébranlable.
Le courage faillit lui manquer lorsqu’on se tourna vers elle. Mais elle se ressaisit, passa la langue sur ses lèvres puis s’avança avec la prestance dû à son nom.
Vite un verre. Il serait toujours temps plus tard de les chercher. Elle et lui…
--Fenrel
    Mais où est ... ?

Et c’est ainsi que les invités affluaient, dans un sinistre silence. Moi qui pensais être le seul à me taire. Je me sentis tout d’un coup moins seul dans mon enfermement inaudible. Quelques personnes discutaient c’est tout. A quoi cela sert de vivre, si c'est pour vivre dans la crainte ? A vrai dire, vivre dans la peur, ce n'est pas vivre du tout. L'âme philosophique était en moi pour ce début de soirée.

Ce soir, je ne savais pas si c’était réellement elle. Un échange de robe était fort probable et rien que cette idée me donnait une incertitude dans mes actions.
Les bals masqués étaient vraiment amusant, il fallait se défendre par tous les stratagèmes possible et inimaginable afin de garder l’anonymat.

Je faisais le tour du banquet, me laissant le droit à l'émerveillement face à la beauté des produits arborés.

Je lorgnais sur l’alcool mais la peur de soulever mon masque me contraignait à ne pas y toucher, du moins pour le moment. Et c'était moi, qui, auparavant me disais que vivre dans la peur ce n'était pas vivre du tout. Un petit sourire masqué se dessina sur mon visage.

Et telle une apparition, je la vis au loin. Proche de quelques autres invitées, joueur, je pris l’initiative d’aller vers elles.

Dans ma -terrible- traversée, je me dis que la frivolité serait davantage de rigueur. C’est ainsi, charmeur, que je passai en lançant ces quelques mots prometteurs.


Vous êtes très en beauté ce soir.

Je ne m’arrêtai pas et mes yeux exprimèrent le reste. Ça commençait à devenir amusant, allait-elle me reconnaître ?
Anastasie..


    Des discussions se créaient entre les invités, il était curieux de voir les jeux qui se déroulaient en ce moment même. Une jeune fille invitait un homme à danser,ce qui était peu commun, mais pourquoi pas, d'autres invités arrivaient à leur tour.

    Pendant ce temps là, j'étais partie chercher un verre d'alcool auquel je ne touchais pas, mais les apparences se devaient d'être trompeuses, et j'étais retourner m'adosser contre un mur, continuant d'observer la scène qui se déroulait devant mes yeux.

    A l'opposé de la salle, un homme venait dans ma direction. Regardant à ma droite, puis à ma gauche, je compris bien vite que c'était bel et bien moi à qui il venait parler. Soit. Le jeu était de mise ce soir, je jouerai moi aussi.

    Me redressant pour avoir un certain maintien, j'inclinais la tête pour le saluer par politesse. Mais à cet instant, j'avais bien la tête ailleurs, mais c'est tout sourire que j'accueillis le compliment.

    De son visage, je ne pouvais apercevoir que ses yeux. Cela me rappelait quelqu'un mais je n'en étais pas certaine. Il allait me falloir un petit moment avant de découvrir chacun des invités cachés sous leur masque.

    Il ne s'était pas arrêté pour saluer, perplexe, je m'étais retournée, intriguée par ce comportement étrange. Et si c'était...? Non, quand même pas ! Secouant la tête, je pris l'initiative de le suivre afin d'en découvrir un peu plus sur lui.

    Qu'importe si les autres personnes présentes nous remarquaient, cela sèmerait le doute et le plaisir du jeu ne ferait que durer.
Jo


Invitation désordonnée...

Jo, puisque c'était son nom d'emprunt, avait choisit un joli masque canin pour l'occasion. Un masque était demandé, un masque il y aura, c'était décidé. Et puisque le maître de cérémonie était de ceux qui portent en blason un loup, il lui rendait hommage avec ses nouveaux traits animaux, qu'il revêtait pour un soir.
A part le masque, de courts cheveux noirs ressortaient ça et là du masque, quelques mèches grisonnantes, plus claires, si l'on s'approchait davantage. Et, pour compléter cela, avait été comme déposé sur son corps élancé un costume élégant, aussi gris que le ciel de l'autre jour, avec des nuances plus sombres et d'autres plus claires. De petites chausses, remontées en pointe, finissaient le costume.

Les grandes mains fines attrapent dès l'entrée une coupe d'alcool dont les dorures se reflètent sur la peau pâle. Il observe les convives ; en reconnaît déjà quelques-uns, un sourire doux sur les lèvres. Une gorgée, qui se répand dans sa gorge comme l'eau fraîche de la fontaine un matin d'hiver, puis se réchauffe, dorlotant tout son corps. Oh, que c'était bon, cela. Il faufila son auguste carrure entre deux jolies dames. Tiens, il lui aurait frôlé l'arrière-train d'une main experte, à celle-là. Douce pensée, grisée par l'alcool. Cette soirée promettait d'être amusante.

_________________

« Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit. » S. Gainsbourg
Bleue
Les invités arrivaient toujours. De nouvelles tenues à regarder avec attention, à apprécier ou à ne pas aimer. La Bleue continuait d’arpenter la salle à la recherche de la seule personne qu’elle pouvait connaitre à ce bal. Evidemment sa tâche allait être complexe avec tous ces costumes, tous ces masques et tous ces rôles que les convives se sont inventés. Parmi le groupe auprès duquel elle s’était vaguement rapprochée, la Bleue avait repéré un drôle de lutin. Malheureusement pour elle, son costume ne lui donnait que peu d’indices quant à son identité. C’en était presque rageant, mais c’était le jeu.

Tout en continuant à marcher, alors que certains semblaient vouloir se mettre à danser, l’inconnue détaillait le petit groupe, mais surtout l’inconnu en rouge et vert. Deux couleurs qui lui rappelaient une certaine personne. Etait-ce lui ? Elle n’en avait pas la moindre idée et déjà peu à l’aise dans cette fête, elle ne voulait pas se risquer à l’aborder pour finalement apprendre qu’elle avait fait erreur. Non, elle se complaisait plus dans la discrétion, dans l’attente. Mais il fallait bien trouver un moyen d’avoir confirmation de ses soupçons.

Quelques minutes alors, elle resta immobile mais nonchalante à observer le groupe une nouvelle fois, et surtout le lutin, qu’elle avait fait en sorte d’avoir en face d’elle. Il était très probable que ce soit Lui, et plus les minutes passaient plus elle en était convaincue. Courageuse mais pas téméraire elle se saisit d’un verre et repartit faire quelques pas pour contourner le groupe sans quitter sa « cible » du regard. La Bleue était assez loin d’eux, mais s’il était attentif, il pouvait la voir. Mais c’était sans compter la malice de la jeune femme qui se cachait derrière ce masque bleuté et qui avait fini par disparaître derrière lui, et même non loin de lui.

S’il était ce que l’inconnue croyait, il saurait la reconnaitre par sa présence. Si ce n’était pas lui, elle se serait tout simplement trompée et malgré cela l’honneur aurait été sauf. Et si finalement il était bel et bien celui qu’elle cherchait mais qu’il ne la remarquait pas et qu’ainsi il ne venait pas à sa rencontre, tant pis pour lui, il y aurait bien d’autres personnes avec qui danser.
Mask_man
Le monde commençait à arriver. Le lutin avait salué et restait dans un petit groupe lorsqu'il aperçut quelqu'un qui semblait le fixer. C'était une femme, assez grande, tout de bleu vêtue. Elle semblait tourner autour de lui comme une abeille autour d'une fleur. Elle attendait quelque chose. Il se dit que la moindre des politesses serait de lui proposer ce quelque chose. Une danse ou un verre.

Il opta pour la seconde solution et alla au buffet, se fit servir deux verres de poire et revint vers elle. Il lui tendit le godet en lui faisant un clin d'oeil. Il ne connaissait pas grand monde icilieu et peut-être qu'elle non plus et qu'elle voulait en rencontrer. Ça ne coûtait rien de partager un verre. Il la détailla de haut en bas. Elle avait des yeux qui s'accordaient bien à sa tenue. Il n'arrivait pas à déterminer la couleur de ses cheveux. Châtains ? Roux ? On ne voyait pas bien sous le voile bleuté.

Il attendait qu'elle engage la conversation. L'avait-elle pris pour quelqu'un d'autre ?
Bleue
Enfin ! Elle avait réussi la première étape, l’attirer vers elle. Ce n’était pas grand-chose et rien ne prouvait que la Bleue avait trouvé le cavalier qu’elle cherchait. En effet il avait pris soin de ne pas parler, juste de lui tendre un godet de poire. Quant au clin d’œil, elle ne savait pas ce qu’il pouvait vouloir dire, et fit comme si elle ne l’avait pas vu. En revanche, quand elle prit la boisson que le lutin lui tendait, elle ne se fit pas prier pour en boire une gorgée tout en ne manquant pas de le regarder droit dans les yeux en même temps.

La gorgée bue, la Bleue lui adressa un sourire énigmatique. A un bal, on danse. Boire, et seulement cela, n’avait pas grand intérêt, encore plus quand la personne qui est avec vous se fait muette comme une carpe. Toujours dans le silence le plus complet, la jolie inconnue alla déposer leur godet avant de prendre les mains du grand lutin. D’une voix basse, elle proposa


- Et si nous allions danser ? Si je ne me trompe pas de personne, je sais qu’il vous arrive de danser. En tous cas, vous l’avez déjà fait. Si je fais erreur...dansons quand même !

Et si elle avait juste, il devait reconnaitre sa voix. Mais il n’allait peut-être pas l’avouer. Il était même fort probable qu’il se joue d’elle et fasse semblant de ne pas la connaître. Qu’importe, la Bleue devait simplement se méfier et chercher à trouver tous les indices pouvant la mettre sur la piste de l’identité de son mystérieux cavalier et enfin, le faire céder pour qu'il se révèle.
Mask_man
Quand il entendit sa voix, cette voix qu'il entendait tous les jours que le Très Haut faisait, il n'y avait plus aucun doute sur l'identité de la dame en bleue. Il lui prit donc les mains et commença à virevolter avec elle. C'est vrai qu'il dansait de temps en temps, mais c'était avec plus de verres que ça dans le nez, donc il était un peu maladroit.

Il lui murmura dans l'oreille :


- Vous êtes ravissante, mais je croyais que vous ne viendriez pas...

Puis il essaya de résister à l'envie de l'embrasser dans le cou. Il se savait déjà trahi, mais il ne voulait pas qu'elle soit la gagnante. Après tout c'est lui qui avait fait le premier pas.
Elya


Le silence était maître dans le carrosse qui la conduisait à l'Hôtel particulier. L'homme assis à côté d'elle fixait la route, plongé dans ses pensées. La jeune fille jeta un regard à son ami tripotant un bout de sa cape. Elle n'était pas du tout habitué à de tel bal et c'était lui qui l'avait convié après avoir reçut l'invitation. Savoir qu'elle allait se retrouver dans une fosse aux lions avec un muet ne la rassurait guère.
La jeune fille mordit sa lèvre inférieure et posa ses yeux sur l'étendu enneigée. Ses mains étaient aussi glacées que le manteau blanc à cet instant.

Le carrosse s'arrêta et la jeune fille plaça son masque sur son visage, imité par son ami. Celui-ci descendit du carrosse, tendit sa main et s'empara de celle de la jeune fille l'aidant à descendre.
La jeune fille le remercia d'un sourire puis, posant sa main sur son bras, se laissa conduire, son ami s'occupant des modalités pour entrer.

La musique et des conversations se faisaient entendre. Des serviteurs vinrent leur prendre leur cape et la jeune fille plissa sa longue robe rouge.
Les portes s'ouvrirent et elle pénétra dans la salle.
--Fenrel


Elle me suivait. Je continuais ma route allant dans un endroit un peu plus discret. Loin des regards des autres invités. C’était bien elle, je le savais. Je ne pouvais passer à côté sans la remarquer. Elle était très belle, vêtu admirablement.

Je pris au passage un verre, le premier de la soirée, celui sur lequel mon intention s’était fixée au deuxième rang. J’ouvris une porte, puis une autre. Un autre jeu débutait, allait-elle me retrouver dans ce dédale de pièce toutes plus luxueuses les unes que les autres ?

Je me retournais et elle était toujours derrière moi. La pièce n’étant pas éclairée, seule la lumière lunaire entrée dans la pièce. Je suis allé au bout de la pièce et mon masque fut retiré. Elle ne pouvait me voir. Seule ma voix pouvait être reconnaissable. Je fis un sourire et débuta la discussion.


M’avez-vous reconnu ? Moi oui, cela va de soi.

Il n’en dit pas plus et remit son masque après avoir bu son verre. C’était tout un art de boire dans ce genre de soirée.

Il passa de nouveau près d’elle. Il lui glissa à l’oreille quelques mots et prit la direction de la salle de réception. Il était bien décidé à démasquer et il allait observer tous les moindres faits et gestes.
Anastasie..
    Qui était-il ? Et pourquoi ne s'arrêtait-il pas une fois qu'il m'avait vue le suivre ? Qu'il était étrange. Mais par curiosité, j'avais continué de le suivre, il fallait que je sache qui il était.
    Où allait-il ainsi ? Pourvu que je ne fasse pas d'erreur en le suivant. Au passage, j'avais posé ma coupe sur la dernière table que j'avais croisé. Ce n'était pas évident de tenir ma robe afin d'avancer et un verre en même temps.


    Le temps que je pose mon verre, il avait disparu. Rien qu'un court instant car après avoir ouvert une porte, je le voyais continuer son chemin. J'avais fini par le retrouver et je continuais de le suivre, jusqu'à ce qu'il file dans une pièce sombre.
    Je ne pouvais le voir mais je tentais de plisser les yeux pour discerner qui il était jusqu'à ce qu'il prenne la parole.


    Figée, je l'avais reconnu au son de sa voix, mon coeur rata un battement.



    Vous... !


    Passant près de moi, il vint me dire quelques mots à l'oreille et, le temps que je me retourne, il avait de nouveau disparu. Je souris car la proposition faite était tentante. Sans lui répondre, j'acceptais et retournais à mon tour dans la salle.
    Je le cherchais du regard et je le vis non loin. Récupérant un macaron sur le buffet, j'esquissais un sourire et le mangeais à la suite. Un autre jeu débutait.
--Il_cavaliere



Le cavalier arriva dans l’endroit. Auparavant, il n’avait jamais été à une soirée comme celle-ci … une soirée bal masqué, non. Il n’avait pas l’habitude, ni forcément l’envie de se déguiser une soirée, à chercher qui se cache derrière quel costume ; mais il s’est laissé aller, pour une fois. Il n’était vraisemblablement point le premier a être arrivé. Ni le dernier, espérait-il … Quoi qu’il en soit, la cours commençait à être remplie de moyens de transports … Voitures, charrettes, chevaux, etc. Il devait y avoir pas mal de monde en ce début de soirée. Il entra dans la salle, discrètement. Sur ses lèvres d’or, un sourire de dessina peu à peu. Il s’était peint tout le bas du visage en blanc. Un peu désagréable, certes. Cela démangeait pas mal. A partir de son nez, un masque doré recouvrait le restant de son visage, le haut. Un masque qui lui avait coûté quelques écus tout de même, un sublime masque d’ailleurs, bien fait.

Au travers des deux fentes qui lui servaient à regarder où il allait, et donc à y placer ses yeux, on pouvait voir le noir. C’était très sombre, alors que les yeux n’exprimaient que la froideur habituelle du cavalier. On pouvait distinguer des cheveux blonds, mais virant légèrement au brun. Longs. Un homme, une femme ? Qui était réellement ce cavalier ? Et si c’était une cavalière, plutôt ? Qui sait … Lui / elle ! Il avançait, dans une tenue tout en noir, de haut en bas. Une tenue ressemblant à une robe, qui s’arrêtait juste un peu avant le niveau du sol, qui était attachée au chapeau par un voile intégré à ce dernier. De son regard perçant, il parcourt la salle. A la recherche de quelqu’un … qui ? Un homme, une femme ? Qui sait … Mais de quelqu’un, assurément. Amusons-nous, pour une fois, dans cette soirée. Nenni ?

Ledit regard butta net, après avoir fait un tour complet, 360°, de la salle. Non, il ne s’arrêta pas sur un des invités à celle soirée, mais plutôt sur une table … Grande table, et bien, très bien, garnie. Un buffet, chic ! Il avait faim, très faim. Dur journée de travail aujourd’hui, pas tellement le temps de manger ce midi, que voulez-vous … La nourriture attire toujours plus les personnes. Rempli, on peut discuter. Mais avec un ventre creux, vide, cela est bien plus difficile … Entre découvrir les gens cachés sous leurs masques ou manger un petit truc avant de le faire, il préférait la seconde solution. Au moins, s’il échouait, il aurait mangé, et franchement, c’était l’essentiel. Et puis, même quand on est riche, un repas gratuit, ça ne se refuse pas. Il plongea sa main dans de la nourriture, et la dégusta.


« Délicieux, vraiment délicieux … »

Il murmura ses quelques mots, tout en mangeant les deux tartines de rillettes qu’il avait pris. Elles très délicieuses, vraiment. D’excellentes rillettes, il devrait en acheter pour sa femme un jour, histoire de lui faire plaisir, pour une fois. Et sa main droite replongea à nouveau, s’emparant d’un macaron, solitaire. Il se retourna, et avança dans la salle, le croquant doucement. Au bout de deux bouchées, il était déjà avalé. Très bon, aussi, ce petit macaron. Dommage qu’ils ne soient pas plus grands pour encore mieux les savourer … Enfin, il ne mangera pas tout immédiatement, il allait manger au fur et à mesure de la soirée. Et puis, au buffet, c’est là que l’on rencontre le plus de personne …
Bleue
Deuxième étape, réussie. Il s’était trahi si vite, déjà par sa façon de danser, tendrement maladroite. La Bleue s’autorisa alors à se rapprocher un peu de lui, attendant qu’il lui adresse enfin la parole. Quand au creux de son oreille il prononça quelques mots, la jeune femme sourit. Il n’y avait définitivement plus aucun doute. Pourtant il était hors de question de se reposer sur ses lauriers. Elle l’avait trouvé mais il fallait lui faire avouer qui il était pour que sa victoire soit totale. Faisant tout comme lui et approchant ses lèvres de son oreille, la Bleue répondit

- Cela aurait été si dommage de ne pas pouvoir partager une danse avec vous et nous rappeler des instants mémorables. Même si je conçois que les conditions sont toutes autres.

Ainsi ils dansèrent, l’amusement se lisant sur les lèvres de la jeune femme qui essayait de palier aux pas maladroits du lutin. Elle réprimait aussi l’envie de lui voler un baiser, mais c'était déclarer forfait, et cela lui était impossible. Lequel des deux allait céder le premier, c’était à présent la question qui se posait maintenant qu’ils s’étaient trouvés.

- Joli costume.

Le flatter, c’était peut être la solution. Il adorait cela et ne pouvait résister aux compliments. Excepté s’il s’était préparé à éviter tous les pièges qu’elle pouvait lui tendre…

Edit : Fauteuh.
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