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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Venus


La brune arriva avec du retard à ce fameux bal masqué dont elle avait entendu parler. Arrivée masquée, personne ne pouvait la reconnaitre, d'ailleurs elle se demandait bien si elle connaissait quelqu'un ici, l'avenir le lui dirait. Ce côté mystérieux comportait une part d'excitation. Venus, déesse de l'Amour, de la Séduction et de la Beauté, elle comptait bien jouer sur tout ces tableaux là pour cette soirée, s'amuser était son mot d'ordre pour ce bal.

Son arrivée fut discrète, à peine perceptible, la jeune femme se mêla à la foule, ni vue, ni connue. Son regard se promena dans toute la salle, regardant chacune des personnes présentes, observant leurs gestes, leurs attitudes, leurs manières de faire. Ses mains étaient camouflées par deux morceaux de tissu, des gants, ses cheveux noirs comme l'ébène étaient attachés en chignon et bien évidemment, son visage était recouvert par un masque afin de dissimuler son identité...

La silhouette, avec des formes féminines, se dirigea vers le buffet. Elle prit un verre de vin. Ses lèvres plongèrent dans le breuvage pendant que son regard bleu azur continua d'observer tout ce qu'il se passait...

La soirée promettait bien des choses...Du moins, c'est ce que la brunette pensa sur le moment, en voyant les gens danser, se chercher, prendre du plaisir, boire, manger...Un sourire en coin naquit sur ses lèvres, se demandant qui aurait l'audace de venir l'aborder...
Neptune


    'Messire, je vous remercie du compliment... Mais n'oubliez point où nous sommes... Le Cygne que je suis ce soir, révélera sans doute le vilain petit canard que je suis au quotidien... '

    "Neptune" a eu le temps d'observer ce génocide en règle que "le cygne" applique aux alcools qui passent entre ses mains. Est ce, comme pour lui même, le complément parfait au masque porté pour se libérer de toute contrainte ?
    Cette pensée le rassure. Il en sourit. Et même s'il sait que canard ou cygne n'en sont pas friands, sa voix se fait miel alors qu'elle lui confit sa main.


    Canard ou cygne, larme ou sourire, ortie ou orchidée... Nul besoin de flagorneries, de mensonges ou d'artifices ainsi masqués. Damoiselle.

    Il entoure la main offerte de la sienne, délicatement, comme s'il venait de cueillir une fleur fragile. Et alors qu'il fait quelques pas, emmenant un peu plus au centre de la pièce cette perle noire, il se laisse transpercer par le regard qui l'assaille. Il n'a rien à cacher derrière ses iris olives. Rien.

    Il s'arrête. Refermant l'emprise de sa main sur celle de satin qui lui a été confié, il hésite un bref instant sur l'endroit où mettre l'autre. La hanche ? Le dos ? Il la dépose finalement sur le flan, effleurant l'étoffe alors qu'il la descend jusqu'à la hanche.

    Sourire entendu, il profite du premiers pas pour approcher sa compagne de danse un peu plus près. Les gestes sont lents, ne pas brusquer, pour mieux s'accorder. Trouver l'harmonie. Les pas s’enchaînent, "Neptune" se penche délicatement; non sans oublier de profiter du parfum de sa partenaire, il susurre à l'oreille se cachant derrière les plumes.


    N'est ce pas plus agréable que d'observer de si loin les autres ?
Blanchelamarante




« La découverte est un plaisir aussi subtil et intéressant que la connaissance. »
( Jean Jacques Lamarche)



Qu’il était doux, qu’il était plaisant de taquiner en relâchant cette retenue, qui sied à vos obligations routinière. L’oiseau virevolte gracieusement au contact du joueur de flute enchantée. Son corps frêle se fait plume, l’étreinte se resserre, la cage prend des teintes flamboyantes.
Un soupçon d’étonnement filtre de ses azures. Légèrement dosé. A croire qu’inconsciemment elle l’avait déjà démasqué. Puis vint la révélation, l’estocade finale.



"Reste avec moi petit oiseau, ne t'envole pas ou bien le loup va te croquer..."


Cette voix chaude, comment ne l’avait elle pas reconnue plus tôt?
Et tandis que l’enchanteur soufflait sa douce menace, l’oisillon s’émancipait rassuré.
Non, elle ne s’envolerait pas bien que son esprit s’emportasse.
Campé sur son sourire dévoilant une dentition parfaitement régulière, la Blanche se prit à rêver un instant de les sentir effleurer son cou.
Totalement rassuré sur l’identité de son cavalier, la jeune femme se jetta dans la gueule du loup.

Arborant un air faussement craintif, les prunelles pétillantes d’amusement, la colombe en vint à taquiner son prédateur.



- Comme vous avez de grandes dents Messire Loup!


Et de se jouer de sa crinière de blé pour attirer son attention là où sa jugulaire palpitait d’ivresse.
The_black_pearl


Le temps semble se figer à l'instant même où il referme sa main de velours sur la sienne. Une douceur voluptueuse à laquelle elle n'est plus habituée, une attention particulière qui la surprend quelque peu et qui, plus poussée, la troublerait pour sûre. La Perle, convoitée, pour les minutes ou qui sait, les heures à venir, tente d'apaiser ses appréhensions en écoutant ses paroles mélodieuses.

Un pas, puis un autre, elle le suit ne quittant du regard leur main l'une dans l'autre. Qui aurait cru qu'elle finirait si vite au centre de la piste de danse face à un charmant inconnu ?
Poussée par son incontournable curiosité, la Perle plonge ses prunelles de jade dans les siennes pour essayer de percer le mystère. En vain. Elle va donc devoir s'y prendre différemment, et le joli Cygne a déjà quelques idées. Mais nul le temps de les mettre en place qu'un frisson lui parcours l'échine lorsque sa main vient à glisser de son flan à sa petite hanche bien en chair.

Un sourire qui accompagne timidement le sien, et ses joues deviennent brûlantes lorqu'elle vient à son tour poser sa fine main sur l'épaule qui lui tient si tendrement la hanche.
Invonlontairement ou volontairement, leur silhouettes se rapprochent sous des pas qui entament l'air joué avec grâce et légèreté.
Son tendre cavalier mène la danse et alors qu'elle tournoie doucement, l'Ombre se retrouve délicatement penchée en arrière, un souffle chaud venant lui rapporter un doux murmure. Sensation des plus agréables qui soit, elle hésite un cours instant avant de laisser le divin nectar agir à sa place en remontant sa main libre jusqu'à la nuque du danseur. Se redressant légèrement, elle porte lentement ses lèvres à son oreille, non pas sans profiter elle aussi de son délicieux parfum, et lui susurre dans un vent tout aussi chaud que celui qu'elle reçut.


Je suis certaine que vous avez réponse à la question, me trompé-je ?

Puis délaissant le creux de son oreille en gardant toujours sa main sur la nuque de son cavalier, elle replonge ses gemmes vertes étincelantes et quelque peu provocantes dans les siennes.

Mais dites moi... Avec qui ai je l'honneur et le plaisir de partager cette danse ?

Leur visages sont proches, celui du Mystérieux inconnu un peu trop prêt de son bustier également, mais elle ne dit rien. Elle espére trouver l'indice qui démasquerait celui qui avait osé venir l'aborder.
Jo


Elle sembla tendue, les premiers instants, lorsque presque sournoisement il l'attrapa et posa son bras au creux des reins de sa partenaire. Elle voulait tenter le Loup ? Elle obtiendrai le Diable en personne. Elle qui avait l'air plutôt ardente comme les braises au début du sourd dialogue se révéla finalement hésitante. Mais l'homme ne lui laissa point le choix.

Une question posée, sans réponse immédiatement donnée. Un chuchotis, voix méconnaissable, à l'oreille de la blonde.


"Vous le saurez quand vous m'embrasserez..."

Un sourire canin s'étira à travers le masque. Un bras dans le dos, la main posée presque sur l'arrière-train, l'autre main attrapant la douce mimine de sa partenaire, et les voilà partis valser avec grande aisance. Il la serra un peu plus contre lui lors d'une note plus longue que les autres. Hey "Babe", qui es-tu pour oser simplement penser à me résister. Lâche-toi. Bouge. Encore. Fais-toi plaisir... Avec moi.

Le Loup dansait remarquablement bien. Valeur certaine, somme agréable des bals forcés. Danse, dansons encore, vous contre moi. Fais bouger ton corps.

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« Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit. » S. Gainsbourg
--Croque



Le loup qui apprivoise l'agneau...

Elle était de plus en plus à l'aise entre les griffes du Croqueur, pas si acérées, finalement car il savait se montrer doux.
Sous son masque, même si lui l'avait reconnue, elle ignorait totalement le cadre de la jeune fille trop sage qu'elle s'imposait au quotidien.
Ici elle savait jouer et taquiner, virevolter entre les bras de son cavalier et l'aguicher.


"- Comme vous avez de grandes dents Messire Loup! "

Confiante et riante, elle lui dévoilait son cou, une peau douce et fraîche de jeune fille, son morceau favori.

"C'est pour dévorer les brebis innocentes, ma jeune amie..."

Doucement, toujours en dansant, il inclina la tête sur le côté et laissa son souffle vagabonder sur le cou que la belle blonde lui offrait, avant de l'effleurer du bout de ses fausses canines, résistant pour l'instant à y poser les lèvres.
Allait-il s'amuser à lui laisser une marque? Plutôt embarrassant pour le lendemain, de retour à la vie normale, elle la cacherait certainement avec un foulard, mais non il ne lui laisserait pas de morsure... pas à cet endroit du moins.
Anastasie..
    A peine avais-je prononcé ma question, je me rendis compte que j'avais hésité. Non, il ne fallait pas. Je devais me reprendre avant que ma façade construite pour la soirée ne s'écroule.

    Une question posée, une réponse donnée... mais pas celle à laquelle je m'attendais. Loin de là ! Cet homme était surprenant. Et entreprenant. Plus entreprenant que je ne l'aurais pensé au premier abord d'ailleurs.


    Pour réagir à sa proposition, j'avais esquissé un sourire. Mais plusieurs questions et réflexions me passaient par la tête. Je ne reconnaissais pas ses yeux. Encore moins sa voix. S'était-il entraîné pour la modifier ou était-ce sa vraie voix?
    Pendant ce temps là, il ne s'était écoulé que quelques secondes à peine. Je sentis ensuite sa main proche de mes fesses. Je ne ferais pas de remarque face à cela car c'en était presque agréable. Mais pourvu que personne ne fasse attention à nous.


    Regardant autour de moi en valsant, je reportais mon entière attention sur lui rapidement. Était-il possible d'être plus serrée contre un homme que je l'étais actuellement ? Je n'en ai pas la moindre idée ! Dans tous les cas, cela me permettait de lui chuchoter à l'oreille.



    - Pensez-vous que je sois assez ivre pour embrasser un bel inconnu messire ?


    Mon nez traîna près de son cou, humant son odeur, espérant un petit indice ainsi. Après tout, peut etre qu'il n'était qu'un inconnu pour moi et qu'il était inutile de chercher à savoir qui il était vraiment.
Neptune


    De l'épaule à la nuque. Il sent l'assaut, la contre attaque en règle à laquelle il s'attend plus ou moins. Le cygne innocent ressent peut être même surement le léger frisson qui fait dresser quelques duvets de sa proie sur le chemin qu'empreinte la petite douceur qu'est la main voyageuse.
    Jouer, tester. Après tout, il en fait de même, ils sont là pour cela. Et la teinte rouge qui s'empare des pommettes et joues en cet instant, trahit la sensibilité du brun au masque doré aux manœuvres se jouant près de son cou.


    'Je suis certaine que vous avez réponse à la question, me trompé-je ? '

    Répondre à une question par une autre. Mais la perle a raison, il le sait, sinon il serait à danser bien seul au milieu de la pièce. La scène serait cocasse... Il sourit à cette pensée autant qu'à la réponse. Ses fossettes affichées sont ainsi, la sienne. Nul besoin de plus de mots.

    'Mais dites moi... Avec qui ai je l'honneur et le plaisir de partager cette danse ? '

    La célèbre curiosité féminine. Il soutient sans ciller le regard qui tente de le transpercer, de le dévisager, de le démasquer. Est ce l'alcool qui dilatent tant les pupilles ? Ou l'attraction comme il a pu le lire dans un de ces livres ?
    Il ne répond pas. Pas maintenant. Et bien que la vue est aussi agréable que lorsqu'il contemple les merveilles de la nature, il emmène nouveaux sa compagne de danse vers quelques pas. Pas à droite, pas à gauche... Il se détache et la fait virevolter avant de la ramener à lui. Au plus près. Il se dévoile un peu, murmurant, comme une confidence.


    Cela changerait il quoi que ce soit si vous saviez que votre cavalier est de basse naissance ?

    Il guette le regard de son acolyte plumé. Et avant qu'elle n'ait pu dire mot, il dépose son index sur les lèvres si bien dessinées de la demoiselle. Il ne veut pas que son rêve se brise, on lui a toujours dit que les gens "de la haute" aiment rester entre eux, il veut donc profiter, encore un peu. Il délivre la bouche délicate qu'il a scellé du bout du doigt alors qu'il l’entraîne à nouveau. Profiter, encore un peu. En attendant le verdict de sa cavalière.

--Cesare.
Il la regarda d’un délicieux regard, un désir incommensurable se développait en lui. Un désir naturel qu’il était plaisant à combler. Cependant Cesare entérinait cette envie avec une manière bien particulière. Amadouer, tromper, forcer, un consentement non réciproque et là, juste après la réunion de ces quelques besoins, le plaisir s’éveillait. Il avait réussi malgré lui à l’amadouer, aucun honneur ne pouvait en découler il n’avait pas entreprit de son plein gré la première étape. Tromper, l’honneur était présent à moitié, elle lui avait soufflé innocemment l’idée, il l’avait extrapolé. Il était doué dans l’art de la tromperie.

Il lui suffisait juste de montrer son embarras et le tour été joué avec brio. Ils étaient à présent dans une chambre, il ôta son masque dans la pénombre et une scène dramatique se profilait à l’horizon. Elle vu que ce n’était pas lui. Il vu qu’elle était choquée, il en profita tel un aigle se jetant sur sa proie. Forcer, oui et là il détenait le plaisir d’avoir attaqué telle une bête enragée.

Elle se débattait avec vigueur mais rien ne pouvait arrêter le démon qui était présent en lui. Cesare était un malade, certains disaient que le sans-nom logeait en lui. Il serrait avec force les poignets le signe d’un non-accord et… Tous les ingrédients étaient réunis en un très court instant. Le plaisir retiré n’était que plus fort.

Une fois la péripétie passée pour elle ou le bonheur terminé pour lui, magnanime il ne l’étrangla pas comme il avait pour coutume de le faire. Une mise en garde physique se fit sentir avec violence sur la joue de la sulfureuse. Laissant une marque éphémère.

Cesare se promena dans la chambre, admirant sa victime, trouva des habits différents et un nouveau masque. Il était temps de dire au revoir à la frivolité. Le travail passait avant tout tel un mineur fier de sa condition. Le monde était d’une cruauté sans équivalence, où la racaille pullulait à tous les coins de rue. Elle avait oublié, sûrement. Les beaux châteaux, hôtels entres autres étaient dérisoire face à la pauvreté et l’avaient désorienté et détourné de la vraie réalité de la vie. Rien n’était parfait.

Il sortit de la chambre et retourna aux festivités comme si rien ne s’était passé. Un verre d’alcool et son regard se tourna de nouveau vers sa réelle victime de la soirée. Qui n'avait toujours pas remarqué qu'un corps gisait au milieu de la pièce.
Jo


Oeil pétillant tel un corindon céruléen lorsqu'elle sourit à sa proposition. Et même si sa façade était restaurée à présent, le Loup sentait en elle une infime hésitation, celle que l'on a avant de se lancer dans les bras de l'inconnu. Ou d'un inconnu, dans son cas.
Elle se laissa faire pour le reste. La main dans le bas du dos resta à sa place, la serrant contre son cavalier. Ils dansaient si collés que les mouvements étaient obligatoirement synchronisés sous peine de séparation de corps immédiate et violente. Mais c'était là tout l'art de la danse à deux. Autre question. Assez ivre ? Pas besoin de l'être. Un chuchotis, encore une fois, voix méconnaissable tellement elle était soufflée.


"Pas assez pour embrasser un inconnu, mais un bel inconnu, pourquoi pas..."

Oserait-elle ? Allait-elle s'aventurer un peu plus loin sur le chemin du plaisir charnel et animal ? Elle plongea presque son visage dans le cou de l'homme, telle une femelle sauvage qui hume celui qu'elle va choisir. Jo s'était parfumé différemment qu'à l'habitude. C'était aujourd'hui une odeur épicée et douce à la fois qui accompagnait les narines frôlant sa peau chaude. Allez, laisse-toi donc tenter...
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« Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit. » S. Gainsbourg
The_black_pearl


Après l'intimidation et l'hésitation, il est temps de jouer pleinement la provocation. Après tout, n'est ce pas lui qui l'a cherchée ?
Ses doigts continuent timidement de voyager sur sa nuque jusqu'à ce qu'elle ressente un léger frisson émanant, non pas de son corps à elle mais, du sien.
Heureusement que masque et plumes venaient à cacher ses petites joues joufflues qui ce soir, sous l'effet de l'hydromel alcoolisé, montraient à quel point le vilain petit canard était intimidé par ce que pouvait ressentir cet homme sous ses effleurement.

Une question posée à laquelle elle n'avait pas répondu, elle se doutait bien qu'elle aurait la monnaie de sa pièce et qu'en aucun cas, il ne dévoilerait quelque chose, ni nom pour la soirée, ni autre.
Un regard tout aussi assaillant que le sien, ne quitte le pré de ses yeux.
Est ce les effets du vin qui commencent grandement à prendre possession de l'être et des espérits du Cygne au point d'en venir dilater ses jolies pupilles et
de faire battre plus qu'il ne le devrait... Son coeur ?
Cela ou autre chose, elle ne su répondre à la question et dirigea ses pensées sur l'identité du mystérieux charmeur en question.
Qui était-il ?

La main posée sur le bas de son dos vient doucement la redresser comme s'il ne souhaitait pas que son anonymat soit décélé maintenant.
Un pas, puis un autre, telle une marionnette, elle se laisse contrôlée par le maitre de danse qui se détache d'elle pour la faire tournoyer afin de mieux se rapprocher. Et cela fonctionne ! Entre le breuvage qui coule dans ses veines et les tourbillons que lui fait faire celui ci, la Perle ne saurait demeurer debout sans vaciller.

Ses doigts serrent un peu plus sa main dans la sienne tandis que les autres en font de même sur le bras du Mystérieux comme pour lui faire comprendre un "Ne me laissez pas chuter surtout". Aucune palabre. Rien qui ne viendrait gâcher le mutisme de leur conversation visuelle et sensorielle.
Mais alors que le rythme de la musique se fait plus doux et qu'elle envisage de poser un instant sa tête contre son épaule pour recouvrer ses esprits, un murmure.
Un sussure qui en dévoile légèrement sur la condition de son danseur et qui étire les lèvres pulpeuses de celle qui aurait pu être la Veuve Noire en personne.

Répondre à nouveau à une question par une autre en laissant tout comme la première fois un petit indice. Non. Cette fois et malgré les conséquences de ses quelques verres sifflés d'un trait, elle va prendre la peine de lui répondre.
Et alors que sa bouche s'entrouvre pour laisser entendre un filet de voix, un index se pose sur ses lèvres. Pourquoi désire-il le silence, alors qu'il vient tout juste de lui poser une question ? Le regardant, elle s'exécute. Ses lèvres se referment lentement sous son doigt faisant tout pour laisser à croire à un baiser qu'elle aurait profité de voler au passage. Ecarlate sous son masque, elle esquisse un petit sourire en sentant l'index s'éloigner.

Cherchant dans son regard, l'autorisation de briser le silence, elle tente de répondre de manière la plus douce qui soit.


Tout être humain que nous sommes est de basse naissance... N'oublions pas qui est notre créateur... Je doute qu'à ce moment, favoritisme ait été fait...
C'est ce que nous faisons qui nous valorise et nous donne droit à quelques privilèges...


Elle sourit légèrement, fière de sa réponse, puis ajoute en noyant ses petits diamants dans la verdure des siens.

Et puis, qu'entendez vous par "Cela changerait il quoi que ce soit" ?
Deux êtres n'ont ils droit de danser ensemble, juste parce l'un suppose que peut être ils sont issus de milieux différents ?


Ne pas lui laisser le temps de répondre et oser ! Gonflant sa poitrine d'air lentement et de façon bien discrète, elle se donne un semblant de courage pour venir poser son minoi sur son épaule. Quelques secondes de silence qui paraissent minutes, et elle termine par un nouvel indice.

Pour ma part, j'ai toujours vécu selon mes envies, je pense qu'il est un peu tard pour changer, ne pensez vous pas ?

En a-t-elle trop dit ? La démasquera-t-il ainsi ? Le temps le lui dirait prochainement en guettant la moindre de ses réactions, en écoutant le moindre de ses sous-entendus.
Blanchelamarante


« Atteindre le doute du doute, c’est le commencement de la certitude. »
( Léon Daudet)

Et tandis que le souffle chaud se répandant sur son cou émoustille ses sens exacerbés, qu’elle devine la présence furtive d’une potentielle morsure. Bien que prise à son propre jeu de la joyeuse tentation dont elle ne connait pas les limites. Les fugaces effets de l’alcool se dissipant parcimonieusement, un léger pincement au cœur s’empare d’elle. Les regards arrimaient ne se dissocient plus, tout en lui l’appel. Lui, l’incarnation du protecteur, du confident, de l’épaule et bien plus encore en ce moment précis où elle se blottit au creux de ses bras fort.

Feindre la fatigue, pour l’attirer plus à l’écart, là où les oreilles indiscrètes ne trainent pas.
La jeune femme se laisse enlacer par la taille tandis qu’ils se dirigent vers la table du buffet la plus éloigné. Presque lovés comme un couple l’aurait fait, le croqueur de sa hauteur lui sert de bouclier aux indiscrets, seul les pans d’une tenues copieusement fournie trahissent la présence de la Blanche.

Coupes en main, ils trinquent à nouveau mais cette fois l’alcool a pour effet de lui délier la langue.
En équilibre sur un fil. C’est ainsi qu’elle se positionne. Maladroite et sincère.

Ne pas l’effrayer… Sa voix se fait douce, il doit alors se pencher pour en percevoir la teneur.
Ne pas briser ce lien… Ses yeux cherchent dans les siens les vérités qu’elle veut y lire.


- Ne vous êtes vous pas trompé de partenaire ce soir?

Et pour marquer la certitude qu’elle l’a démasqué, elle ne la nomme pas tout en y faisant allusion.

- Se pourrait il que je l’ai raté sur la piste?

Ses pupilles vacillent alors, trahissant le trouble de l’évocation. La crainte d’une reddition sans préavis l’effraye plus que tout. L’espoir nait en un sourire conditionné… et si…
Neptune


    Le mystérieux danseur doit bien se l'avouer. Il n'aurait pas pu choisir meilleur compagne de jeu. Il s'imagine une marmotte, ou tout autre hibernant, sortant de ces longues semaines de torpeurs sous-terraines. Il l'imagine prenant sa première bouffée à l'air libre à l'orée du printemps. Neptune se sent ainsi. Libre. Envahit de fraîcheur.

    Le langage des yeux. La perle, sa perle le temps d'une soirée, ou plus qui sait, l'abreuve de regards. Parfois curieux, parfois brûlant.
    Le langage du corps. Il aurait juré qu'elle appelait un baiser alors qu'il libérait ses lèvres de son index inquisiteur. En un autre lieu, il aurait surement répondu. Il aurait plongé , peut être même tout entier s'il avait pu, cédant à l'attirance latente.


    'Et puis, qu'entendez vous par "Cela changerait il quoi que ce soit" ?
    Deux êtres n'ont ils droit de danser ensemble, juste parce l'un suppose que peut être ils sont issus de milieux différents ? '


    Neptune a simplement besoin d'être rassuré. Il n'est que péon dans le luxe ambiant et la dernière manœuvre de la plumée au masque d'or ne fait que le conforter. Peu importe d'où il vient, qui il est. Il est là. Non. Ils sont là.
    Il enroule son bras autour de cette petite chose qui semble s'abandonner totalement alors que la musique s'adoucit. Peut être veut il la protéger, la rassurer à son tour. Il glisse la main qui tenait la hanche de sa partenaire. Doucement, presque lascivement, il la dépose au creux de ses reins. Et c'est en silence qu'il profite de son contact, silence que la perle aux yeux de jade brise, pour à son tour se dévoiler, quelque peu.


    'Pour ma part, j'ai toujours vécu selon mes envies, je pense qu'il est un peu tard pour changer, ne pensez vous pas ? '

    La pression entourant les mains jointes se fait plus franche, plus rapprochée. La musique s'estompe lentement, la voix du cavalier se fait d'autant plus douce.

    Surtout, ne changez rien.

    Il la garde tout contre lui. Profitant des derniers pas, amples et délicats, il hume son parfum et lui caresse presque imperceptiblement son dos. Une idée lui traverse l'esprit, un peu folle certes, mais plaisante. Enlever sa cavalière et l'emmener aussi loin que possible pour faire perdurer ad vitam cet instant.
    Mais le brun aux yeux verts n'en fait rien. Cependant, il sait pertinemment que sans nom, il ne pourra jamais la revoir. Il se lance en un murmure.


    Comment vous retrouverai-je ?

    Il lui laisse le choix. Le choix de plus. Il espère un nom ou une série d'indices pas trop compliqué afin de pouvoir la retrouver. Après tout, il ne connait personne ici lieu... ou connaissait... Et avant de recevoir la réponse, il remercie sa cavalière, simplement. Il dépose même une bise sur la joue de la petite perle. Il prétextera que le masque de la plumée couvre bien trop de peau si elle s'offusque que son cavalier ait très légèrement empiété sur ses lèvres délicates...
--Croque


Enlacés dans le grand canapé, à l'écart des autres, la jeune blonde s'enhardit à poser la question fatidique sur la fiancée du Croqueur.

Normal, il s'y attendait depuis le moment où il l'avait reconnue au milieu de la foule de masques et de déguisements.



"Elle est montée... avec un homme."
"Nous nous sommes accordés la liberté pour ce soir, ne t'en fais pas ce sont les règles du jeu."


Une tendre caresse sur l'épaule commença doucement à la rassurer, il approcha ensuite son visage, pour aller cueillir les lèvres de la jeune fille dans un léger baiser.

"Ce soir, la nuit est à nous..."

Isolés, il se serra un peu plus contre elle, faisant ses caresses plus intenses sur les épaules et le dos de la jeune fille.
Soudain, l'odeur du sang vint lui chatouiller les narines.
Heureusement, il ne semblait pas être parvenu à la belle blonde, ou bien ses pensées étaient elles ailleurs.
Il scruta rapidement leur alcôve et vit un corps masqué allongé au sol...

Pas question que sa cavalière l'aperçoive, ça lui ruinerait la soirée.


"Si nous allions profiter du confort de l'une des chambres du domaine?"

Le croqueur se leva précipitamment et lui tendit la main pour qu'elle le rejoigne...
Nathan
« Mon bal part en sucette. C’était prévisible… » De Nathan Sidjéno d’Ambroise.



Fenrel regardait les différentes scènes. Les yeux piqués au vif de la décadence des affaires qui se déroulaient devant lui. Le jeune blond sous son bandeau bouillonnait. Il avait quitté le paon pour s’exiler loin de tout cela.


Il continuait son analyse, il continuait d’observait dans un silence complet. Il ne prononçait aucun mot et pourtant beaucoup voulaient dévaler de sa bouche. L’autruche à plume de paon se pavanait. La sulfureuse partait dans les étages. La délicate se prenait la première cuite de sa vie. Le meurtrier de sa vie, était présent ne disant rien. L’assassin avait commis un meurtre. Un corps gisait au sol, et personne ne s’en rendait compte.


Nathan savait qui se dissimulait derrière tel masque. Le bal était un concentré de vice en tout genre. Le ponceau montait à ses délicates joues. Il avait espéré mieux. La société qu’il croyait « bonne ». N’était que bonne dans le domaine du pêché. En bon aristotélicien, la colère était arrivée. Et l’ambiance allait se glacer en un court instant. Le courroux du blond avait fait trembler bon nombre de fois les murs de l’hôtel.


Il alla vers quelques domestiques et leur dit les choses suivantes : «
Bon messieurs, ce bal ne ressemble à rien. Il est temps de faire du ménage. Je vous prie de bien vouloir transporter le cadavre quelques part d’autre. Il est temps de calmer cette joyeuse troupe. Sinon je risque de commettre à mon tour des assassinats. » Et il les vit s’exécuter, dans l’indifférence des convives. Etait-ce normal ? Peu habile de sa part ? Il haussa machinalement les épaules lorsque les questions fusaient dans son esprit et se dirigea au centre de la pièce.


Il tournait lentement la tête, dévisageant chaque invité. Et il ôta le masque. La prise de parole ne se fit pas attendre : «
Bonsoir à toutes et à tous, je vois que vous passez une bonne soirée, ne vous souciant pas du tragique accident. Je n’ai plus goût à ce bal, mais passez une bonne soirée. A boire des litres d’alcool, ingurgiter l’équivalent de trente-six repas, de tromper, minauder, copuler et plus encore. Après tout, dans un bal masqué tout est permis. Il ne reste juste une seule chose que vous avez du oublier. Ne pas vous faire démasquer et ce bal à eu une bonne chose, la révélation de votre vraie nature. » Le ton était sec.


Il s’arrêta, déçu et déprimé. Il regarda son parquet et se dit que ce bal allait lui coûter cher. Nathan, ne détourna pas le regard, il continuer de foudroyer les gens à travers celui-ci. Même dans accoutrement osé, son sérieux habituel et sa froideur restèrent intactes. Il était temps de faire une pause pour mieux revenir après. Il s’en alla dans les jardins de Louvières, s’enfonçant dans le bosquet éclairé à la lumière de l’astre de nuit. Mais juste avant un regard noir se fit adresser à sa fiancée.


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