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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Delice


Postée près du buffet avec son cavalier de valse et toute à son occupation de contrôler son trouble et de n'afficher qu'une sereine assurance, la jeune Délice ne prit conscience qu'il se passait quelque chose que lorsque leur hôte révéla son visage, en même temps que sa contrariété.

Des mots acerbes sortirent de sa bouche, mais le jeune phœnix ne se sentit pas concerné outre mesure : elle n'aimait pas l'alcool et n'avait rien pu avaler depuis son arrivée. Mais son attention fut retenue par le mot "accident" et ses yeux parcoururent la salle à la recherche d'une explication.

Elle vit une poignée de domestiques affairés derrière une colonne, et lorsqu'ils s'écartèrent, soulevant un corps féminin habillé de noir, ils révélèrent une large marque sanglante qui souleva le cœur de la jeune fille.
Où était-elle donc tombée ?
Une femme avait était assassinée sous leurs yeux sans qu'ils ne le voient ? Elle n'avait trouvé secours auprès d'aucun d'entre eux...

Puis Nathan, puisque c'était lui, sortit d'un pas contrarié, poursuivi par Flora, qu'elle connaissait au moins assez de vue pour pouvoir la reconnaître.
Certains convives semblèrent s'en aller, tandis que Délice restée coite et figée, sa vraie nature reprenant le pas sur celle qu'elle essayait d'être.

Ses yeux emplis de désarroi cherchèrent le paon, qu'il ne trouvèrent pas, puis se levèrent vers son cavalier à la recherche de bienveillance, ou d'une indication de ce qu'il fallait faire. Elle tentait de maîtriser les tremblements qu'elle sentait poindre, choquée que la mort ait frappé parmi eux si vite, et sans faire de bruit.
Ocatherine
« Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille ! »
de Charles Baudelaire

La sulfureuse d'une nuit fixait son amant avec beaucoup de tendresse, le jeux l'amusait pour sur mais il y avait un sentiment bien plus profond derrière ça, elle l'aimait du plus profond de son être. Presque fière d’être parvenue à le reconnaître parmi tous ses masques elle inclina doucement son corps dans une révérence digne des plus délicieuses princesses. Sa longue chevelure flamboyante continuaient de cascader en de rondes boucles le long de son dos creusé. Elle glissa ensuite ses mains dans son dos, docile au possible, c' était lui et elle lui ferait plaisir, son plaisir.

Un pas,
Deux,
Trois...

La voila toute proche de lui, elle peu sentir son souffle à travers le masque, la elle tend son cou comme à chaque fois lui signifiant ainsi sa loyauté et sa réddition, elle est sienne envers et contre tous et ce depuis toujours. Il retire enfin son masque! Le cœur de la belle se sert, le pincement se fait plus violent, ça va être magique il est si beau, si ... diffèrent...

Le visage qui s'offre à elle n'est en rien celui de son tendre aimé, son Alexander, son Maitre. Non cet homme n'est pas roux, mis à par les prunelles il n'a rien à voir avec son fiancé.

Un pas,
Deux,
Trois...

Reculer! Vite...ce n'est pas lui, mais qui? Elle ne le connaît pas, ne la jamais vu, pourtant cette lueur dans son regard, ce sentiment de peur qui l'envahie, il est lubrique, il la désire non...pas maintenant...pas ça...ce n'est pas lui! Tendant les mains devant son corps elle tente de dissuader l' étrange cavalier, sa voix est toujours aussi limpide et suave bien que plus rapide sous la panique qui monte en elle :


- Messire pardonnez moi je...je vous ai pris pour un autre, mon fiancé, vous allez devoir ....

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà l'aigle fondait sur elle , un pas de côté mais trop tard , déjà les serres acérés se refermaient sur son corps frêle et fin. Elle tenta de reculer encore et c'est son corps qui lâcha, la cheville qui tourne se bloquant contre un meuble et c'est tout un être qui sombre sur le parquet poli de la chambre.

L’étau se ressert sur ses poignet, elle se débat, la force, c'est maintenant qu'il faut l'avoir Catherine! Elle hurle mais rien, personne ne l'entend, la musique est trop forte, c'est sa faute, elle à accepté de monter dans les alcôves, sa faute...

Rapidement elle bascule dans l' horreur, le diable s'insinue en elle pour pervertir son âme et son corps de la pire des manière, elle tente encore de lutter mais la reddition est proche, plus de force, plus d'envie, plus rien. Jolie petite marionnette qui se fait tirer...les ficelles par les monstres du destin. Elle ne bouge plus inerte, il continue lui, plus fort, plus vite jusqu’à atteindre le but escompté. Elle prend des plantes maintenant, peu être que ça la sauvera d'un futur enfant non désiré, encore un...

Les paupières se ferment pour s'en servir de rempart, le souffle brûlant et saccadé de la bête se fait sentir dans son cou, elle tente une dernière fois de le repousser mais cette fois c'est lui qui se lèvera. Combien de temps? Des secondes, minutes, heures? Plus de notion, plus de repères juste la douleur de cet acte ignoble, une pureté psychique volée, un esprit brisé et puis quoi?

La main du Cesare se lève pour venir récupérer la dague à sa ceinture, la pointe est apposée contre la joue parfaitement lisse, la il tranche la chair lui balafrant ainsi la joue. Un cris, juste un , le dernier qu'elle pousse avant qu'il ne sorte comme si de rien était.

Pauvre et naïve Catherine, encore une fois elle finie instrument du destin, à croire que la vie se joue d'elle pour la faire souffrir toujours un peu plus. L'odeur de rouille viens envahir la pièce, ses cuisses laiteuses saigne, ou peu être est ce autre chose? Sur ses joues pales coulent des ruisseaux de larmes alors que l'odeur du sang lui arrache un haut le cœur. Le tissus déchiré gît sur le sol , souillé...Souillon!

Prenant appuie sur ses coudes elle parvient à s’asseoir, la se calant contre le mur elle rabat ses jambes contre son corps fragile, abîmée, cassée. Elle glisse ses bras en entonnoir autour de ses genoux alors qu'elle enfouie son visage dans le réconfort de son propre corps. L'odeur est forte, elle doit se laver mais n'en à pas la force...

Une lueur venant de l'extérieure viens éclairer la rouquine, de sa joue au demeurant si parfaite s’écoule un mince filer sanguin, pour sur elle en gardera une cicatrice, réminiscence d'une douleur passé, cadeau du destin afin qu'a tout jamais elle se souvienne combien il est dangereux d’être si belle brebie au milieu des loups...


Le masque tombe...
_________________
The_black_pearl


L'invitation lui a été donnée et pourtant... Elle a l'impression d'oublier quelque chose. Devant les portes de sortie, elle s'arrête. Ses esprits sont à la réflexion quand elle se remémore l'instant ou son cavalier s'est légèrement dévoilé.
A bien y réflechir, lui avait les indices pour la reconnaître, mais elle ? Qu'avait-elle ? A vrai dire rien qui saurait révéler l'identité de cet homme masqué s'il venait par chez elle.

Elle se retourne et très vite ses yeux cherchent l'endroit où elle lui dit au revoir.
Il est là, il la regarde n'ayant pas bougé d'un centimètre. Petit sourire sur le coin des lèvres, elle attend. Quoi ? A vrai dire elle ne le sais pas. Peut être un signe, un indice qui l'ammènerait à le reconnaître facilement, peut être même le fait qu'il aille à nouveau vers elle pour qu'elle lui pose la question directement.

Un regard très bref qui se pose sur la silhouette d'une blondinette qui remet son masque, et elle scrute un instant la salle.
Où était le Maître des Lieux et l'homme au masque fermé ?
Une chose est sûre c'est qu'elle savait profiter du moment et sans son fiancé. Le Cygne devait-il en faire autant ?

Quelques battements de cils et la piste se remplie à nouveau. Il était temps de jouer à cache cache avec le mystérieux. Se glissant dans la foule, légèrement amusée, elle finit par disparaître.

S'il savait à quel point elle haissait les bals, mais celui ci était différent.
Entre ceux qui se révèlent tueurs et victimes, d'autres coureurs de jupons et catins, sans oublier les mystérieux éternels, il y avait de quoi chercher à découvrir.

Poussée d'abord, pour avoir ensuite les orteils réduis en marmelade, elle râle et en marmonneuse professionnelle qu'elle est, la Perle Noire se dit à elle même.


Mais qu'est ce que je fais encore là ! Je hais les bals ! Je les ai toujours détestés...

L'avait-on entendu ? Peut être bien !
Blanchelamarante



« Les grandes passions se préparent en de grandes rêveries »
( Gaston Bachelard)

Et d’une soirée dansante, je me retrouvais dans la position la plus périlleuse qu’il m’ai été donné de vivre et non plus de rêver.
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. La maxime aurait put m’être imputé si j’avais eu pour mission d’asservir le rouquin à des penchants franchement pas recommandables. Entêté de ses caresses et baisers le pas à pas s’exerçait. Je n’étais une heure auparavant, qu’une prisonnière des bonnes mœurs, tout se précipitait à présent tout comme mon corps si léger le fut sur le lit à baldaquin.

Mes connaissances en la matière étaient bien maigre.
L’essentiel de mon éducation sur le sujet avait consisté à dérober des enluminures avec ma cousine Night et les décrypter de manière plus ou moins farfelus. Un homme un vrai, en tenu d’Eve, jamais il ne m’en avait été servi. Quand à en exercer mon sens du toucher, déjà que le dimanche je me mourrais de culpabilité en confession de toutes ses pensées impurs, qui nourrissaient l’imaginaire de la jeune pucelle que j’étais, évidemment il n’en avait pas été question.

Toute une éducation …
L’élève ne se fait pas prier. Et contre toute attente je me libère, je m’émancipe et me réalise. Toutes ses questions sur le : que faut il faire, comment cela se déroule t’il ou même, faut il? se sont évaporées.
Je le désire, je me consume, et l’étincelle pétillante qui se dégage de ses prunelles ne font que m’assurer dans ma quête de découverte.
L’effeuillage mutuel me vaut la découverte de son corps d’apollon. Le repoussant quelque peu, j’assouvie ma curiosité. Ce soir, c’est ma première entrée dans le bal, émérite mon bel amant se pli à mon apprentissage dans les règles de l’art et ce n’est que son butin récolté que je comprend l’ampleur de ce qui nous avait uni.


Maitresse. Le mot sévèrement jugé, prononcé la plupart du temps avec mépris se grave dans ma poitrine encore palpitante. .
Maitresse. Amie, confidente, partenaire
Maitresse. Le mot ne franchira pas mes lèvres soudées.

Et tandis que je sombre lentement dans le sommeil, la toute petite voix de ma conscience embrumé tente de se rappeler : Yzie… les rêves peuvent porter préjudice….
Neptune


    Il reste là. Planté dans le parquet chatoyant comme si le bois reprenait vie et que Neptune devenait tronc alors qu'il voit disparaître sa si charmante cavalière. Il reste comme en apesanteur au milieu de la piste de danse; comme ce léger nuage d'été, perdu dans l'immensité bleu du ciel; voyant les couples tournoyer à nouveau, il dérive au grès du vent.
    Il visualise ce vert qu'il a partagé, ces iris qui parlaient tant, qui lui parlaient tant.

    Evitant les danseurs, il rejoint l'endroit même où il a découvert sa perle. La carcasse d’huître n'est que les verres que le duo qui se découvrait un peu plus tôt ont sifflé avec plaisir.
    Que cherche t-il ? Un indice ? Un de plus ? Son esprit liste déjà toutes les choses à faire avant de prendre la route jusqu'à elle. Il s'installe là où il l'a trouvé, comme un trésor qui ne demandait qu'à être défouit.
    Il observe ce monde de luxe depuis cette place qui a servit d'observatoire un peu plus tôt. Il cherche à "voir" et finalement il cherche à boire. Après tout, il parait que l'alcool dénoue parfois l'esprit.

    Il intercepte poliment un serveur qui passe par là et prend un verre... deux... Il finit par réquisitionner le plateau.
    Une robe d'ébène, des plumes de geais, un masque doré, des iris vertes... Le regard dans le vide, faisant mine d'apprécier la danse qui se joue devant lui, il ne pense finalement qu'à ce moment.

    Un voile de douceur devant les yeux. Un baume d'espoir tapissant l'esprit.

Elya


La jeune fille n'avait pas vu le corps non plus quand l'hôte fit son discours. En même temps vu l'endroit où elle et son cavalier se trouvaient, il aurait été difficile de le voir...
Ses yeux se portent vers son cavalier. Le regard de celui-ci est rassurant mais ça elle s'en moque. Elle n'a pas besoin d'être rassurée. Sa fonction première prend le dessus et sa main tâtonne sa cuisse où se trouve une lame sanglée. Ses yeux améthystes font le tour de la salle à la recherche de tout signes suspects.


Il semblerait que le pleutre qui vous a manquer de respect ai déjà trouvé une autre à se mettre sous la dent...
Ce bal est fréquenté par des femmes de petite vertu... Je rejoins le sentiment de dégoût de l'hôte de la soirée...


La jeune fille hoche simplement la tête. Que des femmes souhaitent se comporter comme des catins c'était leur problème pas le siens. Là ce qui occupait ses pensées, c'était le meurtre et ce qui pouvait s'en suivre. Le corps avait été retrouvé mais quand était-il du meurtrier ? Était-il toujours là ? Avec tous ces masques, ça pouvait être n'importe qui.

Pardonnez-moi de vous avoir convié à ce bal qui a plutôt l'air d'une orgie au final...

Son attention se reporte sur son cavalier et elle lève les yeux vers lui.

Ne vous inquiétez pas Sir. Rien de mieux qu'un bal masqué pour découvrir la véritable personnalité des gens.
Voulez-vous encore rester ou souhaitez-vous rentrer ? Je mentirais en espérant que vous choisissez la première option surtout avec le meurtre qui vient d'avoir lieu. Mon rôle est de vous protéger même si je sais que vous êtes homme à vous défendre en cas de problème.


Tout en parlant ses yeux s'étaient à nouveau portés sur l'ensemble de la salle et intérieurement elle faisait l'inventaire des armes sagement dissimulées sous sa longue robe flamboyante.
The_black_pearl


Etouffée par la foule qui la bouscule, la Perle se dirige vers le fond de la salle de bal sans même prendre le temps de scruter autour d'elle pour les retrouver, le retrouver.
Droit devant elle, un grand balcon. Tout simplement ce qu'il lui faut pour se remémorer calmement l'instant où ils étaient presque seuls sur la piste de danse.

Un bol d'air bien frais, qui commence à lui remettre les idées en place malgré les effets de l'alcool.
Avait-elle eut raison de lui dévoiler l'endroit où elle résidait ? Devait-elle en découvrir plus sur lui ? Et s'il quittait le Bal avant même d'en avoir découvert davantage ?

Tant de questions qui demeurent sans réponse dans la tête de l'emplumée. Elle ne savait si elle devait se mettre à sa recherche ou si le destin le guiderait à nouveau jusqu'à elle.
Posant les coudes sur le rebord de pierre, elle regarde l'horizon. Le vent est frais, même trop frais, elle frissonne mais ne s'en rend pas compte tant elle est captivée par la beauté Lunaire et les étoiles qui l'entoure.

Seule sur cette terrasse, elle écoute pensive la joyeuse mélodie qui anime comme il se doit la jolie Louvières.
Un endroit prestigieux, digne du Maître des lieux. Qui aurait imaginé qu'elle serait là, à revivre un passé qui la fit souffrir.

Les bals masqués... D'abord danseuse masquée, puis animatrice de ceux ci, elle y revenait à nouveau comme invitée. Le tournant serait-il le même qu'il y a quinze hivers plus tôt ?
Elle espérait bien que non...
Jo


Bien sûr que je veux ton exclusivité, ma donzelle. Sens-toi grande de ce constat, tu seras bien la seule ce soir à qui le Loup donnera ses privilèges.
Il finit lui aussi sa coupe, bien qu'il aurait aimé la déguster durant quelques instants de plus, puis il suit. Cette fois, c'est elle qui mène la danse.

Les yeux du masqué se plongent dans ceux de Flora. Elle chuchote, encore ; c'est bien une femme, tiens. Un doigt du loup sur les lèvres de la danseuse. La peau pâle de la main canine fait un contraste avec le rosé des lèvres. Tais-toi, ma mignonne. Laisse-toi aller, comme moi, regarde. Oh, le joli décolleté.

Le regard du Loup plonge facilement. Après tout, entre l'animal et le dieu, entre le masque et le héros, il n'y a qu'un homme...

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« Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit. » S. Gainsbourg
Anastasie..


    Dieu que cet homme était frustrant ! Pas de réponse, un simple doigt posé sur mes lèvres. Sois-belle et tais toi ? C'était surement ce qu'il voulait signifier. Mes yeux dans les siens, j'essayais de comprendre. Pourquoi tant de mystère ? Probablement pour me faire rager, quoi d'autre? Je ne voyais pas où il voulait en venir.


    Ah ! Il était bien un homme ! Il avait fini par plonger les yeux dans mon décolleté ! La faiblesse des hommes: la chair féminine dévoilée sans l'être vraiment. Juste de quoi pour laisser place à l'imagination. Un sourire planait sur mes lèvres et je levais les yeux au ciel pour signifier à la fois que cela m'amusait, et en même temps, lui faire comprendre mon semi-agacement.

    Je ne prendrais plus la parole jusqu'à ce qu'il se décide à me parler. La danse se continuait en silence. Sera-t-il le premier à céder ?


Neptune


    Le temps s'écoule, les valses en trois temps également.
    Neptune observe alors qu'il siphonne consciencieusement les verres à disposition. Un duo semble se retrouver sur la piste.
    Le cavalier dépose son doigt sur les lèvres de sa compagne de danse. Le masqué d'or sourit intérieurement, s'il a pu suivre l'approche d'un autre pour découvrir sa petite perle, voilà qu'un autre lui pique ses manières. Preuve qu'il n'est pas si mauvais le Neptune.
    La manœuvre suivante, alors que le regard du mâle au masque de loup plonge dans le décolleté de la donzelle, n'est en rien des plus classieuse.
    Est ce ceci que le charme de la noblesse ? Le maître des lieues semblait en être choqué. Sorti de l'hypnotisme de sa cavalière, Neptune en frissonne également. Un meurtre, des chambres où des duos s'oublient en luxure. La liste est longue.

    Puis soudain. La valse qui se joue laisse apparaître l'autre côté de la salle. Une robe d'ébène ? Se peut-il ?
    Peut être un tour de son esprit alcoolisé, les danseurs reprennent place et cachent la vue. Peu importe, il se redresse, non sans mal. La tête lui tourne et les pas sont hésitants. Il se dit qu'au pire, les autres penseront qu'il danse seul alors qu'il traverse la large pièce.

    Est ce sa plumée qui trône là ? Siégeant sur le balcon telle une reine ou une princesse ?
    La robe est la même, les plumes également. Il s'approche, en silence, comme s'il ne veut pas troubler la quiétude de la demoiselle. Il hume son parfum, dernier indice concernant l'identité de cette courageuse qui brave la nuit.

    Le mystérieux se poste juste derrière elle, peut être l'a t-elle entendu. Les étoiles et la lune se reflètent sur son masque doré. Loin de toute flatterie, il s'accorde à la poésie ambiante en un murmure.


    Si vous cherchez la plus belle des étoiles, ce soir, elle n'est pas au ciel.

    Ses joues le brûlent. Plus par timidité qu'autre chose. Mais il n'en est pas moins heureux de la revoir, si tôt. Et même si la musique se fait entendre jusqu'à eux, ce n'est point pour entamer quelconque danse qu'il dépose sa main sur le dos de la demoiselle, juste pour goûter à nouveau à la douceur du tissu. Juste pour être certain de la véracité de l'instant.

    Je vous pensais parti. Quelque chose vous a retenu ou n'avez vous pas trouvé la sortie ?
Jo


Le Loup cède quand il le désire. Mais le Loup n'est parfois pas patient, aussi, profitant d'un mouvement où les deux corps des danseurs se rapprochent, son visage de bois et de peinture vient dans le cou de la donzelle. Elle sent bon, la garce. Cela fait frétiller le Mâle.

Un murmure. Pas de ton à la voix. Pas de voix, finalement. Ce n'est qu'un chuchotis parmi d'autres. Méconnaissable.


"Eh bien, ma mignonne... Où dois-je t'emmener, à présent ? Souhaites-tu danser ? Souhaites tu boire quelque verre ? Ou souhaites-tu... Autre chose ?"

La tentation a l'air séduisante, elle a même l'air... Tentante ! Qe va-t-elle décider, la mignonne ? Se laissera-t-elle attraper par le prédateur, tel une jeune agnelle sans conscience du danger, ou trouvera-t-elle un rond de jambes assez bien imaginé pour un instant de plus lui échapper ? Allez, viens, viens, ma mignonne. Viens...
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« Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit. » S. Gainsbourg
The_black_pearl


La mélodie berce ses rêveries, la brise estompe la chaleur de ses joues causées par le vin, le Perle se sent bien loin de toutes bousculades et pialleries qui lui donnent mal de tête. Ses yeux regardent l'eternelle nuit et la font voyager un court instant lorsqu'elle se demande si les cieux pourront être explorer un jour. Idée des plus tordue qui soit ce soir, elle accuse l'alcool. Et si l'homme apprenenait à voler un jour tels les oiseaux ?

Oulà, c'est qu'il était fort le nectar de ce bal. Elle allait sérieusement demander au Maitre des lieux où il avait déniché ce breuvage de folie. Un sourire en se disant qu'il était grand temps d'arrêter de boire et qu'il valait mieux décuver dans les bras de Morphée et voilà qu'un souffle chaud la fit frissonner toute entière.

D'où sortait-il ? Comment avait-elle pu ne pas l'entendre approcher ?
Qu'importe, la seule chose qu'elle se dit au plus profond d'elle même c'est : "Enfin..."
Le "Mystérieux" qu'elle espérait tant revoir était là, derrière elle, la couvrant invonlontairement du froid. Une silhouette qui ne bouge pas, juste une poitrine qui se gonfle d'air pour libérer un soupire d'aise, de bien être qu'elle ne peut dissimuler plus longtemps en écoutant la poésie de ses mots.
Elle s'apprête à briser son silence, mais voilà que la main du cavalier, délaissé quelques longues minutes plus tôt, glisse et se pose sur la soie noire de sa robe. Joues qui s'échauffent à nouveau à ce contact, elle ferme les yeux, profitant de cet instant de sérénité, de sa voix douce et tendre qui vient résonner au plus profond de son âme.


Pensez vous qu'elle soit tombée seule du Ciel ? Je suis certaine qu'une autre l'a suivi sans qu'elle ne le sache.

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres, puis penchant légèrement sa tête vers l'arrière, elle hume le délicat parfum de son bienfaiteur.

Je le pensais aussi... Mais je...

Lui dire qu'elle était restée juste pour espérer un moment comme celui ci ?

Vous avez parfaitement deviné, je n'ai point trouvé la sortie de cette vaste demeure.

Se redressant doucement, elle hésite un instant avant de se tourner lentement et de lui faire face les yeux plongés dans les siens.

J'aurais pensé que vous trouveriez une autre cavalière... Pourquoi combattre le froid alors que vous pourriez être en train de danser, vous amuser ?
Neptune


    Un soupir. La réaction de la plumée ne s'était pas faite attendre. Un de ces soupirs expulsant un savant mélange de soulagement et de bien être. Un trop plein d'émotion positive envoyé vers les étoiles, comme pour faire partager à ces témoins muets l'instant qui se joue sous leurs regards bienveillants.

    "Pensez vous qu'elle soit tombée seule du Ciel ? Je suis certaine qu'une autre l'a suivi sans qu'elle ne le sache."

    Le "Mystérieux" le sait, il a trop abusé de breuvage.
    Il sent son coeur battre si fort que ses oreilles tambourinent; il sent ses pommettes le brûler comme des brasiers hardant; et surtout, il sent se volatiliser cette crainte qu'il a de se découvrir ou de laisser de côté ses bonnes manières qu'il a durement apprises ces dernières semaines. Non, il n'a plus peur.


    Et pensez vous que côte à côte, elles brilleraient d'autant plus ?

    Vous avez parfaitement deviné, je n'ai point trouvé la sortie de cette vaste demeure.

    Les petits mensonges cachent parfois de grandes choses. Convaincu que ceci n'est qu'un petit subterfuge pour masquer quelques émois, il laisse glisser sa main alors que sa cavalière se retourne. Le regard d'émeraude est aussi doux que l'étoffe soyeuse. "Vous ne savez pas mentir, demoiselle". Mais cette phrase ne passe pas le seuil de ses lèvres, d'ailleurs il est persuadé qu'elle même sait qu'elle n'a dupé personne. Ni lui, ni elle, ni les étoiles...

    J'aurais pensé que vous trouveriez une autre cavalière... Pourquoi combattre le froid alors que vous pourriez être en train de danser, vous amuser ?

    Trouver une autre cavalière ? Il ne veut pas passer pour fou en avouant qu'il n'avait songer qu'à elle alors qu'il tentait de mettre l'alcool présent au bal en "voie d’extinction".
    Oh non, il ne veut pas passer pour fou. Et pourtant, avant de répondre, et même si la musique dans la grande salle se fait discrète, il enroule ses bras autour de la petite perle. Ses gestes sont lents, il ne veut pas brusquer malgré l'audace, bien qu'il ne tente rien de vraiment osé... Tournant légérement, comme pour continuer tout en douceur cette danse qu'ils avaient partagés un peu plus tôt, il se lance enfin à répondre.


    Sans vous, je n'ai rien trouvé d'autres que luxure et dépravation... J'imagine que c'est là, le mauvais côté de ce monde. Je préfère le bon côté, vous même.
    Et puis franchement, je pensais déjà à vous retrouver, le voyage et tout le reste.


    Neptune s'est vu en train d'écarter une plume ou deux du visage dorée de sa charmante cavalière. Ou alors est ce la coupe de vin en trop qui lui a fait faire. De toute façon, il faut assumer. Susurrant, il la prévient en un sourire.

    Et puis je ne vous laisserais pas partir sans que vous ne me donniez un autre indice.

    Les mains du masqué se veulent rassurantes, l'une postée un peu plus haut que la cambrure des reins de la danseuse alors que l'autre maintient, non loin, la hanche offerte.
Anastasie..


    Une proposition. Plutôt trois. Pendant que son visage est enfoui dans mon cou, il ne peut voir ma réaction qui se résume à une mini grimace. Mais il n'a pas répondu à ma question, il cherche à détourner le sujet. Il n'aura pas sa réponse avant que je n'ai la mienne. Têtue ? Oh oui ! Je le suis ! Je suis une MN après tout !


    Sans besoin de me pencher, son oreille était à portée de ma bouche, dans le même chuchotis que lui, je lui répondis.



    Eh bien mon cher loup ? Vous me posez une question sans répondre à la mienne auparavant ? Quel empressement ! Répondez moi et j'aviserais ensuite.


    La tentation était là, il avait réussi à me détourner de mon objectif premier. Mais je m'en souvenais maintenant, mais le loup était rusé, je devais faire attention. Sait-on jamais qu'il parvienne à ses fins sans que je m'en rende compte.

The_black_pearl


S'amuser à répondre à une question par une autre, jouer le rôle de menteuse alors qu'elle sait fort bien qu'elle n'est pas crédible pour un sou, la Perle souhaite, comme toutes femmes, se faire désirer. Prend elle un risque ? Sans nul doute. Provoquer la tentation et tâcher de ne pas y succomber au premier soir, elle prenait cela comme un défi personnel et pourtant... Plus les minutes à ses côtés s'écoulaient, plus elle avait l'impression de sentir son propre piège se refermer sur elle même. Simple impression ou bien juste réalité ?

Alors que ses prunelles se noient entièrement dans les siennes, son coeur, lui, chavire sous la douceur de ses mots. Pommettes qui s'empourprent, agréable chaleur corporelle qui se dégage de son petit être, elle frémit non pas de froid mais d'autre chose avant que sa voix ne se fasse doucement entendre.


Prenez une bougie, mettez en une autre à côté, et vous verrez que la lueur sera bien plus grande. J'imagine que deux étoiles l'une à côté de l'autre brilleraient, s'illumineraient bien davantage oui... Toutes deux se nourrissant des rayons que dégagerait l'autre... Vous voyez ?

Le Cygne le regarde intensément. Ce jeu lui plait et elle ne le cache pas. Quiconque d'attentionné et d'attentif saurait lire dans son regard, la malice qui accompagne ses palabres. D'ailleurs, l'avait-il compris ? Ses bras s'enroulent lentement autour de sa petite taille, et l'entrainent doucement dans une danse privée, loin des yeux indiscrets. Cette fois, ils sont seuls, profiterait-elle de ce moment intime pour en découvrir davantage sur lui.
Ecoutant sagement ses paroles, elle sent soudainement la tête lui tourner.
Emotions étranges qui se mèlent les unes aux autres, elle est à la fois touchée et flattée de voir qu'une fois partie, il ne pensait qu'à elle, comme elle ne pensait qu'à lui depuis qu'elle eut quitté ses bras. Mais, une autre sensation, se mélange à ces agréables ressentis. La peur... Sa phrase résonne dans ses esprits comme s'il ne cessait de la lui répéter : "Je préfère le bon côté, vous même."

Que sait-il d'elle ? Comment peut-il savoir que son fond est bon ?
C'est là, qu'elle s'apperçoit soudain, que les bals masqués ne sont synonymes que de mascarades et de malheurs. Et s'il faisait tant de chemin pour la retrouver et s'apercevoir qu'au final, elle est comme toutes les autres ?

Une main vient à écarter une plume. Un sourire naît doucement sur ses lèvres et grandit un peu plus en écoutant son susurre .
Il a les mots pour l'apaiser, mais il n'en reste pas moins que la Perle, s'arrête de tournoyer en douceur, et qu'elle lui murmure légèrement gênée.


La luxure... Un des sept péchés capitaux, le plus beaux de tous après la gourmandise... Ne trouvez vous pas ?

Ca c'est dit. Comment allait-il réagir ? Elle a peur l'Emplumée. Peur de sa réaction, peur de le décevoir. Mais s'il la connaissait, il aurait su à quoi s'attendre avec elle. Après tout, pourquoi ne pas lui demander.

Vous, l'homme si mystérieux, que feriez vous si je vous disais que je ne suis nullement le bon côté de ce bal masqué ? Comment réagiriez vous si vous découvriez que je ne suis pas la même que ce soir ? Prendriez vous le risque de faire ce voyage ?

Ses mains se posent inconscimment sur la taille de son cavalier comme si elle voulait profiter une dernière fois de lui au cas où, il préfèrerait en rester là.
Ses yeux plongent entièrement dans les siens. Elle a une envie folle de retirer ce masque qui cache l'identité de celui qui ce soir l'aura séduite.


Dites moi... Et je répondrais à l'une de vos demandes concernant le prochain indice que vous voulez savoir...
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