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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Icelus


Un sourire pointa plus encore lorsque la jeune femme ouvrit la bouche pour lâcher un "Moi Bin", elle n’était pas celle qu'il recherchait, Il le savait maintenant. Mais, il aurait été dommage de ne point faire plus ample connaissance.
Il se retrouva bientôt sur la piste face à cette inconnue.
Quelques mots murmurés à son oreille... le jeune homme fit un pas en arrière et une révérence, comme il était de coutume, avant de prendre la main de la demoiselle.
Se rapprochant,il lui murmura malicieusement à son tour:


-Vous ne savez pas à quoi vous vous exposez.


Un petit tour, s'éloigne et revient, la danse avait cela d'étrange que les conversations n’étaient pas des plus faciles et qu'il fallait attendre d'être assez proche de sa cavalière pour pouvoir lâcher quelques mots sans que toute l'assistance, ne profite de la discussion.

-J'ai l'étrange impression de vous avoir déjà rencontré, comment puis je vous appeler?

Le jeune homme se recula une nouvelle fois et leva les yeux au ciel, devant attendre de revenir au près de sa partenaire du moment pour avoir la réponse.
--Lolita_


Sa phrase avait eu don de la faire rire un peu. Le petit jeu qui allait s'installer entre les deux danseurs risquait de devenir très intéressant apparemment, et c'est avec plaisir qu'elle allait y jouer à s'y brûler la peau.

Ses yeux émeraudes plongés dans ceux bleu malicieux de son compagnon de soirée, elle aimait beaucoup l'écart et le rapprochement de la danse. D'autant plus qu'il ne lui avait pas encore marcher sur le pied, donc il s’avérait être apparemment un très bon danseur. On verrait par la suite si il allait voir le mouvement tiens, et pas plus tard que maintenant.

A sa question, elle profita qu'il s'écarte de nouveau pour prendre discrètement son élan pour l'attirer à elle, le mettant limite plaquer contre elle avec douceur, entremellant ses doigts gantés dans ceux de son danseur momentanée, ses yeux rivés dans les siens avec un grain de folie et de malice.


M'avoir rencontrée ? Ou ça donc ? Et à ce propos, Lolita, m'ira très bien...

Elle se recula de nouveau, gardant en vue sa main afin de pouvoir la reprendre ou même à l'avenir l'effleuré, tournant un peu et revenant vers lui avec un sourire complice.

Et permettez moi de vous retourner la question...
Sulfure


« Le masque du bonheur est peut-être le plus dur à porter. »
de Gérard Martin

Des jours qu'on lui parlait du fameux bal et qu'elle n'en comprenait pas la signification propre, elle pensait qu'il s' agissait juste d'une sorte de fête ou les gens seront déguisés mais qu'ils dévoileraient qui ils sont vraiment. Bien sur, naïvement comme toujours elle c'est imaginé que son cher et tendre irait à ce bal en lui tenant la main avec fierté, mais ce ne fut pas le cas...

Les chevaux furent préparés, les deux amants installés dessus et les voila qui filent cheveux au vent en direction du lieu de la fête. Elle c'est imaginé qu'elle dormirait blottie dans les bras de son amour, bercée par son souffle chaud et ses mots doux qu'il lui aurait susurré à l'oreille.

Bien entendu ça aurait dut se passer ainsi dans le monde parfait et merveilleux de la belle et pourtant...Pourtant cette nuit la ils firent chambre à part, un valet lui apporta sa tenue au soir, cadeau de la délicieuse apparemment. Il était tard, elle pouvait l'entendre LUI se mouvoir dans sa chambre, que faisait-il? Etait-il seul? Pourquoi cette mascarade? Devait-elle se prêter au jeux pour qu'il ne l'en aime toujours que plus?

Sûrement...

Les doigts fins de la jeunette courraient sur le tissus fin, la gourmande avait choisie pour elle une tenue des plus avenante pour sur. La dentelle était belle, les perles précieuses, la soie délicate et si...sombre et écarlate à la fois.

Les premiers rayons du jour perçait à travers la fine fenêtre de l'auberge, l'ordre lui a été donné, elle ne devait pas rejoindre son amant dans sa chambre, aujourd'hui et cette nuit ils seront de parfait étranger l'un pour l'autre. Ça semblait tellement fou aux yeux de la jeune femme, si impensable après la guerre qu'elle à dut mener pour vivre aux bras de son aimé. Pourtant elle se prêtera au jeux, ce soir elle sera une autre, cette nuit elle sera délicieuse, lorsque la lune naîtra dans le ciel elle sera...

Sulfure.


Elle à passé une bonne heure à s'apprêter la belle, sa longue chevelure carmine cachée sous une perruque aux boucles rondes et aussi sombre que l' ébène. Les mèches sont lâchées sur les épaules de la sublime alors que sur sa peau laiteuse se découvre une robe de la plus belle facture. Un décolleté plongeant offrant une pleine vue sur ses globes de chair imposants, un corset serré qui rehausse sa taille déjà semblable à celle des plus grande dames, taille de guêpe dirons nous. Les soies rouges coulent dans un tombé vaporeux sur un corps galbé aux formes parfaites, à ses pieds des bottes, les siennes , celle qu'elle ne quitte jamais. Jambière haute et sombre au possible, son ventre plat quand à lui est sublimé par une chaînette d'argent parsemée de grenats pourpres. Lorsque les prunelles émeraudes de la belle fixeront le miroir dans lequel elle se mire avec plaisir, elles tiquerons sur ce masque qui voile la quasi totalité de son visage d’albâtre. Les plumes sombres rehaussent la paroi du dit masque, les perles et dorures se mêlent au pourpre du chef d’œuvre...Sous celui ci, les lèvres purpurines sont offertes de plus belle au regard, celles ci sublimées par un maquillage pourpre et délicieux rendant leur galbe bien plus envoûtant encore qu'a l'ordinaire.

Ce soir elle sera Sulfure...

Au bal masqué (ohé ohé ) :


Pres des portes de la demeure qui viennent tout juste de s'ouvrir se détache une ombre sombre, à y regarder de plus près on y verra une femme au corps mis en valeur par sa robe centrée, son masque lui voile la quasi totalité du visage, ses émeraudes quand à eu se font mystérieux, curieux, presque avide au final. Elle n'est jamais venue ici, les gens qu'elle fuit d'ordinaire l'attire ce soir, elle n'est plus la même, il la voulut ainsi, pour une nuit elle sera une autre. Adieu la frêle et tendre, bonjour la sulfureuse et envoûtante. La démarche est douce, chaloupée, naturellement sensuelle, elle ne force rien, seule sa nature profonde fait surface. Elle n'est plus peureuse, elle est belle, le visage relevé, le regard intense. Aucune parole ne quitte les lèvres carmine, est-il ici? Sûrement que oui, peu être qu'il compte finir la soirée au bras d'une autre? Le cœur de la belle se serre alors, mais elle ne pleure pas, elle se relève, plus droite encore, ses geste son lent, gracieux. Elle s'arrête alors près du buffet ou elle se serre elle même un verre de vin, ses émeraudes courant sur les personnes qui dansent, elle ne s'attarde pas sur eux se contentant de déguster ce précieux nectar au vapeur puissante. La fragrance l’électrise, ses lippes s’étire finement sous le masque en un sourire avenant.

Cette nuit elle se laissera enivrer c'est décidé, advienne que pourra, après tout la nuit tous les chats sont gris. Et dans cette pénombre rassurante elle à bien envie d' être la souris...

--Cap_yoyo
Sur la piste, un premier temps, ils furent seuls, et naturellement les regards se tournèrent vers eux. Qu'importait ? Nul ne les avait encore démasqués, rares seraient sans doute ceux qui les démasqueraient, et tous en cet instant les enviaient malgré tout ... Et quand bien même ils seraient démasqués, qu'importait encore ? Démasqués ensemble, ils l'avaient déjà été, dès le départ, c'était le cas de le dire. L'affaire depuis était entendue pour tous les concernés. Et de ce fait, l'anonymat de leur première danse en un bal masqué n'importait pas tant que pour tous les autres : ils avaient la sérénité de savoir avec qui ils dansaient, eux.

D'autant plus qu'assez rapidement, leurs interlocuteurs de quelques instants auparavant, puis d'autres convives vinrent les rejoindre.

Aussi, au chuchotis de son cavalier, Cap_yoyo sourit-elle, amusée mais tranquille.


Tout à fait ... nous avons enfreint, j'en assume toute la responsabilité, une des règles du jeu qui est de venir séparément. Enfin, règle du jeu, ou usage plutôt. Alors autant que ça aide les autres : regarde combien nous imitent maintenant, pressés de ne pas être en reste ! C'est que nous savons que nous dansons ensemble ... mais imagine un instant ton embarras, si tu ne savais pas derrière quel masque je me cache !


Le sourire se fait plus rieur encore, et derrière leur masque, les émeraudes pétillent, cherchant leurs homologues.


Nous avons comme qui dirait ouvert les hostilités.

Puis, se penchant à son oreille pour être absolument certaine de n'être entendue que de lui seul, elle osa murmurer, un rien plus suave que d'ordinaire :

Et je te parie ce que tu veux d'honorable que si j'ai un baiser à la prochaine danse, on en trouve au moins deux pour tenter la même chose.


Léger, le rire fusa, diversion facile, tandis que sur les joues, un hâle rosé apparaissait, la blonde hésitant à savoir si elle assumerait encore son audace, à la tombée des masques.
Peacock
« C’est un sentiment…Un battement de cœur… Co-com…Co-com… » Dirty Dancing.

Co-com, Co-com… Le palpitant s’affola sous la belle étoffe de la robe moirée. Ses sens en émoi, elle savait que l’objet de ses désirs venait d’entrer dans la pièce.

Se tournant, ses plumes d’azur dansant au gré des mouvements de la nuque gracile, les larges miroirs de jade se mirent à le chercher.
Car c’était une chose de sentir sa présence, s’en était une autre de le trouver parmi toutes ces fanfreluches et ces masques.
Et puis ses iris rencontrèrent les émeraudes d’une femme à la mise raffinée et sensuelle.

Mis à part la chevelure d’ebene, et encore il lui sembla s’agir d’une perruque, la jeune femme crut se mirer dans un miroir.
La peau d’albâtre, des courbes affolantes, la lippe gourmande et vermeille…
Intriguée par la jeune beauté, l’Oiselle ondula jusqu’à elle, un sourire sibyllin étirant ses lèvres pleines.
Et soudain…

Un éclair fauve. Du pourpre et de l’or. Son corps entier se tendit lorsqu’elle passa devant lui. Les mains tremblèrent imperceptiblement lorsqu’elle le frôla.

Nul doute. Son odeur… Le musc de sa peau qui l’imprégnait déjà alors qu’elle ne l’effleura qu’une fraction de seconde.

Une caresse audacieuse tandis que déjà elle lui tournait le dos offrant à sa vue, ses hanches chaloupées et sa chute de reins incendiaire.

De ces caresses qu’elle n’avait encore jamais osé. Mais ce soir, sous son masque d’Oiseau-Roi, elle osa.

Avant de rejoindre la créature sublime qui trempait ses pétales purpurins dans une coupe de vin.

Se saisissant à son tour d’un verre, elle le fit tinter contre celui de la jeune femme.
--Croque


"Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît..."La Compagnie Créole.


Examinant rapidement les personnes présentes, le Croqueur fit quelques pas dans la salle. Certaines personnes s'étaient déjà retrouvées... S'étaient-elles seulement quittées?

Lui était arrivé seul, pas de règles entre Elle et Lui, la nuit était à eux, advienne que pourra, ce soir tout est permis.
Il n'essayait même pas de savoir qui se cachait derrière tel ou tel masque, il ne se déferait du sien qu'au petit matin.

L'homme masqué se dirigea vers le bar où trinquaient deux superbes créatures, du moins ce que leur costume lui laissait à admirer.

D'une voix rauque que l'on devinait fausse, il les salua avant de prendre l'une ou l'autre friandise.


"Le bonsoir, belles dames, vous êtes toutes les deux ravissantes, ce serait criminel de le taire. Avez vous déjà repéré un cavalier à votre goût?"

Il dut s'interrompre, victime d'une quinte de toux... difficile de tenir cette voix rauque, comme si un chat se faisait les griffes au beau milieu de sa gorge, vite un verre!.

Seconde désillusion, les fausses canines et les lèvres vermeil étaient fort peu pratiques, en fin de compte pour pouvoir profiter du buffet. Lui qui ne voulait pas s'encombrer d'un masque intégral-en partie- pour ces raisons.
Esquissant une légère grimace, il commanda une paille puis s'excusa auprès de ses voisines pour la quinte de toux.
Un_inconnu...
il sourit aux chuchotement de sa campagne....

Elle le savait , il n'était point à l'aise dans ce genre d’événements et il ne serait jamais venu seul à cette soirée , si il ne savait pas qui elle était derrière son masque.

Mais cette soirée commençait plus comme un tête entre eux deux que comme un bal masqué ou il devait découvrir l'identité des autres convives et cela lui fit comprendre qu'il avait bien fait de l'accompagné

il jeta un coup d'oeil aux autres couples dansant , et c'est à ce moment là qu'elle posa sa tête sur son épaule et lui susurra à l'oreille


Et je te parie ce que tu veux d'honorable que si j'ai un baiser à la prochaine danse, on en trouve au moins deux pour tenter la même chose.

il vit ses joues rosir , il savait que cela ne serait pas sans conséquences pour elle , surtout quand les masques tomberaient mais l'aurait elle proposé si elle n'était pas complétement sure de les assumer.

Voir même plus , il se demanda en un éclair si elle ne l'avait pas prémédité , allant même jusqu’à choisir des masques cache-yeux au lieu de masque intégral

alors que sa tête se reposa sur son épaule , il la fixa et ses yeux se plongèrent dans les siens , doucement ses lèvres se rapprochèrent des siennes et il dit d'une voix presque inaudible, sa main se posa sur sa joue


Et pourquoi attendre la prochaine danse

leurs lèvres toutes proches se touchèrent et ils s'embrassèrent tendrement , un baiser qui lui fit oublié la ou ils se trouvaient , le moment, et l'assemblée qui assistait à la scène....

un baiser qui dura , dura ...... et qui surement n'aller pas passer inaperçu , vu le peu de danseurs et que tous devaient les regarder

Premier à danser , premier à s'embrasser , une soirée qui ne faisait que commençait et qui était déjà bien remplie

leurs lèvres se décollèrent après plusieurs secondes, mais restèrent toutes proches , yeux dans les yeux , il ne dit rien , il était perdu dans ses yeux
Icelus


Voici, qu'il avait oublié de peser ses mots. La règle du jeu semblait pourtant assez simple, mais la mise en pratique un peu plus compliquée. Un pas de droite et un autres de gauche, pour lui permettre de répondre au mieux.
Se rapprochant enfin, tout en effectuant un tour:



-Je dois dire que j'ai des grandes chances d'avoir pu vous croiser si vous êtes...


Un pas en arrière et retour face à la demoiselle

-...en ce lieu, je dois dire que, ma question ...

Et voila, trois petits tour et puis doit arrêter sa conversation le temps de pouvoir se rapprocher une nouvelle fois.


-...était presque une affirmation et qu'il y a des grandes chances que nous nous soyons déjà croisé. Que diriez vous de nous rapprocher un peu du buffet?

Sans vraiment attendre la réponse, le jeune homme entraina délicatement sa cavalière en direction du buffet tout en répondant à sa dernière question

-Icelus, pour ce soir je serais le dieu des reves


Dit-il en évitant quelques plumes de paon d'un costume
Sulfure


« Le secret excite la vénération. »
de Baltasar Gracian y Morales

La salle se remplissait peu à peu alors que les lippes carmines de la belle continuait de jouer avec ce précieux nectar qui remplissait son verre. Elle ferma imperceptiblement ses paupières pour se laisser enivrer par le goût du fruit , raisin qui donnait une pointe d'amertume à la riche cuvée. Elle ne les rouvrit que lorsqu'elle sentit son verre cogné contre un autre, ainsi on veux déjà trinquer avec elle? Et si c'etait lui?

Les émeraudes de la sulfureuse devient alors vers le visage masqué de son cavalier, enfin pour le coup elle se rend compte qu'il s' agit d'une cavalière au vue des poumons délicieusement offert à son regard. La femme coiffée des plumes de l'oiseau roi ne parlait pas, pourtant son regard de jade elle la déjà vu quelque part. La brune d'un soir plissa son nez alors qu'elle observait son interlocutrice, et si c’était? Mais non, enfin voyons, elle ne l'aurait pas abordée ainsi, pourtant ce corps...

La dextre avance alors vers l'avant bras de la femme pour trinquer avec elle à sa manière lorsqu'un éclair d'or viens attirer le regard de la fausse brune. La bas, non loin, un homme semble manger, un tel appétit elle le connaît c'est celui de son tendre. Cette tenue sombre qui cache son corps, ce masque couleur de l'or qui rehausse des lippes elles aussi teintées d'or, ce soucis du détail, la richesse du costume ça ne peu qu’être son amant. Qui d'autre sinon?

Elle penche doucement son visage vers celui de la femme et lui susurre au creux de l'oreille quelques mots d'excuses avant de se diriger d'une démarche toujours aussi féline et sensuelle vers l'objet de ses désirs. Il ne courtise pas, se contentant de manger, il lui est fidèle sûrement, ça ne peu qu’être lui. Le cœur de la belle s'emballe alors qu'elle s'approche, elle s'attend à voir les mèches rousses de son aimé courir sous ce masque digne d'un roi et pourtant...

Une fois arrivée en face de l'individu elle se fige, cet éclat blond cendré qui vire au brun sous le masque, ce n'est pas lui, peu être porte t-il une perruque lui aussi? Souhaitant vérifier par elle même à qui elle à affaire et si elle ne se trompe pas, elle souffle d'une voix délicate et veloutée, plus sombre que d'ordinaire, presque suave :

- Bien le bonsoir mon cher, le buffet est à votre goût? J'ai sut garder mon précieux collier sous ce costume comme vous pouvez le constater...je suis ravie de ne pas vous voir...batifoler...un réel soulagement .

Et la voila qui laisse un sourire torve s’étirer sur ses lèvres charnues, ce genre de sourire qu'elle ne réserve qu'a lui, son tendre, son Maître, son roi. Dans son esprit tout est clair, il porte une perruque, c'est forcement lui , tous les autres courtise , il la respecte c'est une chose certaine. Elle lancera alors un bref regard vers la cavalière qu'elle à laissé non loin, lui faisant un signe voulant signifier par la qu'elle reviendra la voir plus tard. Les prunelles de Jade de cette femme elle les reconnaîtrait entre toutes...

Elle reporte ensuite son attention sur le dévoreur de macarons, ce même sourire tendre et aguicheur à la fois étiré sur ses pétales purpurines...


--Il_cavaliere


Le buffet, endroit préféré des hommes. Surtout quand il est garni. Majestueux, divin, sublime, magnifique, et cætera. La salle semble se remplir, alors qu’il est à l’écart. Il l’attend, patiemment ou impatiemment. Les deux sont mélangés. Cinquante-cinquante. « On vient à bout de ses desseins avec la patience », mais qui n’a point envie de venir à bout de ses desseins rapidement … Tellement mieux, nenni ? Enfin, on n’est pas maître de ses envies, de ses sentiments, de ses émotions. Alors sa tête tournoie, par-ci, par-là, à la recherche de quelqu’un. Quelqu’un qui vienne l’aborder, l’accoster, lui parler. Son regard plonge dans celui des autres invités, il scrute les moindres détails. Des cheveux, les mains, la manière. Ses oreilles sont à l’affût de la moindre voix familière. Un rire, une toux. Tout ce qui pourrait l’aider à trouver quelqu’un. Dans cet océan d’inconnus, il a peur. Très.

« Mais où es-tu … »

Il murmure sans cesse cela, alors que ses yeux parcourent la pièce, et que ses bras se croisent dans son dos. Ses mains se touchent, et tournent autour d’elles mêmes. Les jambes s’entremêlent et se démêlent. « Mais où es-tu … » C’est son seul repère, la seule, l’unique, personne qui peut l’aider. Parmi tous ces gens, il ne se sent pas bien. Il ne s’y est jamais senti bien, entouré de dizaines d’inconnus, surtout masqués. Alors il cherche, inlassablement, tentant de se maîtriser. Il se retourne, parfois. Sa main pioche à nouveau dans les mets, et il en avale un rapidement. Rillettes, à nouveau. Et puis, il bouge, un peu, et revient. Macarons. Toujours aussi bon. Il n’en avait jamais mangé de sa vie, avant, un tord. Quand il repartira chez lui, il en fera commander des kilos, qu’il mangera le soir, en travaillant. Ca l’occupera peut-être un peu plus que ses papiers à écrire, signer, sceller, ranger, envoyer, trier, ou brûler, parfois. Les contrats sont encore plus utile pour réchauffer une pièce.

Les yeux du cavalier tournent encore. Et puis, là, on ne sait point pourquoi, ils s’arrêtent, se fixent sur une personne. Ladite personne avance, et s’approche de lui. Dangereusement. Qui-est-ce ? Il contemple, silencieusement. Il la regarde boire, et se rapprocher. Parler, et se rapprocher. Le sourcil droit se lèvre, doucement. Il prend une légère inspiration. Elle, là ? L’aurait-elle remarqué, déjà ? Une longue chevelure brune, assurément, ce ne peut être qu’elle. Mais, pourquoi viendrait-elle le voir ? C’est vrai, elle peut très bien l’ignorer. Ils sont masqués, elle peut très bien se tromper. À vrai dire, il aurait préféré avoir un peu plus de temps à lui avant qu’elle ne vienne, histoire de voir qu’il pouvait dégoter quelqu’un d’autre avant de la revoir … Il aurait pu profiter de la soirée, un peu. Enfin, c’est son secours … La personne qui le calmera dans ce moment de peur et de solitude.


« - Délicieux, très chère, délicieux … Je constate, je constate. Il vous va à merveille, toujours. »

Un rictus se dessine sur ses lèvres, peu à peu. Il se rapproche d’elle, tendrement. Il est vrai que ce collier lui va très bien, mais, il ne l’a connait pas. Non. Ce n’est pas elle. Il ne lui a jamais offert de collier. Alors il doit se sortir de cette impasse dans laquelle il vient de se mettre, en y sautant la tête la première. Une excuse, vite, bidon ou non, qu’importe. Il la fixe tendrement droit dans les yeux. Il essaye, tout du moins. Ce n’est point son fort, ces choses là … surtout avec des inconnues. Les bras, décroisés, se glissent le long du corps du cavaliere. Il regarde celle avec qui elle venait de parler. Cette sombre inconnue la sauvera peut-être, il espère. Involontairement ou inconsciemment, mais il va s’en servir à son avantage, assurément. Toujours.

« - Je ne puis batifoler avec d’autres, voyons … Vous le savez, pertinemment. » Et puis sa tête se rapprocha de la sienne, et les lèvres s’entrouvrirent à nouveau. L’Excuse, avec un grand « E », venait d’être trouvée. Bidon, oui, toujours. Mais c’est une excuse pouvant fonctionner, il espère. « - Je vous prie néanmoins de m’excuser, ma mie, mais le cabinet m’attend … Je crains avoir abusé légèrement sur la nourriture. Repartez discuter avec la personne au fond, je reviens au plus vite, soyez-en assurée. » Il prit délicatement sa main, et déposa un baiser dessus. Preuve de fidélité, mais avec une inconnue … Pas tellement fidèle. Ce n’est pas elle, non. Il avale un dernier macaron, et, longeant les murs, se faufile vers des pièces séparées. Non, pas de cabinet. Il veut juste être tranquille, et ne pas revoir cette dame qui le prend certainement pour son futur époux, ou son mari, qui sait.
--Cesare.
A l’affut d’une proie facile, son regard se posa sur plusieurs personnes, chacune étaient analyser avec minutie. Il ne laissait aucune place au hasard. Puisque le hasard dans son métier était à éviter absolument. Il se souvenait parfaitement de certains de ses collègues trop peu prudent, se faire arrêter, juger et condamner à des morts toutes plus atroces les unes que les autres. Ne souhaitant pas subir le même sort que ses semblables, de longues années d’expérience derrière lui, il choisit au final une proie qualifiée de facile.

Il l’observait, elle s’était aventurée aux côtés d’un homme qui l’éconduit très rapidement. Il devait surement ne pas être à l’aise en sa compagnie. Cesare ne cherche pas davantage à comprendre le pourquoi du comment. Sa seule priorité était de trouver des écus.

Il s’avança donc vers la jeune demoiselle. Laissant trainer une main baladeuse autour du buffet. Attrapant de de droite à gauche quelques mets d’apparence très appétissante. Et finalement il arriva devant la jeune femme. Il arbora un sourire chaleureux et très avenant. Il engagea la discussion : «
Bonsoir, je me présente, Cesar. Ravi de faire votre connaissance. Vous ne trouvez-pas qu’il y a beaucoup de monde ce soir ? »

Tout en engageant cette discussion, il lui servait un verre. Il connaissait par cœur les rouages d’une telle manœuvre. La faire boire et ce serait gagné. Cesare n’aimait pas la difficulté quand il pouvait faire les choses simplement, il le faisait.

Le risque n’était pas sa tasse de thé. Des bases solides, des valeurs sûres étaient toujours de rigueur avec lui.
Davor
On l’avait invité. Il avait failli décliner l’invitation. Pour sûr il avait passé l’âge d’faire le guignol à un bal masqué. C’était indigne de son rang et de la haute opinion qu’il avait de lui-même.Puis au détour d’une conversation dans une taverne, il avait appris que l’objet de tous ses tourments serait présent en Berry pour l’occasion.
Il s’était tout d’abord refusé d’y songer. Depuis qu’elle lui avait fait l’affront de l’inviter à ses noces, il s’était juré de ne plus jamais croiser cette sorcière frivole et cruelle. Oui il la méprisait. Hystérique, colérique et pleurnicharde. Et pourtant il revenait toujours à elle. La décision fut prise la veille du Bal. Il irait. Ne serait-ce que pour lui assener deux ou trois répliques lapidaires qui la laisseraient pantelante de chagrin. Il retourna ses malles. Quelque part au fond devait se trouver un vieux masque doré qui ne laisserait paraître que ses yeux bleus.

Le soir de la fête, il faillit se dérober. Puis il scella son cheval et partit au galop en direction de Bourges. Lorsqu’il pénétra dans la salle de réception, la plupart des invités semblaient déjà présents. Les uns dansaient, les autres se bâfraient… Un large chapeau couvrait sa chevelure claire et une chemise à jabot brillante complétait son costume.
Il sourit narquois en l’apercevant. Qui pensait-elle duper ? Il fallait être fol pour ne point la reconnaître, fut-elle entourée d’une foule incommensurable. Bon dieu qu’elle était belle. C’était presque indécent. Pourquoi était-elle seule ?

En quelques enjambées il fut à ses côtés. Soufflant sur l’une des plumes de paon qui dansaient devant ses yeux, il s’approcha jusqu’à sentir les douces effluves qui émanait de sa peau de porcelaine. Puis sans un mot il s’empara d’un macaron et l’approcha des lèvres rouges et charnues de celle qu’il reconnut sans l’ombre d’une hésitation.
--Fenrel
    « L’alcool sera toujours un sujet de discorde » Fenrel




Nous avions donc décidé de débuter un nouveau jeu. Celui de faire fine équipe afin de les démasquer tous, jusqu’au dernier. Bien évidemment, je savais juste par le biais de quelques paroles, la réelle identité de quelques invités. Mais je n’en tenais pas rigueur. Je me disais qu’au final sous le masque tout est beaucoup plus amusant. Nous pouvons faire des choses que normalement, dans une soirée normale nous ne pouvons pas faire. Mais le fait était que, à Louvières, ce bal masqué était tout à fait singulier.


Ce n’était pas une fête à proprement parler, c’était plus un jeu géant. J’aimais jouer. Et je trouvais dans cette singularité quelque chose de tout à fait plaisant. Je regardais les gens. J’aimais les regarder, il y avait certain petit plaisir de la vie que je ne pouvais expliquer. Un des miens, était de comprendre les faits et gestes de chacun. L’homme intéressé, le joueur, le couard et bien d’autres. Ça ne se voyait pas mais de bref sourire apparaissait et disparaissait sur ma bouche. Il y avait dans cette soirée quelque chose de particulier, je ne savais pas trop comment l’exprimer, mais l’objet de cette particularité était réellement présent.


Une seule chose me chagrinait, elle, elle était loin trop loin… Mais assez loin pour que je puisse boire. Elle me l’avait interdit, mais je la voyais au loin avec un verre à la main. Je me disais, que dois-je faire ? Rester sérieux et limiter ma consommation ou de nouveau reprendre le chemin de ce vice qui est l’alcool.
Avant de la connaître je pensais tout simplement que l’alcool était une beauté de la nature. Je savais pertinemment, que l’homme l’avait façonné et extrait de la nature. Mais j’aimais me bercer d’illusion naturelle. Je me demandais aussi comment notre église avait pu, dénigrer et vanter des méfaits complétement sots de ce breuvage majestueux.


Dans ce genre de situation, ma foi prenait un coup de poignard en plein élan de raison et de pensée. Etait-ce fait exprès ? Ne devons-nous pas penser ? J’en doutais. Il était nécessaire à l’homme de penser. Et je pensais la chose suivante. Si elle buvait, elle qui était un lieutenant de ce dénigrement continuel à l’égard de mon cher et tendre whisky, que devais-je faire ? J’eus la réponse très rapidement en voyant de nombreux verres sur les guéridons, ou plateaux des domestiques qui esquivaient admirablement les gestes brusques des convives.


Ils me criaient, viens avec nous, tu as envie de boire. Je trouvais bien évidemment tout cela absurde et irrationnel, comment des verres pouvaient-ils parler ? Une personnification bien mal placée qui néanmoins me convainquit de boire ce soir.


Après tout la fête était beaucoup plus amusante avec quelques verres en plus ! Cependant un second regret vain à mon esprit. Pourquoi avais-je prit un masque me recouvrant entièrement le visage. Il m’était impossible de boire et de manger. Il était peut-être temps de changer le masque et de se montrer un tantinet soit peu plus naturel. Je pris donc l’initiative de me balader dans cette salle que je connaissais dans les moindres détails. A la recherche d’un petit foulard noir ou mauve voir même rouge. J’aimais bien le rouge.


Mes recherches durèrent tout de même quelques minutes. Mais furent récompenser par l’obtention d’un foulard mauve. Cela tombait bien, le mauve s’accordait parfaitement avec ma tenue. Je pris la direction d’une pièce à l’écart du monde. Je m’enfermai dans ladite pièce et mes recherches débutèrent. J’allais faire des travaux manuels. Quelque chose que je ne faisais jamais de mes dix doigts à l’habituée. Je parvins à dégoter l’objet de la réussite de mon masque, une paire de ciseau ! Je ne pensais pas qu’un cet objet aurait pu me combler. Quoiqu’il en soit, je m’appliquai, à faire quelque chose d’assez joli. Je n’étais pas un expert dans la couture.


Une fois l’œuvre accomplie, j’ai enlevé mon masque et je me suis regardé dans un miroir. Ma peau était toute rouge, je me frottai délicatement les pommettes et je voyais cette couleur disparaître. Dommage, j’aimais bien le rouge. Je mis autour de ma tête le foulard. Et j’ouvris les portes de la petite pièce. Abandonnant mon masque sur la petite-table.


Et c’est ainsi que je retournai dans la grande salle. Me sentant libéré. Et la décadence prit le relais avec brio. J’enchainai les verres de whisky. Je me libérai de ces quelques chaines qui avaient entravé ma liberté. J’étais sous le masque. Et même si mon identité lui avait été révélée, je m’en fichais. J’allais profiter de cette soirée et cela personne ne pouvait m’en empêcher.


Je faisais le tour de la salle encore une fois. Un verre à la main, adressant des sourires aux jeunes femmes qui me souriaient. Je me fichais d’être démasqué. La soirée ne faisait que de débuter.


Mon visage était mis à nu en partie et j’avais beaucoup moins chaud.
Sulfure


« Le doute est le mensonge de la raison... »
de Julien Foussard

Pourtant elle ne doutait pas encore, non à son sens ce ne pouvait être que lui, tous s'amusait des plaisirs humains. Les hommes déguisés séduisait à tout va leurs femmes, amantes, inconnues, peu importe. Elle se sentait rassurée par sa seule présence, son cœur se libérant peu à peu alors qu'il la complimentait sur ce collier. Ce simple ruban de soie qu'il lui avait offert, leur premier lien qu'elle portait toujours avec fierté à son poignet délicat. Cette nuit, celle la seulement le tissus ornait son cou tendre.

« - Délicieux, très chère, délicieux … Je constate, je constate. Il vous va à merveille, toujours. »

Cette voix...trop sombre, trop grave ça ne lui ressemble tellement pas, et si elle se trompait? Le doute envahie alors lentement l'esprit torturé de la belle, mais alors qui est-ce? La curiosité commence à naître en son sein, l'envie de découvrir qui se cache derrière ce masque se fait plus forte. Les prunelles émeraude fixent le regard du blond presque brun, les iris sont aussi sombre que la pupille, il à les yeux noir voila tout ce qu'elle vois. Il ne peu s' agir du blond il n'a pas les yeux vairon, de son tendre non plus les profondes lueurs émeraude ne sont pas au rendez-vous, alors qui?

« - Je ne puis batifoler avec d’autres, voyons … Vous le savez, pertinemment. »

Pourquoi fait-il semblant? S'amuse t-il de la situation? Peu être bien que le messire à trouvé la une distraction pour sa soirée en tournant la sulfure en ridicule?

« - Je vous prie néanmoins de m’excuser, ma mie, mais le cabinet m’attend … Je crains avoir abusé légèrement sur la nourriture. Repartez discuter avec la personne au fond, je reviens au plus vite, soyez-en assurée. »

Les lippes carmines s'entrouvrent pour laisser voir une dentition parfaite, la langue claque légèrement elle s'apprête à parler mais elle laissera les mots mourir entre ses lèvres à nouveau closes, il est déjà loin. La senestre glisse alors dans sa chevelure ébène, la perruque est de bonne composition, l'illusion parfaite si ce n'est ses jades brillantes qui ne trompent personne, cette tache brune dans l’océan de son regard reconnaissable parmi toutes.

Dans l'esprit de la jeunette c'est à nouveau le chaos, bonne conscience et douces pensées se mêlent à la jalousie, la peur, le doute, c'est un vrai chamboulement cérébral qu'elle subit à cet instant. La croirait-on folle si l'on prenait connaissance de cela? Elle entend des voix, une seule, à son humble avis il s' agit de celle du malin, sinon qui?

"Mon bel amant ou es tu? Mon amour, mon Maître je suis perdue sans toi...je ne te vois pas, pourquoi veux tu jouer à ce jeux de dupes? Aime tu me voir abordée par d'autres? Est-ce la ton plaisir ? Dit moi, par pitié guide moi, ou es tu? Ou?!"

" Cesse donc petite fille, il est loin déjà, peu être la haut dans une chambre bien au chaud contre sa cavalière d'un soir. Ce n'est qu'un homme, tu la laissé libre ce soir, assume maintenant catin...tu à choisis d’être sulfure, assume ton rôle traînée, il t'aime ainsi!"

" La ferme! C'est faux, il n'aime pas me voir...enfin pas ainsi, pas la ...non ! "

" Accepte la vérité, plus tôt sera le mieux ma pauvre amie..."

La main se resserre dans les boucles brune pour tenter de calmer la nervosité qui gagne le corps parfait de la frêle devenue sulfureuse pour une nuit. Soudain, une voix attire son attention, cette fois c'est lui! Sa manière de l'aborder, mais oui bien sur il ne l'aurait jamais laissée seule. Il l'invite à boire maintenant, la belle se sent alors en confiance, sa dextre glisse sur son collier qu'elle caresse du bout des doigts avant de tendre sa main fragile vers le verre. Elle s'en saisit et trinque avec douceur avant de porter le liquide sombre à ses lèvres, se laissant enivrer pour la seconde fois. Elle à chaud, se sent bien, c'est lui, plus de doute. Sa voix se fait douce, tendre, chaleureuse, envoûtante:

- Oh bonsoir mon bel ami, et bien oui il y a du monde en effet...merci pour ce verre, la foule vous dérange peu être hum?

Peacock


Sa caresse aurait réveillé un mort, mais lui, elle semblait le laisser indiffèrent. A moins que l’audace du geste l’est convaincue qu’il ne pouvait s’agir de sa fiancée. Elle si digne et si pudique pour les choses de l’amour. Surtout en public.

Haussement d’épaule gracieux. Puis elle tendit l’oreille pour recueillir les murmures de la belle créature qui s’éloignait, sensuelle et mystérieuse.
Cette femme semblait croquer les hommes, et l’Oiselle eut un rire cristallin avant de répondre à l’homme qui les avait abordées :


Un loup qui boit à la paille… Féroce… Un cavalier à mon goût ? Ma foi celui que j’ai choisi semble peu à enclin à … Roh vous attention à mes plumes !

Un homme venait de passer devant elle, au bras de sa cavalière, faisant voleter les grandes plumes de paon.

Alors qu’elle reprenait un verre afin d’accompagner l’homme à la paille, un autre invité fondit sur elle comme les sauterelles sur l’Egypte.

Lorsqu’il souffla sur sa coiffe, elle eut un mouvement de recul apeuré. S’était-elle fourvoyée ? Cet homme sous son masque doré était-il son amoureux ?
De qui venait-elle de frôler l’entrejambe ???

Puis la course de son palpitant ralentit lorsqu’elle remarqua que le masque d’or laissait apparaître deux saphirs brillants. L’œil bleu. Ce n’était pas son homme dont les doux yeux fauves évoquaient pour elle la beauté de l’automne.

Si ce n’était pas lui… Pourquoi approchait-il sans vergonde une friandise de sa lippe écarlate ?

L’Oiseau-Roi eut alors une folle envie d’écorcher la main audacieuse d’un coup de bec. Pour qui se prenait-il ?


Comptiez-vous réellement me donner la becquée ?

D’autres auraient happé le macaron sensuellement, caressant du bout d’une langue téméraire les doigts de l’homme. Peut-être même un léger mordillement…

Mais pas elle.

D’un geste vif, elle s’empara du macaron avant de l’effriter entre ses doigts délicats puis d’écraser les miettes sous le talon de son soulier.
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