Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 12, 13, 14   >   >>

[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Anastasie..



    Pas une parole, juste un signe de tête et un léger sourire pour signifier son accord. Ainsi donc il ne souhaitait pas parler. Soit, deviner qui était cet homme allait être plus difficile que prévu.


    Je sursautais légèrement lorsqu'il me prit par la taille et qu'il me prit ma coupe d'alcool des mains. Ce n'est pas maintenant que j'allais boire au moins. Et puis, il ne fallait pas faire de remarque désagréable, cela gâcherait l'ambiance. Ne pas réagir et garder le sourire était primordial. Face à lui, je vis qu'il me jaugeait et j'en fis autant. Pourquoi se gêner ? Un sourire se dessina sur mes lèvres. A en juger, il paraissait plutôt bel homme. Mais qui pouvait bien se cacher derrière ce masque ?


    Un coup d'oeil à droite, un couple s'embrassait, un coup d'oeil à gauche, je le vis qui buvait et qui avait changé de masque. Lui aussi voulait jouer ? Nous jouerions. Regardant à nouveau mon cavalier, je me redressais, tête haute, mes yeux dans les siens. Nos deux corps étaient peut-être un peu trop proches, mais tant pis. La danse commençait.



    - Dites moi.. avez-vous... un nom? Ou un surnom pour la soirée ?


Tyrion.
Le tour d'observation était passé.
Il avait eu l'occasion de reconnaitre certaines silhouettes et son regard fini par etre accroché par la dame de paon.
Lorsqu'elle s'osa à lui faire une caresse pour le moins osée il crut défaillir.
Un frisson lui parcourut l'échine, à tel point qu'il fut comme foudroyé sur place.
Incapable de bouger ou de réagir.
Cette tenue, cette prestance cela ne pouvait être qu'elle... Mais cette caresse, aurait elle osé ? Il ne l'en croyait pas capable.
Pourtant quelque chose au fond de lui, lui disait que c'était sa promise.
A cette simple pensée, il se consumait à petit feu. Lui qui brulait deja d'envie pour elle, était un peu plus émoustillé par ce bal, ces intrigues et cette caresse.

Mais à force de tergivercer, sa déesse avait fini par s'éloigner et il lui semblait qu'une horde de mâle semblait bien décidé à vouloir lui voler son précieux, son trésor...

Fierté oblige, il n'irait pourtant pas les chasser. Il n'allait cependant pas en détacher son regard quand on vint l'accoster. Une jeune masquée, dont la voix ne lui disait rien mais dont l'éloquence semblait cacher de la jeunesse.


Dansez-vous mon seigneur ?

Mon seigneur.. Grand dieu, personne ne l'appellait jamais de la sorte. Il avait soudain l'impression d'etre un vieil homme néamoins l'invitation le tenta. Des lustres qu'il n'avait plus dansé, elle ne semblait pas des plus à l'aise.. aussi l'entraina il vers le centre pour commencer la danse.

Voilà trop longtemps que je n'ai plus dansé... damoiselle ?
--Nazaria



Le son des rires et de la musique indique enfin leur arrivée. Bien calée dans son siège de velours, la jeune femme se redresse instinctivement. Dos bien droit, elle attend bien sagement mains posées sur le soyeux de sa robe pourpre. Nul besoin de vérifier sa mise, les miroirs ne manquent pas chez elle et à maintes reprises en se préparant elle a eu temps de vérifier sa tenue. Parfaite, tout simplement parfaite !

D'un léger regard vers son buste elle vérifie que la générosité de son décolleté soit mise en valeur sans pour autant attirer les foudres de ses consœurs . C'est qu'elle aime qu'on la regarde la belle, que ne ferait-elle pas pour un regard plus appuyé que les autres, pour voir le désir dans les yeux des hommes et l'envie dans celui des femmes ! Son corps, trop longtemps maintenu dans sa camisole de principes n'a d'yeux aujourd'hui que pour les plus beaux velours, les plus belles senteurs et les plus éclatant bijoux. Elle aime le luxe, les privilèges et surtout le respect qu'il lui apporte. Cette invitation, elle en rêvait depuis si longtemps...

Enfin elle faisait son entrée dans la cour des grands ; tous ses efforts n'avaient pas été vains . Quand sa main vint se poser dans celle de son valet, elle pausa quelques secondes faisant mine de chercher quelqu'un à travers la foule. Le masque est à la couleur de son nouveau visage. D'un ivoire éclatant, une larme finement dessinée à la feuille d'or ajoute à la note de tristesse qu'elle aime à donner à son regard. Comment aurait-on pu imaginer quelque fourberie dans un visage aussi innocent... ? Avec grâce, elle descend le marche pied et alors qu'elle emprunte l’immense escalier, sa main vient rejoindre sa sœur dans le manchon qui ne la quitte que rarement en hiver. Bien imprudent celui qui voudrait le lui prendre, il est son masque, celui qui cache la profondeur de sa noirceur. Son entrée est bien trop réussie jusqu'à présent pour qu'elle lui soit gâchée par ça ! Oh elle l’enlèvera bien sûr mais plus tard, dans l'ombre du château, lorsque son temps sera venu. Icelieu, rien de doit ternir son nouvel éclat
 !

Dame Nazaria !

Et la voilà qui entre dans la danse, elle fait une légère révérence et s'avance parmi la foule consciente des regards qui se braquent sur elle. Elle joue là son plus beau rôle, il lui a valu tant de sacrifices. L’œil luisant, la belle brune s'avance au buffet envoyant mille œillades aux alentours. Devant elle, le chemin de la victoire, son destin va s’ébranler, elle le sent déjà qui la guide au travers de la foule et la prend par la main. Sa traîtrise n'aura pas été vaine, sa destinée est en marche ...
Icelus



Icelus remarqua un instant que son interlocutrice semblait contrariée.
Il tourna donc légèrement la tête afin de voir de quoi il en retournait.
La femme Paon dansait maintenant et cela semblait chagriner la douce Delice. Le jeune homme resta un instant à vérifier que tout se passe bien, puis revint à la conversation.




-Voici une belle promesse gente damoiselle. Pour ma part, Je suis Icelus, du moins pour ce soir. Me feriez-vous l’honneur de danser Delice?


Il lui tendit la main, tout en posant son verre.
--Cap_yoyo
Et pourquoi attendre la prochaine danse

Chez les costumes assortis aux couleurs royalistes, ça murmurait en dansant, tâchant de s'entendre dans le brouhaha de discussions plus ... ouvertes.

Pourquoi attendre la prochaine danse ? Eh bien pour que les convives aient eu le temps, au moins pour une part, de se faire meilleure idée de celui ou celle à qui ils avaient le premier demandé "es-tu celui ou celle que je cherche ce soir?", une idée assez ferme pour être déçus de ne pas décrocher le premier bisou de la soirée. Et le tenter, surtout. Tout ça, elle l'aurait volontiers expliqué à son chauve cavalier, elle avait d'ailleurs ouvert les lèvres à cet effet, et cet effet uniquement ... Elle n'en eut pas le temps.

Surprise de prime abord, elle se crispa, puis réalisant qu'elle n'avait que ce qu'elle avait bien cherché, elle finit par renoncer à son explication : à quoi bon après tout ? L'instant était savoureux, et elle le savoura.

Du moins jusqu'à ce qu'un des précieux conseils de sa marraine ne revienne à l'esprit de notre blonde ... "attention à tes genoux", avait dit la marraine prévoyante. Semblait-il que les genoux trop proches d'un homme pouvaient être dangereux, son parrain avait d'ailleurs fait la même remarque, la dernière fois qu'elle l'avait vu. Alors, par mesure de prudence, la blonde tint ses genoux le plus possible loin de son cavalier. Cela lui donnait une bien drôle d'allure, mais tant pis. Et la chose était fort peu pratique, quand on tente dans le même temps de danser et d'embrasser. D'ailleurs, ce qui devait arriver arriva, et leurs lèvres se séparèrent, à regret. Mais il en allait de la sécurité masculine, pour une mystérieuse raison.

D'ailleurs, la danse semblant activité périlleuse à bien y réfléchir, et toujours pour cette mystérieuse raison, elle se décida pour une activité aux risques plus mesurés.


Et si nous retournions au buffet ?
Blanchelamarante




Le corset avait été ajusté, redessinant les pourtours d’une silhouette gracile trahissant un corps n’ayant terminé son éclosion. Le pourpre pour l’occasion. Contraste délicieux de l’inquisition en terre glaciaire.
Ne pas surcharger, juste ce qu’il faut là où il faut, et la lippe rosé se rehausse subtilement de pigment carmin.
Se chercher devant le miroir, jouer à être une autre. Se mouvoir gracieusement, jeter des œillades en coin pour se cacher derrière un éventail maintenu à sa ceinture. Blanche, prend son rôle au sérieux, l’exercice semble être assimilé, il est temps de rentrer en scène.


[ Salle de Bal, et le tout en mesure ]


Clap clap clap, un deux trois, entrez dans la danse, voyez comme on danse.
Port de tête haut perché, Blanche ne craint aucun regard. Apres tout elle n’est pas elle-même, pourquoi se priver ce soir.

Gracieusement, la leçon est intégré, le pas chaloupé ne laisse pas indifférent, elle s’en est assuré. Un regard accroché, un sourire mutin dissimulé derrière son éventail ne laissant voir que ce qu’il y a à appercevoir, le jeu l’amuse décidemment plus encore que ce qu’elle en attendait.

Premier reflexe le buffet. L’enfilade de tables permet aux participants de jauger depuis son poste d’observation. Elle n’est pas là pour ca, la manœuvre se pourrait être malheureuse si jamais elle faisait tapisserie dans son coin paumé au fin fond entre canapés et petits four.

Ostensiblement Blanche lève jusqu’à son minois masqué son fin mouchoir de dentelle de Bruges, le laissant échapper par totale inadvertance.
Y aurait il un chevalier servant dans l’assistance?
Tanneguy
Tel un échiquier, chaque pion semble en place. De sa hauteur, le masque blanc observe les différentes scènes qui s’offrent à lui. Chacun semble jouer à un jeu où il est assuré d’arriver gagnant à l’arrivée mais Tanneguy le sait… Seuls les tricheurs s’en sortent toujours indemnes.
La musique, la boisson et autres victuailles ne semblent pas à son goût, à vrai dire, il n’a pas vraiment l’habitude de toutes ses manières mais il fera avec pour le temps d’un soir.

D’autres entrées sont annoncées, il n’en a pas manqué une seule car à vrai dire, lui aussi attend ce qui aux yeux de certains pourrait être sa compagne. Que croyez-vous donc, que le Grand Maistre de la Horde Sanguinaire serait venu icelieu en personne juste pour assister à un bal masqué… Détrompez-vous.

Mais il y est désormais, impossible pour lui de faire machine arrière car parmi tous ces gens se trouve sans doute la créature qu’il attend depuis bien des lunes. Les informations finissent toujours par remonter jusqu’aux mauvaises oreilles qui ont cette satané habitude de vous rappeler un passé auquel vous aviez cru fuir avec le temps.
Une entrevue pour commencer, il ne désire rien de plus mais en attendant celle-ci, autant profiter de la soirée qui s’offre à lui et pourquoi ne pas également tenter quelques approches discrètes.

Tanneguy ne met que très rarement les chausses en dehors de la Cour des miracles et de ce fait, son mode de vie pourrait s’avérer être très différent de tous ceux-ci face à lui. Mais personne ne le connait réellement, impossible donc de le juger aux premiers abords… Surtout qu’en cette soirée, tous sont sur un pied d’égalité à savoir que personne ne sait qui est qui.

C’est sur une dernière pensée qu’il se décide, préférant ne pas trop figurer sur une même position, voilà qu’il se décolle du pilier sur lequel il était jusqu’à présent appuyé de tout son poids.
Les mains réunies dans le bas de son dos, il avance, traversant la piste de danse pour rejoindre les buffets. Un mouchoir tombe, l’ancien templier passe juste devant mais n’en fera rien. A vrai dire, lui aussi peut tout à fait se permettre de jouer à ce jeu auquel il n’était pas destiné.

Ne s’arrêtant pas pour autant, il laissa son regard se balader sur les différents invités mais il ne s’y attarda que peu, préférant ainsi ne pas les mettre mal à l’aise. Ses pensées se perdent sur le passé car à cet instant précis, il éprouve une grande fierté. Ce masque qu’il porte pour la première fois aura été celui de son Maistre d’autrefois et aujourd’hui, c’est à lui de reprendre le flambeau pour ainsi dire.

Tanneguy ne s’arrête pas un seul instant mais sa progression reste lente et calculée afin de ne gêner personne sur son passage. Malgré le masque, ses narines arrivent tout de même à capter quelques bonnes odeurs de ces nombreuses victuailles mises à disposition mais il n’en fera rien.
Quoi que l’envie se fait présente au plus profond de lui-même. La vie en ces lieux semblaient vraiment différente que celle de la Cour des miracles. Les mendiants ne sont pas là, tout comme les filles de joie, les vendeurs qui vantent leurs produits également et les voleurs à la sauvette semblent non plus ne pas s’accorder le droit de fréquenter un tel luxe.

Pourtant lui aura osé répondre à cette invitation, espérant ainsi prouver aux siens que la Horde Sanguinaire n’est pas contrainte de rester cloitrée à l’intérieur de la Cour des miracles. A son retour, il fera le récit de cette maigre aventure à ceux qui le désireront.

Il cherche, encore et encore, le doigt manquant pouvant tout aussi bien être dissimulé sous un gant, rendant ainsi sa tâche beaucoup plus difficile mais il a tout prévu. Car ce masque qu’il porte, personne ne peut l’oublier et il espère ainsi provoquer une surprise chez la personne qui l’intéresse tant.
Le comportement des convives est donc également à étudier de proche, le premier masque qui se retrouvera figé sur le sien aura pour effet d’éveiller tous ses soupçons.

Tanneguy se décide enfin à quitter toute l’agitation, préférant rester légèrement en retrait, non loin semble t-il des cuisines et d’un long couloir menant à quelques pièces dont il ne connait pas l’utilité. Ses mains n’ont pas bougé, il reste bien droit, continuant sans cesse de laisser son regard se balader sur les différents convives…
--Fenrel
    « L’héroïsme ? C’est du pâté de crustacés. » Fenrel.




Je m’amusais de regarder la piste de danse. J’étais dans un état second, j’avais abusé de quelques verres en trop. Je n’étais pas ivre mort, et loin de moi l’état d’alcool mauvais. Quand j’étais euphorique, j’aimais tout le monde. Enfin aimer tout le monde était un bien grand mot. Disons que je supportais davantage les gens qui m’agaçaient habituellement.


L’alcool me permettait de faire cet effort qui était, pour moi, de prime abord une immense difficulté. J’étais donc assis sur un fauteuil de velours teinté au bleu, accoudé à un accoudoir que je trouvais magnifique, il m’en fallait de peu pour m’émerveiller et dans cette posture d’apparence désintéressée, je regardais la piste de danse.


Elle je l’avait reconnu depuis longtemps. Mais je m’en fichais. Il n’y avait pas grand-chose à faire mis à part la laisser passer un début de soirée sans ma présence. Mais quand je la vis se faire entrainer de force sur la piste de danse, d’être traitée comme un objet. Le courroux qui sommeillait en mois ne pouvait se contenir davantage. J’essayais de trouver la force qui aurait pu me permettre de me contenir et de la laisser gérer, ou de trouver la même force pour aller la sauver.


Quel héroïsme, le prince charmant libère la princesse des horribles griffes d’un dragon sanguinaire. Mais la question qui me préoccupait le plus était, allait-elle bien le prendre ?


Je n’aimais pas réfléchir et je m’avançais donc sur la piste de danse tout en évitant soigneusement les robes démesurées. Au final j’atteignis mon objectif, être à côté d’elle. Je fis un petit signe. Aucune réponse. Je pris donc la parole : «
Très chère ! J’adore vos plumes de paon ! Pouvez-vous m’indiquer votre fournisseur ? J’ai une idée derrière la tête. »


J’arborai ainsi un magnifique sourire, j’avais capté son attention. Elle allait me reconnaître c’était assuré, mon sourire se distinguait entre mille !
La_flamme


La flamme c'était vêtu.Un masque en arabesque,dorée,une bouche rendu légère dorée et des paupières également dorée,souligner d'un noir profond accentuant la brillant des émeraudes.Le teint pâle rehaussée d'une poudre lui donnant un reflet aussi dorée que le reste,les cheveux long et flamboyant,des mèches devenu ondulée laisser négligemment vers les oreilles,les cheveux légèrement tiré vers l'arrière et une cascade d'ondulation soyeuse s'étendait sur le dos de la jeune femme.


Sa tenue était aussi flamboyante que le reste,semblable à une flamme vivante,venant d'un feu dont-elle se serait échappée.La robe portée,dévoilée des épaules poudrée de la même manière que le visage,les manches serré,puis fendu au poignet,parcourut de broderies d'or,s'alliant à merveille avec les gants fins et blanc simplisme. Le décolletée était dévoilé,et soutenu par une tresse de fins galons d'or.la robe épousée ensuite la forme de la taille et des hanches,juste assez.Enfin cette toilette de déesse tombée en un drapé parfait sur le sol,formant un halo autour de la flamme,un halo se terminant plutôt que coupé net,brodé de rose et de lys entremêlé et dentelé. Ainsi se mêlé sur la tenue,l'or au blanc nacré.La tenue était bien de nacre de soie,mais les dentelles,broderies et galons étaient or..Un gros manteau blanc,bordée d'une fourrure douce comme de la plume.


La flamme n'était accompagnée de personne pour venir,pas de son complément en tout cas.Entrant,elle déposa le lourd manteau blanc et dévoila alors la robe,les yeux vert pétillèrent de malice,alors qu'elle s'avança dans la salle,pour observer les personnes présente et tentée de percer leurs masques.
Delice


De multiples personnes firent des entrées plus ou moins remarquables, du mouvement autour d'eux, des chassés-croisés attirèrent son regard pendant quelques fractions de secondes, attentive à chaque chose qu'elle était.

Icelus... Un nom original, probablement autant que celui dont elle avait choisi de s'affubler.

Une danse ? Une occasion de se débarrasser de ce verre plein, sans devoir le vider.
Presque sans hésitation le phœnix posa à son tour son trop encombrant "bagage" et glissa sa main fine dans celle tendue avec un nouveau sourire.


- Avec plaisir, sire Icelus.

Danser, elle savait. On pouvait même dire qu'elle y excellait, mais cela tout le monde l'ignorait. Qui donc l'aurait su, qui aurait prit la peine d'un jour le lui demander...
The_black_pearl


Une invitation,
L'hésitation,
Un jeu de mascarade,
Et la Perle se fait noire.

L'heure est venue de rejoindre le Bal tant attendu. Elle est en retard, elle le sait.
Ainsi, il sera plus aise pour elle de se fondre dans la foule incognito.
Une calèche s'arrête là où les rires et la musique résonnent dans tout Louvières. Une Perle au masque doré descend, elle ajuste sa robe couleur ébène et au col de plumes de jais avant d'inspirer profondément regardant si son corsage tient et tiendra le coup pour le reste de la nuit.
Elle est parfaitement voluptueuse et désirable, mais en cette soirée, elle n'en restera pas moins des plus réservées.

Des pas lents se dirigent vers la mélodie rythmée du Bal Masqué, le vilain petit canard fait son entrée. Petite révérence timide au devant des portes et elle avance tentant de sourire aux regards qui se dirigent vers elle. Elle cherche... Quoi ? Qui ? Eux, Lui ! Sont-ils ici ? Qui est qui ?
On la bouscule sans faire exprès, elle en fait de même. Elle est trop entourée, elle la solitaire, l'associable râleuse, ne se sent pas vraiment dans son élément et pourtant elle prend sur elle et s'avance jusqu'à un valet portant le précieux nectar qui saura la mettre bien vite à l'aise.

Un verre qu'elle boit cul sec et qu'elle repose aussitôt sur le plateau d'argent, le suivant qu'elle garde en main le temps de rejoindre le banc le plus proche et de s'asseoir pour observer. Des silhouettes qu'elle semble reconnaître, mais elle n'en est pas certaine. Une gorgée, puis une autre, et la chamade de son coeur ralentit son tempo, ses esprits s'apaisent et deviennent bizarrement plus lucides.

Des anonymes dansent, elle continue de chercher qui se cache sous les masques. A son tour, on la regarde, on essaye de la démasquer sous sa robe de soie ornée de dentelles les plus fines du Royaume. Quelle plus belle esquive que celle d'éviter les regards en posant l'unique chose qui saurait la trahir sur la piste de danse en portant le vin à ses lèvres.
Garder secret ses émeraudes, sera ce qui préservera le plus longtemps son anonyma.

Mirant alors les pas de danse, elle devient soudainement nostalgique. C'était lors d'un bal comme celui là, qu'elle y rencontra son premier amour.
Poitrine qui se gonfle d'air à limite d'en faire céder le corsage, la Perle Noire soupire longuement en se demandant combien de temps s'était écoulé depuis la dernière fois qu'elle eut posé ses escarpins sur une piste comme celle ci.
--Croque



Elle était accompagnée... Le croqueur n'avait pas remarqué l'ami qu'elle venait de lui mentionner.
De toutes façons, lui aussi était accompagné, mais le jeu était lancé, impossible de revenir en arrière...

Les azurites du Croqueur ne quittaient plus la jeune fille. Il aimait le rouge par dessus tout et elle semblait partager ce goût...


"Si vous n’avez point peur de vous faire marcher sur les pieds, je serais ravie de vous accorder la danse demandée."

"Ne craignez rien, ma jeune amie, mes bottes sont renforcées de plaques de fer, je pourrais danser avec un ours."

Il se mit à rire doucement, il savait parler aux femmes, lui, puis il ajouta, captivé par les améthystes qu'elle avait posées sur lui...

"Je plaisante, bien sûr, mais sachez que je serais prêt à endurer cette éventuelle souffrance si vous me promettez de ne point détourner vos yeux des miens.
Que ce soit vos yeux, vos lèvres, votre robe ou votre masque... vous êtes tout bonnement envoûtante."


Sur ces mots, il lui prit délicatement la main et l'entraîna sur la piste de danse, un sourire ravi sur les lèvres vermeil, assorties à celles de sa cavalière.

Que faisait sa belle, de son côté? Le cherchait-elle, ou bien profitait-elle de la soirée comme ils se l'étaient promis? Et si elle se trompait en le cherchant... ou si elle tombait sur un convive mal intentionné?

"Oh Amour, où es tu? Pourquoi ai-je voulu ce jeu? Pour nous assurer de s'aimer encore plus avant de se lier pour la vie? Ou pour profiter une dernière fois de la liberté de plaire et de séduire? Amuse toi, Amour, amuse toi, mais sois toujours à moi...

Il se serra un peu plus contre sa partenaire, qu'il n'avait pas quittée des yeux malgré ses pensées. Pour se rassurer, pour évacuer la panique qui commençait à le chatouiller.
Il chercherait sa fiancée des yeux, plus tard, un regard protecteur, pas un regard jaloux.
S'il acceptait ce soir qu'on lui fasse du bien, jamais il ne laisserait qui que ce soir lui faire du mal.
Un_inconnu...
le moment magique prit fin aussi vite qu'il avait commencé

il eu une impression bizarre, en effet le baiser lui avait paru des plus sensuel et agréable, mais il l'avait senti se dérober et ses jambes semblaient vouloir s'écarter de lui

l'avait il choquée ou peut être tout simplement surpris par son audace

elle dit


Et si nous retournions au buffet ?

moment magique définitivement fini , il retoucha de prés la réalité et jeta un coup d'oeil alentour, le nombre d'invité est maintenant important et les masques aussi , mais bon ils étaient toujours masqué et donc anonyme , il ne craignait rien pour le moment

il sourit et prit sa main


tout cela m'a donné faim et soif , c'est une bonne idée


et le couple tout de bleu vêtu s’apprêta a se diriger vers le buffet non loin , ou sans nul doute leur venu allait être accompagné des discussions inhérentes a ce type de soirée avec les autres invités , voir a entendre des remarques sur ce qu'ils venaient de faire sur la piste de danse.

en temps normal , lui , il aurait fui à toute jambe pour éviter cela, mais accompagné d'elle , il trouvait il ne sait comment la force de vaincre cela

il la regarda


allons y ma mie

et souriant le couple prit la direction du buffet
Icelus


Sa main, cette douce main était dans la sienne à présent, aussi douce que le velours d’un pétale de rose.
Bien qu’il ne connaisse point l’identité de cette belle créature, il ne souhaitait qu’une chose pour l’heure, rester près d’elle et profiter de son parfum, de sa présence, de son sourire.
Voici donc qu’il perdait la tête pour certainement un beau mirage, une inconnue, qu’il ne reverrait surement plus après cette nuit.
Ils avancèrent donc sur la piste de danse. Son cœur allait exploser, il y a des rencontres qui offrent à nos sens une exaltation, une tendre envie de vivre et cette rencontre était de celle-ci.


-J’espère que vous savez danser, je suis un très piètre danseur et compte sur vous pour m’apprendre, le temps de cette danse.


A dire vrai, il aimait danser, comme il aimait rire et rencontrer du monde.
Il était cependant parfois bien maladroit dans ses gestes et ses paroles, ce qui lui valait souvent bien des problèmes. Il se recula un instant sans lâcher la main de la demoiselle. Comment l’aurait-il pu ?
Puis se rapprocha, inexorablement comme si son être l’attirait tout entier, jusqu’à sentir son souffle enivrant. Le monde qui l’entourait, n’avait plus de sens en cet instant.
Rapprochant sa bouche masquée de l'oreille de Delice, il lui glissa :


-J’ai longuement hésité à venir, mais de vous avoir trouvé m’ôte toutes mes hésitations. Je vous en remercie donc.


Puis il reprit en riant légèrement.


-Euh…Comment dois-je commencer ?
Jalouse


La jeune fille tressaillit un instant en entendant sa voix. C’était le promis. L’officiel. Elle en était presque certaine. Elle savait aussi que l’Oiselle en était fortement éprise. Quelle poisse, elle aurait préféré qu’il s’agisse d’un de ses amants, de ses jouets interchangeables qu’elle aurait pu séduire sans remord. Car toute rongée par la jalousie qu’elle était, la demoiselle s’imaginait que son mentor menait une grande vie de débauche, au diapason avec la beauté et la volupté qui émanait d’elle.
Oserait-elle ? Lorsqu’il l’entraîna vers la piste de danse, elle eut une imperceptible hésitation. Elle la haïssait parfois mais le reste du temps c’était la personne qu’elle aimait le plus au monde. Un coup d’œil à l’Oiseau-roi finit par la convaincre.

Ils se pressaient autour d’elle comme des corbeaux. L’un frustré quémandait son attention, l’autre, chevalier blanc, se portait à son secours. Un autre encore la dévorait du regard en suçotant sa paille. C’était assez. Elle n’en pouvait plus d’être transparente, d’être la pâle copie de ce chef-d’œuvre du Créateur.


Pressant son jeune corps de liane contre celui de son cavalier, elle glissa ses petites mains dans la chevelure soyeuse.

Cessez de la regarder. Vous sentez bon. Faites moi tourner la tête.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, ..., 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)