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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

--Croque



Elle se détendait peu à peu dans ses bras, suivant ses pas, se faisant même plus bavarde.

"Ne vous inquiétez donc pas pour le bûcher, j'ai moi même des raisons bien plus apparentes d'y être conduit. D'ailleurs, certaines m'en ont menacé... la jalousie sans doutes."

Il laissa échapper un léger rire et dévoila à sa cavalière une longue mèche flamboyante puis la rangea rapidement.

"Par contre, je suis persuadé que nous nous recroiserons lors de l'un ou l'autre mariage. J'imagine que vous êtes liée d'une façon ou d'une autre aux Montbazon-Navailles ou aux d'Ambroise... Mais peu importe."

La danse reprit sur la partition suivante et c'est à ce moment que le Croqueur croisa le regard furieux de l'ami en question.
Elle avait tenté de le rassurer, mais le regard de l'homme et son attitude lui disaient tout le contraire.
Qui cela pouvait-il être? C'est vrai qu'il ne l'avait pas remarqué, tout envoûté qu'il était par la Rouge.


"Vous êtes sûre qu'il ne m'embrochera pas? Il a l'air furieux, vous savez..."
"Ma fiancée, si, elle est dans la salle mais elle ne m'a pas reconnu... et puis nous nous sommes accordé la liberté pour cette soirée... "


Un sourire malicieux s'afficha sur ses lèvres en réponse aux améthystes pétillantes.
Elle n'avait pas l'air de profiter souvent de ce genre de soirées.
Icelus


Le jeune homme se laissa guider, ne connaissant effectivement point cette nouvelle danse. Ses bras s’articulant à mesure que la belle les lui plaçait.
Voici une danse qui lui semblait bien osée, comment pouvait-on toucher de la sorte sa cavalière, sans avoir la moindre pensée...Enfin….La chaleur lui montait aux joues et bien qu’il ne pouvait le voir le rouge surement avait dû lui envahir tout le visage.
Qu’il était agréable de se laisser mener l’espace d’une nuit. Délice était à l’image de son sobriquet, elle prenait le temps d’expliquer et le jeune homme l’écoutait avec délice. Qu’il était agréable de se laisser mener l’espace d’une nuit.


-Diantre ! Cela me semble une danse bien compliquée et bien osée.

Il s’arrêta un instant avant de reprendre:

-Cela, me convient bien, j’espère ne point vous marcher sur les pieds. Mais comment appelez-vous cette danse, déjà ?


Qu’il lui aurait été doux de sentir son souffle sur sa peau, mais, ce masque, ce maudit masque. Il aurait pu l’arracher à cet instant, ne serait-ce que pour avoir ce plaisir simple de cette douce sensation.
Il commença donc sur un pas, évitant comme il le pouvait de marcher sur le pied de la demoiselle.
Serrant cette dernière contre lui, pour éviter de choir, il lui glissant à l’oreille, effleurant de ses lèvres de porcelaines l’oreille tendre et aussi tentante qu’une friandise.


-J’espère ne pas être trop gauche et à la mesure de votre personne.


Qu’il aurait aimé que le temps s’arrête, juste sur cette instant.
Tanneguy
Il le jouait parfaitement bien, ce rôle qu’il affectionnait tant, pour l’heure il s’appelait Sombrespoir et la traitre pensait justement se trouver aux cotés de l’homme qui pourrait lui faire don d’une mort certaine. Son masque ne bouge pas, son corps reste droit, il tient à provoquer en elle un sentiment de peur.
Personne ne peut échapper à son destin, l’on ne peut que reculer celui-ci mais il finit toujours par vous rattraper, c’est ainsi. Et en ce jour, Tanneguy se devra d’appliquer une sentence méritée. Cette femme le savait à l’époque où Sombrespoir régnait en maitre.
Nul ne peut quitter la Horde Sanguinaire, sauf si c’est la mort qui vient le prendre et même après avoir succombé, votre âme appartient toujours à Baphomet. Derrière son masque, il n’a de cesse de sourire quelque peu, satisfait de la situation.

Enfin il la fixe, elle qui semble vouloir se faire excuser autrement que par la main de la faucheuse. Il ne dit plus un mot, préférant attendre que celle-ci réagisse d’une façon qui lui convienne.
Et ceci finit par arriver bien assez vite en effet car ce qu’il voulait voir apparait enfin sous ses yeux. Cette main composée de seulement quatre doigts, membre amputé par le passé, jamais il n’oubliera cette main.
Mais par ce geste, elle vient tout jute de se dévoiler à lui, il le sait maintenant, il en est certain. Baphomet spectateur de la scène ne peut que se réjouir de la tâche accomplit par son fidèle disciple. Délicatement, la main gantée de Tanneguy vient se saisir de celle de sa nouvelle proie.
Tout aussi lentement, voici qu’il prend place face à elle avant de l’entrainer au beau milieu de la piste de danse, au milieu de tous les autres. Il la serre contre lui, sans la moindre gêne alors qu’il la force à suivre le moindre de ses mouvements.

Ils tournent, encore et encore, les yeux eux n’ont de cesse de fixer cette même main au membre amputé alors qu’enfin, il plonge son regard dans le sien. Le manche de sa dague, elle peut amplement le sentir derrière les vêtements du rôdeur.
Il s’en amuse, il insiste, préférant lui faire comprendre qu’il n’y aura aucune issue possible pour elle. Mais ce qu’il veut, c’est offrir avant tout un doux spectacle à Baphomet puis Sombrespoir qui de là où ils sont doivent sans doute se délecter de les voir ainsi.
Le masque s’approche quelque peu de celui de sa proie, aucun mot n’est dévoilé pour l’instant mais tout bon juge se doit d’énoncer son verdict avant de faire tomber la lame de la hache sur le cou des accusés. Ainsi donc, il prendra certaines précautions dans ses explications afin que l’esprit de celle-ci puisse partir en paix… Ou pas, tout dépendra de ce qui attend les traitres de l’autre coté du mur.


C’est un plaisir de te revoir en si bonne santé.

Plaisir sincère tout de même car voilà bien des hivers qu’elle fuit, croyant ainsi pouvoir vivre paisiblement dans l’ombre de son passé.

J’ai eu bien du mal à te retrouver tu sais mais dis moi… Ta nouvelle situation te convient-elle ?

Car il faudrait avoir mille raisons pour quitter la Horde Sanguinaire, sa seule véritable famille et elle le sait. Tous, d’anciens templiers, tous ont décidé de fuir l’Ordre de la Sainte croix pour suivre Sombrespoir.
Tous en proie à une soif sans fin de pouvoir, de richesse et de sang. Tous auraient sans douté été condamnés à la mort suite aux actes terribles qui ont été exécuté en Terre Sainte. Mais tous ont trouvé un profond réconfort lors de leur intégration au sein de la Horde Sanguinaire, tous ont entendu les mots de leur Grand Maistre mais aujourd’hui, c’est à Tanneguy de reprendre ce rôle.


Sombrespoir est mort, Baphomet m’a fait Maistre de la Horde. Je porte le masque comme je porte ce lourd fardeau et c’est à moi qu’il en revient de décider de ton sort.

Le masque le cache, ainsi pensait-elle mourir de la main d’un autre homme mais toute mort qui se respecte se doit de se faire à visage découvert mais pour l’heure, seule l’identité sera révélée, c’est ainsi…
Labda
    On l'invitait. Certes, pas à danser, mais tout de même. Allez, viens la jongleuse, viens, joins-toi à nous ! Déjà ? Dire qu'elle s'amusait serait mentir, grossir le ressenti, mais indéniablement, elle s'y plaisait, s'accommodait. Elle aurait d'ailleurs bien jonglé un peu encore, mais un verre, comment le refuser ? Comme taire cette soif vorace, inépuisable ? S’enivrer de l’allégresse générale était une chose, d’alcool une autre. Alors son minois s'anima, malicieux, signe qu'elle acquiesçait, mais à une condition seulement :

    Jouons un peu !

    Jusqu’à plus soif ! Assurément jamais ne tarira son sens des festivités. Mais l’affaire était autrement sérieuse ; ainsi elle lorgna ses convives d’un œil avisé. Seriez-vous, messieurs madame, de fiers futés ce soir ? La dame, surtout, l’émerveille, car l’oiselle, oui, est sacrément belle. Il y a aussi la face dorée, impassible. Serait-il sévère ? Et le joyeux, tout vêtu de pourpre.

    Une coupe à la main, Labda s’agite. Déjà grise ? A moins que, ce soir, ce ne soit de rires qu’elle s’enivre. Elle se dresse de toute sa frêle carrure et cligne des yeux. Elle range ses balles et, assez fort pour que d’autres curieux puissent se joindrent à eux, s’exclame :

    Quand il est jeune c'est il, quand il est vieil c'est elle. Qui est-ce ?

    Et puis elle boit.

_________________
Ellana...
Par le plus grand des hasards, c’est en flânant le long de quelques ruelles berrichonnes qu’Ella eut vent d’une énième soirée mondaine regroupant de riches individus. Surement encore un sale petit héritier orgueilleux qui espère se faire une place chez les grands en exposant sans la moindre marque de décence sa richesses aux yeux de tous par peur de passer inaperçu. Le manque de reconnaissance en a déjà tué plus d’un ! Bref là n’est pas la question, la Bleue y voit simplement l’occasion de passer agréablement le temps en augmentant le volume de ses coffres déjà bien conséquent. Quel plaisir que de pouvoir assister à une véritable pièce de théâtre devant ses plumes ! Au milieu de tous les norf retentissant çà et là, il y a une jeune femme souriante, étonnamment calme malgré les attaques olfactives, qui regagne ce qui lui sert actuellement de lieu de résidence le temps d trouver la tenue adéquate, celle qui lui permettra de mener à bien son plan diabolique. Il ne manque plus qu’une présence masculine pour que son bonheur soit complet...nan c’est pas vrai, seul le talent est réellement indispensable aujourd’hui. Indispensable pour réussir à exécuter un geste répété des centaines de fois, l’exécuter à la perfection en un laps de temps minimum et surtout, ne sait-on jamais, trouver le moyen de se sauver tout aussi rapidement sans y laisser quelques plumes.

La Bleue s’observe dans une immense glace tout en attachant difficilement la touche finale à sa tenue, une parure resplendissante héritée de sa mère il y a des années. Juste ce qu’il fallait pour la rendre suffisamment distinguée, prête à se fondre dans la masse, d’autant plus qu’elle a sciemment décidé d’ignorer un aspect relativement important des bals masqués. Pas question de se mettre un truc sur le visage, c’est inutile après tout, quel masque pourrait rivaliser avec le faciès impassible d’Ella ? Le délicat sourire tout à fait innocent qu’elle arbore lui assure un camouflage durable et…original. Au moins le fameux moment vachementropattendu de fin de soirée lui sera épargné, qu’ils s’amusent à faire tomber hypocritement leurs masques pfeu.


[Bienvenue chez les loups (Louvières…trop compliqué à retenir)]


Quelques heures plus tard, Ella est –tant bien que mal –arrivée à destination. Le temps d’observer attentivement l’extérieur du bâtiment et la tête éternellement plumée passe lentement la grande porte pour se mêler aux nombreux invités. Une mimique grincheuse s’invite un instant sur ses lèvres quand elle prend conscience de l’ampleur des froufrous s’étalant sous ses yeux. Reprenant vite contenance, elle fend la foule en direction d’une des imposantes fenêtres, dédaignant royalement toutes les coupes assurément remplies d’alcool…Voilà ! S’il y avait eu un homme pour l’accompagner elle aurait pu l’expédier lui chercher un verre d’eau ou mieux, lui ordonner d’attendre dans le jardin qu’il pleuve si jamais il était impossible d’en trouver. Quiconque se préoccuperait d’Ella en ce moment ne verrait qu’une femme parmi tant d’autres attendant tranquillement son cavalier. Loin s’en faut, à la différence des autres greluches présentes et piaillantes, le regard acéré qu’elle porte sur la foule n’a nullement pour but de les démasquer, elle se contente de surveiller attentivement ses probables futures victimes. Tandis qu’un discret soupire s’échappe des lèvres rosées, Ella se prend à espérer que la soirée ne s’éternisera pas, y’en aura bien un pour s’évanouir quand même…c’est bien connu, les berrichons ne savent pas se contrôler et ils ne savent pas boire non plus ! Servent à rien.

Pourquoi. Mais pourquoi je suis là. Oh tient...on dirait Miya la folle à baballes....

Peut-être la manière de cligner des yeux...
_________________
Delice


Une danse compliquée et osée ?

La chaleur monta à nouveau aux joues de la jeune fille. Elle n'avait, naïvement, pas vu les choses sous cet angle-là. Elle avait pensé que la valse serait plus simple à enseigner, mais pas qu'elle semblerait trop familière à son cavalier...
Elle répondit à sa question d'une voix un peu moins assurée :


- C'est une valse messire... Voyez nous sommes plusieurs à la danser...

Ses yeux filèrent à nouveau sur l'ensemble de la salle et accrochèrent un mouvement.
Un autre couple, sombre, venait de rejoindre la piste.
Un frisson parcourut l'échine de Délice. D'eux émanait une tension palpable... Une noirceur, à l'image de leurs costumes.
La demoiselle les observa aussi longtemps que la décence le lui permettait, avant de détourner le regard.

Elle sentit son cavalier resserrer son étreinte, la collant contre lui, puis se mettre en mouvement. Sa voix, près de son oreille, fit de nouveau naître le trouble, et donna à son cœur un nouveau rythme...

- Gauche ? Oh non vous ne l'êtes pas. Et à ma mesure, ma foi la barre n'est pas très haute alors...

Elle lui fit un sourire lumineux et l'incita à enhardir ses pas, l'entraînant dans le tournoiement de la danse, au mépris de la fébrilité qui avait pris possession de ses sens et qui risquait bien de lui jouer un tour si elle n'y prenait pas garde.

Elle entendit tout de même l'énigme lancée d'une voix forte par la jongleuse depuis le buffet et se surprit à y réfléchir, les yeux plongés dans ceux de son cavalier, sans même penser que cela puisse être inconvenant.
Elya


La jeune fille fit un léger sourire en voyant la mèche de cheveux. En effet oui, cette couleur pouvait être une raison à être emmené sur le bûcher même si la brunette pensait que ce n'était pas de ça qu'il parlait.

Par contre, je suis persuadé que nous nous recroiserons lors de l'un ou l'autre mariage. J'imagine que vous êtes liée d'une façon ou d'une autre aux Montbazon-Navailles ou aux d'Ambroise... Mais peu importe.

Surement oui, nous verrons bien. De ces deux familles je n'ai contact qu'avec un seul membre alors...

Elle releva ses doigts de son bras et fit un geste vague.

Vous êtes sûre qu'il ne m'embrochera pas? Il a l'air furieux, vous savez...
Ma fiancée, si, elle est dans la salle mais elle ne m'a pas reconnu... et puis nous nous sommes accordé la liberté pour cette soirée...


La dernière phrase ne fut entendu que de loin. Ses yeux s'étaient détachés de ceux de son cavalier pour se fixer sur son ami. Celui-ci les fixait, un verre à la main, le regard noir. Par réflexe elle se recula légèrement de son cavalier, la gorge sèche.

Je..hum..je n'aurais surement pas dut accepter.

Ses améthystes amusées avaient fait place à une certaine gêne et angoisse. Cependant la danse continuait et elle le perdit du regard, retrouvant les yeux de son cavalier.
Blanchelamarante






Ni une ni deux, le chevalier servant ne se fit pas attendre. Un homme passa bien devant elle, presque à piétiner ce si délicat morceau de tissus qui jonchait à présent le sol, quand un autre lui emboita le pas tel un automate dont les geste avaient été synchronisés.

Ca, pour sur, elle avait fait mouche, le maitre d’hôtel dans son parfait complet sombre lui rendit de manière protocolaire l’objet du subterfuge tombé à l’eau.
Piètre ingénue, Blanche remercia chaleureusement l’homme qui pensait sans doute avoir accompli sa mission. Un sourire étira ses lèvres colorés pour l’occasion. Non, elle n’était pas fâché, elle faisait son entrée dans le grand monde et bien que maladroite l’amusement primait.
L’incident fut rapidement oublié, la salle de bal se remplissait, et les toilettes le décor, la salle et son buffet captivèrent toute son attention. Oubliant jusqu’au jeu du démasquage, la jeune femme se prit à déambuler seule sans plus prêter attention au jeu de chacun.

Le Luxe in Berry, il n’y avait pas à dire, il fallait le voir pour le croire.
Pas de demi mesure et bien qu’habituée au faste qui entourait le blondinet, la jeune femme ne pouvait que se sentir pousser des ailes d’admiration.
Un serveur la sortie de sa douce rêverie, proposant à sa disposition un plateau de gourmandises.
Un vilain défaut dont une majorité de convives cédait sans même se poser de question.
Pour l’heure, une main suspendue au dessus des délices, le démasquage des saveurs était arrivé.
De un, de deux, de trois… une présence interrompit la belle dans son élan de goinfrerie.
Un sourire gêné excusa le minois dont les joues rosis se cachaient derrière le délicat carmin de son grimage.


- Je vous en prie, gouttez celui-ci, il me semble déceler sous la poire une pointe de cannelle. Connaissez vous cet épice qui nous vient de bien loin?
Vladymir


Il croisa le regarde de la jeune femme qui l'accompagne et ne s'y attarda pas... Après tout qu'elle profite, si elle a décidé de s'amuser. Ce n'était point la première fois qu'elle lui faisait cela après tout.

Il posa son regard sur la jeune gourmande au buffet et esquissa un léger sourire de la voir mal à l'aise devant le maître d'hôtel. Il lui glissa discrètement quelques mots sourire aux lèvres.

Vous devriez suivre son conseil... Ses mises en bouche sont une merveille pour les papilles des gourmets.

Un petit clin d'oeil se fit sous son masque montrant qu'il avait deviné le petit pêché mignon de la jeune femme
Neptune
Ce soir, il n'est plus.
Ce soir il est ce quelqu'un d'autres qu'il a pu s'imaginer être lors de ses brèves rêveries. Trouver un nom de scène, dénicher un masque, prendre un bain, dépoussiérer ses plus beaux habits... toutes ses petites choses dont il n'a pas l'habitude; il peut enfin toucher du bout du doigt ce joli songe où tout n'est que luxe, calme et volupté.

Le luxe. Tout ou presque brille et scintille en ce lieu. Est ce son imagination qui embellit encore plus le tableau qui s'offre à lui ? Son regard s'attarde sur les costumes de chacun et sur ces masques qui mettent chacun sur le même pied d'égalité. D'ailleurs il réajuste le sien, esquissant un sourire et laissant apparaître des fossettes bien marquées sur sa peau hâlée.

Le calme. "Neptune", c'est le nom qu'il s'est choisit pour la soirée, laisse filer ses mains le long des tentures, rideaux et autres étoffes; la douceur lui en rappelle presque celle du satin d'une damoiselle... Le calme, il s'écarte légèrement des danseurs, s'approchant du buffet qui s'offre à lui. Les vieilles habitudes peut être, il plonge la main un peu au hasard, étant étranger à ses mets délicats, et découvre la volupté alors qu'il enfourne une des nombreuses gourmandises. Trahissant son émotion aux convives non loin de là, il se fend même d'un long et profond...


Hummm...
Mask_man
La danse continuait entre Mask Man et la Bleue. Elle se faisait un peu plus rapprochée et moins maladroite. Elle avait sûrement deviné qui il était alors il la fit tourner sur elle-même puis lui murmura dans l'oreille :

- Merci, mais quel dommage que vos beaux cheveux roux soient cachés sous ce voile...

Il continuait leur danse bien agréable. Il ne faisait pas du tout attention à ce qui se passait autour de lui. La lune aurait pu tomber sur la Terre qu'il ne s'en serait pas rendu compte.
Icelus



Ses yeux se noyaient maintenant dans ceux du bel oiseau qui tournait maintenant avec lui. Il ne touchait plus sol, faisant part entière d’un rêve.
La belle cavalière menait la danse discrètement, mais d’une main de maître.
Le cœur d’Icelus avait fondu sous la douceur de la demoiselle et c’est à son propre jeu qu’il s’était vu prendre.


-Diantre, demoiselle, je pense que vous vous sous estimez et que la barre est bien plus haute que vous ne le pensez…du moins de ce que j’en vois ce soir.

Il sentait sous ses mains ce corps délicat et s’imagina un instant gouter cette agréable sucrerie.
Soupirant un instant, pour chasser cette image, il reprit :


-Vous êtes bien agréable de mentir pour ne pas m’ennuyer.

Il rit un instant puis reprit en lui glissant à l'oreille :

-Si les yeux sont le reflet de l’âme, vous avez une âme magnifique. Pourrais-je vous revoir ?


Que lui arrivait-il donc ? Avait-il perdu la raison et le bon sens ?
Ce voyant pris au piège de ce jeu qui n’était maintenant qu’une lutte contre ses sens, le jeune homme essaya maladroitement changea la conversation.


-Euh…Dans quelle partie du monde, si beau phénix a t-il pu apprendre à danser ainsi ? Si vous pouvez répondre à cette question.
--Cesare.
Il ne souhaitait pas parler davantage. Elle était peut-être une proie facile mais restait néanmoins un danger. Elle devait le prendre pour quelqu’un d’autre et Cesare n’allait pas ruiner cette illusion en prononçant une seule parole avant qu’ils soient tous les deux, seuls, dans un endroit clos à l’abri des regards
indiscrets. Il ne connaissait certes pas Louvières, mais savait que dans ce genre d’endroit, il y avait de nombreuses chambres, toutes plus avenantes les unes que les autres. Il aurait été donc stupide de ne pas en faire bon usage.

Il la regardait avec insistance, analysant la situation. Il fallait la jouer fine et ne pas tomber dans une paranoïa maladive, qui aurait pu réduire ses chances d’espérer à néant. Il ne voulait néanmoins pas quitter la salle. Il avait un compte à régler en cette soirée hivernale. Mais au rythme que le bal allait il était tout à fait possible de faire une escapade dans le pays du plaisir.

Bien évidemment il le retrouverait après, il avait entendu dire que l’argent allait s’éparpiller en cette soirée. Les rumeurs à Bourges allaient de bon train, les domestiques de Louvières avaient la langue bien pendue. Il avait réfléchit, il s’était remémoré des souvenirs passés et au final le déclic arriva. Des jeux d’argents. Tout le monde savait que le propriétaire de l’hôtel était friand de jeu d’argent. Il avait donc tout son temps. Il allait même pouvoir, grâce à cette escapade, échapper à la vue de ce déversement d’or.

Il regarda donc la jeune femme et avec une douceur ferme, il prit sa main. Un petit digne de tête vers le haut se fit visible.

Ils allèrent donc à l’étage de Louvières et cherchèrent une chambre. Une petite recherche qui fut très fructueuse, ils trouvèrent une magnifique chambre, isolée et grande. Grande au point de vue de Cesare car tout était grand à Louvières.
Il ferma la porte derrière lui et regarda sa victime.
Sulfure


« Le silence est un aveu. »
de Euripide

Elle attendait patiemment la belle, le verre en main qu'elle porta plusieurs fois au coin de ses lippes charnues. Besoin de s’enivrer, elle l'a enfin trouvé, le droit de se lâcher est maintenant présent. La nuit lui appartient, et cette formidable expérience elle ne souhaite la vivre qu'avec LUI, démon de ses nuits et empereur de son âme. Le mutisme du masqué lui arrache un léger mordillement de lèvre qu'il pourra remarquer. Elle manifeste ainsi clairement son trouble, peu être ne veut-il pas que les autres le reconnaisse?

Le silence perdure alors qu'il la fixe de cet air presque inquisiteur. Les reflets azurés qui luisent dans le regard masculin arracherons un frisson discret à la sulfureuse. C'est lui! Sans aucun doute! Il ne vient même pas une seule seconde à l’esprit féminin qu'il pourrait s' agir d'un autre homme aux prunelles topaze. Non, ça lui semble si normal, il l'a abordée après tout ça ne peu qu’être son Maître.

Le regard transperce, elle frémis à nouveau.

La dextre de l'homme se referma sur son poignet délicat, lui arrachant un couinement seulement audible pour lui. L’excitation est à son comble, elle se sent bien et pleinement heureuse. Nul besoin de trouver un autre cavalier, elle l'a lui, son cher, son tendre. L'impulsion donné sur son bras la fera avancer, les escaliers s'imprimant alors à son regard alors qu'il avance toujours, mais ou l’emmène t-il?

Les pas de la belle se font plus rapide alors que le stress monte en elle, et si il désirait la punir un peu ce soir? Avec sa famille en bas...non il n'oserait pas! Pourtant c'est bien son genre au rouquin de la malmener en sachant qu'ils peuvent être surpris à tout moment. Elle avance encore et toujours, une porte se dessine maintenant devant son visage, elle rentre, docile et douce comme toujours. Plus de sulfureuse, c'est lui elle n'a donc plus à jouer son rôle d'une nuit.

Une fois entrée dans la pièce elle avance et se cale dos à la fenêtre, les halos lunaires donnent une ambiance très feutrée à cette scène. La main de la masquée glisse sur un bureau, elle y trouve une bougie allumée près d'une autre colonne de cire, éteinte celle-ci. Doucement elle bascule la bougie pour réveiller la flamme de l'autre et la repose avec soin. La, les émeraudes fixent avec tendresse l' homme qui se tient devant la porte. La main de la belle glisse dans sa nuque, elle détache le masque dévoilant un visage doux et fin, jeune aussi, des lèvres charnues et sanguines, un regard des plus enivrant. A y regarder de plus près on peu remarquer une teinte brunie dans la profondeur de ses prunelles. La chevelure ébène glisse alors pour laisser place à une masse de filaments de feu qui coulent le long du dos gracieux. Elle apparaît enfin, telle qu'on la connaît tous, douce, tendre, envoûtante, aussi belle que sa baronne de belle mère...Catherine.

Pas un mot n'est prononcé, elle le laisse faire le premier pas, lui avouant ainsi toute sa dévotion. Elle n'en sort plus de ta mémoire, ni la nuit ni le jour. Elle danse derrière le brouillard, et toi tu cherche et tu cours*...

*"C'est écrit" de Francis Cabrel

--Croque



La danse avait repris, et leurs yeux se rencontraient à nouveau.
Une jolie blonde était apparue auprès du buffet et avait capté l'attention du furieux ami qui ne les regardait plus du tout, à présent.
Il lui semblait d'ailleurs reconnaître le corps frêle de la jeune fille qui venait de lui sauver la mise, du moins pour l'instant.

Le Croqueur en profita pour entraîner sa cavalière un peu plus loin, tout en dansant, de plus en plus en phase au niveau de leurs pas.

Sa fiancée, elle, avait déjà disparu de la salle de bal.
Sans doutes son cavalier l'avait-il entraînée dans une des nombreuses chambres du domaine.

L'inquiétude s’immisça à nouveau en lui car il n'avait pas reconnu l'homme qu'elle avait abordé.

Mais après tout, elle n'était pas née de la dernière pluie et avait bien plus de ressources qu'elle ne voulait le laisser paraître.
Son cœur se serra et il crispa un peu les mains sur la belle danseuse, puis se rapprocha d'elle à nouveau, se détendit un peu au fur et à mesure que leurs pas s'enchaînaient.
Le jeu était bel et bien lancé et il allait s'amuser, lui aussi.
Les yeux d'azur se rivèrent à nouveau dans les améthyste de sa cavalière, avec un air plus malicieux qu'auparavant.


"Bien sûr que si, vous avez bien fait d'accepter, nous sommes là pour nous amuser, n'est-ce pas?"

Puis, rapprochant doucement les lèvres, il lui glissa doucement à l'oreille :

"Ne trouvez vous pas que les couleurs de nos lèvres se marient à merveille? Si je ne craignais pas d'abîmer votre parure parfaite, j'aurais osé y goûter."


Indécente proposition, certes, mais la tentation était forte, très forte même. Sous le couvert du masque, il osait dévoiler à sa cavalière l'objet de sa convoitise, du moins une partie. Peut être un baiser ouvrirait-il d'autres portes... Ou peut être n'aurait il pas lieu.
Un brin nerveux, il attendait sa réaction, déposant délicatement son souffle sur le cou de la jeune fille en attendant.
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