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[RP] Ça vous tente le luxe made in Berry ?

Tanneguy
Sentiment de puissance et de pouvoir face à cette proie que le rôdeur tient fermement entre ses griffes lacérées. Ferme mais doux à la fois, il se prête au jeu, s’amuse de la situation et se délecte pleinement de la peu émanant de sa cible, il s’en nourrit.
Les mots pleuvent, les explications défilent mais à vrai dire, son sort est scellé depuis qu’elle aura quitté la Horde Sanguinaire avec en sa possession un objet bien plus précieux que les innombrables trésors ramenés de Terre Sainte.
Mais il écoute, encore une fois avec attention. Son regard au travers de son masque n’a de cesse de la fixer encore et encore. Elle comprend enfin, ses erreurs mais aussi le fait que faire marche arrière est pour elle maintenant impossible.
Il pourrait choisir de lui retirer la vie, dans l’immédiat, ne pas lui laisser le temps de s’exprimer mais c’est une mort préméditée et il se doit d’agir dans les règles de l’art. Tanneguy se souvient parfaitement d’elle, son visage, les faits accomplis au nom de Baphomet, jamais il ne pourra oublier tout ceci.

Mais les derniers ordres transmis par Sombrespoir sont précis. Eliminer les traitres restants à travers tout le Royaume car elle n’est pas la seule. Pourtant elle représentait une priorité pour l’Ordre car il s’avère qu’elle soit en possession d’une information cruciale.
Avant de fuir lâchement la Horde Sanguinaire, elle aurait dérobé le nécronomicon jusqu’à présent bien protégé dans le sanctuaire de Nauzhror à la Cour des miracles.
Oser commettre un tel acte est passible de mort et elle devait s’en douter depuis le début. Elle aura voulu jouer à ce petit jeu, pensant pouvoir échapper à son destin et pourtant… Il se tient présentement face à elle, l’enlaçant dans ses bras sur le rythme d’une musique.
Il sent la poigne dans son dos, elle le supplie sans fin mais ça n’aura aucun effet. Tanneguy pourtant sait se montrer clément, il a réfléchit à cette situation, il s’est préparé mais les ordres sont les ordres.
Et il faut montrer l’exemple pour que les autres sanguinaires ne s’imaginent pas pouvoir agir comme bon leur semble. Il s’agit d’une communauté bien organisée et pour intégrer tout comme pour quitter la Horde Sanguinaire, il y a certaines procédures à ne pas omettre.


Si tu n’as plus de vie c’est parce que LUI t’a abandonné suite à ton acte de trahison.

Leur danse, semblable à celle de tous les autres convives, rien ne pourrait révéler leur identité. Tous ici ignorent que le Grand Maistre de la Horde Sanguinaire s’apprête à agir mais tous s’en rendront compte au moment où cette âme s’échappera de son enveloppe corporelle.
Son masque se rapproche à nouveau, il vient se coller à celui de sa proie, toujours avec un semblant de tendresse alors que les mots s’échappent de sa bouche, espérant ainsi obtenir d’elle ce que lui souhaite réellement.


J’entends toutes ces belles paroles. Saches que Baphomet ainsi que Sombrespoir nous regardent à cet instant précis et que tous deux désirent te voir… Morte !

Il sourit derrière son masque.

Mais dis moi, il serait important pour l’Ordre que tu me révèle l’endroit où est dissimulé ce que tu nous as dérobé… Suite à ceci, je pourrais éventuellement… Remettre à plus tard ton jugement.

Le rôdeur mentait bien évidemment, ce n’était pas dans ses habitudes et pourtant, il y était contraint, pour la Horde Sanguinaire…
Blanchelamarante




« Tournent les vies oh tournent et s'en vont
Tournent les violons »

( Goldman)

Les pas s’étaient accordés. La grande paume plaqué dans son dos la maintenait suffisamment pour que la danse soit mené de main de maitre. Toujours regarder son partenaire, la règle d’or en coordination. Le courant passait à la perfection, les pas des valseurs, légers aériens coulaient sur la piste. Elle n’avait pas cherché à le démasquer, il était un inconnu parmi tous les autres et pourtant elle souriait de sa félicité jusqu’à ce qu’il vienne titiller sa curiosité.
Le bulles faisaient leur effet, l’esprit de la jeune femme moins percutant qu’à l’habitude du se recentrer sur les paroles prononcés :


"C'est la dame pour qui vous officiez qui vous a appris à danser?"
"Vous paraissez danser sur un nuage."


Une ébauche se dessina. Un visage flou lui apparu, mais la voix trompeuse l’effaça rapidement. Une certitude cependant, lui, n’était pas dupe de ce grimage qu’elle pensait approprié.

"Vous n'avez pas encore soufflé un mot, ne craignez rien, cette nuit, tout est permis... Amusons nous."

Piqué au vif, peut être par défi, peut être par curiosité, le jeune femme tourmenté qu’il en sache plus sur elle, que l’inverse se perdit au détaillage scrupuleux de son partenaire. Le bas du visage de l’homme masqué bien que ne lui parlant pas lui paraissait jeune. Son sourire enjôleur ne la laissait pas non plus indifférente, l’homme devait être bien beau sous cette parade.
Sans doute l’effet du champagne, la Blanche de ce soir arbora alors un sourire enthousiaste. Quoi de plus désinhibant à son âge que l’alcool, la beauté, les frissons d’un jeu qu’elle ne métrisait pas?

Alors sans calcul aucun, sans interpréter un rôle qui lui aurait mal sied, entre éclats de rire et résonnance de violon, sa voix candide se fit entendre.


- Les nuages je les avale pour accompagner le thé!

Léger effet de surprise, le croqueur relâche l’étreinte de sa main entre ses omoplates, le corps de la flamboyante d’un soir s’échappe de son emprise pour être de nouveau attiré plus fermement cette fois.
Brève expression de moquerie, avant d’enchainer.


- Pour que l’amusement perdure encore faut il que je ne m’envole pas!
--Nazaria


La brune n'en peut plus de virevolter. Nul besoin d'être devin pour savoir que sa vie ne tient qu'à un fil timide et bien fragile. De ses explications, il ne semble pas faire grand cas. Doit-elle continuer à tenter de le convaincre de l'impossible ou doit-elle jouer carte sur table...?

Alors que le masque effleure le sien, la proposition est faite. La vie ! C'est le seul mot qu'elle retient alors que tout son être sent que la mort n'a jamais été aussi proche. Peut-elle se permettre de lui faire confiance, peut-elle lui révéler l'emplacement du sacré ?

L'esprit en déroute, la brune attend longtemps, cherchant dans la danse un peu d'apaisement qui lui dicterait la bonne conduite à tenir. Son regard cherche les issues, jauge les distances. Et si elle se mettait à crier? Attirer l'attention pourrait lui valoir son salut ! Oui mais pour combien de temps? Nul doute que l'homme n'est pas venu ici par hasard, nul doute qu'il n'est pas venu seul . Combien sont-ils dehors à l'attendre, et combien de pas ferait-elle au dehors avant d'être transpercée ?

Décision prise et la brune ralentit inconsciemment la cadence. Il est temps d’abréger sa souffrance. Elle lui remettra sa vie en main. A lui de décider si son âme méritera d'être sauvée.


Je te dirai où il est mais d'abord je veux que tu comprennes....


Je ne l'ai pas donné au guet, je n'ai jamais voulu qu'il se retrouve entre leur main. Je l'ai pris pour le mettre à l’abri parce qu'ils disaient qu'ils allaient le prendre. Ils voulaient nous le prendre tu comprends ? Tanneguy, je t'en pris comprends moi ! Sombre était déjà vieux et nous perdions du pouvoir sur la cours... Il fallait que quelqu'un prenne une décision avant que le livre ne leur tombe entre les mains ! Je ne l'ai pas fait pour vous trahir, je l'ai fais pour LUI ! C'est LUI qui m'a guidé quand je l'ai caché ! Personne ne serait allé le chercher là bas ! Il y a toujours été en sécurité...

Une ultime supplique pour tenter de le convaincre. Tout n'est pas vraiment mensonge dans ce qu'elle raconte. Non elle n'a jamais voulu qu'il tombe dans de mauvaises mains... Oui elle l'aurait fait si ça avait pu lui rapporter davantage mais plaît à Baphomet, cela ne fut pas le cas...

Tanneguy, accorde moi ton pardon et je te dis où il est ! Délivre moi de mon fardeau je t'en supplie... Il est... Il est au Purgatoire! Si tu me laisses la vie sauve, je t'expliquerai comment le trouver!
The_black_pearl


L'Ombre dans son coin, ne quitte des yeux le nouvel arrivant. Sa démarche, son allure ne lui sont guère inconnues. Le tout était de savoir où elle avait croisé cet homme au masque plus que terrifiant.
Et alors qu'elle s'apprête à aller vers lui comme si de rien était, on s'adresse à elle.
D'où sortait-il ? Pourquoi ne l'avait-elle pas vu s'approcher ? Les yeux qui scrutent d'abord le masque ciselé et elle porte le regard sur la coupe tendue.
Décidément, hormis le fait qu'elle voulait se mettre bien, seule, les autres, eux, voulaient complètement lui faire perdre les esprits.

Les mirettes qui se posent sur les deux coupes qu'elle a en main, elle en choisit une qu'elle liquide d'un trait avant de poser le verre vide sur un plateau qui passait juste au bon moment. Un sourire sur les lèvres, elle répond d'une voix amusée à la question qui se fit entendre.


Volontiers messire !

Prenant le verre de sa main libre, elle sent légèrement ses pommettes chauffer. Pour sûre qu'il la prendrait pour une soiffarde mais qu'importe. En cette soirée, tout est permis ou presque. Elle trinque en levant son verre, une gorgée scellant l'instant. Le cygne noire balaye brièvement la salle du regard, elle l'a perdu de vue, tant pis. Elle porte donc toute son attention sur l'homme qui osa venir à elle.

Exquis ce vin, n'est ce pas ?

La tête commence à lui tourner, mais elle fait de son mieux pour ne montrer aucun signe d'étourderie.
Nulle envie de le faire fuir. La nuit ne faisait que commencer !
La_flamme


L'alliance parfaite de l'or et du nacre s'avança dans la salle,évitant avec délice les danseurs,sont corps fin était parfait pour cela.Son regard émeraude s'attarda sur la nourriture,elle en pris un peu,et grimaça,préférant de loin ses propres plats.Avisant le lieu,elle constata le luxe et murmura :

"- Nathan et le luxe ... tsss "

Puis la flamme,s'approcha d'une porte et changea de pièce,la voilà dans une pièce sombre,agencé pour recevoir surement.Elle va s'assoir vers la grande fenêtre,s'appuyant sur le bord,la flamboyante se met à observer la lune.Sublime.Mais qui du paysage ou de la flamme est la plus belle? Seule dans cette pièce elle ferme les yeux,et pense à se qui déroule dans la pièce à côté.Loin des jalousie,des tromperies.Le masque dorée prend des reflets inquiétant avec la lune.
--Croque



Sa pétillante cavalière l'observait, elle cherchait un indice qui lui permettrait d'identifier clairement le Croqueur.
Soudain, elle se mit à jouer avec lui.


"- Les nuages je les avale pour accompagner le thé!"

Et après un moment de surprise, elle ajouta :

"- Pour que l’amusement perdure encore faut il que je ne m’envole pas!"

Elle tenta de s'échapper de son étreinte... non pas comme si elle n'en voulait plus, mais comme si elle voulait qu'il la serre plus fort.

De plus, sa douce voix lui confirma ce qu'il savait déjà, l'identité de la Blanche.
Le Croqueur esquissa un mouvement pour la reprendre auprès de lui, posant une main sur la hanche de la jeune femme.
C'est à ce moment qu'une longue mèche rousse décida de s'échapper de sa coiffe, mais pas question de la lâcher pour autant.
De l'autre main, il entrelaça ses doigts à ceux de sa cavalière, et glissant la première dans le creux de ses reins, il la serra davantage.


"Reste avec moi petit oiseau, ne t'envole pas ou bien le loup va te croquer..."

Oups, la gaffe... En plus de la mèche rousse, il avait employé sa voix de tous les jours, pris par le jeu qu'elle venait de lancer.
Pourvu qu'elle n'y fasse pas attention, il aimait bien garder ce mystère autour de son identité.
Secrètement, il craignait aussi que le fait de percer à jour son déguisement ne fasse fuir la jeune fille, en raison de leurs positions respectives.
Icelus


Que cherchait-elle du regard ? Il remarqua que ses questions par moment semblaient perturber le bel oiseau de feu. Il chercha donc à son tour ou pouvez bien regarder sa cavalière et tombant rapidement, en un tour, sur la femme paon.
Un grand sourire étira les lèvres sous couvert de la blanche porcelaine.
Il replaça les éléments rapidement. Il avait déjà eu un doute en voyant apparaitre cette gracieuse et intrigante créature, mais il était presque certain maintenant de qui se trouvait face à lui.


-Diantre, un endroit où vous avez grandi en France et ou d’autres personnes venaient d’horizons différents ? Voici qui est bien mystérieux...Mais, je vous démasquerai...si ce n’est déjà fait...


Lui, glisse à l’oreille :

-Vous êtes...mon beau rêve. J’ai le droit, de le dire, je suis le dieu des rêve ce soir.

Il s’arrêta un instant sur un pas.

-Vous étiez au monastère en Orléanais ??? Diantre, les moines m’ont bien caché votre existence en me forçant à apprendre des danses avec eux !!...Je pense que j’aurai été plus assidu.


Il rit de bon cœur en repensant aux pauvres moines et plus encore à lui.

-Les moines, ne sont pas les meilleurs cavaliers, du moins pour moi et je puis vous assurer que le frottement de leurs ventres et les poils de barbes passant devant votre visage lorsque vous êtes enfant, n’est pas le plus beau souvenir de danse que l’on peut avoir. Ils étaient plus grossil que gracile.

Il avait les images de ses moments qui lui revenaient en tête.Non, loin d'eux un couple semblait se quereller et le jeune homme n'avait pas envie de se faire gâcher cette soirée.


-Voulez-vous vous restaurer un peu ? Ou peut- être vous débarrasser d’un doux rêveur qui ne pense pour l’heure qu’être en votre compagnie. Mais, je voudrais savoir, si je trouve qui vous êtes, aurais je droit à une faveur?


Il fit un tour une nouvelle fois pour sortir gracieusement de la piste de danse, bien que lui n’était assurément pas le plus gracieux des deux.
Delice


"Je suis une ombre, un rêve, un voile tombé sur vos yeux, vous rendant le monde plus doux..."
Délice.

Elle le vit parcourir la salle des yeux, suivant sans doute son exemple, et se demanda ce qu'il pouvait chercher. Délice se força à regarder en face d'elle, vers le masque blanc, espérant ainsi ne pas lui laisser le temps de repérer ce qu'elle avait cherché du regard, mais avec un sérieux doute quant à la réussite de sa manœuvre.

"Je vous démasquerai... si ce n'est déjà fait..."

Le cœur de l'oiseau de flamme s'emballa à nouveau et sa bouche devint sèche soudain... Il jouait avec elle, s'amusant à faire monter la tension de la peur d'être reconnue.
Elle failli manquer le pas suivant et se rattrapa de justesse, crispant juste un peu la main sur l'épaule de son cavalier.

Un beau rêve... Sur ce point, Délice était bien d'accord. Il lui semblait danser dans un rêve, les gens autour n'y étant plus que des formes un peu floues.

Puis une question saugrenue qui la fit sourire. Oui... Il jouait. Un jeu de chat et de souris, dans lequel elle n'était pas le chat. Il lui faisait à nouveau croire qu'il s'égarait sur une fausse piste, entrainant son cœur sur des montagnes russes. La jeunette ne put empêcher un sourire éclatant de naître sur ses lèvres à l'image des gros moines dansant sans grâce et apprenant les mouvements à un jeune homme.

Puis il l'entraîna hors de la piste d'une habile dernière pirouette, l'invitant à manger quelque chose.
Délice aurait été bien en peine d'avaler quoi que ce soit tant son estomac lui semblait noué, mais elle hocha toute de même la tête et fit un effort pour articuler :

- Je ne souhaite pas me débarrasser de vous, bien au contraire... Restez avec moi s'il vous plaît...
J'aurais besoin de boire quelque chose.


Puis elle analysa sa dernière demande. Elle avait décidé d'être une autre ce soir, d'être Délice, qui rêve, s'amuse et s'échappe un peu de sa prison de retenue :

- Une faveur si vous me démasquez ?

Elle plongea ses yeux azur dans ceux d'Icelus et lui répondit sans malice :

- Oui.
Tanneguy
Révélations faites alors que leur danse semble haleter quelque peu, Tanneguy lui sourit d’avantage, il se sent comme libéré de tout ce poids. Voyez oh Baphomet aux cotés de Sombrespoir notre Grand Maistre, maintenant le secret du Nécronomicon n’est plus, voyez par vous-même.
Elle désire la vie sauve, un privilège qui pourrait lui être apporté mais tout n’est pas encore dévoilé. Le purgatoire, un lieu sans doute choisit de façon à ce que jamais personne ne vienne dérober ce livre.
Prochaine mission pour la Horde Sanguinaire, tous devront répondre présents pour cette tâche et Tanneguy marchera en tête s’il le faut. Il retournera chaque pavé de la ville de Paris simplement pour ramener à Nauzhror ce qui appartient à la Horde Sanguinaire.

Le rôdeur ne dit pas un mot mais le voici qu’il s’arrête complètement, fixant directement sa proie dans les yeux. Le bras est passé autour du sien, enfin il l’entraine avec une certaine délicatesse un peu à l’écart de cette vaste piste de danse.
Un pilier est passé mais voici qu’il la plaque contre un mur, loin de tous ces regards indiscrets. Le tout réalisé avec tellement de finesse, ils ne sont pas remarqués. Lentement, sa main vient parcourir le corps de sa cible pour remonter jusqu’au visage de celle-ci. Masque délicatement empoigné du bout de ses deux doigts et tout aussi lentement, il le fit tomber à même le sol, entre eux deux.

Il tient à la contempler, il veut connaitre la parfaite expression de son visage, voir si elle ment ou non, il doit savoir à tout prix.
En ce qui le concerne, le masque ne sera pas tombé, bien trop risqué à dire vrai, lui qui ne désire pas être démasqué, il n’en sera rien. Mais il la fixe, à une certaine époque, il aurait sans doute apprécié le fait de partager quelques nuits à ses cotés.
Mais là encore une fois, il n’en fera rien même si sa main n’a de cesse de venir caresser son visage. En réalité, ceci dans le simple but de la mettre d’avantage mal à l’aise. Mais la patience du rôdeur à ses limites et celles-ci semblent être atteintes.
Une nouvelle fois elle devra parler devant celui qui aurait sans doute été son Grand Maistre, Tanneguy lui la voyait autrefois comme une sœur mais à présent, plus rien n’est pareil. Sa main s’arrête sur son épaule, empoignant celle-ci fermement, sa main libre elle reste le long de son corps.
Le coup pourrait être porté à n’importe quel moment si elle en venait à se jouer de sa personne.


Il n’est pas conseillé de jouer avec un sanguinaire en mission. Dis moi comment le récupérer et je ferais en sorte de te laisser la vie sauve. Mais je ne partirai pas d’ici sans savoir comment récupérer le Nécronomicon… Nazaria.

L’attente fut bien trop longue pour lui, des années entières passées à mener des recherches sans fin. Les premières pour retrouver Sombrespoir mais seule la position de ce masque lui fut révéler. Les autres pour éliminer certains traitres et tous sont tombés au final.
Enfin les dernières mais aussi les plus importantes pour retrouver ce livre, propriété absolue de la Horde Sanguinaire et de Baphomet. L’étreinte sur son épaule se resserre légèrement, de nouveau il rapproche son visage du sien.
Ainsi pourrait-elle avoir l’impression de contempler Sombrespoir en personne dans toute sa splendeur mais bien heureusement pour elle ce n’est pas le cas. Car l’ancien Maistre de la Horde pourrait avoir beaucoup moins de patience que Tanneguy.
Il attend, les informations qui suivront le mèneront donc jusqu’au livre mais pour se faire, rien ne doit être laissé au hasard car le purgatoire n’est pas un lieu facile d’accès, le rôdeur en a bien conscience…
Neptune


    Volontiers messire !

    Même si l'entrain de la demoiselle à vider l'un de ses verres trahit surement un intérêt un poil plus porté sur la coupe apportée plutôt que pour lui même, Neptune accueille la réponse avec un grand sourire. Comme quoi, suivre les étapes, peut donner d'excellents résultats.
    Seulement voilà, la "recette" d'abordage s'arrête là et il va devoir faire preuve d'imagination et pourquoi pas d'audace à partir de maintenant. Son masque est là pour cela, de toute façon.


    Exquis ce vin, n'est ce pas ?

    C'est le moment de l'audace. Neptune redresse un peu les épaules comme pour se donner une prestance un peu plus gracieuse. Il hausse son verre, trinquant silencieusement avec la demoiselle dorée, et le porte à la bouche. Une gorgée, puis deux...
    Exquis, le mot est peut être un peu fort, mais il compte rebondir dessus. Sourire délicat, voix claire.


    Il est aussi exquis au palais que vous l'êtes au regard. Damoiselle.

    Neptune s'enfile le restant de son verre en une longue rasade comme pour réaliser ce qu'il venait de dire. Déposant son verre vide, un peu n'importe où, il s'incline légèrement; tendant la main vers la demoiselle dorée.
    Acceptera t-elle son invitation silencieuse ?
--Nazaria


Les dés étaient jetés. Sans conscience de la foule, la brune s'était laissée entraîner loin des regards et désormais les masques tombaient. Transie de froid, elle n'avait conscience que de la main qui parcourait son corps. Étrange comme la douceur de la paume sur sa peau contrastait avec la menace du regard. La femme se soumet à cet étrange rituel, soumise face à cette volonté quasi divine. Il est l'élu, si Baphomet en a voulu ainsi, aucune de ses dénégations n'y changeront rien. Elle ne pourra compter que sur sa contrition et son possible pardon.

Et elle y croit encore la belle, Baphomet ne lui a t-il pas promis de la garder au creux de son épaule? Ne l'a-t-elle pas entendu lui murmurer mille promesses pas plus tard que devant son miroir le matin même? Il guidera sans nul doute les pensées de son élu, ne lui fera pas faux bond à l'heure du verdict. D'ailleurs au frissons qui parcourent son corps, elle sent que la main n'est plus celle de l'élu. C'est Baphomet qui la guide et trace son sillon dans ses veines. Tel un poison, le désir l’inonde, l'envie de se livrer à son idole l'emporte et elle laisse échapper un léger cri de plaisir quand le masque se rapproche dangereusement de son visage. Un baiser de l'idole... Il n'a jamais été au plus près.

Le désir de ne faire qu'un avec LUI l'emporte sur la prudence. Avec un gémissement rauque, sa main vient se poser à la nuque de l'homme alors que son regard se perd dans celui qu'elle pense être LUI. Oui Baphomet a pris son apparence mais Tanneguy n'est qu'un subterfuge, une enveloppe qu'IL utilise pour s'unir à elle.

Délicatement ses lèvres se posent sur le masque à l'endroit précis où l'on devine la bouche. Dans ce baiser contre nature, l'infidèle puise ses dernières forces. Lentement la lèvres s'éloignent, le souffle court, les regards se croisent et échangent un dernier dialogue. Promets que tu m'ouvriras tes portes...


Alors les yeux se referment et son corps s'alanguit. Adossée au pilier, elle finit par lancer tremblante.

Au Purgatoire, il est caché dans le socle de la vierge de fer. Par un mécanisme à l'arrière, le socle se relève pour ajuster le corps des condamnés. Remonte le au plus haut et une petite ouverture apparaîtra. Très fine, seule la main d'une femme peut y passer mais tout au fond, tu y trouveras le livre...
Tyrion.


C’est ma première danse. Peut-être que ce bal pourrait être le soir de mes premières fois…


Avait il bien compris cette phrase, ou plutot cette invitation..

Alors que sa promise se refusait à lui,
voilà qu'une jeune pucelle lui faisait des propositions.
A voir le comportement de la Reyne des abeilles, et toutes les mouches qui gravitaient autour, il décida de ne fermer aucunes portes et de voir ou cela le menait.

Il continua de la faire tournoyer encore et encore parmi les convives,
la guidant dans ses pas avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer quelques mots.


J'adore les premières fois, de toutes les fois, ce sont toujours celles dont on se rappelle le mieux...
Tanneguy
[Maintenant, tout peut changer pour vos personnages, ce bal masqué prendra une autre allure, prenez-en compte].

Tanneguy semble apprécier chaque instant, chaque souffle qui semble passer au travers des orifices de son masque, il résiste encore et encore. Pourtant l’envie se fait présente en lui, comme jamais. Attirance soudaine envers cette traitre qu’il pourrait traiter avec bien plus de délicatesse encore et pourtant… Les ordres sont présents.
Que faire… Lui laisser la vie sauve et offrir une autre âme à Baphomet en échange. Surement pas, il a promit, il a offert son sang pour servir son Grand Maistre, lui seul peut avoir droit de vie ou de mort sur les siens.
Le masque est embrassé, lui ne peut s’empêcher de resserrer la poigne de sa main sur son épaule. Derrière le masque, la bouche s’entrouvre alors que le corps se serre quelque peu contre celui de sa proie.
Tanneguy est certes le Maistre de la Horde Sanguinaire mais il n’en reste pas moins un simple humain. Mais il se doit d’agir comme il lui a été ordonné de le faire, c’est ainsi. Ancien templier, habitué de l’ordre et des règles si nombreuses soient-elles, il ne faillera pas à cette première tâche en tant que Maistre d’un Ordre que toutes et tous finirons par connaitre. Chaque personne vivante de ce vaste Royaume n’aura qu’à frissonner à l’annonce de la venue de la Horde Sanguinaire dans son propre comté, c’est ainsi.

L’information est délivrée pleinement cette fois-ci. Le rôdeur possède toutes les cartes en mains pour agir et ainsi retrouver le Nécronomicon.
Ce livre, possession de la Horde depuis bien trop longtemps maintenant. La bouche entrouverte se transforme quand à elle en un léger sourire de satisfaction alors que la poigne de sa main se fait de plus en plus forte sur l’épaule de Nazaria.
Le masque vient cette fois-ci se coller directement contre son visage alors que sa respiration se fait plus forte, beaucoup moins contrôlée. Il aurait aimé pouvoir lui offrir la vie mais en trahissant la Horde, elle a elle-même choisit de mourir, c’était son choix depuis le début et elle le savait.
Calmement, il mémorise chacun des mots qui viennent d’être cités, ces mêmes mots qui seront récités devant tous les adeptes de la Horde Sanguinaire avant que ceux-ci ne soient envoyés pour leur première mission.
Tous, aucun ne pourra échapper à cette tâche et même si tout se passera dans le plus grand calme, aucun ne devra manquer à l’appel de Tanneguy, c’est ainsi. Enfin, des années entières de recherches qui s’achèvent dans un dernier souffle de soulagement alors qu’il lui répond enfin.


Soit, Nazaria, adepte de la Horde Sanguinaire, toi qui a accompagné Baphomet pendant de nombreuses et glorieuses années, te voici délivrée de ton fardeau.

Les mots se suivent, ils ne servent que de simple distraction car déjà sa main libre passe sous son mantel pou venir y saisir une dague recouverte de rubis. La pointe vint se poser contre le tissu alors que le corps de Tanneguy sert de poids pour y enfoncer la lame. Première couche de peau traversée, le tissu lui s’enfonce avec le tout.
Les os faiblissent et cèdent enfin alors que la dague s’enfonce jusqu’au manche. Durant toute l’exécution, Tanneguy n’aura pas lâché le regard de sa proie. Aucune pitié, rien qui puisse le trahir dans ce geste.
Mais les règles imposent quelques paroles d’accompagnement pour que son âme rejoigne celles de ses ancêtres et il ne manquera pas à ceci…


Vas, voici ta délivrance, résultat de ta trahison, vas rejoindre Baphomet et les tiens.


La main quitte son épaule pour venir refermer ses paupières alors que le rôdeur se détache enfin du corps de Nazaria, presque sans vie. Pas un regard de plus, il tourne les talons avant de fuir le lieu de ce crime prémédité.
La piste de danse est traversée. Il ne lu reste désormais plus que quelques instants de répit mais ce n’est pas suffisant car le rôdeur quitte les lieux de festivité. Les pas l’emmènent, son cœur les accélèrent d’avantage jusqu’à cette petite auberge un peu plus haut.
Son adepte est présent, aux cotés de cette charrette mal en point. Le masque tombe et rejoint sa besace alors que dans le même élan d’actions… Il quitte ces terres en direction de Paris et la Cour des miracles…
The_black_pearl


La flatterie. Voilà bien quelque chose qui la met mal à l'aise. Les mots semblent sincères et pourtant elle ne peut s'empêcher de penser à tous ces beaux parleurs qui lui firent la cour en lui promettant Monts et Merveilles sous de jolies paroles.

Pourpre qui vient réchauffer ses joues, heureusement que la dorure de son masque est là pour cacher toute émotion qui saurait la trahir.
Que répondre à cet homme audacieux qui à peine arrivé, l'embellissait déjà de belles fleurs ?
Ses brillantes jadeites ne quittant les siennes, elle porte à ses lèvres le nectar du verre offert. Une gorgée, puis une autre pour l'aider à donner la réplique et sa voix douce se fait entendre :


Messire, je vous remercie du compliment... Mais n'oubliez point où nous sommes... Le Cygne que je suis ce soir, révèlera sans doute le vilain petit canard que je suis au quotidien...

La Perle sourit derrière son masque tout en contemplant la descente de son interlocuteur. Elle sait à quel point l'effet du vin peut donner de l'immagination. De douces rêveries aux cauchemars les plus terrifiants, l'Elégant ne savait sur quelle envolée allait l'amener cette invitation à danser.

Un masque passe par là les main vides, elle l'interpelle et lui confie les deux verres sans gêne. Elle sait qu'elle ne les reverra pas, qu'importe... Elle a trouvé nouvelle occupation. Sa main fine se glisse dans la sienne, son regard tente de percer le sien, elle qui n'a dansé depuis de longues années, appréhende l'instant qui va suivre.
Mask_man
Ils savaient tout deux l'identité de l'un et de l'autre. Ils continuaient à danser, mais Mask Man en avait un peu marre. Il n'avait pas assez bu pour une danse aussi longue. Il lui dit au creux de l'oreille :

- Et si nous retournions au buffet, ma belle ?

Puis quand elle lui proposa de retirer son voile, il sourit largement.

- Mais quelle merveilleuse idée. Je n'aime pas ce qui est caché. Mais je préférerais que vous l'enleviez vous même. Je ne voudrais pas déchirer le voile trop vite.

Il se demandait quand même ce qu'elle avait bien pu faire de leur enfant. Mais il lui faisait confiance. Ils allèrent près du buffet et Mask Man lui proposa à nouveau un verre.
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