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[RP] Brest : mariage de Trilo et Annaell

Annaell
Désespérant de voir arriver le curé, Annaell ressortit sur le parvis et appela aussi fort qu'elle le pouvait :

THRANDHUIIIIIIIIL ?!!!
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Annaell
Aucun curé à l'horizon. Personne pour célébrer ce mariage.

Annaell jeta son bouquet par terre, le piétina, et se mit à hurler :


- J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre !!

Et elle éclata en sanglots en se laissant tomber au sol.
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La_vieille_margaux


La vieille servante s'approcha de sa maîtresse pour la réconforter. En tant que vieille nourrice, elle ne se gêna pas pour prendre la mariée entre ses bras et la serrer contre d'elle d'office, écrasant la jeune femme contre son opulente poitrine de nourrice et lui chuchotant des tendres paroles pour la calmer. Car après tout pour elle, Annaell était un peu sa fille. Du coin de l'oeil, elle vit arriver un gamin qui courait vers eux, une lettre à la main.

- M'dame, m'dame ! Une lettre pour vous, que c'est !

Il arriva tout essoufflé, et Margaux, sans lâcher sa progéniture de coeur, se saisit du pli et le décacheta sans attendre l'autorisation de sa destinataire.


- Ha ! Cessez donc de pleurer ma p'tite, voilà de bonnes nouvelles. Mère Rose vient remplacer l'père Thrandhuil, 'semblerait qu'y s'soit égaré en route. Lisez donc !

Elle lui tendit le vélin.


Citation:


PRIMATIE DE BRETAGNE


OFFICIALITE EPISCOPALE du GRAND DUCHE DE BRETAGNE


Nous, Verty de Montfort-Toxandrie, Vicomtesse de Breal Montfort,
Cardinal, Archevêque suffragant de Rennes, dans la Très Sainte Eglise Aristotélicienne.

En vertu du Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici :

Donnons autorisation à mère Roselalie de donner le sacrement du mariage.

Aux deux futurs se prénommant :
Annaelle et Trilo résident à Brest.

Fait à Rennes le 20 octobre de l’an 1460, de la Sainte Eglise Aristotélicienne.
Au nom de S.E Verty de Montfort-Toxandrie, Cardinal Electeur Archevêque suffragant de Rennes.

Camille.
Camille était sur le parvis, à prier en silence quand elle vit sortir la future épousée en larmes. La vieille Margaux vint la consoler et quand elle entendit la lecture de la missive, elle s'avança et vint soutenir Annaell.

Voyons, séchons ses larmes, il ne faudrait pas que le Vicomte ait une fraîche épousée toute chafouine de larmes et de tristesse. La Mère Roselalie est une clerc vraiment adorable. Ses offices sont un plaisir à suivre et je suis persuadée qu'elle sera rapidement ici pour faire en sorte que ce mariage ait enfin lieu et soit des plus magnifiques. Tenez un tampon de coton et de l'eau de camomille.

Respirez, souriez et retournez là dedans devenir l'épouse d'un de nos fiers vicomtes de Bretagne. Il va gagner en ce jour une épouse pleine de fougue et d'amour. Car oui, c'est en ce jour l'Amour qui triomphera sur tout le reste, j'en suis persuadée.


D'un sourire doux et apaisant, Camille tendit le petit nécessaire pour redonner sérénité et fraîcheur au visage de son amie. Elle resterait ensuite sur le parvis à veiller et guider si besoin Mère Roselalie à son arrivée.
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Annaell
Annaell tenta de se calmer, entourée de Camillle et Margaux. Ces derniers temps, elle était à fleur de peau, ne supportant plus la moindre contrariété ni le moindre échec. La naissance de ses enfants l'avait étrangement bouleversée, elle n'était plus l'impitoyable soldat de sa jeunesse, qui se serait fâché et mis en colère en voyant le retard inadmissible du clerc... Non, à présent elle était une jeune mère, épuisée après la grossesse et la naissance, et par les premiers mois de ses enfants, et elle pleurait de désespoir de ne pas voir Thrandhuil arriver.

C'est avec reconnaissance qu'elle prit le mouchoir imbibé de camomille que la douce Camille lui tendait et s'en tamponna les yeux. La lettre de Verty était rassurante et elle tenta de reprendre contenance. Si la mère Rose arrivait, alors tout irait bien... Mais encore fallait-il qu'elle arrive. À ce stade, Annaell s'imaginait déjà que Rose non plus ne pourrait venir et que leur mariage était encore une fois voué à l'échec.

Mais la patience de Camille et la force tendre de Margaux l'aidèrent à se relever et elle se calma quelque peu. Elle se tourna pour chercher le soutien de son compagnon, qui était encore à l'intérieur de l'église avec les invités.

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Trilo
Trilo retourna vers sa fiancé qui semblait au comble de l'émotion.

Vous voyez ma douce, il ne faut pas vous mettre dans tous vos états, il y a toujours une solution.

Allez séchez moi ces larmes, c'est un jour heureux que celui-ci et nous n'allons point le gâcher. La mère ne devrait pas tarder je pense que nous pouvons faire rentrer tous les invités maintenant.

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Annaell
Annaell fila se blottir entre les bras de son marin et enfoui son visage contre son épaule.

- Ho Trilo, j'espère que ce mariage pourra enfin être fait... Je veux être vôtre à jamais et que nos enfants portent fièrement notre nom... Prions pour que Rose arrive rapidement... Je n'en puis plus, si cela s'éternise je sens que je vais défaillir !

Pourquoi fallait-il encore que les curés compliquent la vie, l'amour et la foi qu'ils étaient censés prôner ? Amoureuse et croyante, Annaell ne désirait que se marier... Mais par deux fois déjà, par la faute même du clergé breton, la cérémonie se trouvait repoussée...
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Roselalie
à l'autre bout de la Bretagne...


Nous sommes très très loin de Brest, du moins ça semblait l'être pour la vieille dame qui était pas sortit de Reoz depuis un bon bout de temps. En tous les cas elle n'avait jamais été jusqu'à Brest. Puis il faut dire, qu'il fallait vraiment une urgence pour qu'elle accepte de sortir de chez elle. Enfin chez elle... ça serait un peu présomptueux de dire que tous le village été chez elle, mais elle savait, à son grand malheur, se rendre indispensable dans sa paroisse, la Mamie Rose comme ils l'appelaient par chez elle.

Donc à la fin de l'été, elle avait été heureuse de recevoir une lettre d'Annaell et Trilo. Elle n'avait pas tous saisit mais il était question d'un mariage. Rose fut flattée qu'on lui demande d'unir ces deux p'bread là. Oui, oui, "p'bread", Vu l'âge de la vieille pomme, et sa fonction, même un Duc était un enfant qu'il fallait épauler. Puis elle n’avait pas vraiment l'habitude de faire de distinction entre le sang bleu et le sang rouge. Elle s'aimait à dire "seule la noblesse de l'âme compte pour le très haut".
Quoi qu'il en soit, elle avait beaucoup d'affection pour Annaell et Trilo qu'elle avait eu la joie de rencontrer lorsque les jeune gens passèrent par Rieux durant l'un de leur voyage.

Mais toute flattée et enchantée qu'elle était, il lui fallait composer avec ses nombreux autres engagement. Mariage oui, mais mariage dans l'urgence, voilà deux notions qui lui semblait bien antagoniste. Puis il fallait sortir de chez elle, et ça ne lui plaisait pas beaucoup. Mais Camille était cité dans leurs correspondances. Elle ne pouvait refuser quoi que ce soit à cette vieille amie. Enfin... Camille est jeune qu'on ne se méprenne pas, mais Rose la comptait parmi ses amis depuis un bon bout de temps. Voilà à peu près la recette, une bonne dose d’amitié, un juste milieu d’affection et un soupçon de bonne volonté, et on arrive à faire sortir Rose de chez elle.

Pourtant « l’urgence » n’était pas une chose qu’elle pouvait régler, car malgré les années et l’expérience, elle n’avait pas réussit à compresser ou allonger le temps. Elle leur avait donc promis de les mettre sur la longue liste des choses qu’elle devait faire en urgence. Et le temps passa tant et si bien qu’elle mit un mois avant de se rendre compte qu’ils n’avaient pas donné suite. Et en prenant un peu de temps pour s’enquérir de leur nouvelle elle prit connaissance de toute les misères qu’avait du affronter les jeunes gens pour arriver à se faire unir devant le très haut. Elle n'avait pas compris tous les détails de cette sombre histoire. Le résultat étant que le mariage n’était toujours célébré.

S'il y avait au moins un clerc actif par ville ! Soupira la vieille pomme Une telle chose n’arriverait pas. Mon dieu aidez nous à trouver de nouvelle vocation au sein de notre bonne vieille Bretagne !

Quelques échanges avec Rome pour alarmer de la situation qui pour le cou était vraiment urgente, et la voilà mandater pour aller célébrer un mariage à Brest. Et la vielle pomme sortit de Rieux.


- Et !... Mamie Rose, où allez-vous comme ça ? Chercher des champignons ? demande un milicien au porte de la ville.
- Non mon fils !... Je vais à Brest !
- A ?.... à Brest ?... à pied ?...seule ?... mais vous n’y pensez pas ma mère… prenez donc un cheval et une escorte….
- Heu vous pensez ?
- Bah c'est-à-dire qu’ici, on vous préfère vivante, et absente pas trop longtemps…

C’est ainsi que Rose part vers Brest en calèche, avec une petite escorte.





Damned !... Marions enfin ces pauvres enfants !



Arrivée à Brest après un voyage éprouvant, Mère Roselalie ne fit pas de détour et se rendit directement à l’église. Elle se promit d’allez voir la mer dès que le sacrement serait prononcé. Cela lui donnerait surement l’occasion de se ressourcer de tout ce stress. Car il faut bien le dire, elle n’était pas vraiment à son aise. Elle était fatiguée et courbaturé du voyage et horriblement stresser par cette messe qu’elle s’apprêtait à prononcer. Elle ne connaissait pas cette église, elle n’avait pas elle-même préparé ce mariage ni même la cérémonie avec les époux et elle ne connaissait même pas les témoins. Elle faisait confiance à Camille et à Annaell. Mais même confortable, les chaussons d’un autre, reste les chaussons d’un autre. Pourtant il allait falloir se montrer forte pour redonner à ce jour les teintes joyeuses qu’il n’aurait jamais du quitter.

Camille était là !... Toujours aussi rayonnante… Rose était si heureuse de la voir qu’elle en aurait vite oublié tous le reste. Ça faisait si longtemps. Toujours aussi chaleureuse, la vieille Dame lui dona l’accolade et lui colla une grosse bise sur la joue.


Ma sœur, quelle joie de vous voir !... Ne sommes nous pas sotte d’attendre de telle circonstance pour nous voir ?..

Camille la conduit bien vite auprès des futurs époux qui eurent droit au même régime de chaleur humain. Le regard souriant et plein de tendresse, elle leur tenait à chacun une main, et pleine de réconfort elle s’adressa à eux.

Mes chers enfants, soyez bénis pour la persévérance et la patience dont vous avez fait preuve jusque là. Votre Loyauté envers notre Sainte Eglise comme votre Foi en le très Haut doit être un modèle pour tous.
Je vous promets que nous allons en faire un jour heureux !


Trilo avait fait rentrer les invités dans l’église. Un regard amusée à Camille pour se dire que les cloches n'étaient plus très utile. Sauf qu'elles était le présage d'un jour de fête. Elles firent donc sonner les cloches par l'un des servant de messe. Camille lui assurant que tous était prêt pour l'office, il ne restait plus qu'à y aller.


Dong !.... Dong !.... Dong !...


le prêtre entra donc dans l'église emplit du joyeux brouhaha d'une foule impatiente. à son passage les voix s'adoucir. Rose fit une génuflexion devant l'Autel, se signa, puis face aux fidèles, elle leva les bras pour demander le silence.

L'orgue prie la place majestueuse que les bouches fermées lui donnaient. Tous était en place pour l'entré du cortège, les témoins, les enfants du couple, Trilo et enfin, Annaell qui devait attendre ce moment depuis si longtemps..

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Mère Roselalie de Nauériels, Abbesse de Reoz.
Camille.
Mamie Rose était venue! Dire que Camille en était soulagée était un doux euphémisme. C'est qu'elle savait combien la vieille dame était occupée sur Rieux où elle était une part de l'âme du village. Camille ne regretterait jamais de s'être mise en regret pour que la vieille dame puisse prendre en charge cette paroisse. Dès les premiers temps, elle avait été en admiration devant l'esprit d'initiative, la gentillesse et la conviction de cette dernière. Et elle avait pris la décision d'entreprendre ce Tro jusqu'à Brest pour venir au secours de ce couple qui avait lutté contre vents et marées depuis des mois pour être enfin uni devant le Très Haut. Un sourire à Annaell pour lui montrer de la tête la Mère Roselalie qui descendait de son coche et Camille vint serrer la vieille dame dans ses bras avec chaleur.

Mamie Rose, je suis rassurée de vous voir ici pour unir nos deux amoureux. Ils ont attendus si longtemps de pouvoir se présenter ensemble devant le Très Haut. Tout est fin prêt. Je vous fais confiance. Vos offices sont toujours si magnifiques. Ils ont de la chance de vous avoir en ce jour. Je vous les confie et vous attendrai tous ici. Si vous pouviez juste laisser les lintaux de l'église ouverts? Il m'est déjà si douloureux de ne pouvoir pénétrer dans la maison de Notre Seigneur pour assister à l'office...

Le visage de Camille était triste et résigné. Servir le Très Haut ici bas ne suffisait pas toujours à éviter de souffrir de l'ire de certains hommes et de se voir balayé pour avoir eu la faiblesse d'avoir du se mettre en retrait pour raisons de santé. Toute cette triste affaire serait bientôt terminée et le Très Haut seul savait jusqu'où certains oseraient aller par orgueil... Mais trève de tristesse, ce jour était joie et liesse, que ce mariage est enfin lieu!

Annaell, voyez, il est temps de convoler. Faites de ce jour un grand souvenir. Avec le temps vous oublierez les tracas et profiterez des tendres réminiscences. Filez donc confier au Seigneur votre amour pour ce cher Trilo.

Camille sourit aux deux fiancés qui dans quelques minutes seraient époux devant tous.
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Annaell
Annaell faillit se mettre à pleurer à nouveau, de joie cette fois, en voyant Rose descendre de sa calèche et venir les embrasser. Dans un élan d'affection, elle serra la vieille dame contre elle, au bord des larmes. Enfin ils allaient pouvoir s'unir, grâce à Rose qui avait fait le déplacement depuis Rieux !! Elle la remercia mille fois et mille fois encore, avant de la suivre dans l'Eglise... Un petit sourire à Camille qui restait dehors, et Annaell reprit le bras de son époux, poussant devant elle avec tendresse ses deux petits pirates, David et Mergat.

Arrivant à son tour devant l'autel, elle s'inclina, et serra un peu plus fort la main de Trilo dans la sienne, pour lui dire... Enfin ensemble ! Ne me quitte pas...

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Daviid
David ne souriait pas, il avait passer plus d'une heure à essayer de se coiffer pour être beau et que sa sœur soit fière de lui, mais... ses efforts furent réduit a néant en quelques instant, on se demande comment d'ailleurs. Le garçonnet donna un léger coup de pied de rage dans une chaise en s'installant dans l'église. Fallait pas le décoiffer, na!

David préféra s'occuper de Roxane, elle au moins ne s'amusait pas avec ses cheveux, du moins pas encore. Il s'assit avec la petite sur les genoux et joua un peu avec elle. Il ne fallait pas qu'elle pleure durant la cérémonie.
Trilo
Enfin, ce mariage pouvait avoir lieu. Il suivi la clerc devant l'autel. Un signe de la tête pour la remercier, discrètement mais aussi chaudement qu'il pouvait, d'avoir fait le déplacement qui, forcément, n'est pas évident pour quelqu'un de son âge.

Une pression de la main d'Annaell se fit sentir, un regard, un sourire, nul besoin de mots, dans pareilles circonstances.

Petit fait, mais non des moindres, qui venait un peu gâcher l'ambiance romantique du moment. La lange de Roxanne planquée tantôt sous l'autel commençait à dégager un léger fumet...

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Roselalie
Trilo attendait au côté de Rose et Annaell avait rejoint sous futur époux devant l’Autel et les demoiselles d’honneur s’étaient assises sur le côté. Rose laissa encore un petit instant à la foule pour s’émerveiller en regardant la marier, puis fit un signe de la main pour leur signifier d’arrêter d’émettre des « hooo » et des « haaa » et pris la parole.


    Bien chers Trilo et Annaell, c'est pour moi une joie infinie de vous accueillir aujourd’hui. Je sais que vous vous connaissez depuis fort longtemps. Vos chemins toutes votre vie se sont croisés et séparés. Mais malgré les péripéties, les aléas de la vie, Dieu à permis qu’un amour grandisse entre vous. Et vous voilà devant l’Autel afin que vous receviez des mains de la sainte Eglise Aristotélicienne le sacrement qui va faire de vous époux et épouse heureux devant Aristote.

    Mes enfants, demandons tous ensemble pardon.





Elle ouvrit alors un livre pour en entamer les lectures



Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »


8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


Spyosu



(Vita de Christos, Partie XIII)
Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain
et du vin, et Christos reconnu celle qui se nommait Natchiachia, et qui
lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la
foule. Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos,
et lui demanda :

" Maître, je suis en proie à un profond
tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais
j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un
amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que
dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres
s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par
la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre
leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce
qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus
bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le
mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis
judicieusement, car une foi que tu aura épousé Yhonny, vous ne pourrez
plus vous y soustraire. "


    Vous avez dans ces textes l'exemple d'un homme noble et sage, soucieux de l'Amitié Aristotélicinne. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien.

    Ainsi vous avez l'amour, vous avez fait une grande part du chemin.

    L’engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous. Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, que ce soit des disputes ou des tristesses, ce que bien sur personne ne vous souhaite au fond, et avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage.
    A partir de ce jour, plus jamais vos chemins se sépareront. Ils seront unis à jamais !

    Que Dieu vous bénisse !


elle laissa un silence puis reprit

    Je vais maintenant laisser chacun des témoins nous parler de la vie de Trilo et annael.

    Puis je laisserais les futures époux prendre la parole pour nous exprimer ce que représente pour eux l'amour et l'engagement qu'il s’apprête à prendre l'un envers l'autre, et envers Dieu.

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Mère Roselalie de Nauériels, Abbesse de Reoz.
Jeh
Depuis que sa cousine l'avait salué, Jehan s'était montré plutôt discret, attendant tout simplement la venue du divin Curé. Comme tous faisaient bien patiemment. C'est vrai qu'attendre ainsi, si longtemps, et pour une telle occasion ce n'était pas tant rêvé mais bon, tous n'avaient guère le choix, et le témoin d'Annaell plaignait sa pauvre cousine qui devait actuellement ressentir une profonde tristesse, après tout, ce jour est unique, et chacun le désire parfait, avec un déroulement parfait, des invités parfait... Une union parfaite...
Mais au bout d'une attente presque interminable, le miracle se produisit. Une Abbesse vint à leur rescousse, promettant de prendre en main le fameux mariage.
C'est donc avec soulagement que Jehan, suivant les autres invités, entra dans l'Eglise et prit place. Et de concert avec tous les membres présents, il demanda pardon comme l'avait conseillé l'Abbesse.
Puis, quelque peu surpris soit, mais honnoré, s'avança pour parler de sa cousine devant tous.

Il prit une profonde inspiration, peu habitué à agir ainsi, et dit
,


Mes biens chers frères, et soeurs, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Jehan Kerloc'h, heureux cousin d'Annaell, et j'ai aujourd'hui, cette immense joie, et ce privilège d'être son témoin. Et je suis tout autant honnoré de me dresser devant vous tous pour vous parler de la merveilleuse épouse qu'elle sera très prochainement.
Beaucoup la connaissent, et l'apprécient, et c'est tout justifié car, Annaell représente la bonté et la générosité même. Chaque jour que j'ai pu passé à ses côtés, c'est une jeune femme douce et noble que je pus apprécier. Toute petite déjà elle était ainsi. Elle était toujours cet intermédiaire qui permettait de rassembler les membres de notre famille. Toute petite elle n'a jamais apprécié le moindre conflit, la moindre guerre...
Et elle n'a pas changé.. Elle est toujours ce symbole d'amour, et de paix pour tous. Aujourd'hui, elle représente l'espoir, l'espoir de voir s'unir le Ponant et le Royaume, car oui, n'oublions pas qu'elle est fille de Bretonne et de Champennois et que, malgré son grade dans l'Armée champennoise, ou Bretonne, jamais Ô grand jamais elle n'a cautionné toute guerre.
Alors mes amis, soyons fiers ce jour d'assister au mariage de cette Grande Dame. Ma très chère Cousine, je te souhaite, à ton époux et toi, longue vie, Amour, et prospérité. Soyez heureux.

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Arzur.
Arzur vit avec plaisir les fiancés entrer à nouveau dans la nef et s'avancer. Un homme qu'il ne connaissait pas fit un discours sur Annaell qui fit sourire le prince : lui, il l'avait déjà vue se mettre en colère une ou deux fois, du temps où il la croisait chez la princesse Eleonor. Etait-elle encore à son service ? Et d'ailleurs, avait-elle seulement des nouvelles d'Eleonor ? Lui n'en avait aucune... Retirée chez les nonnes, sans un mot, sans un au revoir. Et bien... la vie continuerait sans elle. Elle ratait un mariage en tout cas.
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