[RP] Brest : mariage de Trilo et Annaell

Eglise de Brest, le 28 septembre 1460


L'Eglise de Brest avait été parée de belle tentures pour accueillir la cérémonie de mariage du vicomte Trilo de Kermeur et de sa jeune compagne, Annaell de Kerloc'h.

Les premiers invités allaient pouvoir se présenter, tandis que la mariée mettait la dernière touche à sa tenue...

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Lou la sauvageonne s'était levée de très bonne heure afin d'être la première sur place. Elle avait enfilé sa plus belle robe et attendait cachée derrière un arbre... de là elle ne pouvait rien manquer.

Ayant claqué la bise à Pelotine, un leger fumé peu agréable vint chatouiller les narines du marin pourtant habitué à des odeurs qui ne sont pas de première fraicheur. Suivant du nez le chemin olfactif, il se retrouva "nez à nez" avec la couche de la bambine qui venait tout simplement de digérer sa dernière tété.

Ayant les deux bras occupés, il en libéra un en refilant le jeune garçon à Pelotine sans réellement lui demander son avis. Puis il couru au centre de la nef afin de chercher secours auprès des bonniches. Malheureusement, celles-ci étaient affairées aux derniers détails et aucune ne puis lui arriver sous la main afin de se libérer de l'encombrant "paquet".

A moment de crise, mesure exceptionnelle. Personne n'était arrivé sauf Pelotine, donc personne n'était encore là. Il allongea le bébé au centre de la nef et ouvrit le joli paquet cadeau. Quelques mouches s'envolèrent et le fumé pu ainsi libérer tout son éclat. Mouvement en arrière face à l'attaque des muqueuses, le vicomte prit son courage à deux mains pour nettoyer le mignon petit derrière de sa fille avec la lange souillée. Un peu de vin de messe pour finir de nettoyer et parfumer les petites fesses. Un problème survint soudain que faire de cet encombrant tissu. Regard à gauche, regard à droite, pas de cuberlan à l'horizon, hop, l'odorant linge est envoyé sous l'autel, ni vu ni connu.

Soulagé d'un poids, un autre problème de taille survint à son tour. Que lui mettre autour des fesses? Le drap de l'autel? Hum, non, impossible, il cache la couche. Rien d'autre à porter de main. Plus le choix, sacrifice de la chemise. Torse-nu, le vicomte finit de langer sa progéniture, quelques noeuds de marins histoire que tout cela tienne. Quelques gouzi gouzi sur le bidon. Mission accomplie.
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Elle ne restera pas longtemps seule à attendre, le futur marié se charge de lui donner de l'occupation, un enfant sur deux réceptionné et la voilà bien dans l'embarras.
L'enfant était chétif et fragile, rien à voir avec le seul enfant qu'elle ait porté, Harmonie.
Bien que fragile il gigotait, bien trop au goût de la Pelote qui cherchait quelqu'un du regard, qu'on lui vienne en aide, vite !
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Sur le parvis de l'Eglise, Annaell fit son apparition au bras de son cousin Jehan, et s'avança vers les portes... Pelotine était déjà là, et elle avait entendu un carosse s'arrêter dans la rue voisine. Avec autant d'appréhension que de hâte, la jeune femme regarda autour d'elle, cherchant son futur époux.


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[Si un admin pouvait supprimer ce post indésirable. Merci]
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Je m'étais levé ce matin sans avoir beaucoup dormi. C'était une habitude ces derniers jours, de revivre ma vie la nuit. De compter ceux qui sont partis, ceux qui restent. Et de sourire au moment d'arriver aux mariages. Je repensais à Alix. C'est d'ailleurs pour ça que j'allais chercher le mantel ce matin. Renouveau de la garde robe? Non.

J'ai réveillé doucement Haelig qui avait dormi à mes côtés d'un baiser au coin des lèvres et d'un mot doux. Il fallait tout de même se dépêcher. C'est ainsi qu'après la toilette, je suis allé chez le tisserand récupérer le mantel que le marié devait me confectionner. Après les essayages, je me suis dit qu'il faudrait remercier Trilo. Et je suis retourné chercher Haelig qui s'était préparée.

Nous nous sommes rendus à l'Eglise à pied, puisque ce n'était pas très loin, et qu'il n'y aurait pas de place pour garer les chevaux, même en faisant un créneau. Les bouchons du mariage quoi... C'est chiant ses gens qui se garent n'importe comment. Mais y avait personne...

Je me suis tourné vers Haelig.

-Je crois, ma chère que nous nous sommes trompés de ville.

Puis nous avons aperçu de jeunes (ou pas) gens que nous connaissions.

-Bah non en fait. Et on est même pas en retard.

Nous avons avancé. Je tenais sa main dans une des mienne, et dans l'autre ma canne. Je portais ce mantel blanc, aux coutures bleues. Deux lettres étaient brodées sur les manches, au niveau des poignets: un N et un A. Dans le dos du mantel, sous le repli du col se cachait un E. J'avais choisis ces lettres précieusement. Mais je n'allais pas donner les raisons à tout le monde. Nous nous sommes approchés des gens présents.

-Demat la jeunesse. Mes félicitations pour commencer! Vous êtes ravissant!

J'ai vu Pelotine qui paraissait désespérée...

-Tu as déjà accouché? Présentes moi tes petits minots.

Je lui ai fait un clin d’œil avant de rire.
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Blotus arriva à son tour, un peu à la bourre, il réajusta sa tenue d'officier, et atteint enfin le parvis de l'eglise ou se tenait déja pas mal de monde

il chercha aussitot du regard les mariés et s'avança vers eux !!

salutations à vous jeunes mariés !! il les observa un instant....vous etes magnifiques tous les deux ..... tous mes voeux de bonheur !!!

Recruter une bretonne pour son atelier parisien, elle l’a déjà fait, alors une deuxième, pensez bien qu’elle ne va pas se gêner, mais une bretonne en passe de devenir vicomtesse, ça c’est une première. Et c’est pour cette première que les artistes de DTC se trouvent dans un coche en direction de Brest, c’est pour cette première que Yolanda n’a pas ses dames de compagnie mais ses artistes, et c’est pour cette première qu’elle est toute excitée.

-« Simon ! Ne fais pas cette tête d’enterrement, on va à un mariage, tu retrouveras Murphy très vite ! ‘Squiz, reconnais que le coche va plus vite que le balai et on serra quittes ! Clarinha ! Não te preocupa !* Personne ne saura rien, tu es censée être à Paris, ce n’est pas comme si tu partais de Seignelay pour venir en Bretagne, et puis quand bien même ! Nous venons aussi pour affaires. »

Oui, pour affaires. Annaell.. La vicomtesse leur a parlé de la qualité exceptionnelle de la laine des moutons de Molène, et trouver de la bonne laine alors que l’automne pointe son nez et que l’hiver ne tardera pas, voilà une bonne aubaine.

-« Vous croyez que je pourrais acheter une hermine ? Une vraie, j’veux dire ? Cette robe me va-t-elle ? »

D’un geste anxieux, elle rabat une des grandes mèches sur le devant, d’un geste anxieux parce que ce jour, elle porte une création offerte par Clarinha. Pas que la chose soit étonnante, non. Yolanda a toujours aimé les plus belles robes, ce qui l’est, c’est que la couturière a oublié l’aversion de la jeune fille pour le rose et que la robe est rose. Et plutôt que de vexer la couturière ducale en refusant un cadeau, la pucelle a préféré lui suggérer de rajouter forces d’or et de pierres pour capter le regard ailleurs que sur le rose. De l’auberge de Brest à l’église, il n’y a pas beaucoup, et c’est tant mieux, la coiffure de Yolanda ne tient que grâce au génie manuel de la portugaise, et il ne faudrait pas que tout s’effondre, car enfin les voilà qui arrivent.

Et sur ce parvis, alors qu’elle sort dans sa robe rose, voilà qu’elle aperçoit la mariée vêtue quant à elle, de bleu. Admettons donc que c’est un signe, et que si elle avait porté du bleu, elle aurait pu faire de l’ombre à la mariée, alors que ce jour, celle-ci est tout à fait ravissante. Et de la rejoindre profitant du trop peu d’invités autour de la future épouse pour se glisser jusqu’à elle, entraînant à sa suite, les autres. Salut de tête aux inconnus et sourire ravi à la Kerloch.

-« Tu es .. Splendide ! Clarinha, tu as encore réalisé une œuvre d’art ! »

Car, c’est du Clarinha, n’est-ce pas ?
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[* Ne t'inquiètes pas, en portugais.]
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Je pense qu'on regarde pas assez Arte le matin de bonne heure.

Annaell vit arriver un carrosse fort luxueux, et la jeune demoiselle de la Josselinière en descendit avec grâce et force effets de froufrous. Souriante, la mariée la vit venir à elle et lui prit chaleureusement les mains pour déposer à son tour une bise sur la joue de cette jeune flamme.

- Yolanda ! Comme je suis heureuse de te voir ! Tu as fait le déplacement depuis Paris ! Ho, mais vous êtes tous venus !

Elle venait d'apercevoir Simon qui bougonnait derrière, et elle devinait des corps en mouvement dans le carrosse, ainsi que le bas d'une robe d'une femme qui s'apprêtait à en descendre. Annaell chuchota à Yoli :

- Oui, c'est une robe de Clarinha. C'est la plus belle de toutes celles que je possède ! Une jeune amie me l'a offerte pour cette occasion... Je n'ose pas tenter de deviner le prix qu'elle a coûté !
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Rhabillé, mais lundi avec le mardi, Trilo revint à l'entrée de l'église et glissa à l'oreille de sa future.

Vous êtes délicieuse damoiselle, vous habitez chez vos parents?

Il porta son attention aux invités déjà arrivés.

Pel et Johann s'occupent de Margot, de Guigui et d'Haelig, un sourire pour les saluer.

Demat mon cher Blotus. Merci, malheureusement, je trouve que cette uniforme ne te sied pas. J'espère que l'on va te trouver un nouveau sous peu.

Sourire à celui qui comprend ses paroles.

Voila des personnes qu'il ne connait pas, Annaell le semble par contre. A l'accent surement des français, espérons qu'ils sauront bien se tenir.

Trilo suivi sa promise pour faire les présentation.
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Il l'avait accompagné au mariage d'une de ses connaissances. Après le long trajet en carrosse, ils étaient descendus. Il reconnut de loin la future mariée, et son futur époux.

Il salua Pelotine, et salua les deux autres inconnus à ses yeux. Sa merveilleuse promise avait fait les présentations, il sourit.
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Slicer Strandhögg,

au service de tous, serviteur de Breizh

Elle avait promis sa présence et c'est donc avec détermination qu'elle était venue en ce jour pour être là pour Trilo et Annaell.
Ce mariage, elle avait tout fait pour qu'il puisse avoir lieu malgré les tracasseries religieuses tentées par certains.
Elle avait pris de son temps et avait fait tout son possible pour que le dossier soit parfaitement en règle et permettre cette union.
Certes, elle était sous interdit et ne pourrait rentrer dans l'Eglise durant le sacrement.
Mais le parvis serait un lieu comme un autre pour attendre le temps de la cérémonie.
L'important était d'être là envers et contre les "tracasseries" actuelles.
Lissant donc sa robe, Camille vint rejoindre Annaell pour la saluer.

Annaell, vous êtes magnifique. Du Clarinha à n'en pas douter. Yolanda? Décidément, nous nous croisons sans cesse. Je suis vraiment heureuse que ce mariage ait enfin lieu que vous puissiez être unis devant le Très Haut.
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Les amis arrivaient, un par un, en couple ou à plusieurs... Annaell, plus heureuse que jamais, alla saluer avec beaucoup de chaleur GS et Lallie, qu'elle avait apprit à apprécier en même temps que Trilo; puis elle embrassa Camille avec tout autant de plaisir et de tendresse.

Elle vit que Clarinha venait de faire son apparition, discrètement postée derrière Yolanda... Annaell ne pouvait, en ce jour, certainement pas l'ignorer... Alors, elle vint à elle, prit les mains de Clarinha dans les siennes, et lui dit simplement, dans un chuchotement ému :

- Merci... pour la robe...

Que dire de plus ? La robe était sur elle, à la fois bleue et bleu-vert, ornementée de quelques voiles discrets... Une robe d'une beauté sans pareille. Une robe qu'elle avait gardée plusieurs mois au secret, qu'elle n'avait montré à personne, qu'elle ne voulait porter qu'à son mariage... Annaell se sentait comme le mannequin qui porte la draperie, comme le cou qui met en valeur le bijou. La robe était magnifique, et Annaell ne s'était jamais sentie aussi belle. Ce qui, pour le jour de son mariage, était tout à fait adapté.

Sa main se glissa tout naturellement dans celle de son compagnon, et, souriante et amoureuse, elle fit les présentations...

- Yolanda, Simon, Clarinha... Voici Trilo de Kermeur, mon époux. Ou presque ! Trilo, voici les amies et collègues avec qui j'ai l'honneur de travailler... Vous connaissez Camille, je crois ?
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Bien sur que je connais Camille, ravis de te revoir.

Se tourne vers le groupe qu'il ne connait pas.

Ravis de vous rencontrer et Degemer mat e Breizh.

Voyant arriver son duc à lui est aussi accessoirement témoin, il dit aux personnes de l'assemblé.

Et bien je pense que nous allons pouvoir commencer à rentrer dans l'église, notre curé préféré devrait être prêt maintenant s'il n'est pas tombé sur les bouteilles du Père Colateur du pôt qui suivra.
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Légolas avait eu l’occasion d’assister au mariage druidique d’Annaell et Trilo, mariage qui en passant était très original pour quelqu’un qui n’en n’a jamais vu. Il est donc logique que le blondinet va assister au mariage Aristotélicien de son amie Airainoise devenue Bretonne. Enfin non, elle ne l’est pas devenue puisqu’elle est originaire de Bretagne.

Mais cette fois, le jeune Seigneur de Beautheil ne sera pas accompagné du Couple Ducal d’Airain. Amory étant Duc de Champagne, il ne peut donc pas se déplacer. Quant à Ysa, elle est partie se reposer chez les silencieux (comprendre Moines^^). Donc, Notre Cher Blondinet d’Amour Adoré va représenter ses Suzerains.

Durant des jours, Légolas avait voyagé de la Champagne jusqu’au fin fond de la Bretagne, à Brest plus exactement. D’ailleurs, le jeune Airainois connaît assez bien le chemin pour se rendre au Pays du Chouchen. Il est accompagné de Gerber, un Nain mais fidèle Garde du Corps. Je précise que le jeune Seigneur et son protecteur voyagent sur le même cheval pour une question de rapidité. C’est que le jeune Champenois ne veut pas être en retard si le Nain de Jardin voyage en poney.



Ils arrivent enfin à Brest et se dirigent vers une petite auberge. Pour changer, Légolas ne va pas porter sa tunique bleue de Seigneur sur laquelle est frappée le blason de Beautheil. D’ailleurs, les invités qui étaient présents au mariage druidique, vont croire que notre jeune ami n’a que ça à se mettre. Non, l’adolescent va plutôt opter pour la tunique qu’avait offert sa sœur pour sa cérémonie d’anoblissement. Il enfile sa couronne de Seigneur.



Une fois prêt, Légolas quitte l’auberge pour l’église, là où va se dérouler la cérémonie nuptiale. Le blondinet voit qu’il y a déjà du monde mais cela ne veut pas dire qu’il est en retard puisque tout le monde est en train de discuter. Le jeune Seigneur de Beautheil se fraye un chemin parmi les invités, tout en s’excusant, afin de saluer les mariés.

« Bonjour Annaell. Tout d’abord, félicitations pour cette union. Tu es très ravissante »

Il lui sourit et s’adresse ensuite à Trilo.

« Demat Vicomte. Mes respects », dit-il tout en faisant une révérence.

« Légolas de Champagne, un ami d’Annaell. Heureux de vous rencontrer »

Il ne faut pas oublier qu’il a habité à Vannes il y a quelques temps, donc c’est pour cela qu’il avait salué le Vicomte en breton.
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Voyant arriver son cousin Jehan, Annaell lui sauta littéralement au cou pour l'embrasser sur les deux joues :

- Ouf, tu es arrivé entier !! La route a du être très longue... Tu n'as pas eu de souci ?

Ben voui, si le témoin se fait détrousser et arrive blessé, c'est un peu embêtant. Annaell aperçut ensuite son ami champenois, Legolas, ainsi que Missanges et Ankou :

- Legolas ! Je suis heureuse qu'au moins l'un d'entre vous ai pu faire le voyage... Vous me manquez tous, cela me fait plaisir de te voir au moins toi ! Bonjour Miss et Ankou ! Merci beaucoup d'être venus... Venez, venez, nous allons commencer à entrer dans la nef !

Et passant d'un invité à l'autre, distribuant bises, sourires et salutations, Annaell pressa tout ce petit monde de commencer à s'installer dans l'église.

Restait à trouver le père Thrandhuil !
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Un sourire à Annaell et à Trilo, fort accaparés par leurs invités.
Puis elle se tourne vers Miss qui arrive sur le parvis, détaillant d'un regard celui qui l'accompagne. Eh oui, ce n'est pas une surprise.
Demat Missanges, Messire...
Une rougeur qui envahit ses joues en entendant le murmure de son amie. Elle lui rend son étreinte en murmurant à son tour:
Ce n'était pas des cachotteries, juste la volonté de garder certains espoirs secrets... Et nous ne nous sommes pas revues depuis!
Un grand sourire, après tout, quand le bonheur est là, il ne faut pas le lâcher.

Voici que la future épousée entraine tout le monde à l'entrée de l'Eglise, et Margot remarque la grande taille de son parrain et la rousse chevelure qui l'accompagne.
Gardant toujours Slicer à portée de main, - sait-on jamais, qu'il disparaisse! - , la jeune blonde se dirige vers les Kerdraon.
Demat Gs, Lallie.
Un baiser sur la joue pour celui qui lui sert de père plus souvent qu'à son tour, et un autre sur la joue de Lallie, qui n'apprécie pas ce genre d'attentions, elle le sait, mais parfois, l'attachement ne se montre pas avec des mots.
Belle journée pour un mariage.
Encore que pour le Vicomte, il mériterait qu'il tombe des cordes, uniquement sur lui, mais pas sur sa femme, qui est magnifique.
Mhh, mais non elle n'est pas revencharde... N'empêche qu'elle ne vas pas le féliciter tout haut, alors qu'elle se doit de ne pas l'apprécier!
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Camille salua Trilo et les arrivants suivants avec son doux sourire habituel.
Tandis que chacun s'apprêtait cependant à se rendre dans l'église, Camille observait la place des yeux à la recherche d'un endroit confortable au soleil.
Interdite d'église, elle respectait les ordonnances de l'Inquisition à la lettre et consacrerait ce temps qui lui était ouvert pour s'ouvrir à la contemplation des pierres des édifices alentours et aux signes imperceptibles d'histoire qu'ils portaient sans ostentation au regard de tous.
Le monde avait en lui des leçons de vie qui ne manquaient pas parfois d'ironie et depuis peu, Camille s'employait de bonne grâce à la contemplation de la Nature et de ses enseignements sans prétention.
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Il eut un sourire enjoleur en voyant sa cousine le rejoindre et le saluer. Oui, décidémment, chaque fois qu'il la voyait, elle semblait de plus en plus radieuse, une vraie princesse. Lui offrant à son tour une bise des plus amicales, il voulut la rassurer, du moins s'excuser de ce léger retard.

Bonjour ma belle, toutes mes félicitations, même si ce n'est pas la première fois que je te félicite. Oui comme tu vois je suis entier. J'eus l'impression de m'être perdu un instant, mais non, j'eus trouvé mon chemin assez facilement. Parcontre, il ne m'a pas fallu grand chose pour arriver extremement en retard, Je suis content que la cérémonie n'est point commencé encore.

Une autre bise lui fut faite, et la voyant partir, discuter, et enfin annoncer que tous pouvaient entrer, le Jehan s'avança donc et entra dans l'Eglise.
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Un grand sourire pour répondre à l'accueil chaleureux de son vassal et de sa future consort.

- Oui oui le témoin est bien là. J'espère juste qu'on n'attendait pas après lui!

Un autre sourire à Missanges. Et Un dernier, grand celui là, pour sa filleule qu'il embrasse.

- Demat Margot.

Rien de plus. Son regard ne s'attarda pas ailleurs. Ensemble, ils rentrèrent dans l'Eglise et il ne s'éloigna de son épouse que pour rejoindre la place qu'il devait occuper en tant que témoin. Ne manquait plus que le curbellan désormais apparemment.
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Les invités entraient au fur et à mesure dans l'église. Arzur, lui, s'approcha de Camille :

- Bonjour chère Camille. C'est un plaisir que de vous voir ici malgré ce qui vous vos mésaventures actuelles avec le clergé ! Permettez-moi de vous tenir compagnie le temps que le curé arrive... Il me semble qu'il est en retard.
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Annaell commençait à s'inquiéter :

Quelqu'un a-t-il vu le curé ?? Le père Thrandhuil ??
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Aucun curé à l'horizon. Personne pour célébrer ce mariage.

Annaell jeta son bouquet par terre, le piétina, et se mit à hurler :

- J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre !!

Et elle éclata en sanglots en se laissant tomber au sol.
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Camille était sur le parvis, à prier en silence quand elle vit sortir la future épousée en larmes. La vieille Margaux vint la consoler et quand elle entendit la lecture de la missive, elle s'avança et vint soutenir Annaell.

Voyons, séchons ses larmes, il ne faudrait pas que le Vicomte ait une fraîche épousée toute chafouine de larmes et de tristesse. La Mère Roselalie est une clerc vraiment adorable. Ses offices sont un plaisir à suivre et je suis persuadée qu'elle sera rapidement ici pour faire en sorte que ce mariage ait enfin lieu et soit des plus magnifiques. Tenez un tampon de coton et de l'eau de camomille.

Respirez, souriez et retournez là dedans devenir l'épouse d'un de nos fiers vicomtes de Bretagne. Il va gagner en ce jour une épouse pleine de fougue et d'amour. Car oui, c'est en ce jour l'Amour qui triomphera sur tout le reste, j'en suis persuadée.

D'un sourire doux et apaisant, Camille tendit le petit nécessaire pour redonner sérénité et fraîcheur au visage de son amie. Elle resterait ensuite sur le parvis à veiller et guider si besoin Mère Roselalie à son arrivée.
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Trilo retourna vers sa fiancé qui semblait au comble de l'émotion.

Vous voyez ma douce, il ne faut pas vous mettre dans tous vos états, il y a toujours une solution.

Allez séchez moi ces larmes, c'est un jour heureux que celui-ci et nous n'allons point le gâcher. La mère ne devrait pas tarder je pense que nous pouvons faire rentrer tous les invités maintenant.
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à l'autre bout de la Bretagne...


Nous sommes très très loin de Brest, du moins ça semblait l'être pour la vieille dame qui était pas sortit de Reoz depuis un bon bout de temps. En tous les cas elle n'avait jamais été jusqu'à Brest. Puis il faut dire, qu'il fallait vraiment une urgence pour qu'elle accepte de sortir de chez elle. Enfin chez elle... ça serait un peu présomptueux de dire que tous le village été chez elle, mais elle savait, à son grand malheur, se rendre indispensable dans sa paroisse, la Mamie Rose comme ils l'appelaient par chez elle.

Donc à la fin de l'été, elle avait été heureuse de recevoir une lettre d'Annaell et Trilo. Elle n'avait pas tous saisit mais il était question d'un mariage. Rose fut flattée qu'on lui demande d'unir ces deux p'bread là. Oui, oui, "p'bread", Vu l'âge de la vieille pomme, et sa fonction, même un Duc était un enfant qu'il fallait épauler. Puis elle n’avait pas vraiment l'habitude de faire de distinction entre le sang bleu et le sang rouge. Elle s'aimait à dire "seule la noblesse de l'âme compte pour le très haut".
Quoi qu'il en soit, elle avait beaucoup d'affection pour Annaell et Trilo qu'elle avait eu la joie de rencontrer lorsque les jeune gens passèrent par Rieux durant l'un de leur voyage.

Mais toute flattée et enchantée qu'elle était, il lui fallait composer avec ses nombreux autres engagement. Mariage oui, mais mariage dans l'urgence, voilà deux notions qui lui semblait bien antagoniste. Puis il fallait sortir de chez elle, et ça ne lui plaisait pas beaucoup. Mais Camille était cité dans leurs correspondances. Elle ne pouvait refuser quoi que ce soit à cette vieille amie. Enfin... Camille est jeune qu'on ne se méprenne pas, mais Rose la comptait parmi ses amis depuis un bon bout de temps. Voilà à peu près la recette, une bonne dose d’amitié, un juste milieu d’affection et un soupçon de bonne volonté, et on arrive à faire sortir Rose de chez elle.

Pourtant « l’urgence » n’était pas une chose qu’elle pouvait régler, car malgré les années et l’expérience, elle n’avait pas réussit à compresser ou allonger le temps. Elle leur avait donc promis de les mettre sur la longue liste des choses qu’elle devait faire en urgence. Et le temps passa tant et si bien qu’elle mit un mois avant de se rendre compte qu’ils n’avaient pas donné suite. Et en prenant un peu de temps pour s’enquérir de leur nouvelle elle prit connaissance de toute les misères qu’avait du affronter les jeunes gens pour arriver à se faire unir devant le très haut. Elle n'avait pas compris tous les détails de cette sombre histoire. Le résultat étant que le mariage n’était toujours célébré.

S'il y avait au moins un clerc actif par ville ! Soupira la vieille pomme Une telle chose n’arriverait pas. Mon dieu aidez nous à trouver de nouvelle vocation au sein de notre bonne vieille Bretagne !

Quelques échanges avec Rome pour alarmer de la situation qui pour le cou était vraiment urgente, et la voilà mandater pour aller célébrer un mariage à Brest. Et la vielle pomme sortit de Rieux.

- Et !... Mamie Rose, où allez-vous comme ça ? Chercher des champignons ? demande un milicien au porte de la ville.
- Non mon fils !... Je vais à Brest !
- A ?.... à Brest ?... à pied ?...seule ?... mais vous n’y pensez pas ma mère… prenez donc un cheval et une escorte….
- Heu vous pensez ?
- Bah c'est-à-dire qu’ici, on vous préfère vivante, et absente pas trop longtemps…

C’est ainsi que Rose part vers Brest en calèche, avec une petite escorte.





Damned !... Marions enfin ces pauvres enfants !



Arrivée à Brest après un voyage éprouvant, Mère Roselalie ne fit pas de détour et se rendit directement à l’église. Elle se promit d’allez voir la mer dès que le sacrement serait prononcé. Cela lui donnerait surement l’occasion de se ressourcer de tout ce stress. Car il faut bien le dire, elle n’était pas vraiment à son aise. Elle était fatiguée et courbaturé du voyage et horriblement stresser par cette messe qu’elle s’apprêtait à prononcer. Elle ne connaissait pas cette église, elle n’avait pas elle-même préparé ce mariage ni même la cérémonie avec les époux et elle ne connaissait même pas les témoins. Elle faisait confiance à Camille et à Annaell. Mais même confortable, les chaussons d’un autre, reste les chaussons d’un autre. Pourtant il allait falloir se montrer forte pour redonner à ce jour les teintes joyeuses qu’il n’aurait jamais du quitter.

Camille était là !... Toujours aussi rayonnante… Rose était si heureuse de la voir qu’elle en aurait vite oublié tous le reste. Ça faisait si longtemps. Toujours aussi chaleureuse, la vieille Dame lui dona l’accolade et lui colla une grosse bise sur la joue.

Ma sœur, quelle joie de vous voir !... Ne sommes nous pas sotte d’attendre de telle circonstance pour nous voir ?..

Camille la conduit bien vite auprès des futurs époux qui eurent droit au même régime de chaleur humain. Le regard souriant et plein de tendresse, elle leur tenait à chacun une main, et pleine de réconfort elle s’adressa à eux.

Mes chers enfants, soyez bénis pour la persévérance et la patience dont vous avez fait preuve jusque là. Votre Loyauté envers notre Sainte Eglise comme votre Foi en le très Haut doit être un modèle pour tous.
Je vous promets que nous allons en faire un jour heureux !

Trilo avait fait rentrer les invités dans l’église. Un regard amusée à Camille pour se dire que les cloches n'étaient plus très utile. Sauf qu'elles était le présage d'un jour de fête. Elles firent donc sonner les cloches par l'un des servant de messe. Camille lui assurant que tous était prêt pour l'office, il ne restait plus qu'à y aller.


Dong !.... Dong !.... Dong !...


le prêtre entra donc dans l'église emplit du joyeux brouhaha d'une foule impatiente. à son passage les voix s'adoucir. Rose fit une génuflexion devant l'Autel, se signa, puis face aux fidèles, elle leva les bras pour demander le silence.

L'orgue prie la place majestueuse que les bouches fermées lui donnaient. Tous était en place pour l'entré du cortège, les témoins, les enfants du couple, Trilo et enfin, Annaell qui devait attendre ce moment depuis si longtemps..
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Mère Roselalie de Nauériels, Abbesse de Reoz.

Annaell faillit se mettre à pleurer à nouveau, de joie cette fois, en voyant Rose descendre de sa calèche et venir les embrasser. Dans un élan d'affection, elle serra la vieille dame contre elle, au bord des larmes. Enfin ils allaient pouvoir s'unir, grâce à Rose qui avait fait le déplacement depuis Rieux !! Elle la remercia mille fois et mille fois encore, avant de la suivre dans l'Eglise... Un petit sourire à Camille qui restait dehors, et Annaell reprit le bras de son époux, poussant devant elle avec tendresse ses deux petits pirates, David et Mergat.

Arrivant à son tour devant l'autel, elle s'inclina, et serra un peu plus fort la main de Trilo dans la sienne, pour lui dire... Enfin ensemble ! Ne me quitte pas...
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Enfin, ce mariage pouvait avoir lieu. Il suivi la clerc devant l'autel. Un signe de la tête pour la remercier, discrètement mais aussi chaudement qu'il pouvait, d'avoir fait le déplacement qui, forcément, n'est pas évident pour quelqu'un de son âge.

Une pression de la main d'Annaell se fit sentir, un regard, un sourire, nul besoin de mots, dans pareilles circonstances.

Petit fait, mais non des moindres, qui venait un peu gâcher l'ambiance romantique du moment. La lange de Roxanne planquée tantôt sous l'autel commençait à dégager un léger fumet...
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Depuis que sa cousine l'avait salué, Jehan s'était montré plutôt discret, attendant tout simplement la venue du divin Curé. Comme tous faisaient bien patiemment. C'est vrai qu'attendre ainsi, si longtemps, et pour une telle occasion ce n'était pas tant rêvé mais bon, tous n'avaient guère le choix, et le témoin d'Annaell plaignait sa pauvre cousine qui devait actuellement ressentir une profonde tristesse, après tout, ce jour est unique, et chacun le désire parfait, avec un déroulement parfait, des invités parfait... Une union parfaite...
Mais au bout d'une attente presque interminable, le miracle se produisit. Une Abbesse vint à leur rescousse, promettant de prendre en main le fameux mariage.
C'est donc avec soulagement que Jehan, suivant les autres invités, entra dans l'Eglise et prit place. Et de concert avec tous les membres présents, il demanda pardon comme l'avait conseillé l'Abbesse.
Puis, quelque peu surpris soit, mais honnoré, s'avança pour parler de sa cousine devant tous.

Il prit une profonde inspiration, peu habitué à agir ainsi, et dit,


Mes biens chers frères, et soeurs, pour ceux qui ne me connaissent pas je suis Jehan Kerloc'h, heureux cousin d'Annaell, et j'ai aujourd'hui, cette immense joie, et ce privilège d'être son témoin. Et je suis tout autant honnoré de me dresser devant vous tous pour vous parler de la merveilleuse épouse qu'elle sera très prochainement.
Beaucoup la connaissent, et l'apprécient, et c'est tout justifié car, Annaell représente la bonté et la générosité même. Chaque jour que j'ai pu passé à ses côtés, c'est une jeune femme douce et noble que je pus apprécier. Toute petite déjà elle était ainsi. Elle était toujours cet intermédiaire qui permettait de rassembler les membres de notre famille. Toute petite elle n'a jamais apprécié le moindre conflit, la moindre guerre...
Et elle n'a pas changé.. Elle est toujours ce symbole d'amour, et de paix pour tous. Aujourd'hui, elle représente l'espoir, l'espoir de voir s'unir le Ponant et le Royaume, car oui, n'oublions pas qu'elle est fille de Bretonne et de Champennois et que, malgré son grade dans l'Armée champennoise, ou Bretonne, jamais Ô grand jamais elle n'a cautionné toute guerre.
Alors mes amis, soyons fiers ce jour d'assister au mariage de cette Grande Dame. Ma très chère Cousine, je te souhaite, à ton époux et toi, longue vie, Amour, et prospérité. Soyez heureux.
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Annaell souriait en écoutant Jehan... Ses yeux passèrent pendant ce temps parmi les invités... Il y avait là des Brestois : Seloute, Ankou et Missanges... Les amis de longue date, d'autres plus récents... Pelotine qui tenait Johann avec l'air de ne savoir qu'en faire, GS et Lallie, magnifiques et dignes... Guigoux et sa tendre Haelig, et aussi Margot et Slicer... L'indéracinable Blotus... Les couturières magiques Yolanda et Clarinha, accompagnées du discret Simon... Le petit visage de Camille apparaissait comme une lumière venue de l'extérieur, poitant sur le côté d'une porte... L'archer champenois, Legolas, qui semblait comme toujours venir d'un autre monde... Un prince pensif, Arzur, qu'elle avait invité en croyant qu'il viendrait au bras d'Eleonor et qui se tenait là, seul et solitaire... Eleonor qui n'était pas venue, retirée chez les nonnes... Et bien sûr enfin, Jehan, son cher cousin, présent en ce jour pour être son témoin.

Mergat et David étaient assis non loin l'un de l'autre, sages et calmes. Annaell sourit avec tendresse en voyant que David avait Roxane dans les bras. Mais elle ne voyait pas sa soeur Ysolde... Pourtant, elle savait qu'elle était invitée... Pas de nouvelles de Celtie non plus, mais sans doute était-il encore en vadrouille sur les routes. Le pigeon s'était peut-être perdu...

Annaell reporta son attention sur Jehan puis sur Rose, à qui elle sourit doucement.
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(j'arrive, j'arrive désolé. J'ai perdu mon super post au moment de valider le message hier soir, snif. )

Un coup de coude vint le tirer de sa rêverie

- Hein quoi?
- C'est à toi GS!
- Hein?
- un discours pour parler de Trilo
- mais c'était pas prévu au programme ça, si?
- T'occupe, improvise
- Arff, d'accord j'y vais.

Il sourit à son épouse puis, se raclant la gorge, prit la parole.

- Par où commencer? Là est la question. Parce que j'en ai des choses à dire sur les héros du jour. Surtout sur mon ami Trilo que je connais depuis... oulala je vais éviter de compter, ça va nous mettre un coup de vieux terrible sinon!

Si je dois tout vous raconter par le menu, je peux vous faire la biographie de mon vassal sans problème. Et ceux qui me connaissent savent que j'en suis capable et que ça peut durer des heures tellement il y a de choses à dire!

Grand sourire en voyant certains visages se décomposer

Mais je ferai fort court. Pas pour vous épargner. Pas non plus pour m'économiser. Mais surtout parce que ça fait déjà un moment qu'ils devraient être mariés nos tourtereaux. Et que je serais un bien mauvais suzerain si je retardais encore plus le mariage de mon vicomte préféré.

Et puis je tiens à la vie!

Plus sérieusement, c'est une tâche délicate que de parler d'une personne. Surtout quand on ne saurait être totalement objectif parce que lié à la personne en question. Mais puisqu'il faut le faire, je crois que je dirais simplement que Trilo est un homme remarquable. Je crois qu'on peut le résumer en ce seul mot. Toujours calme et posé, vous pouvez vous reposer sur lui les yeux fermés. Il est intelligent et ingénieux, capable de s'adapter à tout our presque. Sauf aux rousses malheureusement. Et puis il a beaucoup d'humour. Quoiqu'il n'est pas vraiment drôle quand il canone le bateau de son suzerain!

sourit

Mais au delà, c'est juste un ami très cher. Et je suis très fier d'être son témoin en ce jour si particulier. Je lui souhaite vraiment, à lui et à Annaell que j'aime beaucoup, d'être heureux ensemble. Parce qu'ils le méritent vraiment.

Allez, je m'arrête là. Assez parlé, marions les!
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Une grande émotion avait envahi Annaell tandis qu'elle écoutait les différents discours des témoins puis de l'homme qu'elle aimait : à sa grande surprise, Trilo ne s'était pas contenté de quelques phrases brèves, loin de là. Ce qu'il venait de dire avait rendu la jeune femme toute émue, et elle sentit les larmes perler à ses yeux tandis que dans son ventre, un petit être bien au chaud faisait sentir sa présence par quelques petits coups.

Ses doigts s'entrelacèrent à ceux de Trilo, qu'elle regarda dans les yeux pour répondre, les joues légèrement rougies :

- L'amour, c'est... c'est comme la mer. Être amoureux, c'est comme être le navire porté par les flots. Tantôt calme, tantôt tumultueuse, la mer est maîtresse de nos âmes et de nos corps, aussi bien que l'amour étend sur nous sa main puissante. Quand j'ai rencontré Trilo, je n'étais qu'une femme blessée, qui fuyait un pays que je ne reconnaissais plus, et qui se perdait dans des amourettes factices et frivoles. J'ai longtemps été une jeune femme qui ne croyait plus à l'amour.

Annaell eut une pensée pour Blackie, son premier fiancé, le seul avant Trilo, et pour cette sombre nuit où il avait péri pour la défendre des brigands... Depuis ce jour, elle n'avait plus jamais donné son coeur. Jusqu'à ce que...

- Le jour où Trilo m'a accueillie sur ses terres, à Plougonvelen, où j'étais venue rechercher mes parents... Nous nous sommes battus à l'épée, nous nous sommes fustigés, nous nous sommes découverts deux caractères dont la rencontre était explosive, comme la vague éclate sur le rocher qui subit son assaut. Mais quand Trilo m'a pris dans ses bras, sur sa monture, pour me conduire à la maison de mes parents... Je crois que dès cet instant mon coeur a chaviré pour lui. J'avais trouvé un homme fier, fort, qui semblait dur mais qui pourtant me prouva, dès ce premier jour, qu'il prendrait soin de moi.

Une sorte de frisson d'émotion la parcourut, elle rougit davantage, puis termina :

- Je crois que Trilo et moi ne pouvions que nous aimer. Malgré nos différences et ce qui parfois nous fait nous fâcher l'un contre l'autre, toujours nous revenons à nous. Toujours notre amour nous ramène à l'autre. Jamais je n'ai autant aimé, respecté, désiré et admiré un homme, et jamais je ne me suis sentie si à ma place qu'auprès de celui qui est à présent... le père de mes enfants.

Elle se tut, tremblant légèrement, avec une légère sensation de vertige, et la terrible envie de se blottir dans les bras de Trilo pour lui dire encore et encore combien elle l'aimait. Ce n'était pas encore le moment, cependant, et la jeune femme se contenta de lui sourire, amoureuse et émue, et de serrer plus fort sa main dans la sienne avant de se tourner à nouveaux vers les invités et vers Rose.
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Rose avait suivit avec émotion les interventions des témoins et des futurs époux. voilà ce qu'elle préférait dans les cérémonie religieuse, le moment où les fidèles se l’accaparaient , sortaient des récitations pour donner un peu d'eux même. Ses petits moment, la vieille prêtre, savait les provoquer et les capter.

émue, elle sourit notamment à Grand sage qui avait semblé des plus surpris de sa demande.

Merci pour ces témoignages mes chers enfants,

Je sais que cela peu surprendre, surtout que nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour préparer cela ensemble. Mais il est important, il me semble de ne pas banaliser une telle cérémonie. C'est votre mariage Trilo et Annaell et vous avez choisit parmi tous vos amis Jeh et Grand-Sage pour vous accompagner.

Moi je connais le dogme et les prières, et des mariages j'en célèbrerais plein dans ma vie. Mais vous.... vous n'en célébrerez qu'un ... le votre et il se doit d'être unique.

Et un plus, celui là, vous l'avez attendu !... Rit de bon coeur

Les mots prononcés ici ont une autres couleurs, déjà oui c'est sur, parce que l'église de Brest est très belle et l'acoustique y est agréable.. la vieille pomme esquisse un sourire...
Les mots ici prononcés prennent du relief grâce à vos amis, ici présent, et moi votre prêtre, par notre écoute amicale attentive.
C'est une chose de ressentir l'amour ou de le penser. Mais de l'exprimer et devant tous, voilà un tout autre acte bien plus engagent.

Mais enfin, Les mots prononcés ici prennent leur ampleur, surtout... et évidement... parce que tout ce que vous venez de dire, c'est à Dieu que vous l'adressez. Car c'est bien devant le très haut, avec notre Sainte église Aristotélicienne que vous, Annaell et Trilo, allez aujourd'hui prononcer vos vœux.

Mère Roselalie marqua une pose solennel avant de reprendre

Je vous ai écouté, tous comme notre seigneur Dieu le fait en ce moment.
Il a entendu comme moi, qu'Annaell représente la bonté et la générosité qui permettait de rassembler les membres de sa famille.
Il a entendu comme moi que Trilo est un homme calme et posé, intelligent et ingénieux, sur qui ont peu se reposer les yeux fermés.

Lève les yeux au ciel
Entendez mon Père
Regarde les fidèles
Entendez mes enfants
Regarde Camille sur le pas de la portel
Entendez mes frère et sœur,

puis son regard se porte sur Trilo et Annaell
Nous entendons aujourd'hui votre vœux d'amour et de paix.

Vous qui, loin de l’innocence des jouvenceaux avez déjà expérimenté les épreuves de l'amour. Vous qui savez déjà vous appuyer l'un sur l'autre et vous faire confiance pour affronter les épreuves de la vie.
Vous avez su trouver ensemble la sérénité grâce à cette amour. Vous avez vaincu les démons qui vous taraudais. Et par cette force, et par votre foi en le très haut, et par l'amour..... Vous avez fondé une famille. Et je sais que déjà, vous éduquez vos enfants sur la voix des vertus.


Mes enfants, récitons à présent notre crédo.

Après la récitation du crédo, la prêcheuse demanda au époux de se lever.

Le mariage, c'est le partage, c'est la volonté de vivre ensemble, de vivre pleinement mais à deux. D'être présent l'un pour l'autre, mais aussi ouvert vers les autres.

Le mariage ce n'est pas une prison, mais la chance d'être deux, d'être plus fort pour affronter les embuches de la vie, de contourner les obstacles.

Le mariage c'est l'écoute, c'est prendre le temps de penser à l'autre, de le comprendre, de faire attention a ses attentes.

Le mariage c'est l'espoir de fonder sa famille, de voulloir que des enfants voient le jour, qu'ils puissent vivrent dans une vie saine et Aristotélicienne.


Le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos. Trilo et Annaell, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

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Mère Roselalie de Nauériels, Abbesse de Reoz.

Par ce qu'il déteste que l'on parle pour lui. Il fit un signe de tête à la soeur pour montrer son agreement. Non mais.
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Trilo mit sa main à l'horizontal, la paume vers le haut. Un petit cris strident se fit entendre dans l'église et une mouette glissa rapidement de la charpente de la toiture et lâcha en plein vol les alliances qui atterrirent parfaitement dans la main de Trilo.

La mouette revint se poser en poussant un autre cris bien plus méchant celui-là.

Jehan s'était montré plus discret depuis son discours sur Annaell. Il avait été enchanté de pouvoir conter à tous la bonne âme de sa cousine. Mais là, il préférait écouter l'autre témoin de ce mariage, ainsi qu'Annaell et le futur époux.
L'organisatrice de ce mariage les invita ensuite à réciter le Credo, ce qu'il fit avec plaisir avant d'assister à un drôle spectacle dont l'acteur principal était une mouette. Oui oui une mouette. Qui descendit à pic pour offrir au Marié les alliances.

Décidemment ce mariage ne serait vraiment pas comme les autres....
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Emue, Annaell rougit, la main posée sur celle de l'homme qu'elle aimait... Et c'est avec un grand sourire qu'elle prononça le mot fatidique...

-OUI, je le veux !

A toi, Trilo de Kermeur, je donne ma force, ma volonté, ma confiance, tout mon être, pour te voir heureux aussi fort que je t'aime, et pour qu'en notre amour humain se réalise l'amour de Dieu.

Par amour pour toi, parce que je veux vivre ma vie à tes côtés, je te remets cet anneau. Il sera le signe visible de notre amour.
Pour toujours je t'aime. Je le dis devant Dieu.

Nous allons unir nos vies. Je promets de toujours t'aimer, je promets d'être envers toi chaque jour un peu différent, d'être encore autre pour toi jusqu'à ma mort.

Trilo, veux-tu être mon époux ?
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Quand on dit que notre destin est tracer quand on dit qu'on ne choisit pas toujours le chemin que l'on aurait voulu et quand on dit que le hasard fait bien les choses ...... enfin des fois .......

Juste après le oui ...fatidique ? ou magique tout dépend qui l'entend une belle colombe blanche entra dans l’église et alla se posé directement sur l’épaule du marié a sa patte etait accrocher une petite pochette renfermant une belle dentelle souvenir d'une merveilleuse aprés midi a Poulconq ainsi qu'un petit message qui disait ceci .

Posant la main sur l'épaule de son vassalounet et ami de toujours

- Chausser une botte pour lui cogner le fondement? Et comment que j'accepte!

Grand sourire

- Mais plus encore être la voix de la raison et l'épaule amicale sur laquelle se reposer en cas de besoin. Je les adore tous les deux. J'accepte de remplir ce rôle avec plaisir.

Tapote l'épaule de Trilo sur laquelle sa main est posée
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Voilà chose faite, Rose amusée attends quelques instants avant de prononcer la fameuse phrase tant attendu par Annaell et Trilo.

Trilo de Kermeur et Annaell de Kerloc'h-Crieboeuf, Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.

Trilo vous pouvez embrasser la mariée...

La prêtre laissa quelques instants à la foule pour se réjouir et au couple pour profiter de leur unions. Puis elle repris.

Maintenant, je vais bénir vos enfants, Johann et Roxane, et vous vous engagerez à les élever dans le respects des commandement Divin, dans l'amour, l'amitié et les vertus...

Quand ils seront en âge de comprendre leur engagement, ils se feront baptiser. Mais pour l'heure, au côté de leur parents et de leur marraine respective, je les bénirais. Rappelons le, les enfants sont des cadeaux de Dieu.

Je vais donc inviter Pelotine à me rejoindre prêt du baptistère avec Johann, et à Lallie de me rejoindre prêt du baptistère avec Roxane.

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Mère Roselalie de Nauériels, Abbesse de Reoz.

Annaell se tourne vers Trilo, à la fois soulagée, heureuse et toute excitée, le coeur battant. Ses mains viennent se glisser dans les siennes, elle le regarde, attend le baiser...
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Moment crucial de la cérémonie, le faire classe sans paraître coincé, le faire passionné sans paraître sauvage, le tout sans oublié de retenir tout bavoux pouvant dégouliner du coté des spectateurs.

Il ramena sa femme à lui fermement, s'approcha doucement de son visage et lui roula une pelle de la mort qui tue d'un haut standing avec aucune projection désinvolte latérale.

Puis vint la bénédiction des enfants avec une surprise qui n'est pas au gout du vicomte.

Grommellage en bon est due forme du fin fond de sa moustache.

M'enfin, on est à peine marié qu'elle prend des décisions sans m'en parler. Mais je crois que je viens de me faire arnaquer là... Ca présage rien de bon. En plus, elle met ma fille entre les mains de la sorcière, mais elle est folle????

Approche discrète vers la mère et questionnement dans l'oreille de la dame en question.

Ma mère, quelle est la procédure de divorce?
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Elle songe à la future Marraine, elle songe au meilleur moyen d'utiliser sa future filleule à des fins funestes. Nuire au mieux au nouvel épousé n'est pas une entreprise des plus simples. Il faut redoubler d'ingéniosité et parfois même de cruauté. Faire le mal est tout un art et c'est en plus très excitant. Ceux qui s'évertuent à penser que c'est plus facile que de prodiguer du bien, sont des hypocrites ou bien des ignares. Souvent un peu les deux. Il faut supporter d'être haïs, il faut accepter d'être honnis mais surtout il faut toujours songer que d'autres sont capables de faire pire, cent fois pire. Et dans ce domaine la concurrence est rude.

Dans ses bras donc, un bambin gesticulant, elle n'avait jamais aimé cela, mais un bambin qui laissait entrevoir quelques apogées artistiques plus jouissives les unes que les autres. C'est ce que l'on pouvait appeler un enfant prodige.

A l'appel de l’abbesse, elle s'avance donc, ignorant celle qui a déshonoré son nom. Elle se tient là devant la femme d'Eglise, en prenant un air profondément spirituel, mais son esprit vagabonde, elle est druidesse avant tout et son monde est plus vaste que ces édifices de bois et de pierres.
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Que c'est nul d'être un bébé, on est trimballé des bras d'un aux bras d'un autre tel un fardeau que l'on ne sait pas quoi faire avec.
La petite Roxane fut confiée à une dame et qui c'était celle-là ? Elle la regardait avec ses cheveux couleurs de la courge et son regard obscur qui ne lui donnait aucune confiance.
Mais bon à part gigoter et brailler Roxane ne pouvait pas faire grand chose pour montrer son désaccord.
C'est alors qu'elle sentit de l'eau couler sur son front alors là c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase ...Roxane prit une grande inspiration et sortit du plus profond de ses petits poumons un cri à en faire herisser les poils de la rousse.
Que ça lui plaise ou pas elle ne s'arrêterait pas !

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