Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >>

[RP] Une reine, un roi et une galette, faisons la fête!

Moudugenou
Le Moudugenou ne comprit pas trop ce qui avait fait reculer Dame Matouminou. Son haleine ??? Pourtant l'arracheur de dents, qu'il était allé voir il y a moins d'un mois n'avait rien trouvé à redire... Il réfléchit... A moins que l'expression : "Quel garde-manger là-dedans !", ne fut pas un compliment ????!!!!

Comme à chacun de ses moments de réflexion intense, il se gratta l'entrejambes. A se demander si là aussi, y'avait pas d'la vie... Tout un écosystème même... Il haussa les épaules, lorsqu'il fut interpellé par Davy lui demandant une part de galette en échange d'un verre de calva. Que c'était tentant...

Sauf que... il fouilla ses poches jusqu'à les retourner pour constater qu'elles étaient vides. Même pas un peu de sciure à l'intérieur... Pffff... Comment faire ??


Crévindjiou, c'est qu'chus pas riche Seigneur Baron ! Lui germa alors une idée. Il s'avança auprès de Dame Matouminou, et ôtant son chapeau, lui souffla au visage :

Dame, voulez pô m' donner une part de galette pour l'Messire Davy ? En échange, j'veux bien vous rendre quelques m'nus services...

Juste derrière, un tonneau de calva s'agitait bizarrement, sous les cris stridents de l'appétissante Ginette... Il s'exclama :Vindjiou... Quelle femme...!! Elle fait même frémir les tonneaux d'calva...!

Pas de possibilité de faire un don IG au Duché de Normandie...
Stromboli
L'effet du calva commençait à se faire sentir, et Stromb était tombé dans une douce torpeur. Une femme s'avança, et dans son état second, il ne comprit pas de suite qu'elle était sur le point de s'assoire sur le tonneau. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête.

Arghhhh !

Sans doute l'avait vu, ou entendu, car elle parut s'affoler, le traitant de rat et de vermine. Et voila qu'elle y tapait dessus maintenant ! Il s'accrocha tant et plus, le tonneau hésita entre tomber et rester posé, et finalement il resta dans sa position d'origine. Oufff...

Outré, l'esprit embrumé, il se leva. Debout dans le tonneau, le couvercle sur la tête, il s'adressa à la femme d'une voix un peu pâteuse.


Gnnnn... Et vous là *hips* ! La gueuse ! Oui vous ! *hipse* Je ne vous permet pas de mollester mon tonneau *hips* et encore moins de me traiter de *hips* vermine !

Il s'accrocha aux rebords pour ne pas tomber, car il commençait à tanguer.

Pfff tout se perd *hips* de nos jours !

Il râla comme à son habitude, puis tenta désespérément de s'extraire de ce tonneau.
Matouminou


Haaaaaaan!! Mais qu'avait-elle fait à Aristote pour mériter cela? Elle avait bien cru être débarrassée de Moudugenou, au demeurant surement très gentil et vraiment plein d'entrain, mais voilà qu'il s'était de nouveau approché d'elle pour lui lacher en pleine figure:

Citation:
Dame, voulez pô m' donner une part de galette pour l'Messire Davy ? En échange, j'veux bien vous rendre quelques m'nus services...


Elle tenta d'avaler comme elle put sa dernière bouchée de galette, pas certaine que son estomac ne se révolte et ne renvoie tout tel quel, car avec les mots prononcés par l'ivrogne, il y avait la puanteur de son haleine et pas que. Surprise et toute à sa dégustation de galette, elle n'avait pas eu le temps de masquer son nez avec sa main.
C'était un cauchemar, pire que les langes de son dernier né, que les fosses à purin que l'on voyait et sentait surtout à proximité des fermes, pire qu'un élevage de cochons...même tout ça réuni, c'était supportable par rapport à cette odeur.

Elle pâlit brusquement, se recula un peu en roulant des yeux et en hochant la tête, elle balbutia:


Euh...oui...oui...des menus services, je vais y réfléchir mais...euh...c'est à dire que...je vais faire une entorse au réglement...il peut en reprendre, il en...arfff...euh...

Et Matou de reculer encore un peu:

- Il en reste...

Tandis qu'elle luttait pour garder un semblant de sourire et pour ne pas lui demander à combien de temps remontait son dernier bain de bouche...enfin bain tout court aussi, son regard fut attiré par les gesticulations d'une femme et des cris autour d'un tonneau. Elle regarda Moudugenou qui s'était déjà exclamé avec admiration et à sa façon sur cette scène qui ne lui avait pas échappée:

Vindjiou... Quelle femme...!! Elle fait même frémir les tonneaux d'calva...!

et lui dit:

- En effet, c'est surprenant...Euh..finalement vous pouvez me rendre service oui...restez au stand, et surveillez les galettes..."tention, je sais exactement combien de parts il reste...toutefois, vous en aurez droit à une si vous surveillez convenablement...Quant à Davy, s'il veut de la galette, il doit payer!

Elle le remercia et se dirigea vers les cris poussés par une étrange créature. Elle se souvint avoir rencontré des gueuses de cette espèce dans les bas-fonds de Fécamp, lorsqu'elle était sergente. La femme était voyante, braillarde et voilà qu'elle s'attaquait à un tonneau.
Matou était sur le point de la prier de cesser son tintamarre, se disant que la femme qui hurlait:


Bondiouuuuu!!!! ya un rat dans 'le tonneau!!! Vermine!!!

...était surement victime d'un délit rit homme très mince... Cependant, Matou dut fermer et rouvrir les yeux par deux fois, en reconnaissant Stromb qui avait emmergé de ce tonneau en râlant. Sur ce dernier point, elle ne fut pas étonnée, c'était la marque de fabrique de son volcan. En revanche, il était complétement ivre et tentait avec difficulté de s'extraire du tonneau.

Elle attrapa le bras de la gueuse et lui dit:


- Permettez? je vais faire taire ce tonneau!!

Et elle se saisit du couvercle, fit un sourire ironique à son cher volcan, lui donna un coup sur la tête, dosant tout de même, c'est qu'elle ne voulait pas l'abimer. Il rentra la tête dans ses épaules, et ses épaules dans le tonneau. Elle plaqua le couvercle et, en tapotant dessus, elle s'adressa à Stromb:


- Voilà, tu peux cuver...quand tu auras les idées claires, je t'ouvrirai...et pis c'est pas bien de faire peur comme ça aux dames...

Elle fit une moue en regardant la femme..hum...dame..c'était fortement exagéré mais bon, Matou n'en était plus à ça près. Et c'est avec un grand sourire qu'elle s'installa sur le tonneau, croisa ses jambes, prit une pose gracieuse et s'adressant à la femme, elle lui dit:

- Bonjour, je suis Dame Matouminou de Guilberville...organisatrice de cette petite fête populaire....c'est très champêtre, vous ne trouvez pas? Mais..hum...à qui ai-je l'honneur?

Oui, de temps à autre, Matou pouvait être très mondaine!

_________________








































.guillaume.
Guillaume avait échappé à la surveillance de sa soeur et il était en train de lorgner sur les parts de galettes qui restaient. Sa mère étaient occupée à bavarder avec une drôle de créature, Stromboli avait disparu...dommage, il aurait eu besoin de sa complicité pour éloigner l'espèce de gardien que, bien sûr, sa mère n'avait pas manqué de mettre en place, devant la table.

Guillaume avait bien observé l'homme qui se tenait en face de lui, il avait compris qu'il avait un penchant très prononcé pour le calva et autres boissons. Un penchant tellement grand, qu'il l'avait vu tituber plus d'une fois au cours de cette journée de l'épiphanie.

" une fois que tu connais la faiblesse d'une personne, tu la tiens", lui avait maintes fois répété son père qui ajoutait aussi "évite alors de paraitre faible et fais toujours face"

Et c'est ce que Guillaume comptait bien faire, faire face à la galette et lui jeter un sort!

Suffisament discret pour ne pas se faire remarquer, il avait plutôt intérêt à le rester, car si sa mère le voyait, c'est sûr qu'elle ne serait pas vraiment ravie. Il redoutait sa main leste qui plus d'une fois avait rougi ses fesses.
La gourmandise est bien mauvaise conseillère, et surtout terrible tentatrice pour un garçonnet de neuf ans.
Aussi, avait-il répété sa petite scène dans sa tête à plusieurs reprises. Il se lança et lança aussi à l'homme:


- Ohhh...messire, regardez là-bas...de fieffés voleurs sont en train de s'emparer d'un tonneau de calva!!

Il avait ouvert ses yeux tout ronds de surprise, accentuant son étonnement en montrant du doigt une direction qui ferait se retourner l'homme. Il pouvait être excellent comédien quand il voulait, même sa soeur s'y laissait prendre parfois.
Et, déjà il avait repéré les plus belles parts de galettes.
Moudugenou
Missionné... Moudugenou avait été assigné au gardiennage des parts de galettes. A ce stade de l'histoire, il convient de dire que l'on ne sait pas bien déterminer si ce subterfuge de Matouminou pour éloigner l'éboueur Rouennais de sa personne était une initiative heureuse, in fine, ou le simple prélude à une catastrophe annoncée.

C'est que son odeur pour le moins particulière avait commencé à attirer quelques mouches qui virevoltaient malgré la saison autour de lui, et par voie de conséquence, autour des galettes.

Hélas, il était un peu tard maintenant pour changer d'avis, et toujours prêt à rendre service, il était bien déterminé à ne pas bouger de là. Importuné par le vol d'un insecte plus courageux ou simplement plus grisé par son odeur que les autres, le Moudugenou tenta d'éloigner celui-ci d'un revers de main lourd, sans grande efficacité. Franchement agacé, il claqua donc ses deux mains ensemble, et parvint on ne sait trop comment à l'écraser entre ses paumes. Pulvérisé en plein vol, l'insecte finit sa course au milieu d'une des galettes dorées.

Hahahaha j't'ai bien eue, *hips* lô mouche !!

Il se baissa pour assister à l'agonie de la bestiole, qui agita dans un dernier soubresaut ses petites pattes, avant que de rejoindre directement le paradis des mouches. Ce faisant, son oeil torve croisa celui d'un enfant, la mine pleine de malice qui lui lança :

Citation:
- Ohhh...messire, regardez là-bas...de fieffés voleurs sont en train de s'emparer d'un tonneau de calva!!


L'ivrogne regarda d'abord le doigt du gosse, puis, la direction qu'il pointait, et ne voyant rien, scruta les alentours. Il ne vit que Dame Matouminou, effectivement assise sur un tonneau de calva.

Révolté, son sang ne fit qu'un tour. Elle l'avait donc trompé ???

Crévindjiou !!! *hips* èva piquer l'calva !!!

Il s'élança avec toute son énergie de poivrot prêt à défendre sa cuite promise, se jeta sur la jeune femme qu'il plaqua sol, déstabilisant ainsi le tonneau qui bascula jusqu'à tomber en déversant tout son contenu sur eux, Stromboli avec. Triomphant, il lança, tel un héros :

J'vous y prends ma p'tite Dame !!!!

Il la fixait, hagard, dégoulinant de calva. Il n'était désormais plus le seul à sentir l'alcool à plein nez.
Notos.le.noir
Ecoeurant ... ces gens qui se prenaient par la main en dansant sur des airs à peine écoutable.

Alors qu'il avait fallit être entraîné dans une invraisamblable farandole, Notos avait su s'écarter au bon moment. Il avait maintenant champ libre pour farfouiller dans ses parts de galettes, à la recherche de la fêve. Mais là était le dilemme.

Les manger était possible ... mais il fallait enlever le masque. Délicat processus auquel Notos n'était pas prêt en public. L'autre solution était donc de fouiller les parts à la main. Il massacrerait sans doute la patisserie au passage mais qu'importe, il ne la mangerait pas de toute façon.

Oui mais où mettre les déchets alors ? Rahhhhh ... encore des questions !!! Balançant son regard, il vit les tonneaux. Idéal pour faire disparaître une preuve. Qui sait, la galette pourrait même donner un peu plus de goût encore au calva. C'était ça ou balancer sa part assez loin et assez vite pour que personne ne le voit, ce qui paraissait improbable.


Matouminou était assis sur l'un des tonneaux. Notos visa donc un fut derrière lu, un peu à l'écart. Détachant un morceau de sa première part de galette, il le tritura tant et si bien qu'il n'en restait à la fin qu'un amas informe de miettes dans la paume de sa main gantée. Bredouille pour l'heure. Il souleva le couvercle du tonneau et se déchargea rapidement du produit de son forfait.
Stromboli
Matou l'avait forcé à entrer dans le tonneau en l’assommant outrageusement. Il était maintenant coincé dedans, et bien coincé d'ailleurs, puisqu'en ayant tenté de pousser le couvercle, il rencontra une résistance. Il entendit la voix de sa tortionnaire au dessus de sa tête et en conclut qu'elle était assise sur sa prison calvanisée. Il se frotta la tête et lança en tapant sur le couvercle :

Groumfff ! *hips* Matou ! Comment peux-tu *hips* me faire ça ?? Moi qui t... *hips... qui te... *hips... qui t'aime tant !!!

Et prenant son ton le plus triste, le plus désespéré, il se mit à chanter.

Noir c'est noiiiir... *hips*... Il n'y a plus d'espoiiiiir*... Bouhouuu.... *hips*....ouuu.......

Il s'en frottait les mains. La voix étouffée qui parviendrait jusqu'à Matou la ferait craquer, il le savait !! Il donnait carrément des coups de tête dans le tonneau en feintant le désespoir le plus complet.


*Johnny Hallyday
Matouminou


Citation:
Groumfff ! *hips* Matou ! Comment peux-tu *hips* me faire ça ?? Moi qui t... *hips... qui te... *hips... qui t'aime tant !!!

Noir c'est noiiiir... *hips*... Il n'y a plus d'espoiiiiir*... Bouhouuu.... *hips*....ouuu.....


Haaaan....naaaaan, il n'avait pas le droit de jouer sur la corde des sentiments.
Elle tapota sur le tonneau et se pencha pour dire à Stromb:


- Non, non, non, ça ne marche pas!!

Mais lorsqu'il se mit à chanter, elle sentit de longs frissons la parcourir, ses cheveux se dresser sur la tête. Stromb aimait chanter, hélas il y mettait toute sa voix, avait du coffre mais guère la mesure de la justesse. On reconnaissait bien les paroles, pour ça oui, c'était au niveau de l'air que ça bloquait voire débloquait sérieusement. Dans un tonneau, plein de surcroit, c'était franchement faux et ça vous prenait aux oreilles...bref...Matou aimait à la folie son volcan, mais il y avait des choses insupportable.
Elle se pencha de nouveau et lui cria à travers le bois:

- Chériiiii..je vais te délivrer, mais je t'en supplie, cesse ce vac...

Hélas, elle ne put terminer sa phrase, une cavalcade se fit entendre, elle leva les yeux vers le bruit, les écarquilla en voyant Moudugenou se jeter sur elle. Elle n'eut même pas le temps de crier et se retrouva plaquée au sol, du coin de l’œil, elle vit le tonneau se renverser, le couvercle sauter et le calva se répandre sur eux en même temps que Stromb.
Elle l'entendit lui dire, avec un accent triomphant:

Citation:

J'vous y prends ma p'tite Dame !!!!


Éberluée car elle n'avait aucune idée de ce qu'il voulait dire ni quelle mouche l'avait piqué, et des mouches, dieu sait s'il en tournait autour de lui. trempée, elle ouvrit la bouche, la referma, se mit à hoqueter et à suffoquer, car ce Moudugenou, en plus de puer comme un putois, il pesait son poids.

Heurffffffffffffffff....au sec......groumpfffffffffffffff

Elle vit sa vie défiler devant ses yeux, c'est sûr, elle allait mourir. Si personne ne la tirait de ce mauvais pas, elle y resterait. L'instinct de survie fit qu'elle tenta de se débattre, sa main chercha à tâtons quelque chose, une pierre, une bouteille, quelque chose qui pouvait être saisi...elle trouva finalement ce qui s'avéra être le couvercle du tonneau,elle s'en saisit et, rassemblant les dernières forces qu'il lui restait, elle en assena un coup violent sur la tête de Moudugenou.

- BLONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGGGGGGGGG! ONNNNNNNNGGGGGGGGGGG....ONNNNNNNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGGG


Curieux le son creux que cela fit...

_________________
























Stromboli
Citation:
- Chériiiii..je vais te délivrer, mais je t'en supplie, cesse ce vac...


Gniark gniark... C'est trop facile ! se disait-il. Mais sans qu'il comprenne pourquoi, le tonneau se renversa et il se trouva projeté sur un homme qui lui-même se tenait sur Matou. Éberlué, n'arrivant pas à réaliser le pourquoi du comment de cette situation, la seule chose qu'il retient était que cet individu se trouvait sur sa femme et qu'il la coinçait sous son abominable postérieur. Son sang ne fit qu'un tour, et avec rage, ses mains enserrèrent le coup de l'homme et il l'étrangla sans ménagement.

Rhaaaaaaaaaa ! Mais lâche la espèce de *hips* truandaille ! Sodomite ! Fot-en-cul *hips !! Ignoble vers lubrique je vais te *hips* rosser jusqu'à ce que tu *hips* te mettre à réciter le credo en germanique !

Il n'eut pas le temps d'achever son oeuvre qu'il vit passer devant ses yeux un couvercle, qui attérit avec fracas sur la tête de l'homme. Stromb leva un pouce

Joli coup *hips mon amour..
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)