Ardarin
[Quelque part en campagne lorraine]
L'armée lorraine était de sortie et avançait dans la direction où se trouvait plus ou moins le groupement Fatum. Le Capitaine en tête, à ses côtés étaient le Connétable et le Porte-Parole du Conseil ducal, venait ensuite des membres de la noblesse et enfin la troupe. Tous étaient près en cas d'embuche ou de combat imminent. Mais le but de la manuvre était de rencontrer les membres de Fatum et de leur demander les raisons de leur venue et pourquoi ils massacraient les voyageurs. Le combat n'aurait pas lieu pour l'heure, en premier les pour-parler. Tout du moins était-ce ce que tous espéraient, mais avec des "brigands" faut toujours ce méfier.
Tout ce beau monde avançait doucement, au son du métal s'entrechoquant et des chevaux hennissant. Le soleil d'hiver jouait sur les fer de lance et les pièces d'armure que les manteaux chaud ne cachaient pas. Quelle idée que de guerroyer en hiver?!? Mais il n'y avait pas de répits pour la soldatesque c'était bien connu : le repos du guerrier c'était la mort.
L'intendant de Lorraine était parmi les soldats qui avançaient à la rencontre de Fatum, un des rares à cheval. Sans fief en Lorraine maintenant, il était juste derrière les nobles titrés de Lorraine. Il portait ses vieilles armes, qu'il avait juste eu le temps de faire réparer par un forgeron de Nancy, une épée, une cote de maille courte, gantelets, cuissards et un simple casque. Son mantel de fourrure portait le blason de sa famille et le protégeait du vent froid. Assis sur son destrier "tagadatagadatsointsoin", qu'un renard de feu voulait renommer "mandats-contributions" pour d'obscurs raison sémantiques, et qui répondait officiellement au nom de tempête, Ardarín psalmodiait une chanson paillarde lorraine pour la troupe :
De Toul à Vaudemont! La digue! La digue!
De Toul à Vaudemont, la digue du fion!
Ce qui était dommage c'est qu'ils n'étaient pas sur la route entre Toul et Vaudemont. Mais peu importe, le but était de détendre l'atmosphère pour les quelques uns autour de lui. Le bruit de la troupe recouvrait trop la voix basse de l'ancien baron pour qu'il soit entendu à plus d'un rang ou deux. Toujours est-il qu'après plusieurs heures de route, au sortir d'une forêt, la troupe Fatum était en vue. Ardarín regarda le Capitaine Ersinn, guettant sa réaction.
_________________
L'armée lorraine était de sortie et avançait dans la direction où se trouvait plus ou moins le groupement Fatum. Le Capitaine en tête, à ses côtés étaient le Connétable et le Porte-Parole du Conseil ducal, venait ensuite des membres de la noblesse et enfin la troupe. Tous étaient près en cas d'embuche ou de combat imminent. Mais le but de la manuvre était de rencontrer les membres de Fatum et de leur demander les raisons de leur venue et pourquoi ils massacraient les voyageurs. Le combat n'aurait pas lieu pour l'heure, en premier les pour-parler. Tout du moins était-ce ce que tous espéraient, mais avec des "brigands" faut toujours ce méfier.
Tout ce beau monde avançait doucement, au son du métal s'entrechoquant et des chevaux hennissant. Le soleil d'hiver jouait sur les fer de lance et les pièces d'armure que les manteaux chaud ne cachaient pas. Quelle idée que de guerroyer en hiver?!? Mais il n'y avait pas de répits pour la soldatesque c'était bien connu : le repos du guerrier c'était la mort.
L'intendant de Lorraine était parmi les soldats qui avançaient à la rencontre de Fatum, un des rares à cheval. Sans fief en Lorraine maintenant, il était juste derrière les nobles titrés de Lorraine. Il portait ses vieilles armes, qu'il avait juste eu le temps de faire réparer par un forgeron de Nancy, une épée, une cote de maille courte, gantelets, cuissards et un simple casque. Son mantel de fourrure portait le blason de sa famille et le protégeait du vent froid. Assis sur son destrier "tagadatagadatsointsoin", qu'un renard de feu voulait renommer "mandats-contributions" pour d'obscurs raison sémantiques, et qui répondait officiellement au nom de tempête, Ardarín psalmodiait une chanson paillarde lorraine pour la troupe :
De Toul à Vaudemont! La digue! La digue!
De Toul à Vaudemont, la digue du fion!
Ce qui était dommage c'est qu'ils n'étaient pas sur la route entre Toul et Vaudemont. Mais peu importe, le but était de détendre l'atmosphère pour les quelques uns autour de lui. Le bruit de la troupe recouvrait trop la voix basse de l'ancien baron pour qu'il soit entendu à plus d'un rang ou deux. Toujours est-il qu'après plusieurs heures de route, au sortir d'une forêt, la troupe Fatum était en vue. Ardarín regarda le Capitaine Ersinn, guettant sa réaction.
titre modifié, et j'en ai profité pour jarter une ou deux faut d'ortho
_________________