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[RP]Lorsqu'une Rouquine tombe sur une Colombe ou l'inverse..

Isleen
Il y a des jours ou l’on ferait mieux de ne pas se lever, de ne pas ouvrir même un œil, vous savez de ces jours ou vous sentez que rien ne va aller, c’est là, dès le réveil, ce sentiment, cette intuition que quelque chose va se passer….encore ! Oui encore, et vous l’attendez toute la journée, vous guettez l’arrivée du "encore" ou vous demandant qu’elle est le nouveau drame, la nouvelle catastrophe, le nouvel imprévu que la journée vous réserve.

Oui vous allez dire que la rouquine est défaitiste, alarmiste, et catastrophiste…mais l’irlandaise le sens, là au fond de ses tripes, ça va arriver. C’est presque aussi viscéral que le jour ou son géniteur l’a fourré de force sur le rafiot pour la France, le jour ou Philibert est mort, celui ou elle a reçu la lettre du danois pour lui dire qu’il était parti, avant la claque, et tellement d’autres jours qui font que sa vie n’a rien d’un long fleuve tranquille. Et la rouquine va toujours au devant de tout, les événements se cherchent, se provoquent, les tourments, les folies, les envies, sont la vie et ses facettes, alors autant les accepter, faire avec ou faire ce qu’il faut pour qu’ils changent.

Elle flâne sur le marché l’irlandaise, histoire de penser à autre chose, de se détendre, elle laisse trainer ses mains dans les poches à sa portée, de plus en plus fréquemment, plus rien à voir avec les simples envies incontrôlées, subites, avec cet attrait irrésistible pour la poche d’untel ou d’un autre, non là c’est plus froid, calculé, voulu, réfléchi, déterminé. Ce n’est pas juste couper les bourses, ça c’est à la portée du premier voleur qui passe, non c’est volontairement qu’elle regarde, observe, et que le moment parfait plus tard, elle choisi d’aller chercher le vélin qui vient d’être placé dans la poche interne de sa victime. On tombe dans les bras ou presque, on heurte, ou simplement on effleure au choix de l’envie du moment, on s’excuse faussement et le vélin obtenu, on continue sa route tranquillement, l’air de rien en sifflotant. Aussi simple que dire bonjour pour la rouquine.

On fait sa curieuse, et on déplie le vélin, oui quitte à voler pour voler, même un vulgaire bout de papier, autant le lire et voir s’il ne recèle pas quelques informations intéressantes, croustillantes, et monnayables. Les Onyx se posent donc sur les mots tout en continuant son chemin au travers du marché.


Mon cher blablabla, j’espère que vous blablabla….ici il fait beau, mais froid…blablabla vous savez blablabla….sans intérêt !

Et l’irlandaise de rouler en boule la missive et de la balancer comme ça en l’air, d’en suivre la trajectoire et …pof sur la première tête qui passe. Gagné ! L’irlandaise réprime un sourire, alors qu’elle détaille celle qui vient de se faire agresser bien involontairement, son visage, les cheveux, l’allure, tout lui dit quelque chose, mais elle ne sait plus bien…ou l’a-t-elle déjà vu ? Rhaa ça ne veut pas revenir…si si….rhoo la fausse belle mère d’Enzo, la vrai femme de Louis !

Vindiou, elle peut pas faire comme si elle ne l’avait pas vu, ni faire demi tour l’air de rien, zut, zut, pas qu’elle tremble de trouille l’irlandaise, faut pas pousser, mais bon, Andréa , ça lui fait penser à Louis, donc forcément à tout un tas de choses, au mariage et à leur fichu bonheur dans lequel ils doivent baigner depuis leur union, du moins c’est ça dans l’esprit de la rouquine, et le bonheur toussa, en ce moment, elle évite, histoire de pas retourner les lames dans ses plaies.

Dia dhuit* Andrea …c’est fou ce qui tombe des balcons parfois…


Un léger très fin sourire, l’air de rien , non non ce n’est pas moi, avec un peu de bol, elle va le croire ou pas.

(édit pour la traduction, à force de le savoir j'oublis que tout le monde ne sait pas :
dia dhuit : bonjour en irlandais )

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Andrea_
Il y a des gens qui sentent les catastrophes arriver. Non c'est vrai, la boule au ventre, le petit mal de crâne qui ne demande qu'à germer, la mauvaise humeur qui pointe son nez dès le réveil, l'irritabilité, la tronche bougonne, bref, tout un palmarès qui te met la pression bien comme il faut.
Et il y a les gens par qui les catastrophes arrivent, comme la Chiasse. Ça permet direct de se sentir bien, tous les jours et en toutes circonstances, parce qu'on sait que si un truc se passe, ça sera de votre faute -hahin!-.
Ce n'est pas de la positive attitude*, c'est de la maîtrise de soi.

Ce jour là c'était glandouille -ceux qui disent comme toujours auraient...raison-, un petit tour au marché pour la Belle qui, depuis quelques temps, le voyait sous un oeil nouveau. Depuis que Louis lui filait régulièrement de l'argent de poche, elle s'était trouvé un nouvel hobbie : acheter.
Et pour une brigande, croyez moi, c'est tellement fascinant ! Limite exitant, c'est pour dire.
Alors elle regardait -en bavant-, les fruits, les légumes, la viande et les poissons, les armes, et les tissus... Ah les tissus, les robes, les braies, les rubans, les...



BERDOL !


Attaquée. De façon fourbe en plus. Par une... boulette de papier?
La Belle se baisse, avec grâce, et ramasse l'arme. Lentement ses cheveux sont remis en place sur son épaule, le jupon bleu est tapoté pour enlever toute trace de poussières, et la missive est déroulée.




Mon cher Anton,
j'espère que vous vous portez à merveilles, tout comme vostre épousée. Le voyage se poursuit de notre côté, nous sommes en Languedoc et nous devrions rejoindre l'Hélvétie d'ici la fin du mois. Ici il fait beau, mais froid, come chez vous je suppose. La maladie sévit-elle toujous en vos terres?
Vous savez, ici, trouver un médecin est un chemin de croix et j'espère que vous avez pu vous soigner convenablement...


Bla bla bla. Re-transformation de la missive en boulette, sous un grognement Colombesque. L'oeil se fait rageur, pour une fois, elle n'avait rien demandé!
La missive est précieusement gardée en mains, et les azurées se posent sur la populace. Alors tout l'monde les gens, qui m'a balancé ça ?
Qui a un pote qui s'appelle Anton ?
Hein? QUI ?
La Chiasse relève le menton alors qu'elle entend son prénom. Le visage s'apaise un peu, elle va même jusqu'à tenter un sourire qui... meurt aussitôt lorsqu'elle reconnait Isleen.

Isleen... L'Irlandaise qui parle un langage codé avec SON mari, SON Louis. L'Irlandaise qu'il a du besogner sans vergogne lors de son dernier passage en Languedoc, ou pire, à qui il aura donné de la tendresse.

Tiens tiens, pile quand je me prends un truc sur le coin du museau, hasard?
Je ne crois pas au hasard. Dommage pour toi Isleen.



Des balcons ou des anciennes maîtresses d'un mari jaloux. Mais non la Rousse, je ne t'accuse pas, je tente une petite blagounette, la preuve je souris. En coin mais je souris.
Tu m'en veux pas j'ai bouffé ton prénom. Alors on se balade ? On... canarde les jolies femmes par jalousie ? fait son marché ?


Moi j'aime quand les choses sont claires dès le début, alors Isleen, parce que oui, je me souviens très bien de ton prénom, je le balance régulièrement à Louis pour tenter de lui arracher des détails, tu m'invites à boire un verre ou on s'met tout d'suite sur la gueule?




* je vous épargne le lien, mais c'est pas l'envie qui me manque.

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Isleen
Un sourire qui revient d’ou il était, un bonjour même pas pensé, ben la politesse se perd, ou n’a jamais été acquisse, va savoir, peut être bien les deux. Bon aller, va pour le bénéfice du doute, la rouquine n’a rien à reprocher à Andréa que son bonheur tout beau tout neuf, et tout ce qui doit aller avec, et qu’elle n’a pas, plus, de son coté. Elle a beau être heureuse pour Louis, et tous les autres, ce n’est pas pour autant qu’elle adore les voir, les côtoyer et assister à l’extase permanente des sens que procure l’Amour, surtout quand de son coté, c’est le désert, que le seul qu’elle veut, qu’elle veut vraiment, son danois ne donne plus signe de vie, qu’il s’est éloigné peut être définitivement. Alors oui elle lui octroie un léger doute, elle n’a tout simplement pas compris qu’elle lui disait bonjour en irlandais, encore qu’avec son mari, ce serait étonnant qu’elle n’en saisisse pas quelques mots…mouais….

Tiens tiens serais ce une pointe de jalousie qu’elle entend là dans la réplique de la Colombe ? Oh oh oh, Louis qu’as tu pu dire et pas à ta femme sur moi ? Sourire qui s’esquisse, l’irlandaise ne résiste pas à la tentation, non c’est plus fort qu’elle, elle plonge dedans.


Pas forcément anciennes les maitresses…

Légère pause, histoire de laisser les mots flotter entre elles deux, lueur amusée dans le regard, la rouquine continue. Oui c’est franchement pas gentil de sa part d’insinuer qu’elle est la maitresse de Louis, mais bon faut pas donner les armes pour se faire battre, elle n’a jamais su résister quand il s’agit de les prendre. Tête baissée qu’elle fonce, et là Andréa les lui fourni, alors ce serait gâché de pas s’en servir un peu, juste pour plaisanter.

C'est Isleen, et oui en un sens je fais mon marché...

Faut pas rêver, je vais pas te dire comment je le fais mon marché, pas assez intimes pour ça, quant à m'amuser à jeter des boulettes de papier sur n'importe qui, oui, ça m'amuse de voir que le hasard t'ai choisi toi pour la recevoir, alors que ça aurait pu être ce vieux chnoc à l'étale des légumes, ou la jeunette qui tente de faire les poches du bourgeois payant un tissu à sa blonde, non il a fallu que ça soit toi, alors ça m'amuse oui, moi qui en ce moment ne m’amuse plus de grand chose

Comme toi semblerait…mais j’ai encore rien trouvé qui soit intéressant…

Onyx qui se posent tout autour d’elles dans un regard circulaire

J’suppose que Louis est par là, ça me ferra plaisir d’le revoir. Faudra lui rappeler de passer, c’est que j’ai toujours une bouteille de poteen pour lui ! Tu connais ? Sinon faudra goûter... à moins que tu n’aimes pas ce qui soit fort.

Et les onyx de la rouquine de plonger dans les prunelles chiasiques, ça y est, elle voit déjà les rouages s'activer, la scène se monter dans l'esprit pourtant inconnu qu'est celui de la Colombe pour la Rouquine, la scène : Louis venant la voir chez elle, tous les deux seuls, de la tendresse, de la passion, bref et la suite de ce que font deux amants ensembles...ou alors Andréa pense déjà à toutes les façons possible qu’il existe pour lui faire la peau ou les deux ou…elle lui saute dessus direct pour l'étriper de jalousie .

Elle fait confiance à son Louis ? Question, réponse d'ici peu. L'irlandaise est d'humeur à tenter le diable, ça va lui pimenter sa journée ça. Si on vous l’avait dit qu’elle allait au devant des ennuis l’irlandaise, vous saviez aussi qu’elle les provoquait ? Non et bien maintenant c’est fait !

Alors on se met dessus d'abord ou y a un truc que tu veux savoir ? Si tu poses pas la bonne question t’es sure de jamais avoir la réponse. On fait le spectacle, j'suis sure qu'ici ils ne demandent que ça pour animer le marché, ça attire les foules, la clientèle, ou ça l'a fait fuir. Ensuite on boit, si tu passes le test du potten sans le recracher ou t’évanouir, c’est que t'as des tripes, et que je pourrais p’être apprendre à t’apprécier …

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Andrea_
Autant lever tout de suite le doute, la Chiasse ne parle pas Irlandais mais... Elle avait bien pensé que le "dia dhuit" qui précédait son prénom dans la bouche de la Rousse, devait bien vouloir dire " bonjour" ou un truc dans le genre, et c'est avec tout le manque d'éducation dont elle fait preuve qu'elle l'a royalement ignoré. Pourquoi souhaiter la bonne journée à quelqu'un qu'on voudrait voir agoniser dans un fossé hein?

Pas forcément anciennes les maitresses...

Bien GROGNASSE, il semblerait que tu veuilles rentrer directement dansle vif du sujet. Soit ça sera plus simple.
Les mirettes virent au noir, regard haineux pour crachat au bord des lèvres. Les poings se ferment, la respiration s'accélère, et le Belle tente de s'auto-apaiser, ce qui n'est pas gagné.

La Colombe est donc là, plantée devant la Rousse, le regard hautain balayant le corps d'en face comme si elle autopsiait une fiante. Et voilà l'autre qui continue de parler, encore et encore, c'est bavard les rousses, bien plus que les blondes ou les brunes. Mais en plus, celle là se permet de se payer sa poire? Rigole, rigole. J'rigole aussi, bin ouai si t'as rien trouvé d'interessant hein !


J’suppose que Louis est par là, ça me ferra plaisir d’le revoir. Faudra lui rappeler de passer, c’est que j’ai toujours une bouteille de poteen pour lui ! Tu connais ? Sinon faudra goûter... à moins que tu n’aimes pas ce qui soit fort.


Si on était dans un dessin animé, il y a de grandes chances que le yeux de la Belle se seraient injectés de sang, que de la fumée aurait jailli de ses oreilles, que ses lèvres auraient tremblé, que la Chiasse se serait jeté sur la Rousse, lui aurait arraché la tête en poussant un hurlement bestial, qu'elle aurait bu son sang jusqu'à la dernière goutte avant de lascérer ses restes avec ses ongles, qui, pour l'occasion auraient ressemblé à des griffes.
Mais on n'est pas dans un dessin animé. On est au moyen âge, au marché, et c'est tout de suite plus joli à regarder.
De l'extérieur? Rien -ou presque-, la Belle sert tellement ses poings que ses ongles rentrent dans le creux de sa main et ses yeux se ferment un court instant histoire de dompter ce qu'il se passe à l'intérieur.
A l'intérieur? C'est le bordel. Pas le bordel organisé hein, le bordel bordel.
Elle imagine Louis, SON Louis, le sien, qui plante ses ambrés dans les onyx. Elle voit le regard de braise d'un Lou' affamé et le rose sur les jours de la Rouquine. Elle entend la soupir d'Isleen alors que Louis effleure sa peau. Elle ressent le désir de Louis pour la rousse, son émoi bien visible lorsqu'il la caresse. Elle sent la douceur, leurs deux corps qui se frolent et se trouvent dans un tourbillon où ne ressortira que leurs deux corps repus...
Bref, dedans, c'est le bordel. Et du coup, dehors ça se corse un peu.
Les yeux s'ouvrent et le regard se fait carnassier, si tu penses, Isleen, que JE vais rappeler à MON mari de passer TE voir, tu te fourres le doigt dans l'oeil, et jusqu'au coude.

Deux solutions la Jolie, soit j'te fonce dans l'lard et crois moi, vu ma motivation tu vas y perdre des cheveux, soit...



Louis n'est pas là non, tu comprends, la nuit a été éprouvante, l'ours se repose pendant que sa petite femme chérie fait quelques achats. Tu sais Isleen, conjuguer vie de famille et vie de couple c'est éprouvant. Ahlala

Soit j'me la joues fourbe, tu aimes?
Tu vois dans mes yeux les petites étoiles? Celles qui te sous-entendent que j'ai passé une nuit de folie avec MON homme ? Et ma lèvre, mordillée en son coin, la regardes-tu ?
Non ?
Attends je vais en rajouter une couche alors.



Ah non... Tu n'sais pas... Parce que tu es seule, mais tu sais, j'te souhaite de trouver rapidement quelqu'un qui t'aimera autant que j'aime Louis. C'est teeeelllement beau.


Et là? Tu vois mieux?
Allez t'inquiète pas...


Du Poteen? Non j'connais pas, mais j'm'en carre de goûter t'sais...
Oh! Pendant que j'y pense !



La Belle s'approche et lui murmure à l'oreille


J'savais pas qu'les catins remercient leurs amants comme ça...


Ah bin voilà, ça sourit ! Et largement en plus!

Tu vois, j'aurais bien dansé avec toi, mais j'préfère direct te dire ce que j'pense d'une Irlandaise dans ton genre.

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Isleen
Et la réaction ne se fait pas attendre, c’est qu’il a épousé une femme réactive le Louis, elle a du caractère, doit pas s’emmerder tous les jours avec ! Voilà , la pensée qui nait dans l’esprit de la rouquine, alors que la Déa lui sort le couplet destinée à la faire réagir. Un joli « ohh je l’ai fait monter au rideaux de la roulotte qu’il en a eu du mal à redescendre et que toi tu seras jamais capable d’en faire autant , hein ! Parce que c’est moi qu’il a épousé d’abord et pas toi nananananère», elle lui sort pas comme ça, mais bon, c’est tout comme, ça fait presque jeune donzelle pré pubère à la sortie du couvent qui veut épater ses soit disant copines en leur en mettant plein la vue. Oui elle se mare intérieurement la rouquine d’entendre ça, surtout qu’elle n’a rien d’une jeune donzelle pré pubere la Chiasse, elle en est loin, plus toute jeune, et qu’elles ne sont pas copines du tout, ni soit disant non plus, elles se connaissent pas en fait, juste de vue, de nom et rien d’autre. Alors si elle savait comme elle s’en contre balance, c’est pas ça qui va la faire réagir mais alors pas du tout même. Elle ne se l’approprie pas le Louis, il est libre de faire ce qu’il veut comme il veut avec qui il veut, c’est pas le sien et s’il va voir ailleurs c’est pas son problème. Regard noir, hautain, dédaigneux de la blondasse ? Brunasse ? aller pour faire simple, de la vieille, ça sera plus rapide et près de la réalité. Oui t’es vieille Andréa, et ton regard méprisant je m’en tape tu peux pas savoir, j’ai déjà vu pire, il ne me fait ni chaud, ni froid. Il faudrait que t’es de la valeur pour moi, pour qu’il m’atteigne.

Alors j’’acquiesce du chef, en souriant, ben oui, faudrait pas que tu crois que tu fais mouche. Pour me faire réagir c’est loupé.

Allez, même joueuse essaye encore !

Deuxième essai. Un peu plus concluant que le premier, ouep un tantinet plus concluant, parce que oui, en ce moment je suis seule, mon danois, celui que je veux, désire, aime , est, je ne sais ou et que ça me bouffe de l’intérieur ça. Qu’il ne m'a pas dit, mission secrète ou truc de ce style oblige, ça me bouffe, m’inquiète aussi surtout, beaucoup même parce que du coup, je ne peux pas lui écrire. Mais je me départie pas de mon sourire, hors de question que je te fasse le plaisir de réagir. De toute manière, l’ Andréa, tu ne me connaîs pas, tu tentes juste une arme à ta disposition. Logique, tu me crois sa maitresse, donc dans l’attente de mon amant, ton mari, donc seule, du coup tu tentes, j'aurais fait pareil à ta place.

Allez essaye encore Andréa, tu vois je souris toujours et ça ne m’énerve même pas, je suis sure que tu peux faire mieux, tu sembles en être capable.

Tu te care du poteen ? Pas grave. Haussement d’épaules. Tout juste dommage, ça aurait pu être drôle de te voir le boire, et peut être t’étouffer avec. Bon t’as fini ? Parce que tu causes, tu causes toi aussi et j’ai mon marché à faire. Je m’impatiente là.

Et bang, le murmure à l’oreille. Les poings se serrent, et la lueur dans le regard se fait d’un coup meurtrière, ça vire au noir aussi du coté irlandais. Ha oui effectivement, tu sais faire mieux. Mais écoute ! Oui écoute, écoute moi rire Andréa, parce que tu vois, je ris alors que ta bouche viens de lâcher son fiel, je ris comme si c’était une bonne blague, en un sens ça en est une, mais je suis la seule à la comprendre. Parce que si tu savais Andréa, si tu savais comme t’es bien loin de la réalité. Toi tu penses injures, et moi ça me passe au dessus ou presque, parce que ça appelle quand même une réponse ce que tu viens de dire.

Et mes onyx dans tes prunelles, le sourire en coin et, à mon tour cette fois.


Les très bonnes amies oui, pour accueillir ceux qu’elles apprécient. Les autres, j'sais pas, j'te crois plus au courant que moi....

J’exagère sur le très bonne, au propre comme au figuré, parce que amie, oui, très bonne, faudrait demander à l’intéressé ce qu’il en pense, mais il roupille et récupère de sa folle nuit d’aaamooour semblerait, alors ça sera pour une autre fois.

Me semble avoir entendu, que lorsqu’elles sont jeunes, elles attirent et s’font payer, plus tard avant qu’il soit trop tard.... elles se font mettre en cloque, et se font épouser lorsqu'elles ont du bol…

Et voilà le regard méprisant rendu, celui qui détaille de haut en bas et qui se replonge dans celui de la vieille. Attend avant de réagir, la Chiasse, j’ai pas fini, je vais pas garder ton joli compliment pour moi je te le rend.

Et murmure juste pour toi.

T’as bien fait d’pas trainer pour te marier, d’ici peu t’aurais plus eu cette possibilité…

Alors tu aimes ? C'est ça d'être vieille. Attend j’ai pas fini.

J’comprend mieux que la vie d’ famille et de couple soit pas évidente pour toi, ça doit te changer....

Faussement compatissante la rouquine, elle irait presque jusqu’à tapoter l’épaule de la vieille pour accompagner les mots, mais bon elle se retient , ça lui porterait la poisse, ben oui c’est du pied gauche que ça porte bonheur, pas de la main droite.

Bon c’est pas l’tout, mais j’ai mon marché à faire. Oh et t’inquiète donc pas, j’enverrais plutôt un mot à Louis, pour t’éviter la peine….

Oui parce que je pense bien, que si j’attend pour que tu lui dises de passer, ou même de lui transmettre un simple bonjour, il est pas prêt de l’avoir le message. Bon, par contre, je suis folle, ça on me l’a souvent dit, mais pas au point de te tourner le dos Andréa, non non, les couteaux ça se plantent vite entre les omoplates, et je sais pas trop pourquoi mais je te pense bien capable de m’en planter un, deux, voir toute une dizaine, quand bien même je t’aurais pas chercher. Louis Louis Louis, qu’as tu été dire et pas à ta femme ?
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Andrea_
Bordel qu'elle est calme la Rousse.
Aussi calme que l'eau qui dort alors que la Chiasse est déjà en mode " tsunami", elle rit donc au chuchot, mais jaune. Un jaune puissant, aussi jaune que les dents de la Cistude. Et ses yeux sont noires, comme celles de Merlot- ou Bossuet, ou Yacinthe-. La Chiasse se transforme en Pique juste pour l'occasion et l'occasion est belle. La mâchoire est tellement serré qu'aucun mot ne sortira de sa bouche.

Elle pourrait snober Isleen, se contenter de lui sourire largement, et repartir à ses petits achats, comme si de rien n'était. Mais serait-ce vraiment la Colombe que de se faire parler ainsi sans réagir ? BERDOL, t'es une Colombe ou t'es pas une Colombe ?
T'es une COLOMBE ou t'es PAS UNE COLOMBE ?!

Bon bin voilà, on est d'accord.

Tu n'as aucune idée, Isleen, de ce que j'ai envie de te faire. Aucune. Tu ne peux pas imaginer à quel point je te déteste en cet instant, sais tu que je pourrais te tuer par jalousie?
Sais tu, Roukmoute, que de t'imaginer dans les bras de Louis me donne la nausée?
Te Doutes tu, ne serait-ce qu'un peu, que depuis le jour où mon regard à croisé le sien, je lui ai tout donné ? Que j'ai sacrifié ma vie pour lui et que je préfèrerais la perdre que de continuer sans lui ?

Alors que vois-tu, Isleen quand tu me regardes, une sanguine ou juste une femme qui protège sa famille des catins dans ton genre, et qui n'a rien à perdre sinon sa moitié?


Les blagues les plus courtes sont les meilleures. Il n'y a plus de marché, il n'y a plus de populasse, il n'y a plus de noble, de gosses, de chiens ni même de rat. Il n'y a que toi, et moi.

Et ma main qui empoigne tes cheveux d'un geste rageur - si encore tu m'avais tourné le dos...-.



Tu ne le toucheras plus jamais Put'relle
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Isleen
La réponse se fait instinctive chez l’irlandaise, ça tire d’un coté, ça plante de l’autre ! Ben oui action – réaction ! Les ongles sortis tels des griffes acérées, se fichent dans la main qui lui agrippe les cheveux , s’y enfoncent, pour obliger à lâcher.

Isleen ne cherche pas à se dégager, s’éloigner et prendre la fuite, comme n’importe qu’elle greluche voudrait surement le faire, non elle s’avance vers la Chiasse, elle s’en rapproche, la pousse et la bouscule de l’autre main.

Viens là dans un coin Carabosse qu'on cause tranquille.

Alors tu crois quoi la vieille ? Que je vais me laisser faire ? Que je suis une petite chose frêle qui tremble de peur ? Une stupide catin qui à besoin d’un protecteur quand ça tourne mal ? Tu te goures la Colombe ! C'est des éclairs un jour d'orage que tu vois là, c'est un cyclone qui menace, le calme avant la tempête, en même temps que remonte une lueur noire et froide, meurtrière.

Tu sais pas qui je suis vieille bique, non, pas plus que tu ne sais ce dont je suis capable, ce que j’ai déjà fait par le passé, non tu l’imagines même pas, personne ne sait, tout le monde me croit gentille, aimable, volcanique hein, j’ai pas un caractère facile j’admets, mais personne s’imagine que je suis capable du pire, que j’ai fait pire que faire les poches à ma portée.


Je ne suis pas une catin, et ne reçoit d’ordre de personne ! Mets toi ça dans le crane grognasse !


Et les onyx se plongent dans les prunelles chiassique, alors que les mots sortent froids, secs, emplis d’une fureur rentrée.

J'm'en moque de ton Louis, alors viens pas me pondre une chiure, parce que tu crèves de jalousie, pour je ne sais quel truc que t'imagines. Elle est belle, tiens, la confiance.


Et la rouquine de s’arracher de la poigne de la Colombe, quitte à en laisser quelques cheveux au passage. Ça repousse de toute manière.


Il promet votre mariage ! J’sais pas si j’aurais pas du le plaindre plutôt que d’le féliciter.

Louis ! J'ai beau bien t'aimer, si ta charmante et oh combien épouse ne se calme pas, je la réduis en charpie, je lui plante ma dague, et t'en retrouvera des petites miettes partout. J'suis à deux doigts d'y aller froidement là, et c'est bien pour ce que t'as fait pour moi, ce que t'as essayé de faire pour moi, que je me retiens encore, mais je te promets rien..
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Andrea_
Mais dis donc Isleen t'as été chatte dans une autre vie pour me planter comme ça?

Et le Chiasse de grimacer sans lâcher la tignasse Rousse, fallait pas me chercher ma grande. C'est qu'elle se laisse pas faire en plus! Fais toi plaisir et t'as raison, allons un peu à l'écart, on pourra "causer" plus tranquillement, j'en ai mâté des biens plus fort que toi. Il fût un temps, alors que j'avais perdu l'essence même de ma vie, où j'ai erré cour des miracles. J'ai cotoyé des scélérats, des vauriens, des voleur Isleen, j'en ai écorché plus d'un, tous Gaucher, parce qu'ils étaient mon seul moyen d'apaiser ma haine pour Louis.
Maintenant que ma vie a enfin repris un sens, je...



Je ne laisserais pas une rousse de ton acabit détruire MA famille


Oui je crève de jalousie, mais faut bien crever de quelque chose, et je crois que toi, c'est de mes mains que tu vas crever, ou pas, ça dépend de toi en fait. Tu quoi? Tu t'en moques de mon Louis ? Bah tu veux pas le... tu?... non? Merd', la Chiasse destabilisée ne peut pas en rester là, non c'trop tard, on finit ce qu'on commence!

S'pèce de Gourgandine coprolithe!


Oui c'pas mal ça, et... oups ce sont tes cheveux entre mes doigts?
Le menton se redresse alors que la dextre caresse la senestre, la Chiasse en vient à regretter que la Rousse ne se bouffe pas les ongles té!

Bon on boit un coup ?



Ah non... Une dernière chose alors qu'un crachat est balancé aux pieds de la Rousse.



Est ce que vous avez partagé plus qu'un verre?


A toi de voir Cocotte, soit tu me réponds oui et je te jure que tu vas perdre bien plus qu'une poignée de cheveux, soit tu m'dis non et... j'suis dans la défection.
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Isleen
Miaouuu. Qui te dit que c’était dans une vie antérieure Andréa ? Nous avons neuf vies, nous les chats, l’oublies pas.

Ca fait mal hein, mes griffes dans ta main. Tu vois Andréa, ne jamais sous estimer un félin, jamais, et j'en ai certains cotés. Nous savons être doux, ronronner, mais je peu t’assurer ce n’est pas rose tous les jours avec nous, demande donc aux petites souris qui font nos casses croutes, à ceux qui franchisse nos territoires, s’approchant trop des nôtres, ils te le diront .

J’ai envie de me faire un piaf, Andréa. Et tu as tout d’un zozio, du moins tu en as la cervelle en cet instant ! C’est quoi que tu comprends pas dans ma phrase ? Je cause français pourtant, j’essaye convenablement du moins ! Et tu m’agaces fortement là. Si je te plante, te crame, renaitras tu de tes cendres le piaf ? T’as l’air dans être bien foutument capable en plus. Je pourrais bien faire de toi mon souper, mais avec ma veine, tu dois pas être comestible, voir même toxique.


Faut que je te le répète en qu’elle lan’gue Nodocéphale! La rousse que j’suis se moque de ta famille, s’en tamponne comme de sa première chemise ! J’passe pas mon temps libre à détruire celle des autres...

La griffe se porte au cuir chevelu, pour le frotter doucement, c’est que ça tire, ça pique, elle va la sentir encore quelque temps la poigne de la Colombe dans ses boucles.

Souffle rouquine, souffle, la quitte pas du regard, mais contrôle toi, sinon ça va virer au sang, elle t’a juste évité avec son crachat, encore heureux, sinon elle lui sautait dessus direct, allez rouquine, répond aussi qu’on en finisse, qu’on aille boire un coup ou qu’on s'étripe pour de bon.


Un verre, plusieurs, une accolade amicale, non plusieurs, une danse…ça doit être tout…ha si une ou deux bises aussi ! Pas de quoi te transformer en furie !

Est ce que j'oublie quelque chose ? Peut être, je sais plus, mais ça ne doit pas être bien conséquent. Onyx noirs dans les prunelles Chiassique., alors Andréa, tu fais quoi là ? Tu n’as plus matière à être jalouse. Tu vas pas me sauter dessus juste pour ça quand même ! Fut un temps, j’aurais bien voulu, oui qu’il y ait plus, mais lui non. Mais tu vois ça je vais pas te le dire, non je vais pas te dire ce qu’il m’a répondu à l’époque. Je m’en souviens encore figure toi. C'est très bien qu'il n'y ait jamais eu plus, ça aurait été fichu d'être trop compliqué là aussi.

On le boit ce coup ?

Rouquine sur ses gardes, dès fois que la Colombe lui fasse une nouvelle chiure…

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