Isleen
Il y a des jours ou lon ferait mieux de ne pas se lever, de ne pas ouvrir même un il, vous savez de ces jours ou vous sentez que rien ne va aller, cest là, dès le réveil, ce sentiment, cette intuition que quelque chose va se passer
.encore ! Oui encore, et vous lattendez toute la journée, vous guettez larrivée du "encore" ou vous demandant quelle est le nouveau drame, la nouvelle catastrophe, le nouvel imprévu que la journée vous réserve.
Oui vous allez dire que la rouquine est défaitiste, alarmiste, et catastrophiste mais lirlandaise le sens, là au fond de ses tripes, ça va arriver. Cest presque aussi viscéral que le jour ou son géniteur la fourré de force sur le rafiot pour la France, le jour ou Philibert est mort, celui ou elle a reçu la lettre du danois pour lui dire quil était parti, avant la claque, et tellement dautres jours qui font que sa vie na rien dun long fleuve tranquille. Et la rouquine va toujours au devant de tout, les événements se cherchent, se provoquent, les tourments, les folies, les envies, sont la vie et ses facettes, alors autant les accepter, faire avec ou faire ce quil faut pour quils changent.
Elle flâne sur le marché lirlandaise, histoire de penser à autre chose, de se détendre, elle laisse trainer ses mains dans les poches à sa portée, de plus en plus fréquemment, plus rien à voir avec les simples envies incontrôlées, subites, avec cet attrait irrésistible pour la poche duntel ou dun autre, non là cest plus froid, calculé, voulu, réfléchi, déterminé. Ce nest pas juste couper les bourses, ça cest à la portée du premier voleur qui passe, non cest volontairement quelle regarde, observe, et que le moment parfait plus tard, elle choisi daller chercher le vélin qui vient dêtre placé dans la poche interne de sa victime. On tombe dans les bras ou presque, on heurte, ou simplement on effleure au choix de lenvie du moment, on sexcuse faussement et le vélin obtenu, on continue sa route tranquillement, lair de rien en sifflotant. Aussi simple que dire bonjour pour la rouquine.
On fait sa curieuse, et on déplie le vélin, oui quitte à voler pour voler, même un vulgaire bout de papier, autant le lire et voir sil ne recèle pas quelques informations intéressantes, croustillantes, et monnayables. Les Onyx se posent donc sur les mots tout en continuant son chemin au travers du marché.
Mon cher blablabla, jespère que vous blablabla .ici il fait beau, mais froid blablabla vous savez blablabla .sans intérêt !
Et lirlandaise de rouler en boule la missive et de la balancer comme ça en lair, den suivre la trajectoire et pof sur la première tête qui passe. Gagné ! Lirlandaise réprime un sourire, alors quelle détaille celle qui vient de se faire agresser bien involontairement, son visage, les cheveux, lallure, tout lui dit quelque chose, mais elle ne sait plus bien ou la-t-elle déjà vu ? Rhaa ça ne veut pas revenir si si .rhoo la fausse belle mère dEnzo, la vrai femme de Louis !
Vindiou, elle peut pas faire comme si elle ne lavait pas vu, ni faire demi tour lair de rien, zut, zut, pas quelle tremble de trouille lirlandaise, faut pas pousser, mais bon, Andréa , ça lui fait penser à Louis, donc forcément à tout un tas de choses, au mariage et à leur fichu bonheur dans lequel ils doivent baigner depuis leur union, du moins cest ça dans lesprit de la rouquine, et le bonheur toussa, en ce moment, elle évite, histoire de pas retourner les lames dans ses plaies.
Dia dhuit* Andrea cest fou ce qui tombe des balcons parfois
Un léger très fin sourire, lair de rien , non non ce nest pas moi, avec un peu de bol, elle va le croire ou pas.
(édit pour la traduction, à force de le savoir j'oublis que tout le monde ne sait pas :
dia dhuit : bonjour en irlandais )
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Oui vous allez dire que la rouquine est défaitiste, alarmiste, et catastrophiste mais lirlandaise le sens, là au fond de ses tripes, ça va arriver. Cest presque aussi viscéral que le jour ou son géniteur la fourré de force sur le rafiot pour la France, le jour ou Philibert est mort, celui ou elle a reçu la lettre du danois pour lui dire quil était parti, avant la claque, et tellement dautres jours qui font que sa vie na rien dun long fleuve tranquille. Et la rouquine va toujours au devant de tout, les événements se cherchent, se provoquent, les tourments, les folies, les envies, sont la vie et ses facettes, alors autant les accepter, faire avec ou faire ce quil faut pour quils changent.
Elle flâne sur le marché lirlandaise, histoire de penser à autre chose, de se détendre, elle laisse trainer ses mains dans les poches à sa portée, de plus en plus fréquemment, plus rien à voir avec les simples envies incontrôlées, subites, avec cet attrait irrésistible pour la poche duntel ou dun autre, non là cest plus froid, calculé, voulu, réfléchi, déterminé. Ce nest pas juste couper les bourses, ça cest à la portée du premier voleur qui passe, non cest volontairement quelle regarde, observe, et que le moment parfait plus tard, elle choisi daller chercher le vélin qui vient dêtre placé dans la poche interne de sa victime. On tombe dans les bras ou presque, on heurte, ou simplement on effleure au choix de lenvie du moment, on sexcuse faussement et le vélin obtenu, on continue sa route tranquillement, lair de rien en sifflotant. Aussi simple que dire bonjour pour la rouquine.
On fait sa curieuse, et on déplie le vélin, oui quitte à voler pour voler, même un vulgaire bout de papier, autant le lire et voir sil ne recèle pas quelques informations intéressantes, croustillantes, et monnayables. Les Onyx se posent donc sur les mots tout en continuant son chemin au travers du marché.
Mon cher blablabla, jespère que vous blablabla .ici il fait beau, mais froid blablabla vous savez blablabla .sans intérêt !
Et lirlandaise de rouler en boule la missive et de la balancer comme ça en lair, den suivre la trajectoire et pof sur la première tête qui passe. Gagné ! Lirlandaise réprime un sourire, alors quelle détaille celle qui vient de se faire agresser bien involontairement, son visage, les cheveux, lallure, tout lui dit quelque chose, mais elle ne sait plus bien ou la-t-elle déjà vu ? Rhaa ça ne veut pas revenir si si .rhoo la fausse belle mère dEnzo, la vrai femme de Louis !
Vindiou, elle peut pas faire comme si elle ne lavait pas vu, ni faire demi tour lair de rien, zut, zut, pas quelle tremble de trouille lirlandaise, faut pas pousser, mais bon, Andréa , ça lui fait penser à Louis, donc forcément à tout un tas de choses, au mariage et à leur fichu bonheur dans lequel ils doivent baigner depuis leur union, du moins cest ça dans lesprit de la rouquine, et le bonheur toussa, en ce moment, elle évite, histoire de pas retourner les lames dans ses plaies.
Dia dhuit* Andrea cest fou ce qui tombe des balcons parfois
Un léger très fin sourire, lair de rien , non non ce nest pas moi, avec un peu de bol, elle va le croire ou pas.
(édit pour la traduction, à force de le savoir j'oublis que tout le monde ne sait pas :
dia dhuit : bonjour en irlandais )
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