Maud
Ca faisait combien de temps qu'elle était dans l'armée de la Vache Folle? Trois mois ou presque.
Les remparts de Dijon, elle les connaissait tout autant que le moindre centimètre carré de la peau de son époux.
Un vrai homme. Pas une mauviette à se cacher derrières des discours de courtisans ni de galimatias de Droit Canon dont toute la Bourgogne était abreuvée dans cette lutte insipide entre quelques cardinaux et le Roy de France.
La Bourgogne, elle s'était déjà battue pour elle contre ses armées royales et Feue la Princesse Armoria.
Des bourguignons qui tuaient d'autres bourguignons, elle connaissait ça Maud. et elle l'avait en horreur. Sauf que comme d'habitude, elle ne se défilerait pas. La Bourgogne appartenait à la France et pas à l'Empire.
Celui qui l'avait courtisée un jour voulant l'arracher à Niall, voulant empêcher son mariage de toutes les manières sournoises dont il était capable, aidée par Della la fuyarde chaque fois que ça chauffait pour ses titres, le Alexandre qui avait pu l'émouvoir n'existait plus.
Un Usurpateur, un vendu à l'Empire et la caste de cardinaux qui pensait diriger la Bourgogne.
Ils l'avaient chassé lui et son conseil et Maud se retrouvait de nouveau comme chaque soir sur les remparts. Elle était prête à accoucher et redoutait chaque jour de le faire dans le froid glacial qui envahissait la capitale.
Son gros ventre la rendait moins vive dans les gestes mais son regard était toujours aussi vif. Et donc, par une de ces nuits qui s'enfilaient comme des perles depuis la prise du château et faisant des allées et venues du Conseil Ducal vers les remparts, Maud arpentait ce soir là les remparts accompagnée de Effelissianor, guettant le moindre ennemi qui essaierait de se faufiler dans Dijon.
Chausses fourrées, long mantel, capuche rabattue, elle avait la compagnie de Effelissianor dans cette promenade nocturne.
Dis donc Effelissianor, tu penses que les traitres à la Bourgogne vont être assez sots que pour vouloir entrer dans Dijon cette nuit?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Les remparts de Dijon, elle les connaissait tout autant que le moindre centimètre carré de la peau de son époux.
Un vrai homme. Pas une mauviette à se cacher derrières des discours de courtisans ni de galimatias de Droit Canon dont toute la Bourgogne était abreuvée dans cette lutte insipide entre quelques cardinaux et le Roy de France.
La Bourgogne, elle s'était déjà battue pour elle contre ses armées royales et Feue la Princesse Armoria.
Des bourguignons qui tuaient d'autres bourguignons, elle connaissait ça Maud. et elle l'avait en horreur. Sauf que comme d'habitude, elle ne se défilerait pas. La Bourgogne appartenait à la France et pas à l'Empire.
Celui qui l'avait courtisée un jour voulant l'arracher à Niall, voulant empêcher son mariage de toutes les manières sournoises dont il était capable, aidée par Della la fuyarde chaque fois que ça chauffait pour ses titres, le Alexandre qui avait pu l'émouvoir n'existait plus.
Un Usurpateur, un vendu à l'Empire et la caste de cardinaux qui pensait diriger la Bourgogne.
Ils l'avaient chassé lui et son conseil et Maud se retrouvait de nouveau comme chaque soir sur les remparts. Elle était prête à accoucher et redoutait chaque jour de le faire dans le froid glacial qui envahissait la capitale.
Son gros ventre la rendait moins vive dans les gestes mais son regard était toujours aussi vif. Et donc, par une de ces nuits qui s'enfilaient comme des perles depuis la prise du château et faisant des allées et venues du Conseil Ducal vers les remparts, Maud arpentait ce soir là les remparts accompagnée de Effelissianor, guettant le moindre ennemi qui essaierait de se faufiler dans Dijon.
Chausses fourrées, long mantel, capuche rabattue, elle avait la compagnie de Effelissianor dans cette promenade nocturne.
Dis donc Effelissianor, tu penses que les traitres à la Bourgogne vont être assez sots que pour vouloir entrer dans Dijon cette nuit?
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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"