Yrvis avait laissé son épouse partir rejoindre Leg, ne pouvant l'accompagner comme il l'aurait voulu, des affaires importante le retenant à Chambéry.
Il aurait pourtant fait le voyage avec plaisir afin de voir si son Vicomté de Marboz était aussi florissant que les rapports que son intendant lui faisait parvenir le disaient. Et surtout il aurait bien voulu voir sur place si la sécurité sur ses terres étaient vraiment revenue pour le plus grands plaisir de ses gens comme on le lui disait.
A la mort du père d'Alinoë, plusieurs bandes de malfrat avaient cru bon de profiter de la disparition du maitre des lieux pour sévir et piller sur les routes, rendant le lieu dangereux. Yrvis, devenu Vicomte de Marboz par leg testamentaire, s'était immédiatement rendu sur les lieux, avait édité de nouvelles lois et avec l'armée de Marboz reconstituée, ils avaient nettoyé chaque portion des routes et chemin en éliminant les bandits qui s'y trouvaient. S'aidant d'une loi expéditive qui lui donnait tout pouvoir de décision, les pals avaient fleuri sur toutes les routes frontalières du vicomté. Cela avait eu son effets dissuasif envers tout les étrangers entrant sur ses terres, les avertissant de ce qu'il leur arriverait en cas de brigandage ou vol.
Il espérait qu'il y aurait peu ou pas de pal dressé quand son épouse arriverait à Marboz, cela serait le signe qu'effectivement, la sécurité règne sur ses terres.
Il était là, dans leur hôtel particulier, ses affaires importantes réglées, sans son épouse partie depuis plusieurs jours. Sa présence lui manquant cruellement, surtout ses éternels babillages, les discussions qu'il avait avec les quelques domestiques qui s'occupaient du logis n'avait que peu d'intérêt et surtout, manquaient de répondant.
Yrvis attendait donc le retour d'Alinoë qui ne devrait tardé, en tout cas l'espérait-il. Le temps était couvert, le feu crépitait joyeusement dans la cheminée, il avait été dans le cellier et était ressortit avec une bonne saucisse de campagne et une bouteille de vin rouge. S'était coupé une ou deux tranches en buvant un petit verre de ce délicieux nectar....Enfin, quand il se dirigeait vers le fauteuil devant le feu, un livre à la main, il ne restait qu'un quart de la saucisse et une bouteille presque vide sur la table.
A peine s'était-il avachit sur le fauteuil pour faire un peu de lecture ou un somme, qu'un des chats de la maison sauta sur ses genoux. Il le repoussa avec rudesse sur le sol, ne voulant pas se retrouver plein des poils de cet animal et pour lui, ces bestioles n'avait qu'un but qu'il appréciait, celui de chasser les souris. Le matou miaula rageusement, montrant son mécontentement d'être traité ainsi, mais Yrvis ne s'en soucia pas et s'installa plus confortablement, finissant par gentiment s'endormir.
Le bruit d'un verre qui se casse sur le sol, le fit sursauter et il tourna sa tête vers la table pour voir le chat en train de se saisir du reste de la saucisse dans la gueule.
Diidjuuuûûû!!!!!! La sale bête!!
Au même instant un livre vola et passa juste au dessus de la tête du voleur qui s'enfuit dans les couloir, passant par la porte entrebâillée. Yrvis se leva d'un bond et parti à la suite du chat, se saisissant au passage d'une buche à côté de la cheminée et couru derrière le chat.
- Si tu as faim, tu n'as qu'à chasser les souris, mais pas de voleur chez moi!
Après avoir bousculé deux domestiques sur son passage, Yrvis arriva sur le perron, la chemise au vent, à moitié déboutonnée et lança sa buche en direction du chat qui n'avait aucune intention de lâcher son butin. Le morceau de mélèze rebondit sur le sol de la cour et finit au pieds ou plutôt devant les sabots d'un des chevaux du groupe de visiteur qui venait d'arriver.
- Si je te choppe, tu finiras en civet de lapin...Sale bête!!!
C'est seulement à cet instant qu'il vit le petit groupe qui le regardait avec surprise, tout comme il les regardait avec la même surprise.
- Alinoë, comme je suis content de te retrouver...
Il alla rapidement à sa rencontre, l'aida à descendre pour l'embrasser et salua le personnes qui l'accompagnaient.
- Leg, messires, soyez les bienvenus et pardonnez ma tenue, je ne m'attendais pas à de la visite. Je vous remercie d'avoir voulu la raccompagner jusqu'ici.
Rapidement, il remettait sa chemise en ordre et se donner meilleur prestance.