Chapitre I Quand une missive arrive de Rome

Sir.philippe

Verlan et Philippe s'étant retrouvés tous deux au rez-de-chaussée de l'hôtel, prenaient place dans le petit salon afin de préparer le voyage. Il fallait penser à tout, et le fait d'être deux minimisait les oublis. De bons chevaux, des vivres en quantité et de bonne qualité. Un équipement complet, suffisamment d'armes etc... Bref, Verlan et Philippe y passèrent presque toute la nuit.

Philippe réflichit également aux Dûchés de Bresse et de Suse laissés sans représentant légal. Dommage que le Duc et que le seigneur ne soient pas mariés tous deux, la gestion des Dûchés confiée à leurs épouses aurait été simple. Philippe décida de confier la gestion des Dûchés au percepteur des impôts de Bresse et de Suse, un bon gestionnaire. Il signa un papier l'attestant et demanda à un garde bressan de partir à Dombes sur le champ.
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Hadrian.

[ Duché de Dunois, en Orléans ]

Une petite partie de la famille Chéroy était réuni. La mère de Hadrian, Kali de Chéroy avait obtenu une permission et son père, Alexandre de Chéroy avait fait un petit retour en terre familiale. Les parents était prêt et ils attendaient en bas, au rez de chaussé de la demeure. Hadrian, lui, finissait de se préparer, beaux habits, belles tenues étaient présents à la demande de ses parents. Une fois prêt, le temps d'attacher un dernier bouton et de ranger une paire de gant dans un sac, le petit Chéroy descendit les marches pour arriver avec ses parents, un grand sourire sur le visage qui représenter le plaisir et le bonheur de revoir ses deux parents. Quelques paroles par-ci par-là et le coche arriva à la porte du domaine, les trois Chéroy montèrent dans la voiture pour une petite excursion pour l'hôtel particulier de la famille Di Cesarini, situé à Bresse.

Le voyage était plutôt long et tous les chemins n'étaient pas appréciés, certains était cahoteux à un point d'attraper des crampes dans les cuisses. Les paysages défilaient à la fenêtre, quelques poses dû s'imposer et la voiture arriva à destination, l'hôtel Di Cesarini.

[ Hôtel particulier Di CESARINI ]

Le coche s’arrêta, la porte s'ouvrit, les parents descendit et Hadrian sortit le dernier. Il découvrit cet hôtel plutôt beau, bien décoré. Deux serviteur attendait à la porte, peut être des gardes d'ailleurs pour sécurisé la présence d'une personne importante, peut être. Il est vraie que cela était comme une visite de courtoisie, mais les visiteurs, autrement dit les Chéroy, étaient du beau monde. La maréchale de France était là, le ducs de Chéroy et Dunois aussi.

Le coche repartit, pour ne pas encombrer la place. La petite troupe avança précédé du père, Le duc Alexandre, suivit de sa mère, Kali de Chéroy et le petit groupe était fermé par Hadrian. Ils arrivèrent à la porte et Alexandre annonça sa présence au serviteur demandant qu'il aille transmettre à un certains duc, son excellence Leg Di Cesarini. Hadrian avait entendu parler de lui entre ses parents et il savait que ses parents avait dans l'idée de le placer en tant que page ici, pour cela qu'il avait emmené des sacs remplis d'affaires, d’accessoires, d'ailleurs. La petit famille fut dirigé dans un salon, un bureau pour y retrouver le duc de ces lieux. Toute la famille le salua dont Hadrian qui tira une révérence fort jolie. Et le duc Chéroy enchaîna.
" Le Bonjour, nous sommes la famille Chéroy, il me semble que nous sommes attendu ?" Un léger sourire pris le visage d'Alexandre et Kali.

Pour Hadrian, il resta calme, droit à côté de son père scrutant le duc qui paraissait agréable est juste au regard. ce qui était très important puisque l'enfant pensait rester là, à l'hôtel particulier de ce-dernier et le suivre un peu partout où il ira.
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Leglejeunedicesarini

[ Hotel Particulier DiCésarini - Chambéry ]

Leg rêvassait doucement , ses pensées allait d'une charmante jeune femme qui était souvent dans son esprit et ne lui était pas indifférent , et a sa cousine Asphodelle , qui demandait d'urgence sa venue a Rome.

Cela lui ferait un voyage bienvenu, malgré son appréhension et ses inquiétudes sur la demande pressante de sa cousine.

Il .... soudain, un serviteur arrive , précédant un couple et leur fils ,les fait entrer ,puis se courbe et s'éclipse.

Le Bonjour, nous sommes la famille Chéroy, il me semble que nous sommes attendu ?

Le duc se lève de suite pour accueillir les visiteurs, et déploie sa grande carcasse ... il se dirige vers le trio , s'incline devant eux et les salut en portant sa dextre sur son coeur, puis se relève. Il se remémora le courrier reçu de la Maréchale de France et de son époux, désirant faire connaitre le monde a leur fils, d'apprendre les us et coutumes de la haute noblesse Impériale et de connaitre la vie de page :

" Vos Graces ,bienvenue a vous en mon humble demeure....j'espère que vous avez fait bon voyage ,et je vous ai fait préparer collation et boissons pour vous restaurer après nostre petit entretien concernant ...vostre fils ... " dit le duc en regardant le jeune homme " Hadrian si mes souvenirs sont exacts !."

Leg fait assoir ses visiteurs , en entame avec eux discussion aimable et courtoise sur les modalités et les conditions pour le futur page Hadrian , disant a ses parents , qu'il était enchanté et honoré d'accueillir en sa maisonnée , un page de si haute lignée , et que celui-ci , malgré ses origines devrait se conformer a son nouveau statut de page ,surtout vis a vis des autres pages au service du duc .

Les principaux ayant déjà été abordés par courriers échangés, cela n'était plus qu'une finalité de principe , entre les deux familles.

Le sujet ayant été finalisé, le duc invita ses visiteurs a se restaurer dans la salle a manger principale .

Leg prit son nouveau page par les épaules :

" Hadrian , j'espere que tu aimes les voyages , car des demain nous partons pour Rome.."

Il lui tapota l'épaule en souriant ...."bienvenue chez les DiCésarini ! "

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Lenarrateur

Adonc la petite troupe commence a grossir , et s’apprête a partir .

Les 2 jours écoulés, le duc et la duchesse de Chenot, avec leurs gens, viennent rejoindre le duc Di Césarini de Montmayeur en sa demeure, et tous avec escorte , prennent les chemins pour aller a Belley , port de Savoy afin d'y affreter esquif , que dis-je esquif, bateau fluvial ,mais non je me trompe , bateau pouvant affronter fleuves et mers, pour se rendre et rejoindre l’Italie et donc Rome .....afin de retrouver la charmante Asphodelle , celle par qui tout est arrivé !

mais la troupe fait halte dans une auberge de Belley afin que l'intendant général du duc de Bresse puisse s'occuper de la logistique maritime .....

Stephandra

[Besoin d'air... Besoin d'air... Mais pourquoi là?]

Depuis un moment, la brune éprouve le besoin de prendre l'air, pourtant elle est tout le temps dehors ou presque, c'est plus le besoin de changement qui ont guidé les sabots de son équidé jusqu'ici.
Belley, pourquoi cette ville?
Peut-être en souvenir à Son Altesse Armoria, un retour sur ses premiers pas? Sûrement même, elle se souvient être passée par ici peu avant la guerre de Provence. Oui, en fait, en un temps aussi lointain que proche, ses bottes ont déjà foulées ses terres.

Plusieurs jours qu'elle erre sans but précis, à part ce besoin de s'évader du quotidien. Une mise au point sur sa vie? Oui et non, elle aime la vie qu'elle mène et pourtant...Pourtant la voilà là, seule et disponible. Bref!

La jeune femme se promène sur le port, longuement, avant de se décider à pénétrer dans une auberge pour se réchauffer et se restaurer. Emmitouflée, elle ne songe qu'à une chose, se réchauffer auprès d'un bon feu en mangeant une bonne soupe ou du moins un repas chaud.

Stéph entre donc et salue de la tête les présents sans même trop prêter attention à ces derniers d'ailleurs, n'imaginant point rencontrer connaissances...Il y a tellement longtemps qu'elle est passée dans les environs et ils y étaient restés peu de jours en fin de compte, ils regagnaient la Bourgogne à l'époque si elle se souvient bien... C'était une fin d'année.

Envahie par ses pensées, la Stéph s'installe en silence passe commande et laisse son esprit aller et venir à ses souvenirs. Mélancolique? Non pas vraiment simplement il lui arrive souvent de repenser à cette période où l'inconscience faisait partie de sa vie, où les responsabilités n'étaient pas celles qu'elle a eu depuis.

Toutefois, un groupe de personnes rient, parlent un peu plus forts que les autres, sans pour autant qu'elle odisse leurs propos. Ces bruits la tirent peu à peu de ses songes et ses azurs se posent sur eux. Défaut professionnel probablement, la voilà qui les détaille un à un discrètement.

Quand son regard se fige sur une donà, Stéph ouvre grand les yeux puis se les frottent vivement avant de regarder à nouveau la femme qui est là à quelques mètres d'elle...

Non ce n'est pas possible...Non...Son amie a disparue depuis...Mais pourtant il y a une ressemblance...Peut-être pas physique, enfin si quand même un peu, mais dans l'allure surtout...Cette femme lui rappelle Néo.
Elle détache son regard du groupe et termine son repas, mais ses yeux ne cessent de retourner vers elle.

C'est plus fort qu'elle, il lui faut savoir, en avoir le coeur net... Elle n'est pas genre à s'imposer mais là, les images qu'elle garde au fond d'elle, semblent se dérouler devant elle. Lentement, elle se redresse, passe payer sa note et scrute un instant la jeune femme et s'approche de la table où elle se trouve doucettement.

Oser ou pas? Au pire, elle se verra envoyer voir ailleurs si elle n'y est pas déjà, au mieux...

Bonjorn, Donàs, messers... Excusez mon aplomb... Je me présente Stéphandra.En se présentant, la brune ne peut détacher son regard de la donà, aussi elle finit par lui adresser directement la parole.

Donà, sans vouloir vous offenser, vous avez des airs de ressemblance avec une personne que j'ai fort appréciée, peut-être la connaissiez-vous? Elle se nommait Néo...Néottie.

Stéphandra respire profondément, se trouvant à la fois gonflée mais n'ayant rien à perdre. Ses azurs vont de l'un à l'autre des personnes installées pour se poser à nouveau sur la jeune femme.

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Alinoe_de_chenot

Ils étaient arrivés à Belley, première étape de leur voyage. Alinoë. Yrvis et Leg ainsi discutaient en mangeant et buvant fort surtout Leg et Yrvis, la jeune fille se contentant de jus de fruits. Sir Philippe et Elektra étaient partis pour s'occuper des hommes, du navire et de tout, ils devaient les rejoindre après. Lisa, elle tenait à suivre elle-même l'embarquement des malles de sa maîtresse et surveiller le personnel, et surtout chercher un beau matelot. Alinoë ne se faisait aucune illusion la dessus- Lisa n'avait pas changé, elle aimait plaire pourtant elle était sage.

- Vous exagérer tous les deux comme d'habitude. Qui va croire à vos sornettes ?

Alinoë s'interrompit, une dame s'était approchée d'eux. La jeune duchesse leva les yeux vers elle et posa sur elle un regard interrogateur. Une inconnue, surement pas une vagabonde ni une mendiante. Sa tenue montrait plutôt le contraire, une dame surement noble. La dame parla et quand elle eut fini Alinoë s'assombrit.

- Neottie ? Bien sur que je la connaissais c'était ma mère. Stéphendra dites-vous ? Il me semble connaitre ce nom. Asseyez-vous s'il vous plait.

Puis elle se présenta à son tour ainsi que ces compagnons.

- Je suis Alinoë de Chenot. Je vous présente le duc Leg Di Cesarini et mon époux le duc Yrvis de Chenot. Ainsi vous avez connu ma mère ?

Son coeur battait la chamade. Elle regardait avidement la dame, se retenant pour ne pas la bombarder de questions. Sans s'en rendre compte, elle prit la main de son époux.
Neottie qui était la Duchesse de Luserne dont Alinoë avait hérité le titre, connaissait une foule de personnes, elle savait se faire des amis de personnes les plus improbables et elle avait beaucoup voyagé. D'ailleurs elle avait vécu en Provence et en Champagne avant de finalement revenir en Savoie faire sa vie. Elle y avait rencontré son époux Laclemanus, ils vécurent une folle passion, n'ayant pas trop le temps de s'occuper de leur fille puis Neottie était morte en Provence durant la guerre. Son père ne s'en était jamais remis mais il avait tenu bon pour s'occuper de sa fille puis il était parti rejoindre sa Neottie.

La mère d'Alinoë tenait un journal, ce n'était pas un journal intime, plutôt un carnet de bord dans lequel, elle consignait tout ce qui lui semblait important, les gens qu'elle rencontrait, les évènements. Ce journal avait beaucoup aider Alinoë, elle savait à qui s'adresser, qui était qui. La jeune fille d'ailleurs avait rencontré la plupart des amis de sa mère qui s'étaient empressés de lui ouvrir porte et coeur.
Peut-être était-ce dans ce journal qu'elle avait vu le nom de Stephendra. Elle se gourmanda de n'avoir pas prit ce fameux journal avec elle.

Depuis ses mandats, elle avait moins éprouvé le besoin de le lire. Alinoë avait trop à faire, le direction du Duché de Savoie ne lui avait laissé guère de temps libre et elle avait fait trois mandats et surtout Yrvis la comblait de bonheur, elle ne sombrait plus dans la nostalgie, elle savourait le présent.
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Stephandra

Réponse qui ne se fait pas attendre, frissons parcourant l'échine de son dos lorsqu'elle apprend que la donà est sa fille...Il est vrai, maintenant elle se souvient que Laclé après la mort de Néo, lui avait parlé d'une fille lors d'un échange épistolaire...D'ailleurs Atol lui en avait également parlé un peu plus tard lorsqu'elle l'avait croisé en Orléanais avec son épouse. Bon sang! Le monde est-il donc si petit?
Stéph est là, debout comme tétanisée alors qu'elle est invité à se joindre à eux. La brune souffle sur sa mèche rebelle pour reprendre contenance et s'installe donc à leur table.

Puis elle salue de la tête et d'un sourire les deux hommes avant de reprendre la parole:

Enchantée Vos Grasces... Il est vrai que côté protocolaire, elle a un peu omis, mais ça c'est tout elle... Puis elle sourit à Alinoë .

Effectivement, j'ai eu l'honneur de rencontrer vos parents, il y a quelques années... J'étais alors camériste de son Altesse Armoria, nous nous rendions en Genève. C'est lors de cette croisade décroisée, que je les ai rencontrés. Regard pétillant et large sourire Nous avons eu l'occasion de partager de nombreux moments en taverne, un peu comme celle-ci.

La Baronne se tait, c'est qu'ensuite l'histoire est bien plus douloureuse et triste, ils s'étaient séparés en Bourgogne, Legrandalsacien l'avait escortée en Nevers pour qu'elle retrouve Arianrod... Puis il y a eu la Normandie et la Provence...Durs moments que la Provence, tristes souvenirs, douloureux même...

Questions qui se bousculent en son esprit au rythme des souvenirs, il y a des personnes qui passent dans vos vies et ne vous marquent pas ou peu et d'autres qui restent à tout jamais gravées en vos coeurs, malgré l'éloignement, malgré le silence, il en est ainsi. Néo et Laclé faisaient partis de ceux qu'elle ne pourrait jamais omettre.
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Alinoe_de_chenot

Alinoë buvait les paroles de la dame. Stéphendra, Ainsi elle n^était pas une simple connaissance. Elle avait partagé du temps, du temps agréable avec ses parents. Alinoë tentait d'imaginer sa mère en taverne avec son père et Stéphendra. La Duchesse y allait rarement et quand cela lui arrivait, elle ne restait pas. Elle ne se sentait pas à l'aise parce qu'elle ne buvait pas ou presque pas. C'est surtout au Divin nectar qu'elle se sentait le mieux. La taverne de son amie Mini, là tout le monde savait qu'il lui fallait du jus de fruits et elle n'était pas regardée comme un bête curieuse.

- J'ai connu la Princesse. J'ai été chagrinée d'apprendre son décès. Ainsi ma mère participé à une croisade ? C'est étrange que je ne l'ai pas lu dans son journal pourtant il y est fait allusion à sa participation à une guerre avec la Princesse. J'ai du mal lire.

Elle réfléchit une demi seconde

- Mon père aussi faisait-il parti de cette croisade ?
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Lisa

[Sur les quai en bas de la passerelle, non loin de la coupée et du bastingage]

Rhhhaaaaa mais faites donc attention!!

La chambrière se précipita vers la malle qui venait de toucher terre après que l'un des dockers l'ai laissé tomber.

Crénon d'un bouquetin des alpages!! si vous abimez ce qu'il y a dedans je vous pèle à petit feu!!

Elle fit les gros yeux au bonhomme qui éclata de rire suivit de ses compagnons.

Mais bien sur ma petite dame! c'est que j'ai très très peur!! en se moquant d'elle et la toisant de tout son haut.
Lisa ne se laissa pas démonter pour autant.

Même pas peur! j'en ai connu des plus costaud que vous dans ma campagne ! Puis changeant de tactique parceque pas folle la guêpe , elle lui fit les yeux doux avant de lui dire d'une voix doucereuse

Vous ne serez pas payé si vous faites mal le travail ..

Et Toc! pensa elle tout en zieutant les muscles saillant du gaillard.
Hum .. une étincelle dans le regard soudain ..
Le gaillard sourit et le regard de la belle se fit dépité, à voir la dentition souriant elle fit un pas en arrière avec, à présent, un air dégouté.
Vaux mieux rester à la diète ma fille , pensa elle encore et réalisant soudain qu'elle n'avait pas été prier depuis ses dernières pensées plus ou moins impures.

Se redressant de toute sa taille et prenant un regard hautain

Allez allez bande de fainéants !! il reste des malles à charger et à mettre dans la cabine de sa Grâce de Chenot. Hop hop hop!!

La voyant faire le p'tit coq , ils éclatèrent de rire à nouveau et reprirent le travail.
Vexée mais ne le montrant pas trop , elle continua de surveiller les allées retours des gros bras , veillant à ce que toutes les malles de ses maitres aillent là où il fallait suivant l'usage et l'importance de celle ci.

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Stephandra

La brune sourit en l'écoutant, elle ne dira pas comme elle a pleuré lorsque Néo est partie, ni lorsque Armoria a disparu, non car elle est persuadée que les deux femmes ne l'auraient pas désirées.

Bien entendu, il y a questions, Stéphandra tente au mieux de remettre ses idées en place, ses souvenirs, puis elle répond

Honnêtement, j'ai suivi Armoria en Genève et me souviens en rentrant par la Savoie avoir passé du temps aux côtés de vos parents, cela remonte un peu, c'est peut-être à ce moment là qu'ils ont souhaités suivre la Princesse en Béarn et Provence. De mémoire, ils n'ont pas été en Béarn, lorsque je suis arrivée en Provence moi même, Néo était déjà dans une ville Provençale, je pense qu'elle était avec les armées Orléanaise ou Normande. Je ne voudrais pas vous raconter de bêtises, toujours est-il que nous avons quitté Belley ensemble, vos parents étaient avec nous. Je n'ai jamais tenu de journal peut-être à tort, aussi je ne vous réitère que mes simples souvenirs.

Stéph lui sourit, elle ne doit pas lui apprendre de grandes choses, mais elle ne ment pas, certes elle ne peut mettre des dates précises sur leur rencontre, elle se souvient que la Provence c'était terrible...

Je me souviens leur avoir parlé, les moments passés à leurs côtés m'ont marqués, je ne suis genre à passer mes soirées en taverne, mais j'aimais m'y rendre lorsque je savais qu'ils y étaient.

L'air de rien il lui est douloureux de repenser à cette période de sa vie, la Provence a sincèrement était une période délicate, où ils ont tous pu se sentir abandonnés, malmenés...Où la faim était présente chaque jour, il fallait lutter pour survivre, sale période oui...
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Alinoe_de_chenot

Alinoë serra la main de son Yrvis sans cesser de regarder Stéphendra.

- Ainsi mon père a fait la croisade puisqu'il était avec ma mère. Cela me fait sourire quand on sait l'amour qu'il portait à l'Eglise. Mais il aimait ma mère avec passion, il l'aurait suivi n'importe où car c'est elle qui était fervente aristotélicienne.
La vie est étrange n'est ce pas ? Vous avez rencontrer mes parents en taverne et voilà que vous nous rencontrer en taverne aussi. Vous alliez avec la Princesse dans une grande aventure et nous nous allons en voyage. Vous aussi attendez pour prendre le bateau ? Nous devons partir tout à l'heure. Venez-vous avec nous ?

Alinoë rougit brusquement

- Pardonnez mon outrecuidance ! On ne se connait pas, je ne sais pas ce que vous faites et je vous invite à venir avec nous sans même en parler à mon époux et mon ami alors que c'est lui qui voyage et nous qui l'accompagnons. J'ai cédé à une impulsion.

Elle regarda Leg et Yrvis puis elle revint à Stéphendra

- Je suis toujours mes impulsions et mes intuitions. Je sens que vous avez des choses à me raconter. Enfin, je sens que je ne dois pas vous laisser partir.
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Stephandra

Stéphandra sourit aux propos de la jeune femme, effectivement elle avait ce souvenir qu'il aurait fait n'importe quoi pour son épouse et se dit qu'il a du être pareil avec sa fille.

Après la surprise de l'invitation à se joindre à eux, la brune se dit que c'est une bonne occasion de prendre l'air...Allez voir ailleurs...Si..Si elle y est.

M'est avis que le hasard fait souvent bien les choses. Non, je n'attends pas de bateaux, en fait je ne sais même pas où je me rends...J'erre sans but précis.

Petite pause songeuse et la brune reprend

Si votre ami et votre époux me l'autorisent, il me serait doux de voyager avec vous.

Même pas elle demande la destination, ni le pourquoi de ce voyage, peu lui importe, elle a vraiment besoin d'aérer sa tête et poser la question serait attendre une réponse qui de toutes façons ne changerait pas sa décision, alors peu lui importe l'endroit ou les endroits où ils iront.

Vous êtes toute excusée Votre Grasce, je suis moi même mes intuitions. Elle lui sourit et laisse son regard se poser sur les deux hommes présents afin de lire leurs réactions.
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Leglejeunedicesarini

Leg qui discutait avec Verlan de certains préparatifs tout en vidant chopine avec Yrvis sous l'oeil intéressé d'Hadrian , vit arriver du coin de l’œil, une charmante , qui après avoir eu mouvement d'hésitation , prit sur elle , et vint prendre voix avec son amie Alinoë. Celle -ci fit les présentations et les deux femmes entreprirent conversation, ou Leg entendit des noms point inconnus de sa personne , comme Armoria , ce qui lui fit dresser l'ouie.

Le savoyard se dit en son for intérieur que le monde était vraiment petit.

Le dialogue s'instaura courtoisement entre l'inconnue , qui avait connue les parents de la petite duchesse et celle-ci, qui après un moment proposa a la gente dame se nommant Stéphandra de les accompagner dans leur voyage , celle-ci paraissant ravie de l'aubaine accepta sans aucune hésitation.

Leg sourit répondant indirectement a son amie Alinoë:

" Dame Stéphandra, tout le plaisir sera pour nous de vous accepter dans notre groupe... nous devons aller a Rome voir une mienne cousine , qui m'a mandé de maniesre urgente. Nous devrions embarquer d'ici peu .... d'ailleurs...

Leg se tourna vers son nouveau page , le jeune Hadrian :

" Hadrian , pourrais tu aller sur le quai , voir ou en sont les préparatifs d'embarquement , si Dame Lisa a fait embarquer les malles du Duc et de la Duchesse, et si Philippe s'est bien occuper des miennes ...."

Puis se tournant vers leur nouvelle compagne de voyage

" Et vous mesme, n'avez vous point affaires a mener a bord ? Philippe , se chargera de les faire mettre a bord ..."

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Yrvis

Chambéry-Belley, voyage sans problème, agrémenté de quelques boules de neige lancé par Yrvis sur ses compagnons de voyages. Cela avait été au dessus de ses forces de se retenir de les blanchir de cet or blanc.
Arrivé au port, le repas dans l'auberge lui avait fait du bien, rien de tel pour se remettre d'un effort physique, si l'on peut appeler ses taquineries de physique.

Une dame s'est présentée à Alinoë et il les écouta sans dire un mot, comme quoi tout était possible. Hasard, destin? Chacun choisira, mais il est clair que la providence était intervenue dans cette rencontre inopinée avec cette dame qui avait connu les parents d'Alinoë.

Avait-elle osé goûter au médicament du tonton? Yrvis l'avait fait, en découvrant la réserve dans son vicomté, son visage était passé par toute les couleurs de l'arc en ciel et lui avait coupé la chique un bon moment. Il en avait prit un petit tonnelet à tout hasard pour cette expédition, on ne sait jamais, cela pouvait au final soigner des maladies, vu que cela réveillait un mort.

Tenant toujours la main de son épouse, il salua à son tour la dame.

- Madame, c'est un plaisir de vous connaitre et soyez la bienvenue dans cette ballade, vous n'avez pas le mal de mer au moins? Sinon, j'ai un soi-disant médicament, parait qu'il soigne tout.

Stephandra

Les deux hommes ne tardent pas à donner leurs avis, un accord de la part des deux, sans aucun doute possible, Stéphandra sourit et hausse un sourcil à la question de Leg. Elle répond amusée.

J'ai un baluchon et un homme de main qui a lui même son balluchon. De sourire et reprendre Si vous acceptez qu'Oldo face partie de ma bagages alors j'en serai ravie.

Destination désormais connue, Rome, elle ne s'y est encore jamais rendue. Elle le remercie d'un sourire et regarde l'époux d'Alinoë.

Le plaisir est partagé sincèrement et nope je n'ai pas le mal de mer, mais au besoin je n'hésiterai à vous demander de votre médicament.

Lui sourit mais espère que ce n'est pas l'Eau de Vie ou l'alcool que Laclé baladait toujours avec lui, elle avait tenté une fois, certes elle était plus jeune mais avait failli s'enflammer. A l'époque, ils en avaient bien rit, ils avaient même imaginé des chiens de montagne avec un tonnelet autour du cou, afin de mémoire.

Se rendant compte que le navire va bientôt quitter le port, elle reprend

Oldo est à quelques pas d'ici, permettez que je vous quitte pour aller le retrouver, nous vous rejoindrons sur le quai, d'ici peu.

Pas question de les retarder dans leur expédition, sans même réfléchir, la décision a été prise comme ça sur une sorte de coup de tête.
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Chapitre I Quand une missive arrive de Rome

Leglejeunedicesarini

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Asphodelle

["Elle? non...c'est une Galaxie..." - Chapitre 4 du récit Asphodellien : "On y repart! c'est une Merveille !"~]

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[Duché de Normandie, chambre louée sous les toîts à 25 écus la semaine - du vol, quand on est obligée de manger dans sa baignoire ]

La pluie frappe aux carreaux : le seul luxe de la chambre, le reste étant rudimentaire.
Elle n'y trouvait pas tant à redire pourtant, car elle était habituée au "rudimentaire". Pire : elle s'accomoderait d'une grange, tant elle vécu sur les routes par l'obligation de son ancien emploi...sauf les jours où elle veut porter du ruban...ces jours là, elle veut dormir dans de la soie. Après tout : elle avait du Di Césarini dans les veines.

Les bottes sur la table qu'on pourrait appeler "secrétaire" ou "guéridon" vue sa taille, elle avale sa soupe aux lards, repas du pauvre.

Elle pense à "lui"..."lui", un secret, et elle en a beaucoup.
Elle songe à l'année à venir, où elle doit mettre les bouchées triple.
Elle pense à la lessive de fin de semaine...rien à voir, circulez.
Elle songe à "tac tac tac"...allons? qu'est-ce? qu'on ne puisse s'asseoir sur le zéphir l'esprit à l'ouest et l'iris sise sur les rêves en estoire* !!

Elle pose d'un geste bourru sa gamelle sur le plan de sa petite, très petite table, et à la fenêtre fait entrer un pigeon affamé.

Elle reconnait rapidement et le lien, et l'étui de cuir épais de chameau, frappé d'un lion au sabre, porté non pas à la patte, mais le long du dos du volatile, entre les ailes, via Long Courrier.

SALIIIIIM !! Depuis son retour à la maison - Jérusalem - son "frère" lui manquait, comme il lui a toujours manqué depuis qu'elle le connait, et qu'elle doit vivre loin de lui - elle ici, lui là-bas.

Parcourant rapidement la missive, elle sourit aux anges, en donnant des graines au pigeon, et en oubliant de fermer la fenêtre dans sa précipitation.

La pluie dégouline sur le parquet...le vent fait voler ses notes de cours de Sciences Po...le temps qu'il soit beau ou mauvais est son compagnon.

Un vol effrayé de pigeon plus tard, et un grand...immense et effaré : HEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE???????!!!!

Suivi d'un regard un peu dégouté lors d'une réflexion, et d'un : Bordel...

[Rome, Maison d'Asphodelle di Césarini, la Terra Nostra dans les Faubourgs de Rome]

Où?

Elle n'en avait aucune idée, mais l'angoisse montait de s'imaginer un pan de mur détruit plus tard, que le coffret avait disparu dans les gravas suite aux gigantesques travaux qu'elle avait engagé près d'un an auparavant dans sa maison cossue, héritage dans une ville où elle aborrait jusqu'au malaise vagal se rendre ces jours d'hui - d'où le peu élégant..."bordel".

Pourtant, elle avait une confiance absolue en les Maures qu'elle avait embauché, une équipe qu'elle prenait toujours pour tous les travaux à Motarde, et qui était bien plus loyaux et fidèles que bien des foutre-grenouilles de bénitiers. Aussi, ne les soupçonnait-elle pas.

Elle soupire, car elle venait de faire toutes les pièces de la maison, revues à l'Orientale - mosaïques sur les murs, fresques, arcades en découpes, tapis éclatants, bains, arbustes et fontaines...et ce qu'elle s'était fait ramener de ses bureaux de Préfet qu'elle avait orné pareil - sa patte, copyrighté et sus aux imposteurs! - : chapiteaux, tableaux rares byzantins, casques grecs, souvenirs chypriotes...

Chez elle, ça sentait l'Orient. Seul le Bureau, témoin de son Oncle, et surtout de son père Ujio...avait gardé son empreinte du passé sans rajouts ni dérangements, comme suspendu dans l'Histoire.

Elle se tordait la bouche, et songea alors, à ce qu'elle n'avait pas encore été fouiller : la Cave !

De prestes foulées elle descends les étages sous la maison.
Avançant sans les voir le long des bouteilles millésimées, elle s'arrête et réfléchit.
S'asseyant là où elle et Salim avaient parlé avant de reprendre sa vie en Occident~, elle regarde autour d'elle, et se met dans la peau de son père, fermant les yeux.

Où?

Les rouvrant, elle devine alors : on ne cache jamais mieux qu'en pleine évidence, et cette évidence pouvait se trouver sous son...cul.
Elle se lève, et tente de lever la banquette incrustée dans l'épais mur.
Posant son doigt sur la croix d'Aristote gravée à même la pierre, elle entends un clic, et ouvre dans une envolée de poussière, le contenant secret dont elle sort un objet. Refermant avec soin la cachette, elle regrimpe dans l'autre sens vers le Bureau du père.

Une plume court sur une première lettre :

Citation:

Pour Paris, Cour des Miracles, Boutiquiers des Scandales

M'man ! Rapplique tes fesses à Terra Nostra.
Prends avec toi tout le nécessaire de voyage que tu voudras, on part loin et longtemps - encore.

PS : me fait pas d'esclandres, je t'expliquerai.
PS 2 : tu m'ramènes un truc cher?

La gosse.

Une seconde fait voltiger l'encre noire sur le buvard, avant d'écrire ceci :

Citation:

Pour Chateau familial di Césarini de la Dombes, Domaines ducaux de Bresse et de Suse, Savoie, Royaume de Lotharingie, Empire

Cousin Legounet,

Suite à des nouvelles de mon ami Salim que tu connais, j'ai d'étranges révélations à te faire, et un objet magnifique à te présenter.

Viens au plus vite à la Casa Terra Nostra, c'est fort pressé !!

Aspho.

Une troisième, se fait la grêve de son épître, court, mais épique :

Citation:

Taverne du Chat Noir, Quartier des Croisés, Jérusalem, au fond à droite

Mon frère,

Dis m'en plus, mais adresse à Bresse.

PS : re-commande moi du Henné brun et rouge à Mamma Siarân et pleins de poutoux à Shani et le petit.

Mordekaï.

Et enfin, une dernière :

Citation:

Pour Muret, Comté de Toulouse, église paroissiale, à Orcus EtxeBerri di Aquilina,

Mon Soleil...

Je vais devoir m'absenter un moment.
Tu seras sympa de passer à Terra Nostra ouvrir les fenêtres et faire tourner l'eau des Bains.

Je t'aime, je t'en apprendrai plus tard, mais c'est "mon père, ce héros"**.

PS : dans le scellier j'ai du Serrano, sers toi !

Ta frangine.

~ Premiers Chapitres, RP "Jérusalem, Athènes, Rome! - Place Aristote
* "armée navale" en vieux français
** référence au film éponyme de Gérard Lauzier, 1991
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Leglejeunedicesarini

[Domaine de la Dombes, en Bresse, cabinet de travail de Leg]

Le cabinet de travail de Leg, était en fait celui de son grand-père feu Leg l'ancien, et le jeune duc n'avait strictement rien changé à la décoration des lieux.
Peut-on parler de décoration, cabinet plutôt spartiate ,avec une table et deux fauteuils, qui trônaient au milieu de la pièce vide, simplement garni de bibliothèques murales remplies de livres et de parchemins ayant appartenus au vénérable.

La petite fenêtre n'était point suffisante pour laisser passer une grande clarté, et Leg qui se demandait comment son grand-père avait pu travailler aussi longtemps dans ce cabinet, était obligé lui-même de travailler constamment à la lumière de la bougie.…

Leg, à la sortie de son vieil intendant, avait repris les dossiers de la procure, étant actuellement procureur au conseil ducal de la Savoy.

Il s'apprêtait à noter sur un vélin, lorsque un page arriva dans son antre, tenant apparemment deux missives dans la main. Il les tendit au duc, puis reparti aussi subrepticement qu'il était arrivé, fermant la porte du cabinet de travail doucement.

Leg se saisit les deux missives, et il reconnut les sceaux des propriétaires, à savoir celui de sa chère cousine Asphodelle, et l'autre de son ami la duchesse de Luserne. Il se saisit tout d'abord de celle de sa cousine, et en parcouru le contenu :

Citation:

Cousin Legounet,

Suite à des nouvelles de mon ami Salim que tu connais, j'ai d'étranges révélations à te faire, et un objet magnifique à te présenter.

Viens au plus vite à la Casa Terra Nostra, c'est fort pressé !!

Aspho.

Leg prit sa clochette, et la secoua vigoureusement… Dans les quelques secondes, un page boutonneux, le sourire béat, avec un regard de poisson mort, se glissa dans la pièce

« ouaisss…. Sa Grace m'a demandé ? »

- Tout à fait mon ami, va me chercher l'intendant général, j'ai besoin de lui. Tu trouveras certainement Sir. Philippe dans ses appartements."

Le page allait sortir, mais le duc lui fit signe de rester encore.

Il ouvrit la deuxième missive qui venait de la duchesse Alinoë, celle-ci lui indiquant qu'elle allait venir sous peu à Bresse.

Il leva la tête :

« après avoir prévenu Sir. Philippe, tu iras au poste de garde, prévenir André le garde que la duchesse de Luserne doit venir sous peu. Qu'il me l'amène directement à mon cabinet… »

Le page avec son regard aussi intelligent qu'un boeuf regardant passer une carriole ne bougeait pas.

« Alors tu attends quoi ?que je te botte le fondement ? Allez ! Vas… »

Alors Leg alla remettre une bûche dans la cheminée de son cabinet. Une flopée d'étincelles se dégagea des braises lorsque la bûche arriva au milieu de l'âtre. Une flamme joyeuse monta, et une douce chaleur se répandit dans la pièce.
Il sortit une petite fiole de sa poche, et bu une gorgée de génépi en attendant sa visiteuse…

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Alinoe_de_chenot

Le voyage fut mené à un train d'enfer, juste le temps de changer les chevaux aux postes relais.
La duchesse de Luserne arriva un peu après midi. Elle avait passé la nuit sur les routes et elle était quand même passée à Marboz se changer et prendre un substantiel déjeuner.

L'intendant de Marboz avait sorti les livres de comptes espérant qu'elle les consulterait. Depuis que le vicomté était devenu la propriété du père de Alinoë puis de son époux, c'est toujours lui qui décidait de tout, le vicomtes lui faisant confiance mais cette responsabilité commençait à lui peser. Il devait s'appliquer deux fois plus et le poids des ans lui pesait. Seulement la vicomtesse de Marboz n'était pas venue pour cela. Quand elle le lui dit, il blanchit et fit une tête longue comme un jour sans pain. Alinoë ignora. Elle avait plus urgent à faire.

Elle passa sans encombres les portes du domaine, surement à cause des armoiries sur son carrosse, on ne l’arrêta pas. Alinoë qui était plongée dans le carnet n'y prit même pas garde. Elle leva les yeux quand le carrosse s’immobilisa.

Quelque instant plus tard, elle entrait dans le bureau de Leg à la suite d'un page et bousculant qu'il lui laisse le passage, elle hurla à son ami et sans le saluer lui montrant le carnet

- Regarde Leg ! Tu ne vas pas en croire tes yeux !!

Quand il eut prit le carnet qu'elle avait posé sur le bureau, elle se reprit et alla l'embrasser,

- Heu... Bonjour, tu vas bien ? Lis ça ! C'est codé mais j'ai réussi à le décoder mais je ne suis pas sur de moi du tout.
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Sir.philippe

Philippe refermait le livre des comptes de Suse. Il le plaça dans une besace en cuir et demanda à ce que la garde de Bardonecchia l'attende dans les cinq minutes dans la cour de Bresse. Il avait prévu de se rendre au château de Suse et y passer la nuit. Il descendit les escaliers et se dirigea vers la sortie du château. La garde était présente. Il s'apprêta à monter à cheval lorsqu'un domestique l'interpela.

Messire Philippe, vous êtes là!

Hé bien! Qu'y a-t'il?

Le Duc...

Quoi le Duc? Parle donc maraud!

Il demande à vous voir.

Attendez moi vous autres, je ne serai pas long.

Le seigneur de Bardonecchia emboîta le pas et monta les étages menant aux appartements du Duc. Il frappa par trois fois et attendit qu'on lui autorise à entrer. Une fois la chose faite, il entra et aperçut la duchesse de Luserne.

Vos Grâces... en s'inclinant.

Monsieur le Duc m'a demandé...

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Leglejeunedicesarini

Il faut dire que Leg , s'amuse a regarder la flamme de la bougie ...et qu'il finit par s'assoupir dans son siège ....

Verlan passe la tête par la porte , et voyant le duc endormit, vient lui mettre une couvertures sur les jambes, et remet une buche dans l’âtre , puis doucement se retire...

Soudain , un orage éclate dans le cabinet de travail de Leg ....non point un orage , mais un tornade .....

Leg se réveille en sursaut , se met debout , essaie de récupérer la couverture qui glisse a ses pieds , et se tape le front sur le bord de la table , ce qui fait tomber la bougie sur le tapis ...

Sur le choc , le duc sort de sa semi inconscience , se frotte l e front , écrase d'un pied sur la bougie a terre , et réalise que son ami Alinoë se tient debout devant lui , mais alors les cheveux ébouriffés , la cape de travers , et l'air fébrile , chose que le jeune homme n'avait encore jamais vu chez la petite duchesse ...

Regarde Leg ! Tu ne vas pas en croire tes yeux !!
lui mets devant le nez sur la table un carnet qui fait que Leg se rassoit pour le prendre en main... avant qu'elle ne radoucisse sa voix et venir lui faire une fraternelle bisouille !

Il regarde ...ouvre les yeux , et voit un espèce de gribouillis ...il releve la tête , et lance un regard interrogatif a Alinoë ...

C'est codé mais j'ai réussi à le décoder mais je ne suis pas sur de moi du tout.

Il va pour lui répondre , mais a cet instant précis, coups dur la porte du cabinet ...et Leg se doute de la personne derrière la porte

Entre Philippe

Effectivement son Intendant Général ouvre la porte et se glisse dans le cabinet de Leg.

Vos Grâces...
Monsieur le Duc m'a demandé...

Oui Bardonnechia , je t'ai mandé pour te dire d'annuler ton voyage pour Suse ....nous devons impérativement partir a Rome ...prépare nos meilleurs montures . Nous partirons tous les deux avec Andre et Verlan ...Nous devons rejoindre ma cousine Asphodelle au plus tôt ...

Puis se retournant vers son amie .

Excuse moi , mais je dois rejoindre Terra Nostra, la demeure de ma cousine a Rome de toute urgence ... Mais pourquoi cette arrivée intempestive avec ce ..... Leg montre du doigt le carnet qu'il a reposé sur la table ...carnet de voyage ? a qui appartient t il ? je comprends pas trop bien la ....

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Alinoe_de_chenot

Alinoë avait recouvrer son sang-froid, c'est à ce moment là que Sir Philippe le vassal de Leg entra. Elle répondit à son salut puis se tourna vers Leg qui lui expliquait qu'il devait partir en voyage.

- Tu pars à Rome ? Je suis arrivée à temps il me semble. Comme je t'ai dit je crois avoir reussi à décoder ce carnet, j'ai travaillé dessus pendant tout mon voyage. Mais ce qui m'a décidé à venir te voir est là !

Alinoë s'était penchée et elle tourna une feuille du carnet et lui montra

- Tu vois là ? C'est Kreuz. Ce n'est pas un de tes parents ? Il s'agit des templiers et il est en croisade au moment où cela a été rédigé. Par contre, je ne sais pas comment ce carnet a fait pour arriver à Thonon, je suppose que c'était à Lub. Ils se connaissaient Kreuz et lui.

Elle continua sans avoir laissé à son ami le temps de placer un mot

- Tu vas à Rome c'est indiscret de savoir pourquoi ?

Et là enfin Leg put répondre.

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Leglejeunedicesarini

Au nom Kreuz , Leg sursauta ..... Kreuz , Ujio , et Leg L'ancien compagnons d'armes et Templiers, étant lies comme les doigts d'une main ....

Kreuz .... ? un parent ...oui ...non .....enfin si , par alliance , sa cousine Suky était ma tante,l'épouse de Cell DiCésarini mon grand oncle , le frère de l'Ancien ....

Je sais qu'ils étaient partis pour une croisade Ujio et lui .... Mon grand Père avait quitté le Temple pour pouvoir épouser ma grand mère.... Je sais aussi que Kreuz, Ujio , Leg l'Ancien et Lub se connaissait , puisque tous ont vécu en Savoy ..

Pourquoi je dois aller a Rome ??? Je n'en sait rien , mais cela a l'air vraiment urgent , car ma cousine Asphodelle n'est point gente damoisselle a crier au loup a la moindre peur....c'est un femme de teste et caractesre. Si elle me mande , c'est que cela estoy important . Pourquoi ? tu veux venir avec moi a Rome ? tu sais , je n'y vais point en carrosse... d'ailleurs je dois lui envoyer une missive pour mon arrivée .

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Alinoe_de_chenot

Alinoë avait retiré sa pelisse en fourrure et s'était assise pendant que Leg lui expliquait qui était Kreuz.

- Ils ont du faire des choses ensembles. peut-être que Lub était avec Kreuz. Il ne s'appelait pas Valendras ? Comme Tenesthos ? Je sais que mon oncle était très lié à cette famille.On pourra bien spéculer.
Rome ? J'aimerais bien y aller, j'ai été en Italie mais je ne me suis pas allée dans la ville des Papes. Qu'est-ce que tu entends par là ? Explique ta phrase : "Je n'y vais pas en carrosse " ?

Elle le regardait fixement en fronçant les sourcils.

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Leglejeunedicesarini

Leg sourit a son amie...

" en effet , Kreuz Von Rosenberg Di Valendra , cousin de Feu le Duc d'Aoste Thenesthos ....tu sais , a cette époque ils se sont tous impliqués pour la Savoy , et donc se cotoyaient ...

Leg voyant Alinoë froncer les sourcils et plisser des yeux :

Oui oui je sais ....tu est un cavalière émérite ....car pour aller plus vite je pars en équipage monté. Pas le temps de flasner a la portière de mon carrosse ....

Leg soupire , se lève , va remettre une buche dans l'astre , revient vers la table, se saisit d'un veslin .....il connait son amie , aussi butée qu'un asne du poitou ....

" Bon je préviens ma cousine que j'arrive , accompagné de Verlan et de ...la Duchesse Alinoë !!!! Cela te conviens ? "

Le duc en souriant prends sa plume

Puis Leg prend sa sonnette , et le page boutonneux arrive aussi silencieux qu'un orvet

" Vostre Grace ????

Leg scelle le veslin qu'il a plié et le tends au page

fait envoyer ce mot a la Dame de Chalamont a Rome a Terra Nostra...

.

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Alinoe_de_chenot

Le visage de la petite duchesse s'éclaira d'un large sourire.

- Ben oui je viens. De toutes façons nous passons par Saint-Julien et Chambéry avant d'aller en Italie. Je pourrais prendre mon destrier. Tu pourras me prêter un cheval ou j'ai le temps de repasser à Marboz ?

Elle pensait à la route tout en parlant.

- On passe par le Mont-Blanc ou on prend le bateau pour naviguer sur le Pô ? Le port n'est pas construit mais les bateaux peuvent y accoster. Tu as un navire qui pourrais nous prendre ? On sera combien ? Je suppose que tu ne pars pas sans une bonne garde ?

Elle se tourna imperceptiblement vers Sir Philippe. Tout le monde savait qu'il était l'intendant de Leg.
Elle prendrait un de ses corps d'arme. Les routes étant trop dangereuses et en plus on ne savait ce qui arrivait à Aspho.
Il faut dire que le contenu du carnet lui avait rappelé les dangers d'être loin de chez soi.
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Sir.philippe

Le seigneur de Baredonecchia écoutait son maistre puis se relevait.

Votre Grâce, comme il vous plaira. La garde de Bardonecchia étant déjà prête dans la cour de Bresse, elle nous accompagnera jusqu'à Rome si vous le voulez bien.

Madame la Duchesse, je vous fais préparer un cheval de suite.
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Asphodelle

[Maison Terra Nostra dans les Faubourgs de Rome]

Elle avait mandé les femmes des ouvriers de son équipe fétiche : rangement, aération des chambres, repassage des tissus, réapprovisionnement du cellier.

Les femmes, d'origine sarrazine, pépiaient en s'activant, en chantant parfois, et en émettant de petits rires.
Asphodelle leur donnait des indications et les aidait lorsqu'elle n'était pas plantée devant le coffret, n'osant y toucher comme si elle craignait qu'il s'évapore en essayant de le manipuler.

L'heure du bain venue, elle les rejoignit dans la salle d'eau chaude mais là encore, impossible de s'adonner avec elles aux jeux d'eau : tout ce qui touchait à son père était du domaine du mystique. Ne l'ayant jamais connu, mais éprouvant pour lui une passion aussi intense que cette impossibilité de le connaître jamais, elle s'accrochait à chaque détail, chaque mot à son sujet, afin de le connaître davantage.

Ce besoin était aussi vif que celui de respirer, et il lui semblait qu'un trou béant occupait la place qu'il avait laissé dans son sang, ses veines, ses mains que jamais il ne prit dans les siennes. Ne rien savoir de lui, c'était comme ne rien savoir de la moitié d'elle-même.

Des regards moqueurs la cueillaient parfois dans son air perplexe, et elle ne pouvait répondre qu'en chahutant gaiment, car avec elles elle goûtait au bonheur de vivre sans froideur ni protocoles, ainsi qu'elle vivait là-bas avec les femmes du quartier.

Un peu plus tard dans une de ses journées agitées, elle reçut missive de son cousin :

Et de s'étonner de la présence avec lui d'Ali...mais sans doute souhaitait-elle profiter de l'escorte pour visiter la ville après tout.

Rome était un lieu effervescent de changements et d'ouverture, où l'on expérimentait l'art, l'architecture, où l'on cherchait la beauté et le Créateur dans l'oeuvre des mains, dans un mélange d'audace et de modèle antique. Rome était cosmopolite, et aussi opposée que pouvait l'être la Cité Pontificale qui s'était assoupie dans une lenteur, un dépeuplement et un état d'esprit suranné qui n'avait pas su comprendre ces besoins d'expérimentation, ces besoins de renouveau là, qui s'étendaient vers l'ouest.

Aux jours qui se suivent, il n'y eut aucune nouvelle par contre, de sa mère, mais cela...elle s'y attendait quelque peu.

Elle ignorait quand ils allaient partir et à quelle allure ils allaient emprunter, mais se décida à poser un ordre d'une à deux semaines avant leur arrivée.

Ce faisant, elle finit par se décider à chercher la façon d'ouvrir le coffret...car le crochet était un leurre.
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Leglejeunedicesarini

- Ben oui je viens. De toutes façons nous passons par Saint-Julien et Chambéry avant d'aller en Italie. Je pourrais prendre mon destrier. Tu pourras me prêter un cheval ou j'ai le temps de repasser à Marboz ?

Le jeune duc sourit , il pensa a la diatribe qu'il aurait déclenché , s'il avait refuser que son amie vienne a Rome ...puis soudain , une chaleur lui prend la teste ...Yrvis ....mais que va dire Yrvis quand il saura que son épouse Alinoë part ainsi sur les routes, mesme si cela est avec lui ....

" Heuhhhhh....! ma chère , c'est bien beau .....mais Yrvis ?????"

- On passe par le Mont-Blanc ou on prend le bateau pour naviguer sur le Pô ? Le port n'est pas construit mais les bateaux peuvent y accoster. Tu as un navire qui pourrais nous prendre ? On sera combien ? Je suppose que tu ne pars pas sans une bonne garde ?

Leg se tourne vers Bardonnechia , qui vient de parler ....

" Philippe, donne Saphir a la Duchesse, .....comme cela elle pourra s'amuser un peu ...
et puis pour le voyage , que décide tu ? on prend le bateau , ou on passe par la montagne ???? prévois aussi les vivres , et de quoi camper ... Demande a Verlan de compléter ta garde avec un détachement de la Garde Bressanne ...pas de gonfanon ou autre bannière , nous voyagerons simplement ...."

puis se tournant vers Alinoë

" Nous serons sous bonne escorte....tiens reprend ton carnet , nous regarderons cela a Rome ..car je suis préssé d'y arriver"

de nouveau vers Philippe tout en se levant :

" Allons fait au plus vite mon ami ....nous ne devons plus tarder ......"

.

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Sir.philippe

Philippe avait reçu ses instructions et s'exécuta. Le temps que tout soit prêt, il fallait compter une heure. Un valet revint vers lui pour lui annoncer que le voyage était fin prêt. Philippe se tourna vers son maistre:

Votre grâce, nous pouvons partir quand vous le souhaitez. Pour un meilleur confort et pour plus de rapidité, je vous recommande le bateau.
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Alinoe_de_chenot

Alinoë avait reprit le carnet

- Saphir ? Joli nom.

Elle se tourna vers le page

- Pouvez-vous allez me chercher ma femme de chambre qui est au cuisines ? elle s'appelle Yollande. Merci.

Elle continua à bavarder avec Leg, le temps que Yollande arriva, quand celle-ci entra, elle lui donna des ordres.

- Tu partiras avec mon carrosse à Marboz pour y chercher mes affaires puis tu iras à Chambéry. Tu y resteras le temps de mon absence et c'est Fluette qui te dira ce qu'il faudra faire. Au revoir Yollande.

- Bien Ma Dame !

La femme de chambre salua respectueusement sa maîtresse, le duc et le seigneur puis s'en fut sans poser de question. Elle savait parfaitement ce que voulait Alinoë.

- Bien tu es prêt ? On part quand ?

Elle n'était pas habillée pour un long trajet à cheval mais tant pis.
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Leglejeunedicesarini

Leg se leva , et alla dans le coin de son cabinet ou il y avait son mantel de sortie.....il le pris ...et s'aperçut qu'il y avait d'accroché a la patère son mantel de chasse .

Il tourna la tête et vit que son ami , n'était vétue en conséquence.

Il mit son mantel de chasse , pris son mantel de sortie , qu'il alla posé sur les épaules d'Alinoë...

" Allons, prenons la route" .....

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Lenarrateur

C'est ainsi que le petit groupe , parti derechef du Domaine de la Dombes pour rejoindre Chambéry , ou , le Duc Yrvis de Chenot, époux bien aimé de la petite duchesse, ne se doutait pas un seul instant que bientôt , lui aussi serait emporté par un tourbillon, qui l' emmènerai avec son épouse et son ami le duc de Bresse vers la ville de Rome , ou la cousine et vassale de Leg les attendait....

Yrvis

Yrvis avait laissé son épouse partir rejoindre Leg, ne pouvant l'accompagner comme il l'aurait voulu, des affaires importante le retenant à Chambéry.

Il aurait pourtant fait le voyage avec plaisir afin de voir si son Vicomté de Marboz était aussi florissant que les rapports que son intendant lui faisait parvenir le disaient. Et surtout il aurait bien voulu voir sur place si la sécurité sur ses terres étaient vraiment revenue pour le plus grands plaisir de ses gens comme on le lui disait.

A la mort du père d'Alinoë, plusieurs bandes de malfrat avaient cru bon de profiter de la disparition du maitre des lieux pour sévir et piller sur les routes, rendant le lieu dangereux. Yrvis, devenu Vicomte de Marboz par leg testamentaire, s'était immédiatement rendu sur les lieux, avait édité de nouvelles lois et avec l'armée de Marboz reconstituée, ils avaient nettoyé chaque portion des routes et chemin en éliminant les bandits qui s'y trouvaient. S'aidant d'une loi expéditive qui lui donnait tout pouvoir de décision, les pals avaient fleuri sur toutes les routes frontalières du vicomté. Cela avait eu son effets dissuasif envers tout les étrangers entrant sur ses terres, les avertissant de ce qu'il leur arriverait en cas de brigandage ou vol.

Il espérait qu'il y aurait peu ou pas de pal dressé quand son épouse arriverait à Marboz, cela serait le signe qu'effectivement, la sécurité règne sur ses terres.

Il était là, dans leur hôtel particulier, ses affaires importantes réglées, sans son épouse partie depuis plusieurs jours. Sa présence lui manquant cruellement, surtout ses éternels babillages, les discussions qu'il avait avec les quelques domestiques qui s'occupaient du logis n'avait que peu d'intérêt et surtout, manquaient de répondant.

Yrvis attendait donc le retour d'Alinoë qui ne devrait tardé, en tout cas l'espérait-il. Le temps était couvert, le feu crépitait joyeusement dans la cheminée, il avait été dans le cellier et était ressortit avec une bonne saucisse de campagne et une bouteille de vin rouge. S'était coupé une ou deux tranches en buvant un petit verre de ce délicieux nectar....Enfin, quand il se dirigeait vers le fauteuil devant le feu, un livre à la main, il ne restait qu'un quart de la saucisse et une bouteille presque vide sur la table.

A peine s'était-il avachit sur le fauteuil pour faire un peu de lecture ou un somme, qu'un des chats de la maison sauta sur ses genoux. Il le repoussa avec rudesse sur le sol, ne voulant pas se retrouver plein des poils de cet animal et pour lui, ces bestioles n'avait qu'un but qu'il appréciait, celui de chasser les souris. Le matou miaula rageusement, montrant son mécontentement d'être traité ainsi, mais Yrvis ne s'en soucia pas et s'installa plus confortablement, finissant par gentiment s'endormir.

Le bruit d'un verre qui se casse sur le sol, le fit sursauter et il tourna sa tête vers la table pour voir le chat en train de se saisir du reste de la saucisse dans la gueule.

Diidjuuuûûû!!!!!! La sale bête!!

Au même instant un livre vola et passa juste au dessus de la tête du voleur qui s'enfuit dans les couloir, passant par la porte entrebâillée. Yrvis se leva d'un bond et parti à la suite du chat, se saisissant au passage d'une buche à côté de la cheminée et couru derrière le chat.

- Si tu as faim, tu n'as qu'à chasser les souris, mais pas de voleur chez moi!

Après avoir bousculé deux domestiques sur son passage, Yrvis arriva sur le perron, la chemise au vent, à moitié déboutonnée et lança sa buche en direction du chat qui n'avait aucune intention de lâcher son butin. Le morceau de mélèze rebondit sur le sol de la cour et finit au pieds ou plutôt devant les sabots d'un des chevaux du groupe de visiteur qui venait d'arriver.

- Si je te choppe, tu finiras en civet de lapin...Sale bête!!!

C'est seulement à cet instant qu'il vit le petit groupe qui le regardait avec surprise, tout comme il les regardait avec la même surprise.

- Alinoë, comme je suis content de te retrouver...

Il alla rapidement à sa rencontre, l'aida à descendre pour l'embrasser et salua le personnes qui l'accompagnaient.

- Leg, messires, soyez les bienvenus et pardonnez ma tenue, je ne m'attendais pas à de la visite. Je vous remercie d'avoir voulu la raccompagner jusqu'ici.

Rapidement, il remettait sa chemise en ordre et se donner meilleur prestance.

Alinoe_de_chenot

Le trajet se déroula sans encombres. Ils allèrent à un train d'enfer, ne s’arrêtant que pour laisser les chevaux se reposer, manger et boire. D'ailleurs il n’y avait pas que les chevaux qui buvaient. Alinoë sut gré à Sir Philippe d'avoir prévu un vin rouge assez léger pour elle. Le génépi n'étant pas une boisson qu'elle digérait, contrairement à son ami Leg qui lui l'aurait bien bu en biberon.

Les gens de Leg allèrent chez lui tandis que Alinoë, Leg et Philippe entraient dans la cour de l'Hotel des de Chenot, ils allaient mettre pied à terre et donner leur chevaux au palefrenier quand le Duc de Luserne sortit débraillé, courant après un chat qui tenait quelque chose dans la gueule.
Alinoë resta figée de stupeur, elle ne s'attendait pas à revoir son aimé ainsi. Il est vrai que Yrvis était très nature, d'un naturel joyeux et exubérant, il ne faisait pas ce qu'on appelait des manières tout en étant très distingué et altier quand il le décidait.

Son époux abandonna le chat qui avait d'ailleurs disparu et vint l'aider à descendre de Saphir. Elle aurait bien prolongé le baiser qu'il lui donna mais ils n'étaient pas seuls.
Ils entrèrent tous au salon et Alinoë et Leg expliquèrent à Yrvis ce qui se passait.

- Nous sommes donc venus te chercher, mon coeur. Tu viens avec nous n'est-ce pas ?
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Leglejeunedicesarini

Arrivant vers le perron , Leg qui suivait son amie , vit arriver le maistre des lieux dépoitraillé malgré le froid piquant , et parlant de civet de lapin en poursuivant un chat .

Si je te choppe, tu finiras en civet de lapin...Sale bête!!!

" Tudieu duc , j'estoy preneur d'un bon civet de lapin .....et d'un bon gobelet de vin chaud pour l'accompagner ....si ce jeanfoutre de chat en a le goust !!!"

Leg descendit de sa monture , pendant qu'Yrvis aidait son épouse a descendre de Saphir .

Il salua Yrvis en évitant de lui broyer la main , car le jeune homme commençait a prendre carrure et a étoffer sa grande carcasse....

Il avait quitté le monde de la prime jeunesse et était devenu un jeune homme vigoureux . Et souvent il allait travaillé avec ses gens dans son domaine de la Dombes ou dans son duché de Suse...
Tomber des arbres a la hache , ou manier la charrue avait contribué a changer son corps maigrichon .....et puis il lui fallait être séduisant , et bien fort de sa personne pour une certaine gente dame de sa connaissance, jeune femme qui était souvent , un peu trop souvent d'ailleurs dans ses pensées ....

Leg était content d'avoir voyagé sans encombre , car malgré le détachement de la garde de Bardonnechia et celle de Bresse , il eu été dommage d'être attaqué par brigands de grands chemins...quoi que sortir son épée de son fourreau n'aurait pas dérangé le duc ....mais d'une part ils étaient pressés , et d'autre part , ils n'avaient point vu âme qui vive, a part quelques paysans travaillant dans leurs champs.

Puis le petit groupe rentra dans la demeure , dans un salon ou il faisait douce chaleur.

Alinoë et Leg se chargèrent d' expliquer au duc Yrvis le pourquoi du comment de la chose .....a savoir , qu'ils allaient faire un petit tour a Rome pour affaire urgente concernant Asphodelle , et donc Leg puisque chef de Famille , et dont personne présente icelieu n'en connaissait la teneur .

et la petite duchesse de terminer par un :

- Nous sommes donc venus te chercher, mon coeur. Tu viens avec nous n'est-ce pas ?

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Yrvis

Poignée de main virile comme il les aimait finissait les salutations et Yrvis, ne lâchant pas son épouse, regardait si le chat ne revenait pas, ne sait-on jamais, si sa bêtise était plus grande que sa gourmandise.

- S'il a le malheur et la bêtise de revenir et que je l'attrape, après transformation, ce sera du saucisson d'âne que je vous offrirait. Pour le vin, cela va vous être servit à l'intérieur, chaud ou froid, à votre convenance et sans goût de chat.

La petite troupe se dirigea vers le salon ou après quelques ordres, un buffet fut rapidement servit afin que ceux qui avaient voyagé et celui qui avait participé à une course folle dans les couloirs puisse récupérer autour d'une bonne tablée.

Tout en mangeant et en buvant, Alinoë, Leg, etc... lui expliquèrent ce qu'ils avaient décidé d'entreprendre. Cela n'était pas pour lui déplaire, il commençait à tourner en rond ici, un peu de dépaysement ne lui ferait que du bien, surtout qu'on li avait dit que l'Italie regorgeait de spécialité culinaire, ce n'était pas pour lui déplaire. Quand on peut joindre l'utile à l'agréable...

- Rome? En Italie? Pas un petit bled perdu je ne sais ou qui a le même nom mais une orthographe différente?

Vraiment Rome? Sans hésiter je dis oui, On part de suite? demain? La semaine prochaine? Parce que si c'est hier qu'il fallait partir, cela ne va pas, je suis pris.

Il esquissa juste un sourire taquin avant de continuer, posant les questions sans faire attention aux réponses qui pourraient lui être donnée.

- Faut que je me prépare, on voyage léger ou faut prévoir de bien s'équiper? Et là-bas, il fait chaud ou il fait froid? parce que je vais pas prendre un manteau de fourrure si à Rome ils sont en bras de chemise.

Faut prévoir des habits pour être reçu ou on y va en simple habit de voyage? parce que si l'on est reçu, je ne voudrait passer pour impoli et ressembler à vulgaire paysan.

Faut prendre à manger avec? On devrait trouver plein de bonne chose en route, mais... On prend le strict minimum? Beaucoup? Juste à boire? on va à cheval ou en carrosse? Je dois vous dire que je préfère à cheval, je ne suis pas trop à l'aise dans ces caisses sur roue.

On sera combien? Vous parlez Italien? quelqu'un parle Italien? Je parle un peu italien, plus facilement après quelques verres de génépis, mais bon, je vais pas en boire continuellement pour faire le traducteur et...

Il était lancé et il aurait encore continué, si Alinoë n'avait pas posé sa main sur son bras en le regardant en souriant, d'un regard qui lui demandait de se calmer et de reprendre son souffle.

Yrvis prit donc le verre de vin qui se trouvait devant lui et le leva,

- Si je n'ai été assez explicite, je vous accompagne et je bois à ce voyage. Départ prévu pour quand?

Il reposait son verre vide sur la table.

Alinoe_de_chenot

Alinoë souriait quand Yrvis répondit. Cela la surprenait toujours qu'il puisse déverser ce flot de parole. Mais il fallait quand même l’arrêter que autres puissent répondre et dîner tranquillement. Quand le souper fut terminer, Les De Chenot prirent congé de leurs invités.

- Leg, on se donne rendez-vous donc dans deux jours dans ta cour au lever du soleil ? ça te va ? je pense que j'aurais tout préparé pour notre voyage.

Elle lui fit la bise et les laissa avec Yrvis. La duchesse revint dans son bureau et fit appeler Lisa et Elektra le commandant de ses armées et Fred, le sénéchal de ses armées. Lisa qui vivait dans l'Hotel arriva la première.

- Lisa, nous partons le Duc et moi en voyage pour Rome, le séjour peut être long, tu viens avec nous. Organise tout ce qu'il faut, personnel, vêtements enfin tu sais ce qu'il faut faire. Ah oui ! Choisis du personnel qui supporte le bateau. As-tu des questions ?

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Leg regarda le ballet des serviteurs, qui en moins de temps qu'il le fallait pour le dire avait dressé buffet.
Le jeune duc écouta l'époux d'Alinoë partir dans un monologue dès que celui-ci sut le but du voyage.
En attendant Leg en profita pour se rincer le gosier avec un petit vin parfumé qui était agréable en descendant sa glotte.
Il en profita pour se restaurer car le voyage lui avait causé la route, et son hôte, amoureux comme lui de la bonne chair, avait toujours à la disposition de ses invités une table bien garnie.
Enfin, Alinoë, a réussi à calmer les ardeurs de son époux, (verbales bien entendue) et demanda à Leg deux jours de battement pour pouvoir préparer le voyage. Cela lui convenait parfaitement car il fallait trouver bateau pour rejoindre Rome.

« Ma chère Alinoë, je mettrai ces deux jours à profit pour trouver un bateau est faire notre descente par voie fluviale à Rome. Nous irons aussi vite, et cela permettra aussi à nos chevaux de faire une petite promenade maritime, bien que je ne sache, si ceux-ci, l'apprécieront. Je vous laisse et comme convenu nous nous retrouvons dans deux jours. »

Leg se leva, prit congé de ses hôtes, et entraînant Philippe à sa suite, ils récupérèrent monture et escorte, pour aller dans l'hôtel particulier que Leg possédait dans la capitale.

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Elektra.

La mission en Hollande avait été avortée, le chevalier de Katzenthal avait pris quelques congés. Une escale en sa Lorraine natale, revoir famille et amis, sauf que la famille s'était dispersée aux quatre coins du royaume et les amis avaient disparu depuis le temps qu'elle même était partie d'Épinal.

Elektra avait pu profiter de quelques uns de ses cousins et de son frère ainé qu'elle adorait. Puis elle était redescendue lentement vers la Savoie, sa terre d'accueil. Une halte s'imposait à son fief d'Evian, sur les bords du lac aux milles reflets. Les genevois avaient mis le pays en ébullition malgré le froid rigoureux de l'hiver, et le commandeur continua sa route.
Annecy ... Elle n'appréciait pas cette ville, c'était juste un lieu de résidence pour elle. La seule personne qui avait de l'intérêt à ses yeux ici-même, c'était la jeune Lyriss, qu'elle considérait comme sa protégée.

La jeune femme continua donc sa route de quelques lieux et se rendit jusqu'à Chambéry, à l'Hôtel Particulier de sa suzeraine et amie, Alinoé de Chenot.
Laissant son cheval aux soins du palefrenier, elle se faufila d'abord vers les cuisines. Dire qu'elle avait commencé ici comme demoiselle de compagnie ... Il était loin ce temps là ... Une bonne odeur de pâtisserie l'attira irrésistiblement et d'une main agile elle déroba un des biscuits qui refroidissaient sur la table. Le faisant sauter entre ses mains, elle soufflait dessus lorsqu'une grosse voix la fit sursauter.

Alors ! On viens voler dans mes cuisines ! Et on a une excuse pour cela !

Elektra se retourna, une immense sourire sur les lèvres, et croqua dans le biscuit en narguant le cuisinier.

Je suis ravie de vous revoir aussi ...

Oh ! C'est vous ! Bienvenue ! Heureux de vous voir de retour !
Ben dites commandeur, je crois que je viens de croiser Fluette qui voulait vous faire chercher à Annecy ! Faudrait p't'etre leur dire ... que vous êtes plus rapide que l'éclair !

Et l'homme de partir dans un rire franc, entrainant celui de la jeune femme avec lui. Puis se reprenant, il colla une poignée de biscuits dans une assiette et poussa Elektra dehors.

Dépêchez vous ! Ils vous attendent surement au bureau !

Ils ? Mais qui ? Et pourquoi l'attendraient ils ? Elle qui voulait faire une surprise à Alinoé, voila que la situation se retournait contre elle. Suivant rapidement les couloirs, retenant les biscuits de sa main libre, elle arriva au bureau de la duchesse, cogna du coude dans la porte et entra lorsqu'elle entendit la voix de sa suzeraine.

Ma Dame ... D'un mouvement prompt, elle glissa l'assiette dans son dos. Me voici ! Un immense sourire sur les levres en imaginant la tete de l'intendante quand elle saurait. Vous vouliez me voir, Alinoé ?

Se rendant compte qu'une autre jeune femme était présente, elle hocha la tête vers elle et se présenta, un peu militairement par habitude.

Elektra d'Acoma, Chevalier Impérial de Katzenthal, enchantée !

Son regard se porta de l'une à l'autre, impatiente de satisfaire sa curiosité à défaut de sa gourmandise.
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Alinoe_de_chenot

Avant que Lisa ne posa la moindre question on fraapa à la porte qui s'ouvrit livrant Elektra. Alinoë sourit largement

- Mais vous avez fait vite, mon amie. Je viens d'envoyer vous quérir.

Elle laissa Elektra se présenter et continua

- C'est Lisa, mon ancienne femme de chambre qui était partie se marier mais comme elle a changé d'avis, elle revenue chez moi. Bien nous partons pour Rome avec Leg. J'aimerais que vous preniez un de nos contingents. vous venez aussi avec nous. Dans deux jours nous avons rendez-vous chez le duc de Bresse, à l'aube bien sur. Je vous laisse vous occupez de la logistique. Cela va-t-il ? Je vous laisse dire à Fred notre sénéchal ce qu'il conviendra de faire en notre absence. Nos fiefs doivent être en sécurités et je ne veux pas les retrouver infestés de brigands à mon retour.
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Lisa

- Lisa, nous partons le Duc et moi en voyage pour Rome, le séjour peut être long, tu viens avec nous. Organise tout ce qu'il faut, personnel, vêtements enfin tu sais ce qu'il faut faire. Ah oui ! Choisis du personnel qui supporte le bateau. As-tu des questions ?

A peine arrivée dans le bureau que la Duchesse lui donne les informations. c'est que ça trainait pas en frivolité les décisions de la petite duduche. Lisa pris un air étonnée..

Oh Rome !!

… bien qu'elle ai déjà tout entendu puisqu'elle avait laissé ses oreilles fureter non loin de la salle à manger lorsque la maitresse avait été de retour.
Fort joliment accompagné s'était dit Lisa qui bien que fort méfiante quand à la gente masculine depuis son aventure presque conjugale, n'en était pas moins une jeune femme dans la force de l'âge et pas aveugle du tout. De grands hommes bien habillés, sur de grand chevaux et sentant l'Homme qui a vu l'Homme qui a vu l'Ours , ça la faisait toujours se sentir toute drôle. Et c'était bien entendu la principale raison de son furetage d'oreille durant le repas offert par les maitres de maison à leur invités.

Hum … en bateau, à cheval , tout ce qu'il faut .. hum … c'est qu'elle cogitait déjà la jeunette sur qui, quoi, comment. La grosse Lulu, la chambrière qui savait si bien coiffer les cheveux de Madame, pas possible sans une charette. Et puis avec la paire de .. d'avantage qu'elle avait, pour sur qu'elle ferait de l'ombre. Hors de question ! se dit elle .

Ma Dame , il va tout de même falloir une charrette pour vos vêtements, à vous et Monsieur le Duc si nous partons longtemps. Et puis au moins deux femmes de chambre pour m'aider. Et puis ..

Elle allait continuer quand la porte s'ouvrit et qu'apparu une jolie blonde.

Elektra d'Acoma, Chevalier Impérial de Katzenthal, enchantée !

Et .. crotte de bouquetin! pensa à nouveau la couturière.
Une grosse ombre ça .. avec une jolie comme ça pendant le voyage , je suis pas prête de m'amuser.
Elle fronça deux secondes les sourcils avant de , toujours en pensée , se rabrouer :
Lisa! ce n'est pas bien de penser à cela! Il faudra aller te confesser. Ça c'était la voix de sa raison , le coté pile, son ying.
Oui m'enfin tout de même .. tous ses bons hommes si charmant, la promiscuité du navire, le soleil d'Italie, profite ma Lisa , profite tu es si jeune. Ça bien entendu c'était le coté diablotin de son esprit, le coté face, son yang.
Et tout ça passait par la tête de la jeune protégée de la Duchesse pendant qu'elle la présentait à Elektra, a qui elle fit une jolie courbette.

Enchantée Ma Dame.

Elle lui fit un grand sourire chaleureux. Après tout , plus on est de fous et plus on rit.
Elle se tourna vers la Duchesse et bien qu'elle connaissait la réponse de par son espionnage pendant le diner

Nous partons quand ?

Et d'attendre la réponse d'Alinoé avant de se précipiter hors de la pièce en maugréant des : j'y arriverais jamais, j'y arriverais jamais à tout préparer!

Alinoe_de_chenot

Alinoë et Yrvis passèrent leur deux jours à distribuer les ordres pour leurs différents fiefs, ils avaient l'intuition que leur voyage serait long. La jeune femme se rappelait son séjour en France. Elle disait on sait quand on part, on ne sait pas quand on rentre.
Les économes eurent beaucoup à faire et les pigeons formaient un ballet incessant d'aller et retour dans leurs volières. Yrvis choisit lui-même les pigeons qu'ils emmenaient.
Lisa et Elektra avaient suivis les ordres données et la famille de Chenot et sa suite furent à l'heure dans la cour du Duc de Bresse. Arée, charrettes, victuailles, malles, chevaux de rechange, enfin tout ce qu'il fallait et le cuisinier de Ripaille avait été lui aussi réquisitionner.
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Verlan

[HOTEL PARTICULIER DI CESARINI ]

Le duc était donc rentré en son hôtel particulier de Chambéry , ou il vivait en alternance avec ses duchés , Bresse principalement , car son Intendant Général et vassal Bardonnechia, ayant son fief et ses terres en duché de Suse , était plus souvent que le duc sur cette terre et donc bien a même de bien gérer celle ci.

l’hôtel situé non loin du château ducal avait été construit par le père du duc actuel , feu le Duc Evann Di Césarini.

Celui-ci n'avait pas lésiné sur les moyens, pour en faire une bâtisse de bonne facture, a la fois luxueuse et fonctionnelle.

une cour intérieure agrémentée de sculptures et d'arbres , un double perron pour accueillir les visiteurs, et un grand bassin central.

Verlan avait comme a son habitude , fait le nécessaire pour que l’hôtel soit prêt a l'arrivée de son maitre.

de son pas saccadé et raide , il parcourait les pièces pour voir si tout était en ordre, arrangeant les tentures ici , remettant un fauteuil a sa place la , veillant a ce que buche soit mises dans les cheminées, afin de conserver une chaleur , allant regarder dans les communs si il y avait suffisamment de bougies. Bref la routine pour le vieil intendant , qui malgré l'arrivée de Sir Philippe , ne pouvait envisager de ne rien faire....

donc le duc étalé de toute sa grande carcasse sur son lit de repos devant la cheminée de son cabinet de travail , regardait les flammes danser , tout en sirotant un gobelet de génépi, et profitant des derniers moment avant le départ pour Rome.

Verlan veillait sur lui avec bienveillance , et sourit en refermant doucement la porte derrière lui . Il allait rejoindre le Seigneur Philippe pour voir a la bonne préparation du voyage vers Rome.

.

Elektra.

Lisa ... Femme de chambre ... Évidemment, si le chevalier ne s'embarrassait guère des fioritures, la jeune duchesse avait quant à elle un train de vie extrêmement bien réglé d'où la nécessité d'un personnel assez étendu.

Elektra passa rapidement sur la présentation de la jeune femme, puis écouta les explications d'Alinoe. Les sourcils se levèrent à l'annonce de Rome, puis se plissèrent en comprenant les responsabilités qu'elle lui donnait.

Deux jours ... Elle avait deux jours pour tout mettre en ordre dans les domaines de Chenot.

Bien ma Dame. Tout sera fait selon vos ordres. Vous savez que depuis mon passage comme capitaine de l'Ost, j'utilise des mercenaires pour certaines taches. Si cela ne vous ennuie pas, je souhaiterai m'en entourer de quelques uns.

Ce n'était pas vraiment une demande qui attendait une réponse mais plutôt une suggestion qu'elle savait acceptée d'avance. Les soldats, c'était bien beau pour la quantité, mais la jeune femme s'était rendu compte qu'ils étaient beaucoup trop subordonnés aux ordres. La Franche Comté avait des soucis avec l'Helvétie, celle-ci en avait avec l'Italie, et ... il fallait se rendre en Italie ... Qui sait ce qu'ils trouveraient en route et pour Elektra, la mission première qu'elle avait, était de protéger sa suzeraine.

Dans les deux jours qui suivirent, elle n'arrêta pas un instant, et à l'aube du second, elle se trouvait au centre de la cour du château de Bresse, emmitouflée dans une cape chaude, jugée sur Moonlight son haflinger, une garnison d'hommes derrière elle.
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Sir.philippe

Hadrian.

Leglejeunedicesarini

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Lenarrateur

Stephandra

Alinoe_de_chenot

Stephandra

Alinoe_de_chenot

Lisa

Stephandra

Alinoe_de_chenot

Stephandra

Leglejeunedicesarini

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Yrvis

Stephandra

Elektra.

Et c'était parti !! Ou presque ...

Elektra avait mené sa troupe de fantassins jusqu'à Belley, non sans peine, elle avait du finir par leur interdire de poser des questions. Pour la grande majorité de ces volontaires "d'office", ce serait un baptême de la mer, et cela en effrayait plus d'un. Le commandeur lui-même n'avait qu'une confiance limitée dans les vaisseaux aux voiles immenses flottant au vent.

Le chevalier s'était attribué l'aide d'un bras droit, Dastan, un jeune mercenaire en quête d'aventures et de gloire. Elle stoppa sa monture sur le quai et sauta à bas, puis héla le jeune homme.

Dastan ! Faites monter les soldats à bord ! Je veux qu'ils sachent où se trouve la cale, c'est la qu'ils dormiront. Les repas seront distribués sur le pont inférieur.

Elle observa un instant autour d'elle et soupira. Jamais elle n'avait fait de voyage aussi lointain, mais c'était la chance de sa vie de découvrir quelque chose de nouveau. Et puis, elle n'avait pas grand chose qui la retenait vraiment.

La vie sur le navire s'envisageait plutôt difficile, c'était toujours des voyages à risques, les dangers naturels de la mer, mais aussi les pirates, les guerres auxquelles on pouvait se trouver mêlés sans le vouloir, et même sans tout cela, les vivres étaient toujours comptées de justesse pour le gain de place, il fallait prévoir l'eau douce, l'alcool, etc. Les passagers nobles logeaient au niveau du pont supérieur, loin de la vermine et des maladies qui finissaient par apparaitre dans les cales après plusieurs mois d'une cohabitation humaine aussi dense.

Elektra décida d'aller consulter le capitaine du bateau et de faire un examen des officiers de l'équipage. Il lui présenta donc ses seconds, le lieutenant chargé de la manœuvre des voiles et celui qui dirigeait l'équipage, leurs aides de camp, l'homme des livres de comptes car le bateau profitait du voyage pour faire du commerce, un charpentier et un barbier.

Rassurée pour le moment, la jeune femme se dirigea vers la ville. Il lui fallait confier son cheval à des amis qui en prendraient soin le temps de son voyage. Il était hors de question qu'elle risque la vie de Moonlight en l'emmenant !

Elle revint bien plus tard, embarqua sur le navire, s'accouda au bastingage et patienta, écoutant les bruits de voix qui lui parvenaient par moment.
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Lenarrateur

Et c'est ainsi, que nos voyageurs, ayant tous montés à bord du bateau, avec armes et bagages comme l'on dit, virent disparaître dans le lointain, le port de Belley, leur bateau, prenant la direction de Lyon, qu'ils traversèrent au crépuscule. Chacun s'était aménagé son petit coin, qui pour mieux profiter de la traversée, qui pour être le moins malade possible. La descente vers Marseille se fit au rythme du Rhône, dans le vent glacé de ces journées d'hiver.Ils traversèrent les villes de Valence, Avignon, firent escale à Marseille pour avoir de la nourriture fraîche, et enfin le bateau entreprit la traversée entre Marseille et le port le plus proche de Rome.
La traversée fut faite sans trop de dégâts, à part une journée où la Méditerranée prise de colère les secoua un peu.
Le calme revenu ils arrivèrent et accostèrent dans le port italien, où le soleil de janvier brillait de tous ses feux et réchauffait un peu le cœur et le corps des savoyards en balade.
Toute la troupe débarqua, et Sir Philippe , Verlan, Lisa, vérifièrent que les affaires n'avaient pas trop souffert du voyage. Le commandeur Elektra, vérifia quant à elle les troupes qui les escortaient. Cela commençait à faire du monde et ils ne passèrent pas inaperçu dans le port.
Puis tout le monde se restaura et se désaltérera, reprenant ainsi des forces après le voyage que certains avaient mieux supporté que d'autres, pour arriver en pleine forme à Rome.
Et maintenant direction Terra Nostra, la villa d'Asphodelle DiCésarini.....
Et retrouvons nos protagonistes.....

VITE...PAR ICI SANS ATTENDRE POUR LE CHAPITRE II !!!

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Chapitre I Quand une missive arrive de Rome