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Chapitre II Quand Rome réserve des surprises

Leglejeunedicesarini


Le duc de Bresse qui s'était mis a contempler la mer dans le port , a croire qu'il espérait voir surgir de l'eau bleue une sirène merveilleuse aux formes épanouies, sursauta lorsque son page Hadrian vint le tirer par la manche , le tirant de ses profondes réflexions .

"Et bien mon jeune ami ? tu n'a point trouver de compagnon de route pour nous indiquer le chemin ???"

c'est alors que le jeune homme lui tendit une carte.

Le Bressan s'en saisit , et l’étudia.

Elle n'était plus toute fraiche, mais au moins les conduirai a Rome.

Il releva la tête et se dirigea vers ses amis . Il regarda la troupe devenue conséquente, chevaux sellés, sa garde composée de ses gens et de ceux de son vassal le Seigneur Bardonecchia , celle du Commandeur Elektra ... bref il ne ferait pas bon pour celui qui oserait les attaquer en chemin . Sur qu'ils mettraient quand même un certain temps, vu les carrioles d'effets, de victuailles et autres babioles nécessaire a une expédition .

Il fit un signe , et qui de monter a dos de cheval, et qui de monter en carriole.

Il prit la tête en compagnie de Bardonecchia et prit la direction de la fameuse ville de Rome, ou l'attendait sa chère cousine.

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Lenarrateur




et c'est ainsi que nos voyageurs prirent la route en direction de Rome. Ils quittèrent a un pas de sénateur ( normal en italie!!) le merveilleux paysage marin du port et de sa bourgade tranquille la laissant vivre au rythme de la mer , s'emplissant une dernière fois les poumons de l'air marin salé et iodé, ce qui changeait pour beaucoup de l'air vif des montagnes de Savoy .

ils entrèrent dans la campagne italienne , et prirent un chemin pavé, certainement une route antique datant de la splendeur Romaine que le grand Jules oui le grand César avait du moult fois emprunter.

La végétation qui s'offrait a eux, était pour beaucoup inconnue, et le soleil en se mois de janvier semblait malgré tout briller de mille feux, procurant une douce chaleur .

Le trajet se fit rapidement en quelques heures, le port de Fiumicino étant proche de leur destination .

Et puis , ils arrivèrent devant une somptueuse maison apparemment rénovée .... mais non que dis-je .... rénovée ! et mise au gout de sa propriétaire .
Orcus


(Muret)

Orcus finissait sa messe, il avait réconforté quelques paroissiens qui se posaient de nombreuses questions concernant la situation actuelle entre Le Roy et Rome.
Il avait tenté de trouver les mots justes, les paroles apaisantes, sans prendre partie pour l'un ou pour l'autre...
L'important pour lui, était l'Amitié Aristotélicienne, la recherche de la Vérité, la volonté Divine. Cela n'était pas affaire d'Hommes temporels, mais ne prenait écho que dans l'éternité.
Les derniers fidèles remerciés, il avait passé un bon coup de balais, passé un coup de torchon sur les boiseries, et déversé un peu d'eau dans les plantes.
Orcus était heureux à Muret.
Il se sentait aussi bien avec les villageois qu'avec Monseigneur Henriques qui était son supérieur, et la vie s'écoulait lentement, bercé par les tâches quotidiennes et les soirées en taverne.
Il aurait aimé voir sa soeur plus souvent, c'était bien là le seul point quelque peu désagréable. Lui à Muret, elle à Rouen, il voyait avec espoir son pigeon s'envoler vers le nord quand le volatile lui envoyait quelques mots. Les jours suivants étaient une suite d'attente, jusqu'à se que les "flap flap" caractéristiques se fassent entendre, et que les mains tremblantes du prêtre détachent le message de sa soeur bien aimé.
S'en suivait de longues minutes d'une lecture lente et profonde, afin d'apprécier chaque mot, chaque expression, jusqu'au point final de sa signature.
Puis Orcus relisait une fois de plus le message, tenant un peu plus fort entre ses doigts le fin parchemin, comme si cela lui permettait de se tenir plus prêt d'elle.
Ensuite il rangeait le tendre mot dans un coffret rangé dans une petite commode, et se saisissait à son tour d'un nécessaire d'écriture pour rédiger sa réponse.
Ainsi allait la vie, calme et tranquille sous le regard du Tout Puissant et sous le joug de la Divine Providence.

En ce jour, il attendait la réponse à sa dernière lettre, il avait guetté les nuages, les vents, et avait interrogé les voyageurs sur les conditions climatiques des contrées du nord, ainsi arrivait-il à savoir si la lettre prendrait plus de temps à arriver.
Il tenait même à jour un petit journal pour affiner ses analyses sur le temps que mettait un pigeon à parcourir la distance Muret-Rouen, la classe hein...
Un peu dérangé Orcus ?
Certains auraient pu le croire, mais c'est parce qu'ils ne comprenaient pas la place qu'Asphodelle prenait dans la tête et le coeur du prêtre...
Personne n'aurait pu le comprendre.
Cela était au dessus de l'entendement.
Elle était son sang autant que la sève était nécessaire aux arbres, le soleil sans lequel le blé ne pouvait pas pousser, l'eau sans laquelle les plantes ne pouvaient pas s'ouvrir.
Parfois, Orcus se levait avec une douleur aux tempes, et quelques jours plus tard, sa soeur lui apprenait qu'elle souffrait de migraines.
Un jour, il observait une douleur en posant le pied à terre, et une lettre lui contait comment Asphodelle s'était fait une foulure à la cheville lors d'une balade en forêt.
Il n'en avait parlé à personne, et ne voyait dans ses signes que la Volonté du Tout Puissant le poussant à rester proche de sa soeur.
Et il n'avait aucune volonté à Le contrarier.

Toujours est il qu'au jour prévu, un volatile vînt se percher sur la fenêtre de sa maison.
Mouahahahaha, une fois de plus, ses calculs étaient corrects.
Élémentaire , mon cher Watson, les vents étaient faibles, et aucune pluie n'avait pu retarder le pigeon.
Il faudrait peut être un jour valoriser ces recherches...
Peut-être tendre une peau de vache derrière lui sur laquelle on dessinerait une carte du Royaume, et avec des petits morceaux de liège, représenter les intempéries, ou le soleil, en les collant sur la peau pour que tout le monde comprenne.
Et puis peut être même préciser les heures de lever et de coucher de soleil pour pouvoir prévoir plus facilement la journée du lendemain...
Demain nous fêterons les Saint Orcus, le soleil se couchera à 20h30 et tout de suite, nous retrouvons jean mimi pour le match de soule..
Se détachant de ses pensées, et selon ses habitudes, il prit le temps de lire religieusement les nouvelles de sa Soeur...

Citation:
Pour Muret, Comté de Toulouse, église paroissiale, à Orcus EtxeBerri di Aquilina,

Mon Soleil...

Je vais devoir m'absenter un moment.
Tu seras sympa de passer à Terra Nostra ouvrir les fenêtres et faire tourner l'eau des Bains.

Je t'aime, je t'en apprendrai plus tard, mais c'est "mon père, ce héros"**.

PS : dans le scellier j'ai du Serrano, sers toi !

Ta frangine.

Dix fois, vingts fois, les yeux d'Orcus se posèrent sur les premiers mots... Je vais devoir m'absenter un moment...
Euh... je crois qu'on s'est pas bien compris là...
S'absenter? Ne plus recevoir de lettres? Et pis quoi encore?
Un nuage noir sembla s'étendre au dessus de lui...
Un moment... C'est vague, un moment.
Doucement, comme une flaque de sang s'écoulant sur les pavés, l'esprit d'Orcus se persuada petit à petit qu'il ne recevrait pas de nouvelle de sa soeur pendant peut-être de long mois.
Il avait besoin de marcher un peu, de se changer les idées, et pourtant les kilomètres ne lui permettaient pas de penser à autre chose.
Bien sûr il aurait pu trouver une bonne raison de raccourcir considérablement cette attente.
Le pigeon venait de Rome, et en ces temps troublés, les raisons ne manquaient pas de se rendre en la ville éternelle.
Il pourrait ainsi retrouver sa soeur, et peut être l'accompagner si elle avait quelque mission à remplir.
Orcus savait que Monseigneur Henriques ne lui en voudrait pas, et qu'il ne faudrait pas longtemps avant qu'il ne désigne un remplaçant pour les offices durant son absence.
Mais quitter ses paroissiens...
Il ne voulait pas être égoïste, il ne voulait pas privilégier ses besoins personnels au détriment de ses fidèles.
Mais tant, tant et tant il voulait revoir sa soeur.
Il ne pouvait trouver solution satisfaisante, il avait besoin d'une Intervention Divine pour prendre une décision, dans un sens comme dans l'autre...
Marchant encore, recherchant signes, ses pas le menèrent à la taverne municipale... Ça donne soif la marche.
Posant une main sur la poignée de la porte, une forte odeur vinaigrée agressa les narines du prêtre, et ouvrant la porte, une vision d'horreur arracha un hurlement à Orcus
Cinq....
Cinq villageois pliés en quatre en train de se vider à même le sol de la taverne.
Cinq villageois en train de dégobiller la nourriture qu'ils avaient difficilement avalé.
Cinq villageois blanc comme des linges, et au sol des grumeaux de pain qui n'avaient pas eu le temps de compter jusqu'à cinq dans l'estomac avant de venir souiller la pierre.
Portant un mouchoir à son nez pour éviter les miasmes, Orcus eut révélation...
Le Tout Puissant ne permettrait pas de voir son serviteur accablé par la maladie.
Sa Volonté avait été de le faire aller jusqu'à la taverne, et de le confronter à la maladie pour le pousser à prendre quelques vacances loin des relents nauséeux, des BLOUAAAAARG verdâtres, des pâtés gluants recouvrant le sol.
Faisant demi tour, il fit un détour par le bureau du maire pour lui apprendre son absence.
Compréhensif, le Bourgmestre lui souhaita bonne route, lui assurant que l'épidémie ne causait aucune mort, et que donc la présence d'un prêtre n'était pas obligatoire, mais que si il pouvait ramener des serpillères, ca arrangerait bien la municipalité qui serait bientôt à sec de produits d'entretient pour lustrer les sols souillés..

Courant chez lui, il prépara à la hâte un petit balluchon pour le trajet, et une fois ceci fait, il renvoya par le pigeon un mot très court, très explicite.

Citation:
A ma soeur, la prunelle de mes yeux,

Si tu es toujours à Rome, attends moi...
J'arrive...

Je t'aime, Orcus

Et hop, le prêtre fit un mètre en dehors de chez lui. début d'un long voyage vers Rome, et peut être plus loin...
Vers l'infini et au delà..
Asphodelle
[Rome, dans les Faubourgs, Maison Terra Nostra chez Asphodelle]



Flip...flop...flip...flop...

La goutte de la cascade arrêtée par un mécanisme de poulie comme on actionne un barrage, les filles dans les chambres à préparer draps, couvertures, coussins - ici on reçoit comme un Emir - la Rousse colorée au hennée plongée dans le petit bain...est malade.

Ce Clic fut identique au menuet volatile d'un pinson au printemps...mais ouvrir le coffret et voir ce qu'il y avait dedans avait été au-dessus de ses forces.

Le mot que Caleb lui avait fait parvenir, était trop rivé à ses racines, à son Oncle......à son père.

S'il y avait des divinités dans la vie d'Asphodelle, on comptait, ormis le Créateur, bien-entendu Sainte Kyrène, la grande - dont elle remettait l'origine de la fracture entre la Couronne et Rome du fait que Rome ait traité son bébé donné à Motarde puis Kad puis elle-même, en pâture à des abrutis congénitaux incompétents et ignares qui en avaient saccagé et l'esprit, et le message...que l'on avait foulé aux pieds comme...de la merdasse...un gros tas de fumier qu'on voulait juste suffisamment haut pour pouvoir se croire surélever au-dessus des autres...BLASPHEME! Kyrène et le Très-Haut leur faisaient rendre leur orgueil et ils n'ont pas fini de payer ! Ca non ! Ils paieront tant qu'elle sera vivante et tant que la colère du Très-Haut aura raison de leur visage bouffi et laid...elle n'avait pas fini sa mission pour la Sainte qu'on prenait pour une neuneu décérébrée et qui l'avait mauvaise à s'en bouffer les orteils.

Dans les autres divinités, il y avait les Prophètes, bien-sûr...et puis il y avait Ujio.

Il était dans le soleil, il devait la regarder évoluer, et tout au fond d'elle, elle savait, qu'il était d'accord. Celui qui a connu Isenduil, celui qui a participé à la construction des Saintes Armées aux côtés de Kreuz, le Chevalier Templier dans l'âge d'Or, approuvait ses choix et condamnait ce qu'elle condamnait.

Il coulait dans ses veines, ce père inconnu.

Alors, elle était malade de trop attendre, de ne pas savoir, malade de vouloir, de désirer. Le coeur au bord des lèvres, elle cru qu'elle avait attrapé un Mal dans le ventre.
A regarder l'huile dorée coulée sur ses cheveux, à sentir l'eau florale et les pétales de fleurs de Jasmin flotter sur l'eau, elle se demanda tout d'un coup, où allait donner son chemin...

Yasmine l'appelle du couloir, sa voix est chaude comme un sentier au bord du Nil, et fraiche comme l'eau d'un oued.

Une lettre? Caleb? la famille?

Elle se relève à la hâte empoignant un drap de bain et court en se prenant la petite marche de démarcation des pièces de bain avec le corridor dans les orteils,
aïe ! bourriat ! Elle en paume son tissu de séchage et se retrouve à poil dans le couloir blanc décoré de teintes vives, et souriant à son amie qui remonte par le grand escalier, elle décachète la lettre et aperçoit l'écriture de son frère.

Orcus...

Citation:
A ma soeur, la prunelle de mes yeux,

Si tu es toujours à Rome, attends moi...
J'arrive...

Je t'aime, Orcus


Elle était mitigée de cette missive : son frère, elle l'adorait...non...elle l'aimait de tout son coeur. Mais Asphodelle a toujours été seule. Grandi seule, jouait seule, s'est battue dans la vie seule, n'a jamais compté finalement que sur ses propres forces, et talents, n'ayant pas pour coutume de rejeter la faute sur les autres, sauf si c'était un autre qui avait commis le massacre sous ses yeux.

Et Orcus...il était un mystère. Il fouraillait dans son être, mais aussi dans les mouvements des énergies de son corps.

Lorsqu'elle pensait à lui, elle pensait à un tout dont elle faisait partie. Comme tout ce qui était étranger à son ordre bien rangé et parfait de sa vie, elle devenait un chat observateur, et craintif. Ce demi-frère semblait être son alter égo, le double de son âme, sa moitié...c'était pas normal, c'était dangereux forcément...Elle, c'est Lucky Luke...c'est pas Bonnie...pourtant...y avait bien un Clyde par là dans les oraisons de son esprit.

Elle fit des pas hâtifs jusqu'au bas de l'escalier, et cria un joyeux :


Faut préparer une aut' chambre !! un invité de plus !!

Là-haut déjà ça réponds en parlant fort, comme les gens du Sud, et ça chante et rit à qui mieux-mieux - la vraie vie en somme.
Et elle décida de monter nue comme un ver, les cheveux dégoulinants, attraper son peignoir en soie et son nécessaire de henné pour dessiner ses pieds : se ballader à poil chez elle...elle adore...mais ne dites jamais que j'vous ai dit ça...où Asphodelle me tue...*^^

Et de rajouter en piaillant :


La dorééée !! la belle doréée pour mon frère !!

*références à Julien Clerc, et sa Mélissa métisse d'Ibiza...^^
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Elektra.
Accompagner ducs et duchesses en la belle ville de Rome. Voila qui semblait à première vue simple mais bien évidemment, ca ne l'était pas.
La traversée de l'Empire ne se fit pas dans la discrétion vu le monde qui avait été rassemblé. Puis le voyage en bateau, dont c'était le "baptême" pour la plupart des passagers en majorité montagnards, se révéla une épreuve longue à gérer, bien que la traversée de la mer de Ligure ne comporte que peu de dangers, que ce soit des éléments naturels ou des humains.

Enfin, l'Italie se présenta à eux. Elektra rassembla les soldats, faisant vérifier les paquetages, les charrettes, recomptant les têtes afin de n'en perdre aucune. Ils savaient qu'une longue marche les attendait, et chacun de s'encourager comme il pouvait pour garder le moral haut en ce début de mission. Et puis, ils reviendraient bientôt dans leur patrie avec des récits italiens à raconter à leurs enfants.

Rome nous attendait, le duc donna le signal du départ, le chevalier sur sa monture d'emprunt fit signe aux soldats de se mettre en marche. Et l'aventure prit un nouveau tournant.

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Leglejeunedicesarini


le duc de Bresse se retourna sur sa monture pour voir si tout le monde suivait ....il s'aperçut que la troupe était vraiment conséquente... il réalisa soudain que sa cousine ne pourrait faire face a ce qu'impliquait un nombre aussi important de cavaliers, et de carriole.
Il se lissa la barbe ...il pensa que le mieux serait pour ne pas arriver comme un envahisseur, ou plutôt comme une nuée de sauterelle sur un champs, de prevenir sa cousine de leur arrivée ...en nombre.

Il fit signe a son vieil Intendant Verlan de se porter a sa hauteur .

Celui ci droit comme un i sur son cheval se mit a coté de son duc de maistre et pencha la tête pour écouter celui-ci .

Mais s’apercevant qu'il n'était point du coté de sa meilleure oreille , il entreprit de venir sur l'autre côté du duc ...

Leg sourit en voyant la manœuvre de Verlan .

Enfin quand celui-ci fut en position de l'entendre :


" Verlan , tu vas filer en précurseur chez la Dame de Chalamont , et la prévenir ...mais attention avec douceur et tact , de notre arrivée ...prévient la que nous sommes une bonne petite troupe ....Et prends des sels avec toi on ne sait jamais ..."


Verlan inclina la tête en signe d'assentiment , et se redressa sur son canasson ....il partit dans un trot soutenu , faisant corps avec sa monture , car le vieil homme , malgré son age était resté un cavalier émérite ...

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Verlan




et voila le brave Verlan partant au trot soutenu pour aller rejoindre et prévenir la cousine de sa grace préféré que celui-ci arrivait avec moult escorte.

Donc il avait regardé la carte auparavant , et étant un vieux briscard , qui avait fait campagne avec le grand père du duc , Leg l'Ancien cela ne paraissait pas trop difficile de rejoindre la maisonnée de la Dame de Chalamont.

Mais quand même, d'abord tout alla pour le mieux .....le cheval trottant sur les pavés de la vieille route. Mais bien vite le cavalier vit que sa monture n'appréciait guère ce type de chemin . Donc Verlan poussa sa bète sur le bas coté pour qu'elle puisse se sentir plus a l'aise .

Puis le froid arriva et se fit plus vif .... le vieux prit alors une gourdasse en peau contenant du génépi. Entre le grand père et le petit fils qui s'en envoyait allégrement , le vieux serviteur avait appris a apprécié le breuvage . Et celui ci lui réchaudait le corps .

Il en prit une gorgée, tout d'abord raisonnable ..... mais la froidure , accentué par le trot régulier de son canasson fit que .....bah fit que le vieil intendant, pour se rechauder un peu plus continua a s'en jeter derrière la glotte.

Bref a ce rythme la , le Verlan commença pas avoir une douce chaleur lui monter des entrailles et se diriger vers son cerveau , qui lui commença a s’embrumer.

Il s'accrocha fermement a ses rênes, et son corps et sa tête, perdant de sa rigidité historiquement connu de par toute la Bresse, commencèrent a se dandiner .

Verlan se trouva heureux de cette situation , n'ayant plus froid, et commença a rire tout seul , se qui au yeux des paysans qu'il croisait , le faisant passer plus pour un fol que pour un gentilhomme.

Il arriva dans un lieu qui lui rappelait vaguement quelque chose sur la carte , il se tapa la t^te de la main et comprit qu'il lui faudrait demander sa route ...il vit une acorte paysanne italienne dont il s'approcha, au pas de son cheval , et surplombant le corsage de cette dernière, que le vieux serviteur reluqua sans complexe ... croyant que la dame avait non point une mais deux poitrines.....


" Hooollla ...gennntee damme
hips*

a la vue de la grimace que fit cette dernière , nous ne pourrions dire si c'est les paroles en français dans le texte, ou alors l'élocution , ou bien encore la tenue du cavalier qui la choquèrent .

Mais Verlan comprit que la paysanne ne le comprenait pas ; il s’essaya alors dans la langue du terroir.

il se racla la gorge ...

ciao signora, *Hips* mi può indicarmi la strada......*hips* per una villa chiamata Terra Nostra *Hips *

il écouta la réponse en tendant bien l'oreille , la bonne ....


Beh, signore, che ci sei quasi. Si va due o tre miglia, e poi si prende gli ulivi sulla destra. vedrete la villa è staccato.

Verlan salua ....tout en restant en équilibre précaire sur son cheval


Suivant les indications de la bonne femme , il se remit en route.

Il arriva enfin devant la villa .... dont il ne voyait pas grand chose , a travers sa vue plus qu’alcoolisée

il arreta son fier destrier .. se hissa sur ses étriers .... et hurla

DAME ASPHODELLEEEEE VERLAN EST LAAAAAAAAA
Asphodelle
"Qui" est là?

Elle regardait ses amies qui autour d'elle, tissaient, lisaient, se tressaient les cheveux ou bien se penchaient sur ses pieds pour dessiner des arabesques de pied au henné...des tissus entre les orteils...



Fronçant les sourcils, elle partit ouvrir, habillée d'une simple robe de chambre en satin et tulle brodée pêche, en se dandinant sur les talons pour pas que ça abîme l'oeuvre sur ses papattes.

En ouvrant, l'air froid du dehors entra avec, et elle s'avança vers le pavé de la rue en ouvrant grand la bouche lorsqu'elle vit Verlan, manifestement enjouée :


Aaaaaaaaaaaaaah ah ah !!! mon bon Verlan !! mais screugneu descendez moi de là ! oooooh oh oh oh...il est un peu cuit le Verlan.. fit elle en riant lorsqu'elle le vit pompette...

Ah on a profité de la descente pour se réchauffer...espérons que la remontée ne soit pas trop dure !!
Rentrez rentrez !!
regardant autour : où sont Leg et Ali?
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Verlan




Verlan continue de jouer la bascule sur ses étriers quand la dame de Chalamont ouvre en personne la porte .

Le vieil intendant , voir dans un brouillard la cousine de son maitre .

Il sourit , d'un air béat , mets la main devant la bouche pour la bienséance , sentant un rot fuser de sa bouche ...


" Ah Dame Asphodelle *hips....quelle boit de bous revoireeee *hips "


il se rassoit d'un coup sur sa selle d'un mouvement lourd qui surprend le cheval qui fait un écart...mais Verlan d'instinct resserre les rênes et serre les genoux .

La tête un peu ballante , il passe sa main sur le visage en soufflant .Diantre comme dirait le duc Leg , le génépi , c'est pervers ... c'est gouleyant et gouteux a souhait mais alors cela tape...

Donc notre bon Verlan essaye de reprendre pied sur terre. Il entreprend sa descente du canasson .


Une main sur la selle, une tenant les rênes , il veut ramener sa jambe droite par dessus la selle , mais s’arrête en cours de chemin ....son genoux craque un peu , il a plus vingt ans le bougre , et voila ti pas que Verlan reste comme une statue moitie jambe en l'air !

Il respire un bon coup et d'un " HAN " de bucheron arrive enfin a poser son pied droit sur le sol ....mais le pied gauche reste dans l'etrier ....

Verlan l'intendant si raffiné , si a cheval ( oui oui a cheval !) sur l'étiquette et le bienséance se met a jurer comme un charretier , ce qui ferait certainement plaisir a André le garde ...Ha oui vous ne connaissez pas André ..bah vous le rencontrerez certainement , et vous ne serez pas déçu.


Morbleu de morte-couilles *hips, spece de ganasson vrançois *hips. bouge pas...


Enfin , le brave arrive a sortir son pied gauche , et se retrouve entier droit comme un i devant Asphodelle. il tapote un peu sur ses habits , et remets son baudrier en place .
Redresse la tête d'un coup de bouc ; et sourit a la dame de Chalamont.


"Et ben ..*hips mon dugounet Leg , et la tite duduche Alinoué , ben , y sont bas
la..*hips.... y arrivent ...mais bon faut que jvous dise...quand on est *hips bardis de Chahanbéry on était pas beaucoup ... *hips


la gorge le grattouille au brave homme ..il a de nouveau soif ... il essaie de prendre la gourdasse qu'il a fait glisser dans son dos ..mais après plusieurs tentatives il renonce

"bon j'enetions ou boi ? *hips .... se gratte le cuir chevelu , plus si garni que cela ...
" ah voui , donc on nétait quoi ? *hips

Verlan de baisser la tête et de commencer a compter sur ses doigts en murmurant ...


" Allez zou je dirais ben 12 ....*hips non 15 ou 20 ...*hips mais bon ..pffffffffff on a eu du monde en route *hips mais alors tour plein hein *Hips ......que maintenant on doit etre...*hips pffffffffffff ben 100 ou 200 ... ou ....."


et le Verlan de tomber dans les bras d'Asphodelle en faisant entendre .....un somptueux ronflement , sourire aux lèvres l'air d'un bienheureux .....
Asphodelle
Elle ne pouvait pas trop s'approcher de lui, habillée comme elle était, mais de son grand sourire, elle tentait en plissant parfois les yeux, de comprendre le langage aviné du bon vieil Intendant de Bresse à la retraite.

Et si concentrée était-elle, qu'elle perçut une bribe du message, et de rire de plus belle devant son affalage en règle sur son épaule droite ....

Elle l'amena comme un sac qu'on traine à l'intérieur et le déposa allongé sur une grande méridienne, lorsque l'information principale arriva au cerveau :


Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaa les fiiiiiiiiiilles !!
Bouche béante elle les regardait comme si elle venait de trouver la thoérie d'e=mc²....

Ils sont...ils sont 100 !!! ils sont 200 !!

Vite vite des chambres en plus!! vite vite le cellier, les cuisines !! viiiiiite !!

Ca s'éparpilla comme une nuée d'hirondelles, comme une nuée d'abeilles, comme une volée de piaf qui pépient, les bras qui s'agitent et les jambes qui courrent comme des petits soldats !!

Mercredouiiiiiiiiiiiille !! le chevaaaaaaal !!

Et dans sa précipitation, elle fila dehors dans la rue habillée comme elle fut, pour amener la monture du Vieil honorable dans les écuries, ouvrant d'un même temps la grande grille arrière qui donnait sur le jardin, avant de se dire que ça faisait caillot' quand même...et de se demander si les placards étaient aménageables.
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Alinoe_de_chenot
Rome. Rome. Rome ville mythique. Ville aristotélicienne. Ville Sainte. Rome capitale du monde. Rome qui fut empire à elle seule. Rome qui attise toutes les passions. Dans quelques siècles un personnage* dira en parlant de sa gloire et de sa force :

Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n'est assez de toute l'Italie,
Que l'orient contre elle à l'occident s'allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l'univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu'elle-même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du ciel allumé par mes voeux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir !


Alinoë prit la main d'Yrvis et c'était main dans la main qu'ils franchirent les portes de la majestueuse cité. Alinoë était déjà venue en Italie, plusieurs fois, même. Avec son père, seule et aussi avec son Empereur mais elle n'était pas allée à Rome. Elle espérait découvrir la cité avec l'homme de sa vie. Voilà elle avançait dans Rome avec l'homme de sa vie mais il y avait une nuance qu'elle n'avait pas imaginé. Ils étaient presque une centaine. Quelle escorte pour un voyage de noces, me direz-vous ? Non, ce n'était pas un voyage de noces mais la jeune femme goûtait la cité comme s'il s'était agit de cela. Elle serra la main d'Yrvis. Leurs chevaux se frôlaient presque et elle dut lâcher son aimé. Plus tard, quand ils seront installés et enfin libres de leur temps, ils iront visiter la ville en amoureux.


* Camille dans les Horaces et les Curiaces de Corneille

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Leglejeunedicesarini


[ SUR LA ROUTE ]

Leg après avoir envoyé Verlan en précurseur avec toute la petite troupe continuèrent le chemin en direction de la maison d''Asphodelle.

Il ne connaissait l'Italie et Rome que par les récits que lui en faisait sa cousine, lorsqu'elle venait sur ses terres de Chalamont .

Il releva le col de son mantel ,le froid vif de cette fin de janvier n'était certes point si piquant que celui de la Savoy , différent mais bien présent .

Il avait hâte de rencontrer sa cousine , pour connaitre enfin l'objet de sa demande de le voir.

Hadrian se tenait juste derriere lui , la dame du nom d'Aurianne un peu en retrait, le Commandeur de Ordre des Lames, Elektra, dirigeait les troupes d'escorte, pendant que le on cher Intendant Général, Bardonnechia ayant pris en charge la logistique, s'occupant de voir si les carrioles contenant effets, et produits de bouche ne restait pas en arrière , roue coincée dans une ornière , ou se portait de temps a autre vers Lisa afin de voir si la brave supportait le voyage.

A coté de ses amis Yrvis et Alinoë , il appréciait ses moments tranquilles loin des soucis du quotidien .


" Au fait , cher Yrvis , savez vous que nous devons faire une chasse a ma fauconnerie depuis bien longtemps ? en revenant de Rome il faudra prévoir son organisation .
Je pense que vous n'avez pas oublié? . J'aime voir mes faucons en plein action . "
puis regardant Alinoë

" Et ensuite nous ferons soirée festive avec troubadours devant un bon feu de cheminée. "


Bien entendu a force de parler , ils arrivèrent a Rome , , mais pas tout a fait du bon cote de la villa de sa cousine .

Ils parcoururent quelques quartiers de la ville , ou Leg laissa son couple d'amis savourer en amoureux ces moments qu'Alinoë semblait particulièrement apprécier


[ ARRIVEE A TERRA NOSTRA ]


Enfin les voila arrivés devant la bâtisse "cousinale" , qui semblait comme un joyau sortit de son écrin pour les accueillir.

On voyait qu'Asphodelle avait entreprit une rénovation de fond en comble de sa maison familiale , qui même d’extérieur ressemblait plus a une maison d'orient qu'une maison italienne.

Leg descendit de cheval , et frappa a la porte , tout en regardant derrière son épaule la troupe qu'ils formaient . Il eu un coup de sang et de chaud, se rendant compte qu'ils ne pourraient tous être hébergé par sa cousine .

Mais bon on s'arrangerait , les hommes d'escortes étant des soldats habitués a s'adapter


" Holla ....y a t il quelqu'un icelieu pour accueillir le cousin de la dame de ses lieux ?

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