Quentin_locke
"L'ivresse, c'est le dérèglement de tous les sens." de Arthur Rimbaud.
Ainsi quune connerie sans nom.
Et pourtant langlais se laisse de temps à autre emporter par les flots destructeurs de larmoise. En effet, quand les pensées deviennent acariâtres et la solitude trop pesante pour lesprit du courtisan, ce dernier encaisse chaque gorgée verdâtre afin que ce trouble néfaste se dissipe. Ainsi, le choix du spiritueux était en lui-même, le fruit de nombreuses soirées insipides et fourbes.
Assis donc seul à la table de son auberge où il a établi ses quartiers, loin des regards inquisiteurs, langlais sabandonne au rituel de la Bleue.
Devant lui se dresse un verre déjà rempli de liqueur. Ce dernier est surplombé dune cuillère caractéristique sur laquelle repose un sucre, et jouant de sa patience, le courtisan laisse goutte par goutte leau glacée se fondre aux cristaux.
Puis, le moment vient enfin de savourer les effets brutaux de lémulsion sur le conscient. Leffet est apaisant et troublant, toutefois loin dêtre satisfait le courtisan en use et abuse jusquà ce que ses sens abandonnent toute logique.
La raison est ainsi écrasée, enterrée sous le poids de livresse et les muscles engourdis plongent doucement Quentin dans une sensation de bien-être et de flou intense. A cette heure, la raison échouée, les réflexions inhibées le courtisan se plait à plus être un homme réfléchit et mesuré.
Ainsi, son regard hasardeux se perd vers les clients de lauberge pour finalement se poser avec insistance sur cette blonde accoudée au comptoir. Les formes encore peu marquées, le minois encore frais, la donzelle devait à peine être en âge de connaître les plaisirs de la chair. A cette pensée primaire, à ce raisonnement faussé, langlais simagine déjà arracher à coup de reins et de soupirs lhymen de linconsciente. Allongé contre elle, ses mains effleurant sa peau, il soffrirait alors le luxe de découvrir un jardin encore vierge de toute caresse. Sous cette vision, son regard se fait quelque peu lubrique et la nuque se délie sous les frissons provoqués par cette envie fulgurante. Dailleurs, on dit souvent que les hommes sont dominés par leurs pulsions et que pour assouvir un désir immédiat, ils sont capables de détruire leur vie, Quentin est un exemple parmi tant dautre.
Guidé par ce désir et livresse, attiré par le goût de la chair et les formes fermes bien que peu charnues de la blonde, langlais savance sereinement à ses côtés. Lodeur danis vert et de fenouil trahit son faible pour labsinthe et pourtant, loin dêtre découragé il vient guider ses lèvres vers loreille de la belle.
A moins dêtre totalement inconsciente, si vous venez ici, cest soit pour lalcool, soit dans lespoir de ne pas passer la nuit seule, je me trompe ?
Et Quentin sait de quoi il parle car malgré ses couches sans cesse pleines au Boudoir, la sienne reste de son plein gré, volontairement vide. En effet, langlais préfère ne point sattacher à des sentiments éphémères et douteux et conserver son indépendance et son appétit insatiable. Ainsi, sa vie délectron libre et de libertin se lie donc, de temps à autre, au goût amer de livresse. Un passage obligé et néanmoins déroutant, où pour oublier la solitude et les impressions moroses, la fée verte devient la plus fidèle des amantes.
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@kreugan.
Ainsi quune connerie sans nom.
Et pourtant langlais se laisse de temps à autre emporter par les flots destructeurs de larmoise. En effet, quand les pensées deviennent acariâtres et la solitude trop pesante pour lesprit du courtisan, ce dernier encaisse chaque gorgée verdâtre afin que ce trouble néfaste se dissipe. Ainsi, le choix du spiritueux était en lui-même, le fruit de nombreuses soirées insipides et fourbes.
Assis donc seul à la table de son auberge où il a établi ses quartiers, loin des regards inquisiteurs, langlais sabandonne au rituel de la Bleue.
Devant lui se dresse un verre déjà rempli de liqueur. Ce dernier est surplombé dune cuillère caractéristique sur laquelle repose un sucre, et jouant de sa patience, le courtisan laisse goutte par goutte leau glacée se fondre aux cristaux.
Puis, le moment vient enfin de savourer les effets brutaux de lémulsion sur le conscient. Leffet est apaisant et troublant, toutefois loin dêtre satisfait le courtisan en use et abuse jusquà ce que ses sens abandonnent toute logique.
La raison est ainsi écrasée, enterrée sous le poids de livresse et les muscles engourdis plongent doucement Quentin dans une sensation de bien-être et de flou intense. A cette heure, la raison échouée, les réflexions inhibées le courtisan se plait à plus être un homme réfléchit et mesuré.
Ainsi, son regard hasardeux se perd vers les clients de lauberge pour finalement se poser avec insistance sur cette blonde accoudée au comptoir. Les formes encore peu marquées, le minois encore frais, la donzelle devait à peine être en âge de connaître les plaisirs de la chair. A cette pensée primaire, à ce raisonnement faussé, langlais simagine déjà arracher à coup de reins et de soupirs lhymen de linconsciente. Allongé contre elle, ses mains effleurant sa peau, il soffrirait alors le luxe de découvrir un jardin encore vierge de toute caresse. Sous cette vision, son regard se fait quelque peu lubrique et la nuque se délie sous les frissons provoqués par cette envie fulgurante. Dailleurs, on dit souvent que les hommes sont dominés par leurs pulsions et que pour assouvir un désir immédiat, ils sont capables de détruire leur vie, Quentin est un exemple parmi tant dautre.
Guidé par ce désir et livresse, attiré par le goût de la chair et les formes fermes bien que peu charnues de la blonde, langlais savance sereinement à ses côtés. Lodeur danis vert et de fenouil trahit son faible pour labsinthe et pourtant, loin dêtre découragé il vient guider ses lèvres vers loreille de la belle.
A moins dêtre totalement inconsciente, si vous venez ici, cest soit pour lalcool, soit dans lespoir de ne pas passer la nuit seule, je me trompe ?
Et Quentin sait de quoi il parle car malgré ses couches sans cesse pleines au Boudoir, la sienne reste de son plein gré, volontairement vide. En effet, langlais préfère ne point sattacher à des sentiments éphémères et douteux et conserver son indépendance et son appétit insatiable. Ainsi, sa vie délectron libre et de libertin se lie donc, de temps à autre, au goût amer de livresse. Un passage obligé et néanmoins déroutant, où pour oublier la solitude et les impressions moroses, la fée verte devient la plus fidèle des amantes.
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@kreugan.