Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Une famille en vacance, un bébé et retour aux sources

Faustine_
Faustine, surprise par la réaction de Bosk, se releva et abandonna la serpillière qu'elle tenait à la main. Sofja lui avait dit tout à trac, sans même avoir vérifié la supposition émise par Faustine, qu'elle attendait un bébé ! La jeune fille se précipita à nouveau dans la chambre :

Ho monsieur, non, non ! S'il y a un bébé, il ne naîtra pas avant six ou huit mois au moins ! Et puis il faudrait faire vérifier par un médicastre si madame est vraiment enceinte... même si j'ai de bonnes raisons de penser que c'est le cas !

Bosk, comme beaucoup d'époux n'ayant pas encore aidé leur femme à donner naissance, semblait au bord de la panique, et Faustine le sentait agité et envahi à la fois par la joie et la crainte. Elle posa la main sur son bras, et l'autre sur celui de Sofja, un peu comme si elle avait voulu les séparer d'une étreinte trop passionnée qui la faisait craindre de blesser un enfant pas encore né :

Ne vous agitez pas trop tout de même, il faut d'abord qu'un médicastre vous examine... J'irai en chercher un dès que j'aurais fini de nettoyer ici, et que je me serai changée.
_________________
Anna_jagellon
    Plus surprise, il y avait peut-être Anna. Sur le pas de la porte depuis que Faustine et Bosk étaient revenus, elle venait de voir sa soeur grandir pour la première fois.
    De celle qu'elle avait connu petite, voilà qu'elle la découvrait désormais mère sans avoir eut les étapes entre les deux.
    Oui la surprise était de taille. Tout s'était bousculé, tout était arrivé bien vite. Et voilà qu'elle pensait que c'était une fin en soit.
    Adieu la Soeur, bonjour la mère trop occupée. Un bébé dans la maison -n'arrivant même pas à en imaginer l'apparence- signifiait nombres de changements.
    Serait-elle de nouveau envoyée loin de Bellegarde ? Alors qu'elle venait de reprendre sa place.
    A cette nouvelle, elle était telle une petite fille à qui on volerait une mère. Déjà que sa moitié blonde s'en était allée habiter loin, le coeur prit pas une femme...Elle était la dernière de la fratrie encore une fois.


    Je...Tu...

    La mine déconfite, elle oscillait entre le bonheur du couple et elle même, l'égoisme faisant bataille. Mais si il y avait bien des choses qu'Anna ne connaissait à la vie, celle d'enfanter lui était la plus inconnue.
    Pour dire, la toute jeune femme ignorait même comment avoir un enfant.
    Et pour toute explication elle ne put prononcer qu'un :


    Je vais être tante...?

    Des larmes aux yeux dont elle taisait la signification, un sourire sur ses lèvres.
    Elle s'approcha alors, enfouissant ses doutes au fond de son coeur et vint serrer son aînée dans ses bras, ignorant la panique subite de Bosk.


    C'est merveilleux pour toi Sofja !

    Sincère ? Anna l'était toujours. Même si elle commençait dès aujourd'hui à avoir un secret.
    Diplomate ? Tout autant.
    En cet instant, elle admirait simplement le calme légendaire de Faustine, l'enviant.

_________________
Sofja
Fallait l'avouer, la Vicomtesse s'était attendue à une autre réaction de la part de son époux. Mais cela la fit extrêmement rire, tellement qu'elle ne put lui répondre et laissa Faustine le calmer. Elle reprit son souffle et se leva.

Faut-il que je te fasse un cours sur les grossesses et accouchements mon chéri ? Au moins nous serions complémentaires, toi tu maitrises l'avant et moi l'après !

Puis sa sœur arriva, évidemment tous ce remue-ménage avait dû réveiller ou inquiéter l'auberge entière.

Ohhh Annaaaa !!! Je suis enceinte, enfin j'ai tous les symptômes en tous cas. Tu vas pouvoir m'aider à le pouponner.

L'ainée tout en parlant posa sa main sur son ventre, elle en était sur au fond d'elle maintenant qu'on lui avait ouvert les yeux. Elle s'en voulu de s'être délaissé ces dernières semaines, mais ce qui était sûr, c'est qu'à présent, elle prendrait soin d'elle pour que le bébé arrive en forme.

Allons manger !!! J'ai faimm !

Se rend compte qu'elle n'était vêtue que du chaisne, elle retourne vers Faustine.

Peux-tu me préparer la robe asiatique de Maistre Attia s'il te plait, je serai à l'aise dedans.

Alors qu'elle se brossa les cheveux pour gagner du temps, sa chambrière lui sortit la robe. En une dizaine de minutes, elle était prête pour rejoindre la pièce principale de l'auberge, là où ils prenaient les repas.

Allons-y !

C’est ainsi que la famille descendit au rez de chaussée. Un homme était présent dans un coin de l’auberge, elle le salua d’un signe de tête et ils s’installèrent sur la grande table.
_________________
Boskdeportkar
Faustine me ramena sur terre. Sa voix posée, sa main sur mon bras, ses explications. Tout m'apparut logique d'un seul coup.

Comme un coup de massue quand même. Et pas le temps de réagir vraiment car Anna débarqua et Sofja lui apprit la nouvelle. Qu'elle serait tantine prochainement !

J'etais soulagé que Sofja n'accouche pas dans le quart d'heure, car nous n'avions rien préparé. Normalement on passe des heures à discuter dans le lit d'un tel evenement avant de s'endormir, on plaisante en esperant que l'enfant n'aura pas les defauts de sa mère ou de son père, enfin surtout ceux de sa mère.
On se dispute sur les prenoms du futur nouveau né. On imagine ce que sera sa vie. On sourit béatement, en se tenant la main bien fort.
Tout ca au minimum, et là, depuis notre mariage, nous avions pas eu le temps d'en parler. D'envisager un si beau cadeau.

Mais finalement, c' était inattendu, si vite arrivé, et si magique.
Comme une surprise fantastique qui s'invitait d'un seul coup dans notre vie. De quoi ébranler les plus costauds même ceux qui se sentent invincibles.

Dans la précipitation, Sofja partit s'habiller, et j'en fis de même, tout le monde etait parfaitement reveillé et surement tous les autres voyageurs de l'auberge également.

Nul ne vit les larmes de joie que je ne pus retenir. Un grand sourire idiot me barrait le visage. La seule chose intelligente qui me vint à l'esprit fut de m'agenouiller au pied du lit et de remercier Aristote pour ce don du ciel qui venait bouleverser mon avenir.

Perdu dans ma priere, je ne vis meme pas ces dames sortir de la chambre, pour rejoindre la piece principale où les convives de l' auberge pouvaient se sustenter.

Un dernier signe de la main pour remercier le Tout-Puissant et d'un bond de jeune homme, je franchis le pas de la porte et descendis rapidement en bas. Je ne pus refrener l'envie de venir derriere Sofja qui s'etait assise à table pour la serrer dans mes bras et lui dire :

"Je .. je vais être papa ! C'est fou ! Tu.. tu vas faire naitre la vie, de ton petit ventre si mignon ?
Un bébé, un tout petit bébé .. qui nous regardera avec ses petits yeux adorables ?
Un bébé rien qu'à nous ! Un petit enfant de l'amour !
Une moitié de Toi, une moitié de Moi.
Pourquoi ai je encore du mal à me faire à cette idée, c'est incroyable ?
Pourtant c'est ce que j'ai voulu dès les premiers jours qui ont suivi notre rencontre !
Un bébé !!! Toi, Maman ! Moi Papa ! Quelle journée inoubliable !
Décidement tu ne cesses de sublimer ma vie.


Je fis des tonnes de bisous à ma femme dans son cou, sur ses joues, comme un petit chien fou que j'etais devenu. Heureux, béni des dieux.


Je peux poser mes mains sur ton ventre ?
Il faut que je pose mes mains sur ton ventre ! Maintenant.
Juste pour voir si je ne rêve pas.
Dis moi que je ne rêve pas.
Non, ne me dis rien, car si je rêve, laisse moi ce rêve.

Un petit bébé, tu te rends compte !!



_________________
l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Autant elle avait une mine à faire peur le plus moche des gueux y a trente minutes, autant elle avait un teint des plus radieux à cet instant. Comment une femme ne pouvait ne pas être heureuse d'apprendre que la vie se développait dans son ventre ? Fruit d'un amour de plus de quatre ans et d'un désir charnel qu'elle partageait avec son époux depuis quelques mois.

Le rose aux joues, le sourire lumineux, la joie au cœur. Entre deux rires, étant très réceptive sur ce cette partie du corps qui était le cou, elle attrapa les mains de son mari.


Ohhh oui tu peux toucher mais c'est bien trop tôt pour sentir quoique ce soit. Puis tu sais, il est peut être important de ne pas trop s'empressait d'être heureux... les accidents sont si vite arrivés.

C'était plus fort qu'elle, qui disait grossesse, disait sa mère. Elle repensait aux difficultés qu'elle avait eu à avoir son premier enfant, donc elle, et elle pensa à ce frère mort-né. Une fois de plus, elle instaura rapidement une barrière afin de se protéger du potentiel malheur malgré le fait qu'elle soit plus qu'heureuse à cet instant et cette envie de vivre à 100% cette grossesse. Cela viendrait avec les mois et la sécurité qu'il soit bien accroché.

Tu nous protégeras, hein ?

Les mains de son époux n’étaient plus sur son ventre car Sofja les tenait fortement comme pour qu’il ne se dérobe pas devant cette potentielle situation qui détruirait leur bonheur.
_________________
Faustine_
Tandis que Faustine terminait de nettoyer ce qui devait l'être, les deux époux ainsi que mademoiselle Anna avaient quitté la chambre. La jeune fille se dépêcha de finir puis retourna à sa chambre : l'odeur, qui jusqu'à présent était restée comme insensible, masquée par l'importance de ce qui venait de se passer, lui était à présent insupportable, et elle se sentait comme souillée par les relents de vomissure. De plus, elle n'avait pas eu le temps de finir sa toilette avant de quitter sa chambre tout à l'heure.

Avec grande hâte, Faustine s'enferma dans sa chambre et se débarrassa de sa robe de nuit salie. Elle prit l'éponge de toilette sur la commode, la trempa dans son broc d'eau, et lava ses mains au savon. Ceci fait, elle poussa le baquet de bois qui servait à se laver au plus près de la cheminée, dans laquelle flambait un bon petit feu qui réchauffait la pièce. L'eau du baquet était froide de la veille, mais Faustine ne s'imaginait pas rester sale toute une journée. Bien qu'en vérité elle ne fut pas plus sale en ce moment que n'importe qui d'autre, l'odeur du vomi l'avait écoeurée, et elle avait besoin de se sentir propre. En frissonnant, elle grimpa dans le petit baquet de bain dans lequel elle s'assit. L'eau montant, elle se trouva immergée presque jusqu'à la taille, ses jambes maigres repliées sous elle. Ca n'était pas un vrai baquet de bain, car ce genre de luxe n'était pas accessible à sa condition, mais cela lui permettait tout de même de se laver correctement et plus efficacement qu'avec simplement une éponge à se passer sur le corps, sans pouvoir se tremper vraiment.

La chaleur des flammes à moins d'un mètre d'elle contrastait avec la froideur de l'eau et la jeune fille éternua, crispant son visage d'une grimace et envoyant sur toute la surface de sa peau une traître chair de poule. Faustine frissonna de nouveau. Sans s'attarder dans cette eau peu accueillante, elle prit le bloc de savon qu'elle conservait précieusement dans tous ses déplacements - elle détestait ne pas se laver ou emprunter de la saponaire à d'autres - et se frotta vigoureusement les avants-bras, puis tout le corps. Ce faisant, elle remarqua, assise ainsi dans l'eau, qu'elle s'était un peu arrondie. Son ventre n'était plus creusé, il était au fil des mois devenu plat, puis avait prit peu à peu une légère courbe qui s'étirait vers les hanches, lesquelles n'avaient jamais été si... tendres. Ce fut la réflexion étonnée que se fit la jeune fille en tâtant son côté, habituée à y sentir de l'os... Ha, c'est qu'on mangeait bien mieux chez les Jagellon qu'au couvent ou que chez sa trop stricte grand-mère - paix à son âme !

Faustine s'observa un peu plus curieusement... elle n'avait plus vraiment grandi, depuis près d'un an, mais ses formes s'étaient affirmées vers des débuts de rondeurs qu'elle n'avait jamais portées auparavant. Son petit ventre, ses cuisses, ses hanches... mais aussi ses fesses ! Tout cela avait lentement changé de forme, quittant la maigreur des dernières années de son enfance pleine de manques, pour se diriger sur le sentier d'une vie plus saine, plus confortable, où elle mangeait à sa faim chaque jour. Ses seins s'étaient un peu alourdis et avaient prit une jolie forme bombée qui fit rougir Faustine lorsqu'elle se rendit compte qu'elle venait de penser à un éventuel atout de séduction...

Allons Faustine, tu commences à penser aux garçons, maintenant ?

_________________
Anna_jagellon
Anna n'avait pas faim. L'appétit lui manquait et pourtant on pouvait aisément la qualifier de gourmande.
Sa soeur et son beau frère était descendus ripailler tandis qu'elle flanait à l'étage. Mais ou était donc passée Faustine ?

Discrètement, espièglerie gardée de sa plus tendre jeunesse, elle se rendit jusqu'à la porte de sa chambre. La jeune Jagellon hésita un instant à frapper.
Premièrement parce qu'elle n'était pas sure qu'elle y soit, secondement parce qu'au final, elles ne se connaissaient pas vraiment.
Mais voilà, Faustine était la seule demoiselle de sa tranche d'âge au château comme ici à l'auberge, qui soit assez proche d'elle.
Ce n'était pas comme si elle allait s'amuser avec la fille de la couturière après tout.
Non, Faustine, la jolie Faustine, si discrète et si gentille, l'intéressait beaucoup plus. Et Anna sentait au fond qu'elles s'entendraient à merveille.
La tout jeune femme avait eut tout ce qu'elle désirait. Le retour à Bellegarde, retrouver sa soeur, et même de riches robes. Mais c'est qu'elle avait le besoin d'avoir une amie, après tout ce temps passé au loin, se sentant tant seule.
Et la solitude ne sied point à la blonde.

Profitant alors de l'absence de son aînée, la blondinette se décida enfin à frapper doucement à la porte de bois, sans dire mot.
Effet de surprise avant tout.
Ce dernier fut des plus réussi ! Après moult bruits à l'intérieur, c'est une Faustine nue, ou plutôt entourée d'un simple drap, ruisselante, qui lui ouvrit. Sans doute avait-elle cru à une urgence...
Tout sourire, Anna se glissa dans la pièce d'un bond, fermant la porte derrière elle.


"Je suis désolée Faustine de te déranger..."

Plus par politesse qu'autre chose à vrai dire. Car elle n'était pas vraiment désolée.
Son regard se perdit un instant sur la dame de compagnie de sa soeur, de haut en bas, de bas en haut. Assez pour voir quelques similitudes entre elles.
Pour ne point l'embarrasser, Anna attrapa un linge propre, se glissa derrière elle et essuya ses épaules.


"Tu vas attraper froid..." et d'ajouter sur un ton complice "Ne le dit pas à ma soeur surtout."

Premier contact fait, bien qu'un peu brut. Il faut dire qu'Anna ne faisait pas forcément dans la dentelle.
_________________
Faustine_
Faustine n'avait pas terminé de se laver lorsqu'on frappa à la porte. Ennuyée car encore nue dans son baquet d'eau, elle demanda qui était là... La voix d'Anna lui répondit, et Faustine se hâta de se lever et d'attraper un drap pour se sécher. Elle manqua de glisser en posant le pied par terre mais se dépêcha d'aller déverrouiller la porte, à travers l'entrebâillement de laquelle elle passa le visage :

Que vous faut-il, mademoiselle ?


Mais plutôt que de répondre, la jouvencelle Jagellon se faufila dans le passage, faisant reculer Faustine qui ne pouvait décemment pas lui claquer la porte au nez, et se plantant devant celle-ci avec un sourire triomphant.

"Je suis désolée Faustine de te déranger..."


Non, vraiment, elle n'avait pas du tout l'air désolée. Mais Anna était une personne plutôt agréable et Faustine la trouvait gentille. Comme sa soeur aînée, elle était polie et de bonne compagnie. Ce qui ne l'empêcha pas de détailler de haut en bas la mise de la jeune suivante, qui referma imperceptiblement les pans du draps sur son corps nu et ruisselant d'eau, consciente de la flaque humide qui se formait à ses pieds et du froid qui hérissait sa peau d'une chair de poule renouvelée. À sa grande surprise, cependant, sa visiteuse entra tout à fait dans la pièce et alla prendre sur la commode l'un des draps de bain propres qui s'y trouvait, drap avec quel elle enveloppa les épaules de Faustine qui n'en revenait pas. Le contact de la jeune Jagellon avait été totalement imprévu, totalement en-dehors des convenances et des normes sociales, totalement spontané. Faustine referma les mains sur la nouvelle serviette et balbutia :

Me... merci, mademoiselle... Que... que puis-je faire pour vous ?

Dans l'esprit de la demoiselle de compagnie, si sa maîtresse ou la soeur de celle-ci venaient jusqu'à la déranger dans sa chambre, c'était qu'il devait y avoir une bonne raison. Faustine se tourna vers Anna, le visage interrogateur, et sans doute aussi perplexe et étonné.
_________________
Boskdeportkar
Sofja de me repondre en prenant mes mains dans les siennes.


Citation:
Ohhh oui tu peux toucher mais c'est bien trop tôt pour sentir quoique ce soit. Puis tu sais, il est peut être important de ne pas trop s'empressait d'être heureux... les accidents sont si vite arrivés.


Ah, pas vraiment ce qu'on a envie d'entendre !
Depuis le temps que j'attendais d'avoir un enfant, ce petit rappel bien nécessaire et empli de bon sens de la part de mon Epouse, calma subitement ma joie paternelle.
Devais je voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.


"Le Tout Puissant sait ce qu'il adviendra de cette petite vie qui germe en ton ventre. Quoi qu'il advienne cela sera son choix divin !


Et de rajouter aussitot. En serrant bien fort ses mains.

Je serai très malheureux si tu perdais cet enfant, mais tu me trouveras toujours à tes cotés. Et j'espere bien te transformer en poule pondeuse s'il le faut. Allez, maintenant chasse moi ces idées noires, et commence à manger pour deux. Laisse moi à ma joie quelques minutes. Laisse moi profiter de ces moments inoubliables.

Bon ! quel est le programme de la journée ?
Pendant que toi tu restes au lit six ou sept mois sans faire d'effort ?


Je m'assis à coté de ma douce, et déjeunai enfin !
Bien décidé à menager mon Epouse de toute fatigue inutile.
_________________
l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
[Dans la salle commune, en tête à tête]


Il avait raison, cela ne servait à rien de penser à des choses aussi horribles. Dans ce cas-là, les risques étaient partout et l'on n'avançait jamais. Puis ce n'était pas son genre d'être pessimiste, fallait positiver !

Oui tu as raison. Profitons de chaque jour.

Puis elle partit dans un grand éclat de rire !

Tu crois que je vais passer 7 mois au lit ? J'ai déjà du mal à y rester une journée, alors sept mois ! Je serais juste horrible à vivre.
Bon je suis prête à mettre une croix sur mes sorties équestre, mes parties de chasse solitaire, mais je ne resterai point à la maison.


Au moins cela était dit et bon courage à lui s'il voulait lui interdire plus de chose. Etre enceinte n'était pas une maladie, fallait continuer à vivre.

Personnellement j'aimerai bien découvrir la ville mais aussi faire un petit voyage en mer. Tu crois qu'on trouvera un marin prêt à longer les côtes avec son navire ?
_________________
Boskdeportkar
Essayer d'interdire à Sofja de bouger, autant demander à une femme de .... [chacun y mettra ce qu'il voudra]

Mon Epouse me semblait raisonnable, peu de cheval en perspective, pas de partie de chasse endiablée. Toujours un peu d'activité quand meme, mais avec modération.

Tu verras bien que les premiers mois te permettront de bouger un peu, si tu ne passes pas ton temps à vomir. Par contre, avec un ventre plus rond et plus lourd, je pense que tu auras plus de difficultés pour te mouvoir. Mais je serai là pour t'aider.

Pour ce jour, nous pouvons nous promener un peu en ville et lézarder en bord de mer. Decouvrir ce nouvel univers maritime qui nous entoure.
Ta soeur avait certains souhaits ? Vous en avez discuté entre vous ?

Pour le voyage en mer... l'ocean n'est pas un lac. Et la saison n'est guere propice à des voyages confortables. J'ai peur que nous soyons serieusement brassés. Je connais ces cotes. Cette mer est capricieuse et les vents changent rapidement. Il n'est point facile de trouver bon ancrage pour se mettre à l'abri rapidement.


Je ne savais trop commencer annoncer la suite. A chercher mes mots et la facon de les prononcer.


J'avais envisagé de m'absenter deux jours pour traverser vers le nord ouest la mer et accoster pres de mon ancien village. C'est une terre de marécage, et depuis que je sais que tu portes la vie, je me méfie des fievres que ces marais peuvent donner. Elles ont emporté mes parents. Un peu hostile pour une vicomtesse enceinte. Et faire le tour par la terre ferme genere un sacré détour, sur des routes cotieres fort mauvaises dans mon souvenir.

Les iles au large sont charmantes, mais difficiles d'acces. Peut etre faudrait il prendre conseils avec un marin du coin, qui connait les courants et les vents du secteur.

Qu'en penses tu donc ?
Et où sont Anna et Faustine ?

_________________
l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Comment dire... la blonde fulminait ! Le phoenix qui la possédait n'avait qu'une envie : fuir les flammes.

Tant bien que mal, cette dernière essayait de cacher sa grande déception. Il était de bon ton de ne pas faire de scandale comme l'aurait fait une fillette de 7 ans mais malgré ses années supplémentaires et son tempérement, cela était très douloureux. A tel point qu'elle devait contracter tous les muscles de son visage pour ne pas hurler.

C'est donc d'un ton sec mais calme, sans émotion qu'elle lui répondit.


Donc tu es en train de m'expliquer que la mer n'est pas un lac donc assez inconscient de monter sur un bateau. Qu'en plus je suis une femme, sans parler de mon titre qui à l'air de me rendre plus gauche qu'une autre, et je ne rajoute pas le nouveau détail que j'aurai mieux fait de garder, je sens : celui d'être enceinte.

Mais par contre, pour toi, grand homme au sexe fort des marais, cela est tout à fait faisable...


Oserait elle dire sa pensée, celle qui faisait rimer marais avec ennemi. Ohh oui elle n'était pas du genre à faire les chose à moitié mais surtout à taire ce qu'elle pensait.

Dis plutôt que tu veux y aller seul pour retrouver surement ta Phoebia.

Elle avait appuyé son ton sur le prénom de cette raclure qui lui pourissait ses pensées, rêveillait ses craintes à chaque fois qu'elle voyait une femme en sa compagnie.
Sans faire de scandale, elle se leva et alla s'isoler dans sa chambre, préférant hurler au fond d'elle.

_________________
Boskdeportkar
Quelle enflammée ! Le phoenix y etait pour quelque chose !

Des reproches. Les premiers.
De ceux qui viennent vous poignarder sans coup férir.
Surprise totale. Incompréhension phénoménale.

Voilà qu'on me reprochait d'etre bienveillant, à ne pas vouloir emmener ces Dames sur un océan dangereux, à les voir vomir partout, et à ne pas affronter les frondrières de mon marais, sources de miasmes et de fievres.

J'en restai sans voix !

Sofja avait deja tourné les talons, sans attendre réponse.
Sachant tres bien qu'à me reparler de Phoebia, elle voulait remuer un passé lointain uniquement pour me culpabiliser.

La répartie me manqua.
Comment en une demie heure de temps pouvait-on vous apprendre la plus fantastique des nouvelles, celle d'etre parents ensemble ... et puis vous asséner d'un coup de telles hallebardes de mépris ?

Non, quelque chose n'allait pas. La fatigue du voyage, les vomissements de ce matin, l' émotion, les changements d'humeurs d'une femme enceinte.
Oui. Surement.
Si elle avait pris le temps de m'ecouter... si elle avait pris seulement le temps.

Je tapai du poing sur la table, ma rage contenue. Seul dans la pièce.

Bien sur que j'avais réponse à ses reproches.
Et j'essayais de retrouver une logique malgré l'affection qui me touchait.
J'avais navigué tant de fois sur cet ocean en ma jeunesse que je connaissais les vents mauvais, et les furies des vagues. Que pour tout homme, meme le plus aguerri, il n'etait pas facile de voyager en toute securité.
Il y avait Anna et Faustine...toutes jeunes, et sans experience du grand large.
Et voyager avec notre litiere impostante ne serait guere pratique et fort long s'il fallait passer par la cote. Mais cela Sofja ne voulait pas l'entendre.

Sans parler de la vie qui germait en elle. Ne savait elle pas que mes parents etaient morts des fievres. Et pourtant ils y etaient nés eux dans ces marais !
Reflechissait elle aux risques qu'elle prenait ! Non pour sûr ! On fonce, on verra bien ce qu'il arrive plus tard. Ah si elle venait à perdre notre enfant....
fruit de notre amour... non, je ne voulais pas l'imaginer.

Et pourquoi me bassiner avec Phoebia. Croyait elle qu'elle etait revenue habiter dans mon hameau natal ? Que s'imaginait elle donc ? Folie passagere de femme.
Oui, un coup de sang. Je devais mettre cela sur un coup de sang.

Et ne rien dire en retour. Laisser du temps pour qu'elle se calme.
Et la proteger d'elle meme, quoiqu'il m'en coute.
La laisser me griffer de l'interieur au besoin.

Je savais tres bien où etait Phoebia. En ce moment, avec Giacomo, à reprendre un semblant de forme humaine. A des lieues et des lieues d'ici.

Je me faisais une joie de revenir sur ces cotes. Et puis à cet instant précis j'etais encore plus seul qu'il y huit ans, quand je derivais, accroché à une planche de bois, en pleine méditerrannée, naufragé involontaire d'une galère barbaresque.

Je criai d'une voix forte :


"Aubergiste, donne moi ce que tu as de plus fort !"

_________________
l'Epoux de ma Dame de Coeur, Sofja JAGELLON

Sofja
Sofja était remontée dans sa chambre. Elle prit son lourd manteau en fourrure qu'elle posa sur ses épaules et quitta l'auberge pour prendre l'air. La mer étant à côté de l'auberge, elle partie faire quelques pas sur la plage. L'air était un peu frais mais avec son manteau, elle ne le ressentait pas sur son corps. Seules ses joues prenaient un peu de couleur. Le vent fit sortir quelques mèches folles de sa coiffure. Que c'était bon de sentir cet air si différent du Limousin, de quoi en dépayser plus d'un.

Vu que c'était la seule chose dont elle avait droit puisque le bateau avait l'air d'être trop dangereux pour la petite femme qu'elle était, elle comptait bien profiter du paysage des alentours. Elle croisa quelques personnes qu'elle salua de la tête, des chiens s'amusaient sur la plage. Cela la fit sourire car elle pensa à ses deux gros comme elle aimait les surnommer. Sans aucun doute Néné et Fyfy, se seraient bien amusés eux aussi. Elle regretta de ne pas les avoir emmener, trop encombrant dans la litière mais ils lui auraient procurer un peu de joie.

Elle continua à déambuler sur la plage, croisant des pêcheurs qui revenaient de leur pêche. L'odeur du poisson imprégna ses narines, une folle envie d'en manger la prit. Elle demanderait aux propriétaires de l'auberge si un soir ils pourraient leur faire un bon repas à base de poisson.

Sofja s'installa sur un rocher pour regarder les pêcheurs faire leur travail. Quant elle s'en lassera, elle reprendra sa ballade, aujourd'hui elle n'écouterait que ces envies.

_________________
Faustine_
Faustine_ a écrit:
Me... merci, mademoiselle... Que... que puis-je faire pour vous ?

Dans l'esprit de la demoiselle de compagnie, si sa maîtresse ou la soeur de celle-ci venaient jusqu'à la déranger dans sa chambre, c'était qu'il devait y avoir une bonne raison. Faustine se tourna vers Anna, le visage interrogateur, et sans doute aussi perplexe et étonné.


Dans la petite chambre de Faustine, les deux jeunes filles s'observaient toujours, chacune détaillant l'autre d'une manière plus spontanée qu'elles n'avaient jamais pu le faire...

Mademoiselle Anna ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)