Landyves
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Il parait que cest une bonne guerre.
de Roland Bacri
Il faisait froid dans cette grande pièce qui nétait alimentée en chaleur que par cette grande cheminée où le feu crépitait avec ferveur.
Yves ne trouvait toujours pas ses marques dans des espaces aussi volumineux. Et il avait donc quelques difficultés à y gagner en confort.
Malgré tout il avait fait tapisser pêle-mêle de la paille sur le sol pour y poser son séant.
Les yeux perdus dans la danse lancinante queffectuaient les flammes rougeoyantes, lhomme sétait accoudé au sol, tripotant dans ses doigts à peine réchauffés un fétu de paille qui perdait de sa vigueur.
Il était bien pensif tandis quune question le tracassait plus que de coutume.
Pour laider dans ses choix, dans son raisonnement, il avait fait mander son épouse. Elle seule aurait le pouvoir décisionnaire. On aurait pu le croire faible de demander lavis dune femme, mais par sagesse et expérience, il la savait plus avisée que lui dans le domaine comtal. Et puis le sujet était un peu plus sérieux que les prochaines animations ou la visite dune figure emblématique du Languedoc.
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