(RP/Lédenon) Quand on apprend le métier des armes

Mounia

La famille Land avait donc pris possession du château de Lédenon. Petite taille mais de fière allure. La seigneurie n'était que peu peuplé ce qui allait parfaitement à la blonde donà.

Elle s'était donc mise en quête de gens pour l'aider à tenir le château.

En l'occurrence, ce jour-là, elle attendait Serpentis qui avait accepté de devenir maitre d'armes pour le petit Samuel. Son savoir des armes n'était plus à démontrer ni sa bonne connaissance de l'OST languedocien. Il était donc parfait pour cette charge et allait faire du jeune enfant un vrai soldat du Languedoc.

Elle annonça donc à une jeune cuisinière qui passait.

Mestra, quand Serpentis se présentera, envoyez le moi dans la cour intérieure!

Cela faisait deux fois qu'elle parcourait les différentes ailes à la recherche de l'enfant.

Samuel?Samuel?

Où est-il encore passé cet enfant?

Samuel!Je t'ai trouvé un maitre d'armes, il arrive! Sors de ta cachette!

A force de chercher en vain, elle se dirigea vers la cour en prévenant chacun de lui envoyer Samuel si quelqu'un finissait par lui mettre la main dessus.
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Serpentis

Serpentis montait la colline qui menait au Castel de Lédenon, ou on l'attendait, il avait accepté un poste de Maître d'Armes pour apprendre au fils héritier de Lédenon, il avait apprêté son meilleur destrier, un mustang qu'il avait pu dressé en récompense d'une dure labeur et de temps passé auprès du cheval dans l'enclos, mais il s'est avéré que ce cheval était d'une qualité extraordinaire, fidèle et loyal a son maître car il savait qu'il pouvait compter l'un sur l'autre, le cheval était noir, la crinière au vent et par une journée chaude ou le soleil tapait comme jamais on voyait la crinière brillé a l'effet de la lumière.

De la ou se situait la cour du castel on pouvait apercevoir que Serpentis le Sénéchal Languedocien arrivait a dos d'un cheval noir, l'armure du Sénéchal qui brillait de mille feux réfléchissant la lumière du soleil, toujours prêt en cas d’embûche il portait sa cotte de maille fraîchement huilée, ses gants et cuissardes en métal, un coup de poignard et si vite arrivé..

Une fois arrivé dans la cour Serpentis s'adressa a la seule personne qu'il voyait présente sur les lieux, une jeune cuisinière qui avait l'air de l'attendre justement, il lança:

Bonjorn Mestra, je suis Serpentis, l'on m'a demandé de me présenter ici, je suppose que vous m'attendiez..
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Servante, incarné par Mounia

La jeune servante qui voulait bien faire s'était postée près de la porte principale et fixait la route dans l'attente du Maitre d'Armes de Lédenon. Même si elle l'avait voulu, elle n'aurait pu manquer le beau cavalier qui se dirigeait vers le château tant son armure étincelait. Elle resta bouche bée devant ce spectacle et ce n'est que quand il lui adressa la parole qu'elle retrouva ses esprits.

Bonjorn Mestra, je suis Serpentis, l'on m'a demandé de me présenter ici, je suppose que vous m'attendiez..

Elle s'inclina devant le Maitre d'Armes.

Maitre, nous vous attendions effectivement. La donà vous attend dans la cour intérieure. Si vous voulez bien me suivre...

La jeune fille marcha devant le cheval pour indiquer la route. Après quelques pas, ils aperçurent Mounia qui attendait en brossant son propre cheval.

Maitre, voilà donà Mounia. Je vous laisse ici.

Et la jeune servante s'effaça de son chemin.

Serpentis

Serpentis descendant de son cheval écoutait la cuisinière..

Maître, nous vous attendions effectivement. La donà vous attend dans la cour intérieure. Si vous voulez bien me suivre...

Point besoin de vous incliner devant moi Mestra, je ne suis pas ton suzerain et
vous ne me devez aucunement allégeance, tu peux donc te remettre debout je te prie.

Serpentis souriait légèrement, il était un personnage assez complexe, il, selon la situation se montrait plutôt dur avec d'autres il était plus décontracté, mais il était toujours juste, sa grande vertu, si toutefois il en possédait une, était celle d’être un homme droit, de parole et de justice.

Serpentis suivait la cuisinière de prés, le bride de son cheval a la main gantée de métal, vers la cour intérieure ou il voyait se tenait Dona Mounia qui brossait le poil de son cheval.

Bonjorn Dona Mounia

Serpentis inclina légèrement la tête en guise de salue,

Je te remercie de cette honneur que tu me fais en me nommant Maître d'Armes de Lédenon, j’espère de tout coeur te satisfaire en remplissant ce poste du mieux possible.

Je sais que tu avais demandé a me voir, que puis je faire pour toi aujourdhui? Ce sera fait avec plaisir!
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Mounia

Mounia accueillit Serpentis d'un grand sourire chaleureux.

Lo bonjorn Serpentis! Cossi và?

Oui je t'ai demandé et mercè d'être venu si rapidement. Tu vois, je pensais avoir le temps de me changer après avoir brossé Lune...

Elle s'excusa d'un sourire gêné pour sa tenue de cavalière, sale et rapiécée.

Enfin, à défaut d'avoir un palefrenier, j'ai maintenant mon maitre d'armes!Le titre te va comme un gant, tu es très élégant en cotte.

Mounia leva les yeux vers les différentes fenêtres.

Je voulais te présenter Samuel. Je pensais même que tu aurais pu lui donner sa première leçon si le contact était bon mais impossible de mettre la main sur ce chenapan.

Mounia fit signe à la cuisinière de ramener choppes et bière.

En attendant, puis-je t'offrir à boire?
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Serpentis

Serpentis souriait a l'acceuil donné par Mounia, il était tout de suite a l'aise avec la Dona.

Cest une belle journée en effet, ça va très bien et toi donc?

Pour ce qui est de ta tenue, cela ne me dérange nullement, tu sais j'ai pas mal vagabondé et j'ai vu pire.

Serpentis souriait après sa dernière remarque, la Dona n’était pas mal habillée du tout, certes en cavalière, mais cela n'enlevait rien a la grâce et gentillesse qui émanent d'elle.

J'accepte volontiers, cest avec plaisir que je boirai avec toi!

Serpentis souriait, il aimait l'ambiance qu'avait le petit castel, il regardait un peu autour de lui apercevant fenêtres et baies vitrées, un coin pour y attacher son cheval et aussi une porte qui semblait donner sur une dépendance quelconque, sans doute le stockage des denrées se disait t'il.

Une bonne bière fraîche par une journée chaude comme celle ci nous fera le plus grand bien.

Disait Serpentis en souriant.
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Mounia

Mounia sourit, soulagée. Malgré son anoblissement récent, elle avait du mal à respecter le protocole et se sentait bien mieux comme elle était au naturel.

Les chopes arrivèrent et furent vite servies. Ils trinquèrent ensemble.

A la santé de Nimes!De Lédenon!Et du Maitre d'Armes!
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Serpentis

Serpentis écoutait Mounia le sourire au lèvres, prit sa chope a une main et trinqua avec elle.

Santat a Nîmes, santat au Languedoc, et santat a vous Dona.

Serpentis était heureux d’être la, il n'avait pas l'impression d’être inférieur a Dona Mounia bien qu'elle soit noble, elle ne s'en servait pas de cette noblesse pour acquérir un statut, son statut c’était d’être elle tout simplement.

Serpentis regardait un peu partout autour de lui, s''étant assis dans la cour il avait une bonne vue sur toute la façade intérieure du castel, il n'y voyait toujours personne au fenêtres et il ne voyait pas plus le petit mestre Samuel, ce petit devait s’être trouvé une nouvelle bêtise a faire.

La journée était chaude, mais la bière qui coulait dans sa gorge lui faisait le plus grand bien, Serpentis essuya une légère goutte de sueur sur son front a l'aide d'un chiffon tiré d'en dessous de sa cotte et le remit a sa place aussitôt fini.

Quelle chaleur qu'on a aujourd'hui tu trouves pas?

Et la cuisinière n'a toujours pas vu le mestre Samuel? Peut être qu'il est perdu le gamin?
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Samuel.land

Il avait beau adorer la saison estivale, il ne faisait pourtant aucun doute que la chaleur était devenue écrasante. Le temps était sec, et la seule fraicheur trouvée était celle conservée dans le souterrain. Et donc Samuel y jouait avec quelques gardes qui prenant leur pause s’étaient installés là pour une partie de tric trac bien méritée.

Il était alors à plusieurs lieues d’imaginer qu’on le cherchait bien que la question se poserait tôt ou tard, sans doute lorsque viendrait l’heure du repas.
Toujours est-il que sa surprise fut de taille lorsque découvert dans sa fraiche cachette, on le leva de son siège en un seul geste.

- Dites donc jeune homme, on vous cherche partout ! La Nòstra Mèstra vous attend en compagnie d’un invité d’importance.

Les mirettes écarquillées, le garçon restait assommé par la nouvelle, ne comprenant d’ailleurs pas trop pourquoi sa présence était requise. Mais il avait promis à Mounia d’être digne de son nouveau rang, et après avoir épousseté énergiquement la terre humide qu’il avait sous le popotin, il se laissa guider par le domestique jusqu’à la cour où effectivement la dame de Lédenon était avec Serpentis.

Pressant quelques derniers pas, il se stoppa à leur hauteur et commença par une révérence de la tête envers le messire puis termina par une tendre bise sur la joue de la jolie blonde.

- Pardonnez mon retard, on m’a prévenu que vous m’attendiez.

Serpentis

Serpentis entendait des pas venant dans sa direction, aussitôt il mit une main sur le pommeau de son épée, prêt au cas où, voyant le petit Samuel il relâcha aussitôt sa prise sur le pommeau et afficha un léger sourire a voir comment le jeune garçon était couvert de terre encore humide par endroits. Certainement avait t'il du tombé dans les souterrains du castel..

Bonjorn mestre Samuel!

Serpentis inclina légèrement la tête pour le saluer.

Je me presente, Serpentis, le nouveau Mestre d'Arma de Lédenon, j'ai ouï dire que tu voulais apprendre le maniement des armes? Eh bien je serais ravi de t'enseigner cela petit mestre. Si tu veux bien que je t'enseigne

Serpentis le sourire dans la voix regardait le petit Samuel, content de voir que même les plus petits veulent défendre leur terres qui leur sont si cher au coeur.
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Samuel.land

Ah voilà donc le pourquoi du dérangement. Non pas que les jeux fussent d’un grand intérêt, à part sans doute pour entrainer l’esprit, mais dans sa pause quotidienne Samuel avait été dérangé et là était tout le problème. Enfin, si cela en était vraiment un.
Mais pour l’heure, son souci principal était de faire bonne impression. Et pour ça, il fallait surtout qu’il passe outre sa très grande timidité. Jusqu’à présent il avait réussi à ne pas terminer pivoine alors, pourtant, que Serpentis d’adressait à lui.
Arborant donc son plus beau sourire, il se dressa, fier comme un paon de pouvoir affirmer que oui, il voulait devenir un vrai chevalier servant pour défendre Mounia contre les pestiférés.

- En effet oui, vous avez été bien renseigné ! Et si vous voulez de moi comme élève alors je serai ravi que vous soyez mon mestre d’armes. Je n’ai encore que trop peu d’expérience dans le domaine, j’espère donc arriver à vite apprendre et me montrer digne d’un tel enseignement.

Il faisait cro foif là ! Une aussi longue tirade, exercice peu pratiqué par l’enfant, l’avait quelque peu fait suer. D’autant que la chaleur qu’il ne pouvait plus fuir l’écrasait avec désinvolture.

Serpentis

Serpentis écoutait Samuel parler et exprimer son souhait de vouloir apprendre le maniement des armes.

Eh bien mestre Samuel, cela sera avec plaisir que je t'apprendrai ce que je sais sur le maniement des armes, peut être as tu déjà une arme que tu préfères? Et je te prie tu peux évidemment me tutoyer.

Disait Serpentis en souriant.

Mais pour l'heure on devrait peut être se mettre en quête de trouver un endroit un peu plus a l'ombre, mais suffisamment éclairé tout de même pour débuter cela, je suppose qu'il y a une salle d'armes au castel?
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Mounia

Et la cuisinière n'a toujours pas vu le mestre Samuel? Peut être qu'il est perdu le gamin?

Mounia rit. Et comme par le plus beau des hasards, c'est le moment qui choisit Samuel pour débarquer d'on ne sait où. La blonde se laissa embrasser joyeusement et écouta l'échange entre l'enfant et le soldat.

Elle devinait tous les efforts de l'enfant depuis leur arrivée au château en tant que noble. Elle-même avait parfois du mal à tenir son rang. Elle était très fière de son fils et ne le cachait pas. Une question demanda son attention.

Mais pour l'heure on devrait peut être se mettre en quête de trouver un endroit un peu plus a l'ombre, mais suffisamment éclairé tout de même pour débuter cela, je suppose qu'il y a une salle d'armes au castel?

Effectivement. Allons y!

Elle accompagna les deux hommes, le petit et le grand, à l'intérieur du château puis s'effaca devant la porte pour les laisser passer. Au passage, elle caressa la tête de l'enfant pour lui exprimer sa fierté en souriant.

Voyez-vous un inconvénient à ce que je reste pour la première séance?
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Serpentis

Serpentis suivait les pas instinctifs du petit Samuel, il devait connaitre le moindre recoin du castel, non pas seulement parceque les enfants bougent beaucoup, mais aussi parceque sa taille d'enfant lui permettait d’accéder a des endroits ou un homme de taille normale ne pourrait pas.

Voyez-vous un inconvénient à ce que je reste pour la première séance?

Pour ma part Dona, ce serait avec plaisir

Serpentis souriait, l’intérieur du castel était un peu sombre, d'ou la fraîcheur par cette journée torride.
Ça faisait du bien d’être a l'abri d'un soleil de plomb, surtout revêtit d'armure.
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Samuel.land

Le tutoyer, mais que n’avait pas dit Serpentis. Samuel n’arriverait sans doute pas à se permettre cette familiarité avec un adulte. Ou bien plus tard, peut-être.
Pour l’heure, il était sauvé. Les trois protagonistes se mirent en quête de trouver une salle qui serait parfaite pour accueillir les entrainements. Et avec un jeune garçon qui n’avait fait jusqu’à présent qu’agiter un bâton de bois il fallait de l’espace pour le besoin de misérables prestations.

Une fois tous arrivés au lieu désiré, l’enfant leva la tête que Mounia lui caressait pour lui sourire.
Puis enfin décidé il prit le parti d’ouvrir la porte qui les séparait encore de la salle.
Par ses dimensions, elle était parfaite. Une salle d’armes à la mesure du castel : austère et imposante, haute de plafond.

Ne regardant pas ses pieds en parcourant la salle d’un air toujours aussi ébahi depuis qu’il était à Lédenon, Samuel fut vite rappelé à l’ordre alors qu’il commençait à s’empêtrer dans les fétus de paille qui jonchaient le sol.

- J’ai bien l’impression qu’il va me falloir d’abord apprendre à marcher droit si je veux être le meilleur des chevaliers !

C’était à peine exagéré mais il sourit quand même.

(RP/Lédenon) Quand on apprend le métier des armes

Mounia

Serpentis

Servante, incarné par Mounia

Serpentis

Mounia

Serpentis

Mounia

Serpentis

Samuel.land

Serpentis

Samuel.land

Serpentis

Mounia

Serpentis

Samuel.land

Mounia

Mounia s'asseyait sur la banquette taillée dans la pierre quand Samuel se prit les pieds dans la paille. Elle sourit et rit même à sa réplique. Par Aristote qu'il était mignon!Et tellement plein de bonne volonté quant à sa nouvelle position.

Méfie toi mon ange, on pourrait te surnommer le chevalier crabe!

Mais je te rassure, tu as le temps avant de devenir chevalier et je suis certaine que tu seras parfait!

Puis se tournant vers Serpentis.

Alors quel est le programme du jour cher bougmestre/maitre d'armes?
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Serpentis

Serpentis regardait le spectacle et essayait de s’empêcher de rire, lorsque il se lâcha malgré lui laissant s’échapper un léger rire, non pas moqueur, mais amusé de la scène.

Eh bien je pensais lui présenter toute les armes dans la salle, et de voir avec laquelle il se sent le mieux, les épées sont plutôt lourde, même si je pense qu'on peut trouver une petite lame a une main pour lui.

L'arme d'excellence d'un Chevalier est bien l'épée, mais il faut aussi savoir se servir de tout en tant qu'arme, il se peut qu'un jour on tombe sur plus fort que soit a la lame, mais si vous êtes bien préparés, le danger est plutôt sur votre adversaire même si vous ne tenez pas de lame entre les mains.

Si vous êtes tous deux d'accord, je vais vous présenter les armes qu'on trouve habituellement dans une salle d'armes comme ici presente, et vous laisser choisir celles que vous voudrez essayer.
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Serpentis

Voici jeune garçon, je te présente plusieurs armes, et tu vas me dire avec laquelle tu souhaiterais commencer.

Sache que ton choix sera important, suivant l'arme la façon de se battre avec n'est pas la même, de même que le but recherché n'est pas tout a fait le même.

Et de toi a moi, l'armée d'un noble par excellence cest bien l'épée, mais as tu déjà vu une épée rentrer dans de l'armure lourde comme dans du beurre? Moi non.

Voici les armes que je te presente :

L'arme par excellence, plus légère que d'autres armes, néanmoins ça reste un bon morceau d’acier qui vaut son pesant, arme avec laquelle on recherche surtout a entailler son adversaire ou bien a le transpercer si l'on en a la force

Tu as aussi le fléau d'armes, une bonne arme qui cherche a faire le plus de dégâts possible et qui peut transpercer même une armure lourde sur le champs de bataille, a manier avec prudence, bon nombres de soldats se sont éborgnés tout seuls...

Et enfin tu as la hache a double tranchant, alors la particularité de cette arme cest qu'elle n'est pas aussi polyvalente que les autres, cest une arme avec laquelle tu seras ralenti, et donc le but recherché est de toucher le plus rapidement possible ton adversaire en lui portant un coup mortel, avec cette hache soit on tranche dans l'ennemi, soit on peut le repousser du bout des lames afin de prendre l'élan nécessaire et frapper.

Alors mon garçon as tu fais un choix?

Serpentis souriait au petit mestre Samuel, il était avide d'apprendre, il avait dans ses yeux cette étincelle qui brillait, les armes semblait lui fasciner au plus haut point.
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Mounia

Mounia écouta la présentation des armes en souriant. Elle même jeune avait manié l'épée mais aussi la dague. Secrètement, elle espérait aussi que le jeune Samuel n'irait pas se risquer au fléau ou à la hache...S'il venait à se blesser...Mounia chassa ses pensées malheureuses.

Alors Samuel, laquelle te tente?Les 3 peut être?
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Samuel.land

Les maternelles n’avaient pas vraiment l’objectivité requise n’est-ce pas ? Samuel aspirait bien évidemment à devenir un parfait chevalier, mais pour le moment il n’en avait nullement les épaules. Ni même les pieds, apparemment. Toutefois devenir le chevalier crabe, pourquoi pas. L’idée de se présenter en pas chassés le fit éclater de rire, en communion avec Mounia et Serpentis.

Enfin, un peu de sérieux tout de même. L’instruction n’avait rien d’une plaisanterie, et le garçon le comprendrait très vite. Le cours commençait et son professeur énuméra l’alléchant programme avant de faire les présentations avec les armes qui se trouvaient là.

Faisant un rapide tour d’horizon, le choix était difficile. Avec quelle arme commencerait-il ? Il était bien évidemment tenté par les trois. Non pas qu’il ait jusqu’à présent réfléchi sur sa future carrière ou sur le rôle qu’il pourrait avoir au sein des métiers d’armes, mais il avait toujours été fasciné, aussi parce que son père avait été garde épiscopal.

Se grattant la joue, il observa les différentes armes. La hache, il y viendrait sûrement un jour, mais étant un peu gauche il aurait du mal à se dépatouiller d’un tel engin dès le début de sa formation.
Concernant le fléau il avait eu l’occasion d’en voir une démonstration. En plein vol c’était assez impressionnant, mais vraiment trop dangereux. A ne pas mettre dans n’importes quelles mains.
Il restait donc l’épée. Le choix idéal ! Certes la lame n’était pas plus légère que les autres, mais elle avait la dimension noble que recherchait Samuel.

Tenant alors le pommeau de l’épée qui lui paraissait la plus adaptée, il sentit une certaine fierté. Le sourire radieux, il leva l’arme et lâcha un soupir de satisfaction. Finalement il avait plus de force qu’il ne l’aurait cru, bien que les fourmis ne tarderaient pas à lui grignoter le bout des doigts.

- Comment voulez-vous ne pas être tenté par cette merveille ? Je choisis donc l’épée !

Serpentis

Serpentis était ravi du choix du petit Samuel, l'épée était une arme destinée aux combattants nobles, mais surtout c’était une arme d'excellence de par sa légèreté comparée aux autres armes ce qui aidait a la vitesse, on pouvait bien s'en servir en offensive qu'en défense.

Parfait! Alors l'épée ce sera!

Serpentis tendit une épée courte faite a être portée a une main pour un homme mais suffisamment lourde pour que le garçon ait besoin de la porter avec deux mains.
Serpentis dégaina son épée aussi, afin de montrer l'exemple au jeune garçon en matière de posture dans un premier temps.

Serpentis se mit en position d'attaque l'épée a la main droite et le buste en biais par rapport a ses épaules afin de se faire plus dur a toucher en cas d'attaque

Vois tu comme je fais Samuel?
Essai d'en faire autant que je puisse voir si tu as assimilé la posture

Serpentis souriait en regardant Samuel faire...
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Samuel.land

Beuh ... l'entrainement commençait bien. Le maitre d'armes lui passait une épée qui lui paraissait étrangement moins légère que la précédente. Ou peut-être que l'excitation du moment ayant quelque peu diminué il se retrouvait avec sa force d'avant. Celle d'un pruneau en somme.

Mais pas le temps de tergiverser sur la possibilité d'une arme un peu plus maniable, il mima les gestes de Serpentis pour jouer son parfait reflet, tenant lui aussi l'épée de la main droite, et se déviant légèrement bien que ses jambes se plient à la manière d'un crabe. Involontairement il méritait bien le surnom que lui avait déjà trouvé Mounia.

- Comme ça ?

Il fit quelques flexions afin de s'assurer qu'il avait un bon appui et qu'il était souple. De ce point de vue-là, il ne semblait pas avoir de soucis à se faire. Mais les choses sérieuses n'avaient pas encore réellement commencé.

Serpentis

Serpentis rompt sa position pour se tourner et regarder le jeune garçon faire, sa technique n’étais pas parfaite, mais pour un début il se débrouillait plutôt bien.

Tout le monde pouvait apprendre a manier une épée, mais pas tous était pourvu d'un vrai talent a s'en servir pour fendre les airs comme ses adversaires et en sortir toujours indemne, un peu a la manière des chevaliers d’antan qui se battait avec force et honneur!

Cest exactement comme cela qu'il faut faire Samuel, ce n'est pas encore parfait, mais pour un début tu t'en sors pas mal

Serpentis sourit au garçon...

Je vois que l'épée que je t'ai tendue est un peu trop lourde pour toi, tiens prends celle ci elle devrait être assez légère pour que tu puisse t'en servir sans effort, ca t'aidera a perfectionner ta technique le temps d'avoir la force de porter enfin une longue épée

Prends donc celle la, elle devrait être plus a ton aise,

Et maintenant essai ceci,

Serpentis se remit en position, le corps légèrement en biais les épaules droite et bien écartées et porta un coup dans l'air levant son épée de la main droite et l'abattant en diagonal, sa lame finissant sa course a la hauteur de son épaule gauche

Voila la toute première attaque que je t'apprends.
Cela peut servir d'attaque comme d'une défense si tu es assez rapide pour contrer une attaque direct de ton adversaire avec ton épée, cest pourquoi certains soldats ont des dagues ou bien des boucliers afin de contrer plus rapidement de la main opposée ou monter une contre-attaque, mais cela demande plus d'entrainement afin de savoir se servir de ses deux mains a la fois a deux actions différentes.
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Mounia

Mounia restait attentive à la leçon même si son fils semblait, lui, se perdre dans ses rêves...

Samuel, je crois que tu rêvasses. Serpentis attend quelque chose de toi.
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Samuel.land

La leçon était déjà perturbée par la tête brune dont les yeux s’étaient perdus dans le coin du mur d’en face pour y observer une araignée dont la toile se tissait soigneusement. Il fallait croire que ce cours-ci était plus intéressant que celui du maitre d’armes.
Mais bien évidemment ce fut la douce voix de Mounia qui le ramena au monde réel.

- Hum ? … Oh ... Perdonatz-me Mestre*

Tournant la tête en inspirant profondément, il découvrit l’épée qu’il tenait alors et qui n’avait bien évidemment rien à voir avec celle qu’il empoignait précédemment. Remarquant donc sa bêtise ses joues se mirent à rosir et le gamin s’excusa auprès de Serpentis qui avait bien du courage à faire preuve d’une telle patience sans lui asséner une taloche derrière les oreilles.

Se secouant donc les puces, Samuel se ressaisit et se mit en position. Il ne comprenait pas trop le mouvement de son professeur malgré les explications. Mais tentant de reproduire le mouvement, enfin il vit en quoi cela pouvait être aussi bien une attaque qu’une défense, bien que son geste ne fut ni précis, ni assuré, manquant presque de se cogner le nez avec son avant bras.

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Pour la traduction:
* Hum ? Oh … pardon Maître.

Et édit pour fauuuutes

Serpentis

Serpentis voyait la maladresse du garçon, mais personne n’était un parfait soldat sans avoir eu un long entrainement et une grande expérience au combat.

Serpentis eut un léger rire, sans se moquer.

Cest bien Samuel. Chaque choses en son temps, tu ne peux pas t'attendre à être le meilleur bretteur dès la première prise en main.

Serpentis sourit à nouveau.

Mais maintenant, dis moi ce que tu as ressenti quand tu as prit le pommeau de cette épée?
Quelle émotions as tu ressenti?

Samuel.land

Moui, ça, il avait déjà sensiblement remarqué que les choses n’allaient pas se faire d’un claquement de doigts. C’était dommage. Mais c’était aussi tellement mieux d’agiter les bras dans un but précis. A quoi servirait de tout savoir sans avoir besoin d’apprendre ?

Puis se fut au tour de ses émotions d’être appelées à se manifester. Serpentis demandait ce qu’il avait ressenti en serrant le pommeau contre sa paume encore malhabile.
Il ne répondit pas immédiatement. Il fallait que ses idées se mettent en place car le souci était que cette explosion de sensations qu’il avait senti lui picoter les boyaux lui retournait encore la caboche.

Après une mûre réflexion, il posa sa voix et expliqua cette farandole d’émotions.

- Et bien … J’ai ressenti une immense fierté d’être capable de porter cette arme … J’ai l’impression d’en être grandi. Mais en même temps je ressens de la peur … une sensation de poids sur mes épaules car justement, je grandis … De tenir ce pommeau est une responsabilité. Ce n’est plus un objet fait pour s’amuser. Avec cette arme on peut se défendre, attaquer aussi … C’est jouissif et à la fois terrifiant de se sentir capable de serrer ce pommeau, et dans le prolongement, cette épée.

Serpentis

Serpentis eut un léger sourire pour le garçon, il ne voulait pas qu'il se décourage si vite.
Ca peut paraître si simple de tournoyer une épée dans les airs, mais ca n’était pas du tout le cas.
Ces braves chevaliers que nous voyons sur le champs de bataille le sont devenu par force d’entraînements et d'actes héroïques.
Etre Chevalier c’était, donner sa vie pour les autres avant de penser à la sienne.
Mais de ne pas mourir inutilement en vain.

Si tu as des questions pour moi Samuel n'oublies pas je suis à ton écoute.
Sinon nous pourrons passer à la suite
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Samuel.land

Des questions ... Des questions ... Justement, il s'agissait là d'une très bonne question. Parce qu'en avait-il ?
Il devait s'avouer vaincu, car lui, pourtant de nature si curieuse, ne trouvait rien à demander à son maître d'armes.
Cela en devenait presque horripilant, enfin surtout pour lui. Ne rien avoir à rajouter de plus, quel dommage ...

- Pour le moment rien ne me vient à l'esprit. Nous pouvons poursuivre, je suis prêt !

Serpentissquire

Un scribe galopait à cheval tandis qu'il arrivait au castel de Lédenon...

Palefrenier j'ai besoin de parlementer avec vos Maîtres, est ce que la Dona de Lédenon est là?

Faut dire enfait, que cest le Mestre Serpentis qui m'envoi..

Mounia

On vint chercher Mounia de la part de Serpentis. Elle leva un sourcil intriguée. S'était-elle endormi pendant la leçon au point de ne pas voir Serpentis s'éclipser... Elle descendit néanmoins dans la cour. Un cavalier l'attendait. Elle s'avança donc vers lui d'un pas assuré.

Mestre, me voilà!Que puis-je pour vous?
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Serpentissquire

Le scribe de Serpentis était tout essoufflé et n'arrivait à peine à reprendre un cours normal de respiration.
Aussi s'exprima t'il par saccades avant de reprendre son souffle..

Dona...

Encantat....

Je suis....

Le scribe...

De Mestre...

Serpentis...

Le scribre tenta de nouveau de reprendre son souffle en respirant plus lentement...

Le Mestre m'envoi vous tenir informée, le Mestre s'est enrolé dans l'armée du Capitaine du Languedoc, et il parcoure actuellement les routes.
Il avait fait une promesse quant à apprendre à votre cher fils le maniement des armes...

Il est cependant désolé de ne pas pouvoir être ici lui même, et il ne pourra revenir qu'une fois revenu sur Nîmes malheureusement.
Il tenait à s'excuser le Mestre voyez vous.

Et puis le scribe se tut, et baissa légèrement les yeux vers le sol, il était intimidé devant ce castel et cette belle Dona

Mounia

Mounia attendit en souriant chaleureusement que l'homme reprit son souffle tout en comprenant qu'il venait de la part de Serpentis.

Elle fut bien embêtée d'apprendre la nouvelle mais s'en cacha plus ou moins bien.

Hé bien je suppose que Samuel devra se passer de ses cours d'armes pendant quelques temps. Il n'y a là rien de grave et si l'envie le démange trop, nous aviserons.
Je suis désolée que mestre Serpentis ne soit pas passer nous saluer mais nous prierons tous ici pour son retour rapide.

Vous allez l'air essoufflé par cette course, passez dans les cuisines si vous souhaitez prendre une collation avant votre départ. Le palefrenier va s'occuper de votre cheval.

Mounia lui sourit et se proposa de lui indiquer le chemin des cuisines avant de repartir à ses activités.
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Landyves

Yves, dans son coin, était curieux de savoir qui venait à Lédenon d’allure aussi pressée.
Lui qui ne savait plus grand-chose de la vie du domaine alors qu’il revenait doucement de sa très longue léthargie, avait le sourcil levé et le regard porté en direction de son épouse qui faisait la conversation à l’arrivant. Elle n’avait pas l’air très enthousiaste des nouvelles qu’il semblait lui communiquer.

Alors laissant en plan ses activités à peine plus lucratives que l’élevage de limaces, il s’approcha des deux protagonistes et salua l’inconnu qui semblait tout juste reprendre sa respiration et entendit Mounia parler des cuisines.
Un peu inquiet, le benêt entama la conversation.

Boundjour … Que … se passe-t-il ?
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Mounia

Mounia sourit à l'arrivée de son mari et lui résuma la situation.

Mestre Serpentis s'est engagé dans l'armée. Nous devrons nous passer de lui quelques temps. Nous mais surtout Samuel...Je crains qu'il ne soit déçu...Mais Serpentis a pris le soin de nous prévenir par le biais de son scribe qui a chevauché jusqu'ici.

Mounia se tut un court moment.

Peut être que pour occuper Samuel, je pourrais lui apprendre à monter ne crois-tu pas?
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Serpentissquire

Le scribe n’était pas très à l'aise, savait que son maître n'avait pas réagit tout à fait à temps, mais qui voulais prévenir quand même plutôt que de laisser une place sans explications.

Je vous remercie Dona de votre hospitalité, dois je transmettre un message à mon Maître?

Landyves

Il semblait que la situation était très bien résumée pour qu’Yves lui-même comprenne.
Bref, il regarda le pauvre erre qui avait dû chevaucher sans relâche pour prévenir la famille que Serpentis ne pourrait plus assurer son rôle de maitre d’armes auprès de Samuel. Il n’était pas obligé d’envoyer toute une délégation, mais on connaissait le sens de l’honneur qui tenait cet homme.

Certes il sera déçu, mais si tu te proposes pour les leçons d’équitation, il ne fait aucun doute que sa frustration passera vite. Et puis moi … moi … euh … non pas l’arithmétique … euh … les cartes ? Je lui apprendrai à jouer aux cartes !

Le benêt ne rit que très légèrement. Pas la peine de s’attarder sur son humour potache. Et puis il préférait connaitre la teneur du message que la famille pouvait bien renvoyer à destination de Serpentis. Yves aurait été tenté de lui souhaiter bon courage et de bien rosser l’ennemi. Toutefois il ne connaissait absolument pas l’ennemi que l’armée avait à combattre.
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Mounia

Mounia sourit à Yves. Puis réfléchit rapidement.

Dites à Serpentis que nous prierons pour lui et que nous lui souhaitons d'être vaillant et courageux.
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Serpentissquire

Le scribe se tenait encore là, et écoutait humblement ce que la famille de Lédenon avait à transmettre à son maître, en effet ce n’était pas tout les jours que son maître lui confiait une tache et il n'avait nulle envie de trahir cette confiance.

Aussi bien en entendant les mots prononcés, il fit une courbette toute en légèreté, et dit :

Je transmettrai à la virgule près votre message, Senher, Dona.
Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre générosité et hospitalité, je vous ai assez importunés comme ça, en plus par ce temps froid, je ne voudrais pas que vous attrapiez le mal, et mon maître ne me le pardonnera pas pour sur.

Le palefrenier était revenu avec le cheval du jeune scribe et lui tendit les rênes, aussi le scribe chevaucha comme son maître le lui avait apprit quand il ne faisait pas plus de trois pommes de haut.

Je vous souhaite d'aller en paix et courage à votre famille.

Et il lança son cheval au galop.

Ya!

Serpentis

Serpentis revint au château de Lédenon dès son retour de l'armée.
Il tenait à présenter ses excuses une fois de plus, en personne.
En arrivant près des étables, un palefrenier s’avança de lui avec un large sourir au visage et guida le cheval jusqu’à l'enclos.

Serpentis mit pied à terre et suivit le palefrenier sur quelques pas.

Dis moi, Palefrenier, peux tu m'amener auprès de tes maîtres je te prie?

Serpentis a vu le palefrenier hocher la tête et s'avancer dans le château alors Serpentis lui emboîta le pas jusqu'à se trouver devant la famille de Lédenon.

Dona, Senher, je vous souhaite le bon jour, et j’espère que mon absence ne vous aura pas déçu, comme à moi cela m'a déçu de ne pas pouvoir vous prévenir plus tôt de la choses.

Mounia

Mounia sourit largement en voyant arriver Serpentis.

Ah voilà notre ami!

Elle se leva immédiatement pour saluer Serpentis et jugea son état d'un coup d'oeil rapide.

Je vois que tu n'es pas blessé. Aristote aura entendu nos prières!

Comment vas-tu?

Mounia aborderait le sujet des armes par la suite. Chaque chose en son temps.

Mieux vaut tard que jamais

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Serpentis

En voyant le sourire de Mounia, Serpentis s'est surpris à lui aussi sourire grandement.
Il inclina légèrement la tête, cela faisait un moment qu'il n'avait pas revu son visage amical et rayonnant.

Je vois que rien n'a changé ici, en tout cas pas en mal, et ton accueil fait toujours aussi plaisir, sinon plus après tout cela.
Je vais bien, j'ai eu la chance d'avoir la protection du Tres Haut! Mais je ne peux pas en dire autant pour tout ceux que nous avons croisé..

Serpentis eu un léger sourire en coin.

Et toi, depuis tout ce temps?
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Mounia

Mounia lui sourit et l'invita à s'asseoir.

Hé bien tu vois, rien de très neuf!On fait aller comme on dit. J'ai tâché de me réimpliquer un peu plus à Nimes. Yves également. Et puis Firmin se balade toujours à droite à gauche.

En revanche tu as beaucoup manqué à Samuel. Il n'a pas beaucoup d'occupation ici...

Ca y est le sujet était sur la table!Et sans lourdeur en plus!Fière la blondinette.

Et quels sont tes projets maintenant?

Mounia fit signe qu'on apporte à boire et à grignoter pour tout le monde.
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Serpentis

Serpentis s'assoit comme Mounia lui invitait de faire et sourit à l'écouter.

Oui je me doutais que ça allait lui manquer, et pour dire vrai ça m'a un peu manqué aussi, c'est plaisant de pouvoir partager du savoir.

J'avais l'intention de reprendre les cours de Samuel, si toi et lui êtes encore d'accord pour ça..

Et quant à mes projets, eh bien... Je remets ça pour les comtales, je dois être un peu masochiste quelque part..

Serpentis rit aux éclats

Et toi alors? J'ai cru comprendre que tu voulais t'engager dans la maréchaussée?
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Samuel.land

D’une fenêtre du logis, des yeux se perdirent dans la cour du château. L’hiver n’avait rien de bien intéressant, il n’y avait pas beaucoup d’animation, et la gadoue recouvrait les pavés qui avaient résisté tant bien que mal aux assauts des chevaux ferrés. Un temps morne pour une vie morne en quelque sorte. Rien à faire au dehors, pas plus à l’intérieur.

De là pas besoin de faire remarquer qu’accoudé au rebord de cette fenêtre, Samuel paraissait un peu déprimé. Depuis que son maître d’armes avait dû le quitter pour effectuer une mission bien trop loin d’ici à son goût, le gamin n’avait rien trouvé de plus instructif à faire, si ce n’était lire. Mais à force d’étudier les cartes du royaume, il en avait le cerveau et les yeux en compote.
Il aurait pu essayer de s’entrainer à l’épée. Mais sans avis professionnel, il avait peur de mal effectuer les mouvements qu’il avait appris. Un cercle vicieux en somme, l’obligeant à s’enfoncer toujours plus dans sa profonde léthargie. Même Gimbo, son chien, passait son temps à dormir au coin du feu.

Et au moment où la tête allait se retourner, Samuel entendit des pas de chevaux. Encore un, avec un messager sur son dos à n’en pas douter ...
Pourtant, de son perchoir, le gamin reconnut Serpentis.
Le visage illuminé d’une joie toute neuve, il ne mit pas longtemps à rejoindre les marches de l’étroit escalier en colimaçon qui le séparait de la salle où l’arrivant avait dû être conduit.
Dévalant les marches comme jamais, c’est un peu essoufflé que trois étages plus bas il entra dans cette fameuse salle. Mounia était déjà là, avec le maître d’armes donc.
Un immense sourire aux lèvres, Samuel salua sa mère d’une bise, et l’homme d’un signe de tête.

- Vous revoilà !

Il s’inquiétait peu de savoir s’il dérangeait ou non. Dans sa précipitation il ne s’était posé aucune question. Le chien, qui le talonnait, non plus d’ailleurs. Il tirait la langue d’un air vif, aussi joyeux que son maître.

Mounia

Mounia hocha la tête.

Oui effectivement, je souhaite me réimpliquer plus dans la vie nimoise. Ici, on s'ennuie un peu parfois!Alors pourquoi pas la maréchaussée et le poste de tribun?!

Samuel arriva, ou plutôt déboula dans la pièce avec Gimbo. Mounia rit de cette apparition plus qu'enthousiaste.

Vois à quel point tu lui a manqué Serpentis!

Puis se retournant vers Samuel.

Oui ton maitre d'armes est revenu mon chéri...Mais que ta joie ne te fasse pas oublier la politesse et tu feras mon bonheur.

La blonde rit de nouveau.
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Serpentis

Serpentis sourit en voyant venir Samuel prés d'eux, c'est qu'il était mignon le petit, rempli de rêves de bonne intentions, un être encore.. pur comme on dit.

Cela fait plaisir de te revoir petit seigneur !

Serpentis sourit de nouveau, pis se tourna vers Mounia.

Te réimpliquer? Ton repos était bien justifié, mais tel que je me connais, et que je pense te connaitre, tu dois t'ennuyer un peu depuis le temps?

Serpentis sourit en coin, il savait que, tout comme Mounia, sans quelques choses à faire, il allait rapidement s'ennuyer, et pourquoi pas mettre ses deux mains au service de quelqu'un, de quelque choses plus grand que lui.

Je suis en effet revenu, sans une égratignure, je dois ma chance au Tres Haut, je le pense, je le crois.. Mais j'ai été à bonne école, cest mon père qui m'a appris le maniement des armes.

Serpentis se surprit à se rappeler des souvenirs jusque là encore inconnus pour lui..

Eh bien comme je suis revenu, je me remet entièrement à ton service Mounia, et biensur pour le petit Samuel aussi

Serpentis sourit
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Mounia

Mounia sourit.

Alors c'est avec plaisir que nous acceptons ton retour parmi nous. Samuel n'a qu'une hâte, celle de reprendre l'épée face à toi. Je crois qu'il s'est un peu entrainé, n'est-ce pas mon chéri?

Mounia fit un petit signe à la servante qui attendait pour servir bière et petites bouchées gourmandes.

En attendant fêtons ton retour!Tournée de bière et friandises!
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Serpentis

Serpentis sourit de nouveau, il était un peu inquiet qu'on ne veuille plus de lui comme maître d'armes, mais il en était tout autre.
Il était si affamé par son voyage de retour que l'idée de bière fraîche et de quoi manger lui mettait l'eau à la bouche rien que d'y penser, alors pensez qu'avec ces effluves qui lui parvinrent, ces bonnes odeurs du sud qu'il aimait tant, et qui lui avait tant manquées sur les routes, à manger que du pain et du maïs comprenez ca devient presque une corvée de se restaurer à force.

Mais le retour au village s'annoncer de bonne augure.

Mais le soldat qu'il était savait se retenir, se montrer patient, et surtout ça aurait été contre ses principes et éducation de se jeter sur une assiette, même si l'envie était là.

Entraîné? Ahhh, peut être voudra t'il faire un petit combat avec des épées en bois? Hmmm....
Peut être qu'il sera d'accord pour un petit combat amical, avec des épées émoussées biensur, on ne voudrait pas se faire mal, et pis Réellement Parlant ca promet d’être intéressant.

Serpentis sourit à nouveau et s'accorda une petite rasade de cette bonne bière qu'on venait de leur servir
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Samuel.land

Les joues s’empourpraient mais pas tant pour la course effectuée que pour la remarque faite par Mounia. Elle n’avait pas tord, à bien y réfléchir il aurait effectivement pu s’y prendre autrement. Mais bon, un regard implorant en direction de la gentille et jolie dame allait sans doute lui assurer un rapide pardon, d’autant que cela était à mettre sur la bêtise de son jeune âge. Il n’avait pas encore tout saisi de la bienséance et de la façon de se comporter en société. D’ailleurs, pour ce qu’il en connaissait de cette société …

- Oui, excuse-moi pour cette intrusion ma douce maman …

Avait-on bien entendu ? L’avait-il appelée … maman ?!
Peut-être que cela passerait inaperçu. Mais Samy était heureux de pouvoir prononcer des mots de cette importance. Depuis le décès de Selvagia, sa mère biologique donc, il n’avait pu se résigner à nommer ainsi quelqu’un d’autre de peur que son attachement et son lien de cœur ne lui fassent définitivement oublier les liens du sang.

Puis il répondit à Serpentis, que l’intrusion n’avait pas l’air d’avoir perturbé plus que cela.

- C’est un plaisir de vous revoir également !

La conversation reprenant là où elle avait été interrompue, Samuel se colla un peu plus vers Mounia et écouta, le regard un peu perdu mais un large sourire illuminant son visage.
Ca parlait d’implication dans la communauté, de bonne étoile aussi apparemment. Ce Très-Haut semblait garder sur cette terre ceux dont Il avait le plus besoin pour servir Ses intérêts, enfin, c’est ce qu’imaginait le gamin, lui qui était élevé dans cet esprit. Bien évidemment il y avait les autres qui se laissaient porter par le Sans-Nom. Enfin, le garçon n’était pas en plein séminaire ni en pleine pastorale. Pourquoi donc son esprit s’aventurait sur ce chemin ?
Et puis d’ailleurs, il était plus intéressant de se préoccuper de ce qui se disait dans la salle. Serpentis proposait de reprendre l’entrainement là où il avait été laissé.

- […] Je crois qu'il s'est un peu entrainé, n'est-ce pas mon chéri?
- Un tout petit peu oui.
- Entraîné? Ahhh, peut être voudra t'il faire un petit combat avec des épées en bois? Hmmm....
Peut être qu'il sera d'accord pour un petit combat amical, […], et pis Réellement Parlant ca promet d’être intéressant.
- Bah si vous n’avez pas peur que je vous évince par ma force surnaturelle, alors moi je veux bien !

Planté tout debout, Samuel se mit à rire de son rire d’enfant. Il était clair qu’il était loin de disposer d’une telle force, et puis il n’avait pas non plus les compétences nécessaires pour battre un maître d’armes, mais le rêve était tellement beau.

Serpentis

Serpentis sourit au jeune garçon, il les laissa parler en écoutant quand Samuel s'adressa à Serp.

Citation:

- Un tout petit peu oui.

- Bah si vous n’avez pas peur que je vous évince par ma force surnaturelle, alors moi je veux bien !

Serpentis rit aux éclats, le jeune garçon avait du caractère malgré son jeune age, et ces paroles de la bouche d'un garçon aussi jeune, ne pouvait que le faire sourire.

Ah alors comme ca tu t'es entraîné? Tu penses pouvoir battre un petit vieux comme moi?

Eh oui comparé au jeune garçon Serpentis était un vieux, même si il n'avait pas plus de vingt sept hivers à son actif.

Serpentis sourit au jeune garçon de nouveau,

Si tu veux on peut toujours tester ton entrainement, j'ai amené avec moi deux épées émoussées, elles sont bien lourdes, mais elles ne nous feront pas de mal.

Serpentis fit signe à un des serviteurs d'aller chercher les épées qu'il avait laissées sur le dos de son cheval

Les épées s'il vous plait.. Merci..

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Samuel.land

A l’annonce d’un Serpentis enclin à vérifier l’entraînement de Samuel, ce dernier aurait pu lancer un « même pas peur ! » qu’il garda pour lui.
Mais le kéké il n’allait pas le faire très longtemps, même si cela lui aurait plu et l’aurait surpris. On ne devenait pas plus fort en seulement quelques jours.
Donc effectivement l’épée qu’on lui prêtait était émoussée mais elle était aussi incroyablement lourde pour des bras aussi maigrelets que ceux du garçon. Il mangeait pourtant bien à la cantine mais les muscles se faisaient timides voire inexistants.
D’ailleurs le serviteur qui avait eu l’amabilité de l’aider à maintenir l’arme en place était remercié d’un sourire.

Samy se mit en position après avoir dignement salué son adversaire.
Le combat était amical mais malgré tout il était anxieux. Avait-il retenu les leçons de son maître d’armes et lui tiendrait-il tête plus de dix secondes ?
Si au moins il ne tombait pas à la première attaque il pourrait dire que ses quelques cours n’étaient pas vains.

Serpentis

Serpentis était content de voir de le jeune garçon était rempli d'envies de bien faire, d'enthousiasme et de bonne humeur, le garçon voulait montrer qu'il avait retenu ses leçons et ça se voyait, mais il voyait bien que le jeune garçon avait du mal à tenir son épée, ce n’était pas une épée d'entrainement ça c'est certain, mais le jour ou il se trouverait dans un vrai combat il n'aura pas non plus une épée d'entrainement mais une lame bien réelle et des adversaires bien réels eux aussi.

Serpentis sourit au serviteur qui apporta les épées et qui finissait d'aider le jeune Samuel à tenir son arme comme il le fallait vu son poids lui aussi bien réel.
Il finit par lui aussi se mettre en place les deux pieds bien droits par rapport aux épaules afin de maintenir son équilibre et attendit la première attaque.

Bien! Je te laisse la première frappe, je jaugerai en fonction de tes attaques et parades à quel point tu auras compris mes leçons, mais je suis bien conscient qu'il te manque la force qu'un homme aurait, et donc je ne t'en tiendrai pas rigueur si tu perdais.

Serpentis sourit au jeune garçon, pis lui fit signe qu'il était prêt lui aussi.
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(RP/Lédenon) Quand on apprend le métier des armes