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(RP/Lédenon) Quand on apprend le métier des armes

Mounia
On vint chercher Mounia de la part de Serpentis. Elle leva un sourcil intriguée. S'était-elle endormi pendant la leçon au point de ne pas voir Serpentis s'éclipser... Elle descendit néanmoins dans la cour. Un cavalier l'attendait. Elle s'avança donc vers lui d'un pas assuré.

Mestre, me voilà!Que puis-je pour vous?
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Serpentissquire
Le scribe de Serpentis était tout essoufflé et n'arrivait à peine à reprendre un cours normal de respiration.
Aussi s'exprima t'il par saccades avant de reprendre son souffle..

Dona...

Encantat....

Je suis....

Le scribe...

De Mestre...

Serpentis...

Le scribre tenta de nouveau de reprendre son souffle en respirant plus lentement...

Le Mestre m'envoi vous tenir informée, le Mestre s'est enrolé dans l'armée du Capitaine du Languedoc, et il parcoure actuellement les routes.
Il avait fait une promesse quant à apprendre à votre cher fils le maniement des armes...

Il est cependant désolé de ne pas pouvoir être ici lui même, et il ne pourra revenir qu'une fois revenu sur Nîmes malheureusement.
Il tenait à s'excuser le Mestre voyez vous.

Et puis le scribe se tut, et baissa légèrement les yeux vers le sol, il était intimidé devant ce castel et cette belle Dona
Mounia
Mounia attendit en souriant chaleureusement que l'homme reprit son souffle tout en comprenant qu'il venait de la part de Serpentis.

Elle fut bien embêtée d'apprendre la nouvelle mais s'en cacha plus ou moins bien.


Hé bien je suppose que Samuel devra se passer de ses cours d'armes pendant quelques temps. Il n'y a là rien de grave et si l'envie le démange trop, nous aviserons.
Je suis désolée que mestre Serpentis ne soit pas passer nous saluer mais nous prierons tous ici pour son retour rapide.

Vous allez l'air essoufflé par cette course, passez dans les cuisines si vous souhaitez prendre une collation avant votre départ. Le palefrenier va s'occuper de votre cheval.


Mounia lui sourit et se proposa de lui indiquer le chemin des cuisines avant de repartir à ses activités.
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Landyves
Yves, dans son coin, était curieux de savoir qui venait à Lédenon d’allure aussi pressée.
Lui qui ne savait plus grand-chose de la vie du domaine alors qu’il revenait doucement de sa très longue léthargie, avait le sourcil levé et le regard porté en direction de son épouse qui faisait la conversation à l’arrivant. Elle n’avait pas l’air très enthousiaste des nouvelles qu’il semblait lui communiquer.

Alors laissant en plan ses activités à peine plus lucratives que l’élevage de limaces, il s’approcha des deux protagonistes et salua l’inconnu qui semblait tout juste reprendre sa respiration et entendit Mounia parler des cuisines.
Un peu inquiet, le benêt entama la conversation.


Boundjour … Que … se passe-t-il ?
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Mounia
Mounia sourit à l'arrivée de son mari et lui résuma la situation.

Mestre Serpentis s'est engagé dans l'armée. Nous devrons nous passer de lui quelques temps. Nous mais surtout Samuel...Je crains qu'il ne soit déçu...Mais Serpentis a pris le soin de nous prévenir par le biais de son scribe qui a chevauché jusqu'ici.

Mounia se tut un court moment.

Peut être que pour occuper Samuel, je pourrais lui apprendre à monter ne crois-tu pas?
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Serpentissquire
Le scribe n’était pas très à l'aise, savait que son maître n'avait pas réagit tout à fait à temps, mais qui voulais prévenir quand même plutôt que de laisser une place sans explications.

Je vous remercie Dona de votre hospitalité, dois je transmettre un message à mon Maître?
Landyves
Il semblait que la situation était très bien résumée pour qu’Yves lui-même comprenne.
Bref, il regarda le pauvre erre qui avait dû chevaucher sans relâche pour prévenir la famille que Serpentis ne pourrait plus assurer son rôle de maitre d’armes auprès de Samuel. Il n’était pas obligé d’envoyer toute une délégation, mais on connaissait le sens de l’honneur qui tenait cet homme.


Certes il sera déçu, mais si tu te proposes pour les leçons d’équitation, il ne fait aucun doute que sa frustration passera vite. Et puis moi … moi … euh … non pas l’arithmétique … euh … les cartes ? Je lui apprendrai à jouer aux cartes !

Le benêt ne rit que très légèrement. Pas la peine de s’attarder sur son humour potache. Et puis il préférait connaitre la teneur du message que la famille pouvait bien renvoyer à destination de Serpentis. Yves aurait été tenté de lui souhaiter bon courage et de bien rosser l’ennemi. Toutefois il ne connaissait absolument pas l’ennemi que l’armée avait à combattre.
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Mounia
Mounia sourit à Yves. Puis réfléchit rapidement.

Dites à Serpentis que nous prierons pour lui et que nous lui souhaitons d'être vaillant et courageux.
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Serpentissquire
Le scribe se tenait encore là, et écoutait humblement ce que la famille de Lédenon avait à transmettre à son maître, en effet ce n’était pas tout les jours que son maître lui confiait une tache et il n'avait nulle envie de trahir cette confiance.

Aussi bien en entendant les mots prononcés, il fit une courbette toute en légèreté, et dit :


Je transmettrai à la virgule près votre message, Senher, Dona.
Je ne veux pas abuser plus longtemps de votre générosité et hospitalité, je vous ai assez importunés comme ça, en plus par ce temps froid, je ne voudrais pas que vous attrapiez le mal, et mon maître ne me le pardonnera pas pour sur.

Le palefrenier était revenu avec le cheval du jeune scribe et lui tendit les rênes, aussi le scribe chevaucha comme son maître le lui avait apprit quand il ne faisait pas plus de trois pommes de haut.

Je vous souhaite d'aller en paix et courage à votre famille.

Et il lança son cheval au galop.

Ya!
Serpentis
Serpentis revint au château de Lédenon dès son retour de l'armée.
Il tenait à présenter ses excuses une fois de plus, en personne.
En arrivant près des étables, un palefrenier s’avança de lui avec un large sourir au visage et guida le cheval jusqu’à l'enclos.

Serpentis mit pied à terre et suivit le palefrenier sur quelques pas.

Dis moi, Palefrenier, peux tu m'amener auprès de tes maîtres je te prie?

Serpentis a vu le palefrenier hocher la tête et s'avancer dans le château alors Serpentis lui emboîta le pas jusqu'à se trouver devant la famille de Lédenon.

Dona, Senher, je vous souhaite le bon jour, et j’espère que mon absence ne vous aura pas déçu, comme à moi cela m'a déçu de ne pas pouvoir vous prévenir plus tôt de la choses.
Mounia
Mounia sourit largement en voyant arriver Serpentis.

Ah voilà notre ami!

Elle se leva immédiatement pour saluer Serpentis et jugea son état d'un coup d'oeil rapide.


Je vois que tu n'es pas blessé. Aristote aura entendu nos prières!

Comment vas-tu?


Mounia aborderait le sujet des armes par la suite. Chaque chose en son temps.

Mieux vaut tard que jamais

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Serpentis
En voyant le sourire de Mounia, Serpentis s'est surpris à lui aussi sourire grandement.
Il inclina légèrement la tête, cela faisait un moment qu'il n'avait pas revu son visage amical et rayonnant.


Je vois que rien n'a changé ici, en tout cas pas en mal, et ton accueil fait toujours aussi plaisir, sinon plus après tout cela.
Je vais bien, j'ai eu la chance d'avoir la protection du Tres Haut! Mais je ne peux pas en dire autant pour tout ceux que nous avons croisé..

Serpentis eu un léger sourire en coin.

Et toi, depuis tout ce temps?
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Mounia
Mounia lui sourit et l'invita à s'asseoir.

Hé bien tu vois, rien de très neuf!On fait aller comme on dit. J'ai tâché de me réimpliquer un peu plus à Nimes. Yves également. Et puis Firmin se balade toujours à droite à gauche.

En revanche tu as beaucoup manqué à Samuel. Il n'a pas beaucoup d'occupation ici...


Ca y est le sujet était sur la table!Et sans lourdeur en plus!Fière la blondinette.

Et quels sont tes projets maintenant?

Mounia fit signe qu'on apporte à boire et à grignoter pour tout le monde.
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Serpentis
Serpentis s'assoit comme Mounia lui invitait de faire et sourit à l'écouter.

Oui je me doutais que ça allait lui manquer, et pour dire vrai ça m'a un peu manqué aussi, c'est plaisant de pouvoir partager du savoir.

J'avais l'intention de reprendre les cours de Samuel, si toi et lui êtes encore d'accord pour ça..

Et quant à mes projets, eh bien... Je remets ça pour les comtales, je dois être un peu masochiste quelque part..


Serpentis rit aux éclats

Et toi alors? J'ai cru comprendre que tu voulais t'engager dans la maréchaussée?
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Samuel.land
D’une fenêtre du logis, des yeux se perdirent dans la cour du château. L’hiver n’avait rien de bien intéressant, il n’y avait pas beaucoup d’animation, et la gadoue recouvrait les pavés qui avaient résisté tant bien que mal aux assauts des chevaux ferrés. Un temps morne pour une vie morne en quelque sorte. Rien à faire au dehors, pas plus à l’intérieur.

De là pas besoin de faire remarquer qu’accoudé au rebord de cette fenêtre, Samuel paraissait un peu déprimé. Depuis que son maître d’armes avait dû le quitter pour effectuer une mission bien trop loin d’ici à son goût, le gamin n’avait rien trouvé de plus instructif à faire, si ce n’était lire. Mais à force d’étudier les cartes du royaume, il en avait le cerveau et les yeux en compote.
Il aurait pu essayer de s’entrainer à l’épée. Mais sans avis professionnel, il avait peur de mal effectuer les mouvements qu’il avait appris. Un cercle vicieux en somme, l’obligeant à s’enfoncer toujours plus dans sa profonde léthargie. Même Gimbo, son chien, passait son temps à dormir au coin du feu.

Et au moment où la tête allait se retourner, Samuel entendit des pas de chevaux. Encore un, avec un messager sur son dos à n’en pas douter ...
Pourtant, de son perchoir, le gamin reconnut Serpentis.
Le visage illuminé d’une joie toute neuve, il ne mit pas longtemps à rejoindre les marches de l’étroit escalier en colimaçon qui le séparait de la salle où l’arrivant avait dû être conduit.
Dévalant les marches comme jamais, c’est un peu essoufflé que trois étages plus bas il entra dans cette fameuse salle. Mounia était déjà là, avec le maître d’armes donc.
Un immense sourire aux lèvres, Samuel salua sa mère d’une bise, et l’homme d’un signe de tête.


- Vous revoilà !

Il s’inquiétait peu de savoir s’il dérangeait ou non. Dans sa précipitation il ne s’était posé aucune question. Le chien, qui le talonnait, non plus d’ailleurs. Il tirait la langue d’un air vif, aussi joyeux que son maître.
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