.firmin.
Avant-même d'avoir pu reprendre un œuf de caille, le jeune homme se vit entraîner vers la personne qu'il avait remarqué avant. Préalablement, il avait reçu un bisou, pas baveux, sur la joue de la part de sa mère. Mais ce n'était pas une raison de l'entraîner au loin de ces œufs de cailles! Pour se consoler, il lui restait heureusement dans les mains, sa miche de pain et son morceau de fromage. Mais de quoi avait-il l'air en conséquence avec ça dans les mains lors d'une présentation?! Heureusement qu'il n'avait pas affaire à un homme, sinon il n'aurait pu lui serrer la main.
Par contre, sa mère lui confirma le rôle de la dame au sein de la communauté nîmoise. Pas très bon. Mais pour éviter de montrer son avis sur cela, il jeta un regard à sa mère. Juste un regard du coin de l’œil, accompagné bien évidement, d'un sourire en coin. L'un n'allait pas sans l'autre, encore plus au vu de ce qu'il préparait.
Il mit dans sa main gauche le pain et le fromage, qui y tenaient difficilement. Et de son autre main, un peu grasse à cause du fromage, mais peu importait, il prit la main de la sacristine et l'effleura, car il ne fallait surtout pas toucher!
Ayant ensuite lâcher cette main il pu dire, la bouche s'étant vidé entre-temps:
Ravi.
Que dire d'autre, sa mère avait dit tout ce qu'il fallait. Il n'avait rien à ajouter. Et puis, même si elle lui expliquait ce qu'il fallait dire en telle occasion, elle ne lui avait peut-être pas tout dit. Il l'espérait bien, car sinon les conversations huppées ne devaient pas mener bien loin...
En tout cas, il avait bien appris sa leçon, car là, il pu regarder directement Mounia, l'air de dire, "Comme ça?". Mais maintenant, ce qu'il voulait surtout, c'était s'éloigner de cette aristotélicienne convaincue et rigoureuse. Enfin, c'était comme ça qu'il la voyait. Et l'autre chose qu'il voulait, s'était retourner prêt des œufs de caille avant qu'ils ne soient tous mangés...
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