[RP/IG] Domaine M&M, Vins fins de Bourgogne.

Reb semblait tant impatient qu'il se dicida t'intervenir et profiter de l'haubaine.

Humhum messire, heu oui oui mais j'aimerais moi aussi visiter votre cave. Je venais éventuellement vous acheter de vos tonneaux. Une très grosse commande.

Reb regardait maintenant l'autre homme alors qu'ilm était en plein mouvement.

Puis-je profiter de votre visite messire? Je me nomme Dnartreb de Mauvaisherbe et je fais commerce de denrées de luxe de temps à autre.

se penchant, puis murmurant à l'oreille du sieur qui venait visiter.

Je suis assez pressé. Voyez-vous, je n'aimerais point me retrouver dans un fosse, la tête écrasée à cause de cette guerre fratricide. Le commerce ne fait point de politique, sauf quand cela lui sert.

Reb se mit à sourire, ses yeux allant de droite à gauche, les mains écartées.
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Occupé qu'il était à parler avec le caviste, l'encapuché avait remarqué la silhouette d'un homme qui avait pénétré dans les locaux juste à sa suite,mais vu que l'inconnu se tenait à distance, il ne tint pas compte plus longtemps de sa présence.
Il le salua juste d'un hochement de tête discret , puis répondit à l'employé :

Je ne pense pas être très disponible les jours prochains, messire.
Je préfèrerai donc visiter aujourd'hui , si cela ne perturbe point vos activités.

Puis il enchaina, l'oeil malicieux :

Quant à goûter votre production , ce sera avec joie.
Ca me permettra de me faire une petite idée et qui sait, de vous commander un ou deux fûts...
Pour commencer...

Le conteur le fixa d'un regard lui faisant comprendre que de toute façon, il avait décidé de traiter l'affaire avec les patrons.

Et pour ce qui concerne la vieille Gertrude, à l'auberge, elle n'est pas gérante, mais juste serveuse.

Posant la main sur l'épaule d' l'homme , il l'engagea à commencer à le guider :

Donc, je vous suis, alors...messire ...?
Excusez moi..Je n'ai pas saisi votre nom
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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie

Ainsi c'était bien le fameux passeur d'histoires ! Gaffe à ce que tu vas dire ou faire, mon vieux Nicolas, les patrons en seront sûrement avisés avant que tu ne t'endormes ce soir !

Vous faire visiter le domaine ? Je gage que vous préféreriez que ce soient les patrons eux-mêmes qui vous guident .... mais pour celà, il vous faudra revenir, ils sont actuellement du côté du Berry, Bourbonnais-Auvergne, pour affaires.... Maintenant, si vous deviez quitter Dijon avant leur retour, bien entendu je trouverais le temps de vous montrer nos installations.

Le grand brun continuait en parlant du Chaudron Buveur, marrant, ça, Nicolas s'était justement dit ce matin-là qu'il devrait y passer, voir si la gérante ne prendrait pas quelques tonneaux de vins, histoire de pouvoir aller s'en payer un gorgeon de temps en temps, le soir en quittant le boulot ....
C'est que travailler au milieu de ces tonneaux, ça donne soif, mais Nicolas étant honnête au delà du raisonnable, il n'imaginait même pas profiter d'une opération d'ouillage pour prélever un gobelet du précieux breuvage à son profit....

Alors que le conteur lui parlait de sa taverne, un autre homme s'avança par la porte cochère demeurée ouverte.

Bonjour, messire, C'est pour goûter nos vins ? en commander ? Je suis à vous dans un instant, je termine avec Messire !

Puis revenant à l'encapuchonné :

Si je connais le Chaudron Buveur ! Qui ne connait pas cette vénérable institution dijonnaise ? Je me disais justement que je devrais essayer de convaincre la vieille gérante de prendre un ou deux tonneaux de nos vins, pour les proposer en pichets à ses pratiques ? Ainsi vous en êtes le patron ? Je vous les fais goûter, vous déciderez en connaissance de cause ?

Nicolas était occupé dans les chais, à surveiller l'évolution des vins, à voir quels tonneaux avaient besoin d'être ouillés, quand il entendit une voix en provenance de l'entrée du domaine.
Il s'essuya les mains dans son grand tablier, et s'empressa de se rendre à la porte cochère, dont il ouvrit le judas.
Un grand brun, sous un capuchon .... Ne serait-ce pas là l'ex patron de sa patronne ? Elle lui en avait déjà tant parlé ! Ne pas commettre d'impair, si c'est bien lui, elle ne le lui pardonnerait jamais !
Du coup, il débarra la porte, et l'ouvrit en grand.

Bonjour, messire. Que puis-je pour votre service ?

Le passeur d'histoires s'était promis depuis longtemps, déjà ,de visiter les caves de Mary et Michel , mais n' en avait jamais eu le temps , jusqu'à présent.
Il s'était même résolu, la mort dans l'âme , à quitter définitivement Dijon et la Bourgogne , sans avoir pu mettre son projet à execution.
Mais il ne faut pas dire jamais...
Les évènement récents de Bourgogne avaient eu raison de son exil Lorrain et il avait rappliqué à Dijon dare dare.

Depuis plusieurs jours, le passeur d'histoires attendait patiemment qu'il se passe quelque chose, à Dijon.
Aussi , se résolut il , en ce glacial après midi de janvier, de se rendre enfin aux caves.
Il savait pertinemment qu'il n'y trouverait pas les maîtres des lieux : l'ancienne gouvernante de ses enfants et son compagnon étaient à nouveau repartis les routes pour une nouvelle mission commerciale.

Il espérait seulement qu'un des employés des vignerons accepterait de lui faire visiter les locaux.

Passant le portail d'entrée, il arriva dans la cour et jeta un coup d'oeil sur la façade du bâtiment, recouvert de tuiles multicolores.
Certes, il n'avait pas le côté imposant des hospices de Beaune, que le passeur d'histoires avait maintes fois admiré, sans jamais s'y arrêter, mais il fallait avouer, cependant, que les lieux avaient un certain cachet.

S'arrêtant devant une énorme porte cochère, le grand brun entreprit de héler à la cantonade :

Hé ho des caves....Y a quelqu'un ?
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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie

Alors en ce qui concerne la viticulture, je n'ai commencé que très récemment, le cycle est de trente jours. J'y ai vu l'intérêt que comme je voyage beaucoup, ça me fera moins d'embauches à gérer à distance qu'un champ de maïs ou de blé, par exemple. Et je n'aurai pas à inonder le marché de mes récoltes au retour, puisque je pourrai les transformer moi même, ou à défaut les manger : une livre de raisin nourrit autant que n'importe quel fruit.
Le premier jour, j'ai planté ma vigne, le deuxième jour je l'ai taillée, et là je n'ai plus rien à faire avant le trentième jour, où je la récolterai.
Autrement dit pendant mes voyages, seulement trois embauches tous les trente jours à prévoir. J'avais jusque là un champ de blé, dans le même temps, c'étaient 9 embauches qu'il fallait trouver le moyen de financer ...

En ce qui concerne la viniculture, il vous faut un tonneau et six livres de raisins pour produire un tonneau de vin. Mais il est à peu près impossible d'en vendre ici. J'en ai vendu déjà quelques tonneaux, toujours des commandes pour des luxueux étrangers.

Bientôt je vais partir, justement en direction de l’Artois, si vous voulez profiter du voyage pour organiser votre déménagement ?, afin de tenter d'en vendre en route.
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Fanfan se promenait dans les rues de Dijon après son travail à la construction d'une nouvelle demeure. On lui avait dit qu’elle pourrait trouver des renseignements sur la vigne à cet endroit.

Elle frappa à la porte :

OHEEEE... Y'a quelqu'un? Je cherche un vigneron ou un viticulteur. J'aurai besoin de conseils!

Elle attendit patiemment que quelqu'un vienne.

Elle l'avait pris pour son maître ! Mais lui aussi se méprenait...

Mon époux ? Je ne suis pas mariée, messire, même si Michel est l'homme de ma vie. Je ne saurais prendre de décision en son nom.
Quoiqu'il en soit, notre propre domaine m'occupe trop pour que je prenne celui de votre maître en charge en supplément, surtout avec la distance. Je ne ferais plus bien ni mon vin, ni le sien.


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Elle était occupée au fond du chai, complètement absorbée par sa tâche, quand il lui sembla entendre parler à la porte.
Laissant ce qu'elle était en train de faire, s'essuyant les mains dans son grand tablier, elle se dirigea vers la source des voix.

...... Vicomte Asclépiade de La Boissière Saincte Foy et je souhaite m'entretenir avec les propriétaires du domaine, si cela est possible?

Vous entretenir avec les propriétaires du domaine ? Vous en avez une des deux devant vous, messire de la Boissière Saincte Foy !

lui fit-elle dans une révérence, persuadée d'avoir affaire à de la haute noblesse, pensez, un nom si long !
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LA rousse gouvernante l'avait lâchée, maintenant que les marmots du conteur étaient assez grand pour qu'une personne suffise à s'occuper de tous.
Elle avait trouvé une embauche dans une guilde de marchands ambulants, et avait demandé à la nourrice de bien vouloir jeter un œil de temps en temps à son domaine.
Justement quelqu'un frappait à la porte.
B'jour, m'sire Asclé ! Faudra rev'nir plus tard, sont partis en mission, le tourtereaux !

[Quelques semaines plus tard]
Ils étaient enfin rentrés, après des jours et des jours de voyage pour la guilde. Il n'y avait plus de temps à perdre, la commande enregistrée avant leur départ étant passée de douze à seize tonneaux !
Fort heureusement les salaires de la guilde pour les jours de marche avaient permis à Mary d'investir dans quatre nouveaux tonneaux vides, et dans de belles grappes fraichement vendangées.

Ils avaient appris qu'un bal était donné à Dijon, pour la fin des vendanges, mais auraient-ils le temps de passer commande d'une tenue aux Doigts de Lin, Mary ne pouvait tout de même pas se rendre à un bal avec ses braies défraichies par le voyage, tout en aménageant la petite maison attenante au Domaine pour en faire leur habitation, et sans prendre de retard dans les chais ? On verrait bien.

La priorité, à l'heure actuelle, c'était d'honorer cette commande.
Michel aurait peut-être le temps de venir commencer les travaux de la petite maison, pendant que Mary s'activait près du pressoir.
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Une missive.. une invitation et voila que le Vieux Asclé s'en allait rejoindre le lieu de l'invitation pour une découverte des plus passionnante...surtout avec le prénom qui était le sien...

Arrivé au domaine M&M et comme conseillé dans la lettre il hurla sa présence,

Hola du domaine,

Asclépiade de la Boissière Saincte Foy, vicomte de Quincy est en vos lieux pour une visite du domaine.

Y a t il quelqu'un???

2 minutes après il recommencait à crier la même chose...jusqu'à ce qu'on lui réponde



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Elle glissa sa menotte dans la large paluche de son Michel, et le guida jusqu'au chai, où elle prit deux gobelets sur une étagère, et une pipette.
Elle le dirigea ensuite vers une des barriques, ôta le bouchon, plongea la pipette dans le précieux liquide, et en remonta de quoi remplir à demi leurs gobelets avant de remettre avec soin le bouchon. Elle lui en tendit un, et commença d'imprimer au sien des mouvements tournants, pour aérer le vin, le humant à intervalles réguliers. Elle en prit alors un peu, le garda en bouche tout en aspirant un peu d'air par ses lèvres entr'ouvertes, afin de faire remonter les arômes du vin dans ses narines. Apparemment satisfaite de ce qu'elle ressentait, elle finit par avaler sa gorgée.

Goûtez moi ça, Michel ! M'étonne pas qu'après l'avoir goûté, mon acheteur soit revenu m'en commander une douzaine de muids pour la fin du mois !
J'y travaille d'arrache pieds, d'ailleurs. J'aurai peut-être encore besoin de votre aide financière pour acheter le pinot noir et les barriques vides, c'est que ça immobilise du capital, cette affaire. Mais quand mon négociant sera passé, je pourrai vous rembourser avec votre part des bénéfices.



Elle attendit qu'il ait fini pour lui reprendre le gobelet, le rincer avec le sien et la pipette, ranger le tout sur l'étagère où elle les avait pris en entrant.

Prêt à continuer la visite ?

Comme tous les vins, la cuvée spéciale M&M est à consommer avec modération !
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Après s’être présenté par un léger : "Moi c’est Dom , enchanté… "au dénommé Dnartreb , qui avait fini par s’intégrer à la discussion , l’encapuché avait accompagné le vigneron et l’homme jusqu’aux chais.
En habitué des caves, qu'il fréquentait occasionnellement , essentiellement en période de vendanges, le grand brun jeta un coup d'oeil rapide sur le pressoir, d'un volume assez petit , avec sa grosse poutre transversale , traversée par une énorme vis en bois.
Puis ils se retrouvèrent , gobelet en main, à déguster le précieux liquide , devant un des fûts bien alignés dans la cave aux murs de calcaire blanc, comme des lite dans un hospice.

Le conteur imita Nicolas , le bien nommé , faisant tourner le breuvage pourpre dans son gobelet, le humant , puis en prit juste une gorgée , qu'il garda en bouche assez longtemps.

En ex Normand qu'il était, il avait plus la culture du cidre et du calva que celle du vin , mais il savait cependant reconnaître un bon cru d'une piquette.
Il hocha la tête d'un air inspiré et planta son regard dans celui de l'employé :

Bonne tenue en bouche et surtout bonne longueur de goût pour un vin aussi jeune, Messire Nicolas.
Mes félicitations pour avoir obtenu une qualité correcte en un délai aussi court.
Généralement, on tâtonne un peu dans les premières années de production , non ?

Si les crus plus anciens étaient du même accabit , le Montrecul de la Mirandole ressemblerait à de la pisse d'âne, à côté
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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie

Il etait environ 4 heures en cet après midi de la fin août lorsque Michel arriva au domaine.Il n'y avait aucun nuage à l'horizon, le soleil inondait les vignes et la chaleur intense était pesante.
Michel avait fini de semer son champs et s'etait aussitot empréssé d'emprunter le chemin rocailleux menant à la propriété , il transpirait encore à grosses gouttes en poussant la porte du batiment.
Aussitot une sensation de fraicheur l'envahit , il mit quelques secondes à se repérer dans la quasi obscurité de la batisse.
"Mary!!! etes -vous là ma douce? "attendant la réponse de sa dulcinée il respira profondément et toutes les parfums du raisin fermentant vinrent lui titiller les narines. Il espérait que Mary surgisse vite de nulle part et lui saute dans les bras comme il aimait tant.
Les mains en portevoix il cria " Mary je suis là ne me faites pas languir plus longtemps"
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Aujourd'hui est un grand jour ! Premier tonneau vendu !

La rousse bientôt plus gouvernante --elle avait écrit en ce sens à son patron qui venait d'accepter sa démission-- avait surveillé avec un soin jaloux toutes les étapes de la vinification, et avait vu partir ce premier tonneau avec comme un petit pincement au coeur, sans doute assez voisin de celui d'une mère regardant son fils partir chercher de l'ouvrage à la foire de la Saint Martin du village voisin ...
Et son acheteur lui en avait d'ores et déjà réservé un deuxième tonneau.
Elle avait aussitôt passé commande à son fournisseur pour de nouveaux tonneaux vides, et pour lui retenir une partie de sa récolte de pinot.

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Nicolas apprécia le geste apaisant de l'encapuché, qui l'aida à supporter le discours de l'esclavagiste. Il retint encore un hoquet de colère quand l'autre prétendit lui faire faire fortune en condamnant sa patronne à travailler pour moins de dix écus par jour, et à transporter son vin jusqu’à une ville franche sans rémunération pour son déplacement ....

850 écus de revenus ? En perdant cinq à dix écus par jour de travail ? j'aimerais savoir comment vous comptez, mais assurément pas sur le même boulier que mes patrons !
Le vin que vous avez acheté a été mis en vente à 85 écus HT, qui est un prix normal départ cave, alors que la taxe était encore à 1%, c'est tout.
Si vous voulez votre vin dans une autre ville, il vous faudra rémunérer les marchands ambulants qui le convoieront.
Jamais mademoiselle Mary ne consentira à vous vendre du vin à moins.
De toutes façons, elle n'est pas près de rentrer à Dijon pour s'occuper de cette transaction, avec la guerre qui fait rage.
Mais je vous invite à poursuivre la visite avec nous malgré tout, ainsi lorsque la guerre sera finie, et qu'on aura à nouveau des conseillers moins avides de taxes, vous saurez ce que valent nos vieux millésimes.

Un peu calmé, Nicolas les entraina vers un couloir qui descendait en pente douce vers une cave.

Les anciens propriétaires du domaine ont confié la gérance de leurs millésimes anciens à mes patrons : ils n'avaient pas de place pour les entreposer ailleurs, de toutes façons. Je vais vous en faire goûter quelques uns. Admirez la voute de la cave, au passage.

Joignant le geste à la parole, Nicolas alluma un chandelier et le leva pour éclairer la voute en travertin.

Devant la levée de voix du tenancier, Reb voulut ajouter, mais bien vite l'encapochonné calma la mesure. Son tact n'était point si maladroit et avait eut le don de calmer un peu le sieur Nicolas.

Ne voulant renoncer, il proposa une autre dégustation, sans doute pour détendre l'atmosphère et que nous discution réellement d'un prix. Reb remercia messire Dom, puis accepta de gouter encore un autre tonneau.

Se tournant alors vers le sieur Nicolas, d'un air détendu:

Messire Dom est un homme de sagesse. Un acheteur doit toujours partir d'un prix bas, pour trouver un équilibre dans la négociation. 10 Tonneaux ce n'est pas rien. Un tonneau ne mérite point un prix si bas mais...J'ai acheté deux tonneaux aux sieur "Comte de Dijon" sur ce marché même à 85.85 écus taxe comprise (9%). Ce qui revient à dire que son vin est à peu près au prix que je vous faire vendre...Mais, sans la taxe. Je n'ai pas à engraisser un duché, qui empêche le commerce.

Souriant enfin, il ajouta.

Allons, je vous les prends pour 85 écus, mais dans une ville franche. Ainsi, nous n'auront point les taxes à payer. Vous y gagnez 8 écus de plus et moi, éviter les lourdes taxes.

L'oeil luisant, Reb cherchait un rai de lumière chez son interlocuteur.

10 tonneaux! cela vous fait bien 850 écus de revenu. Et puis, sachez que je commerce les denrées de luxe...Soyez mon fournisseur, et vous ferez fortune. Foi de moi!
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[Visite et dégustation]

Reb suivit donc le maître de maison avec l’encapuchonné. Tous deux se firent expliquer les étapes successives pour faire du vin. Nullement impressionné, il écoutait d’une oreille distraite, car il fut le premier à monter la guilde des vignerons et cavistes de vin de Bordeaux en l’an 1457. Se gardant bien de faire paraitre son savoir en la matière, il s’exclama parfois, par des Haaa et des Hoooo !

Puis vint la dégustation. Reb n’avait jamais gouté au vin de Bourgogne, bien qu’il fût expert en vente de produits de luxe. Lui, préférait la bière. Acceptant le verre qu’on lui tendait, il en examina la robe qui était assez foncée, comme soie moirée. Puis faisant tournoyer légèrement le vin, il regarda s’ils étaient des trainées appelées jambes. Puis il fit nez. Il avait bon arôme, mais il lui fallait gouter. Dégustant le breuvage, il le trouvait gouleyant et parfumé de fruits rouges qui restaient en bouche après avoir avalé.
Tout comme le messire venu visiter, il avait même avis.

Je suis en tous points d’accord avec messire Dom. Votre vin est très prometteur. Vous avez là un beau cépage et un savoir faire assuré.

En auriez-vous quelques 10 tonneaux ?

Le seigneur de Gardelle, reposa sa le verre, estimant déjà quel prix il en voulait.

Mais….il se fait tard, je me dois de regagner mon appartement…Par les temps qui courent, il ne vaut mieux point trainer dans les rues tard au soir.

Reb eut un petit sourire, mais ne voulait point encore partir, et attendit patiemment la fin de la visite.
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Le seigneur de Gardelle écouta le blablabla de convenance, et fit politesse de sourires.

Je vais donc retarder mon départ et attendre que vous puissiez faire honneur à ma demande. Soit 10 tonneaux.

Reb releva la tête puis souria à l'encapuchonné avant de murmurer au patron de la cave:

10 tonneaux mais il se trouve que j'achète à 85 écus sur le marché...Taxe comprise. Soit 9% pour la régence. Comprenez que je ne suis qu'un étranger, et que je ne peux payer autant de droits d'aubaine pour un produit acheté. Surtotu qu'à ce qu'on dit: que les taxes sont pour l'effort de guerre.

Reb releva la tête et les sourcils, comme pour appuyer l'incompréhension de la chose.

Le comemrce est neutre de toutes politiques, sauf celle du dit commerce. Vendez moi vos tonneaux à 77 écus sans la taxe. Pour cela, il nous suffirait juste d'aller dans une ville franche.

Reb releva la tête après s'être exprimé en bon commerçant qu'il était. Regardant l'encapuchonné Dnartreb lui aderssa la parole.

N'est-il point vrai que le commerce souffre de nombreuses taxes?...Vous aussi vous faites commerce?
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