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[RP] Des excuses à une Corleone... *

Fralis
*Ou implorer un enfant de Satan

Le chevelu profita de quelques secondes pour regarder son fils dormir, avant d'en laisser la garde complète à la nourrice. Que c'était une belle invention que ces siestes infantiles !

Il savait qu'il avait attendu longtemps, trop peut être, pour expliquer à la Corleone qui était sa compagne la raison de tant d'absence. La raison était simple, elle comprendrait surement, mais lui en voudrait de ne pas lui en avoir parlé, de ne pas avoir pu l'aider. Et oui, c'est comme ça les mercenaires enceintes, des fois c'est gentil. Mais pas trop hein, faudrait pas abuser.

Le brun puisa du courage dans la sérénité d'un Maledic endormi, et parti voir la Tatouée. Elle était bien moins tendue maintenant, et il serait plus facile d'avoir une discussion censée avec elle. Il n'empêche qu'il avait quelques remords quand même. Elle se trouvait à la taverne, comme souvent, quand elle ne s'entrainait pas bien sur. Il savait qu'elle n'avait pas encore tout à fait récupéré, mais il se gardait bien de le lui dire, pour ne pas engendrer une quelconque colère.

Il la rejoignit donc, à nul autre endroit que celui où il pensait la trouver. Elle avait son verre de vin à la main, et semblait pensive - surement à prévoir quelques attaques prochaines.


Rod', je crois qu'il est temps qu'on parle, on a beaucoup de choses à se dire. Surtout moi. Si tu le veux bien, comme toujours.

Son sourire était franc, il n'avait rien à lui cacher. Il attendait simplement qu'elle accepte - ou refuse - sa proposition. Mais depuis le temps qu'elle attendait, il pensait savoir qu'elle l'écouterait. Peut-être pas sans l'interrompre, mais elle serait bon public. Après... viendrait ce qu'elle en pense.
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Rodrielle
Elle était effectivement en taverne. Comme toujours.
Les jours passaient et tout redevenait "normal", d'une certaine manière. Même si l'humeur de l'italienne n'allait pas en s'améliorant, ses formes redevenaient belles et attirantes et Maledic, Elouan et Lili grandissaient ce qui lui rendait une certaine indépendance. Et c'est ce qu'elle voulait, plus que tout. Retrouver sa liberté, retrouver ses habitudes, libre comme un aigle. Même s'il y avait toute sa famille derrière, elle avait besoin d'être libre de ses mouvements, d'aller et faire ce qu'elle souhaitait et quand elle voulait, quoiqu'on puisse lui dire. Tout cela reviendrait bientôt.

En attendant, l'italienne s'était mise dans un coin de la taverne, les jambes allongées sur un tabouret et un verre de vin à la main. Les yeux fermés, elle savourait le silence et pensait à ses futurs projets, familiaux et solitaires. Pourquoi pas un petit retour à la Cour des Miracles, d'ailleurs ? L'idée la fit sourire. Jusqu'à ce que la porte s'ouvre. La lumière de l'extérieur la fit plisser les yeux. Lorsqu'elle remarqua que le nouvel entrant était Fralis, l'italienne se redressa et croisa les jambes en lui adressa un rapide sourire. Même si elle l'aimait sincèrement, ce brun, elle ne pouvait s'empêcher d'encore lui en vouloir un peu. Elle sentait que quelque chose lui échappait et elle détestait ça. Alors elle restait muette jusqu'à ce qu'il parle.

Et c'était pour aujourd'hui.

Fralis s'était assis devant elle et l'italienne croisa les bras. Oui, il avait beaucoup de choses à lui expliquer. Et elle serait toute ouïe pour l'écouter pour, peut être, se détendre.

Bien sur. Je t'écoutes.

Elle ne voulait pas être si froide, mais pourtant elle ne pouvait s'en empêcher. Ses moyens d'auto-défense étaient activés et, depuis l'arrivée de Maledic, elle avait remis son masque de mercenaire-sans-coeur. Il fallait malheureusement faire avec.

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Fralis
La voix froide. Mais le regard plus chaleureux. Ils étaient seuls comme ils ne l'avaient plus été depuis un moment. Elle était assise, posée, les jambes croisées, et son verre toujours à la main. Lui aussi allait en avoir besoin, et il parti s'en chercher un rapidement. La première gorgée lui réchauffa la bouche, et il se lança.

Tu te souviens que tu m'avais laissé la garde des petits à Vendôme. Toi tu n'étais pas tout à fait remise de tes blessures.

Il respira, le début était simple, elle le connaissait. La suite maintenant.

Tu es partie, avec ton fils, et Lili. Et j'ai reçu un courrier, à problème.
Tu te souviens surement de notre rencontre. De ce que je t'ai appris sur ma vie, sur mon passé. Les hommes que j'ai tué n'ont pas agit pour leur simple plaisir. Je savais depuis longtemps qu'ils avaient un commanditaire, et je m'étais juré de le retrouver.

Il se passa la main dans les cheveux, et bu une nouvelle gorgée de vin.

Je n'ai jamais oublié leur visage, et je n'oublierai jamais la promesse que je me suis faite. Et depuis que j'ai appris à écrire avec toi, j'ai envoyé quelques missives à des personnes que je connaissais dans la région. Certes elles ne sont pas nombreuses, mais il y en a deux de bien placées.

J'ai appris plusieurs choses. D'abord les commanditaires étaient plusieurs. Notre maison appartenait à deux baronnies, qui répondaient au même seigneur. Je n'ai pas leurs noms, mais je les cherche encore. Je suis allé jusqu'à me pointer à l'hérauderie de Mortagne, et je leur ai sorti l'épée sous le cou pour qu'ils me répondent. J'ai dû me battre contre les gardes, jusqu'à ce qu'ils m'assomment un bon coup et me fassent dormir quelques jours en prison.

Je n'ai pas obtenu leur nom. Pas encore. Mais j'ai cherché un moyen de faire craquer les hérauts, et j'ai trouvé ma cible.

À ces mots, il la regarda droit dans les yeux. Maintenant qu'il était lancé, il fallait tout balancer. Une nouvelle gorgée.

Ton... enseignement m'a été précieux. Il n'a pas douté une seule seconde qu'il était suivi. Traqué. Espionné. J'ai tout appris de lui, même si c'était long. Et puis j'ai eu ton pigeon, je n'ai pas encore mis mon plan à l'oeuvre. Mais je bous intérieurement de retrouver et de faire souffrir ceux qui m'ont arraché mes parents. Ils méritent la mort et bien pire.

Il se tut quelques secondes. Et reprit.

Je tiens à m'excuser. Pas d'avoir fait ça tout seul, juste d'avoir été absent. Mais si je t'en avais parlé tu aurais tout fait pour m'aider, et me rejoindre. C'était à moi seul de gérer ça. Et je ne voulais pas risquer la vie de notre fils.

Ca y est, fini. Maintenant le verdict...
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