Quiou
Se perdre en les embellies de Paris vous apporte cela de réconfortant que le temps qui passe ne semble pas même rafraichir et bonifier les pires ignominies quil est possible dy trouver au grès des ruelles et des lugubres impasses.
Ainsi, sans plus de peine que si elle sengouffrait en les ailes de pierraille de son Castel de Rezinghem, la Deswaard sest engoncée en la fange de la Capitale à la suite de son escale en ces lieux.
Pas à proprement parlé en la Cour des Miracles, mais bel et bien dans un bouge attenant à peine plus respectable, elle vient à linstant den passer le seuil, camouflant son orgueil sous une volute détoffe aussi sombre que daccoutumée mais à la richesse clairement moins éclatante et à la simplicité se montrant pour le moins enivrante.
Lauberge est quelque bondée.
Ici se trémousse la tenancière aux années lourdement menées et aux filasses cernes, broque en main, rire gras, poitrail en émoi et vulgarité mise en écrin.
Là se désaltèrent les pires canailles dont la mainmise sur la bouteille nest égalable que par lemprise de leur réconfort déplorable à laveuglement sans pareil.
Plus loin encore trônent les pécores des sous-bois, dodinant du chef aux allégations propagandistes des camarades utopistes se croyant de bonne foy, de bon aloi, nayant meilleur Roy que celui qui se fait bouche en cur et lilluminé du Seigneur.
Adoncques est-ce dans ce microcosme de la fatalité que notre Terreur se faufile, impavide créature aux aguets, suivie de quelques pas par un homme darmes tout aussi passe partout que le moindre vilain sans âme.
Elle sinstallera à une tablée vide de tripaille, dans un coin reculé accordant un point de vue recherché, tandis que le garde fera mine de sinstaller au comptoir.
De là, elle regarde, la Deswaard.
Elle apprend la médiocrité.
Elle se joue des indigents.
Elle se ressource des empaffés.
Elle fortifie ses ressentiments.
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Ainsi, sans plus de peine que si elle sengouffrait en les ailes de pierraille de son Castel de Rezinghem, la Deswaard sest engoncée en la fange de la Capitale à la suite de son escale en ces lieux.
Pas à proprement parlé en la Cour des Miracles, mais bel et bien dans un bouge attenant à peine plus respectable, elle vient à linstant den passer le seuil, camouflant son orgueil sous une volute détoffe aussi sombre que daccoutumée mais à la richesse clairement moins éclatante et à la simplicité se montrant pour le moins enivrante.
Lauberge est quelque bondée.
Ici se trémousse la tenancière aux années lourdement menées et aux filasses cernes, broque en main, rire gras, poitrail en émoi et vulgarité mise en écrin.
Là se désaltèrent les pires canailles dont la mainmise sur la bouteille nest égalable que par lemprise de leur réconfort déplorable à laveuglement sans pareil.
Plus loin encore trônent les pécores des sous-bois, dodinant du chef aux allégations propagandistes des camarades utopistes se croyant de bonne foy, de bon aloi, nayant meilleur Roy que celui qui se fait bouche en cur et lilluminé du Seigneur.
Adoncques est-ce dans ce microcosme de la fatalité que notre Terreur se faufile, impavide créature aux aguets, suivie de quelques pas par un homme darmes tout aussi passe partout que le moindre vilain sans âme.
Elle sinstallera à une tablée vide de tripaille, dans un coin reculé accordant un point de vue recherché, tandis que le garde fera mine de sinstaller au comptoir.
De là, elle regarde, la Deswaard.
Elle apprend la médiocrité.
Elle se joue des indigents.
Elle se ressource des empaffés.
Elle fortifie ses ressentiments.
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