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[RP ouvert à tous !] Un colleur d'affiche...

Le_g.


Son ami tentait de lui parler, il tourne la tête, le regarde, mais il faut qu'on... fasse quoi ? Le coup porté arrête Lest en pleine phrase, et le Gaucher grimace de nouveau en imaginant sans peine la douleur, vu que lui-même est perclus d'élancements, tant à la cuisse qu'ailleurs. Il se félicite d'avoir pensé mettre son gambison, bien que maigre protection, il a quand même fait son office.

Il murmure :


Chuuttt, donnons pas d'informations.

Se tournant, il arrive à se mettre sur le dos, et appuyant sur sa jambe gauche, serrant les dents, arrive tant bien que mal à se mettre assis dans le chariot, chose pas très pratique quand on a les mains attachées dans le dos. Peut-être que l'un des lorrains l'aura aidé, il n'en a pas vraiment conscience, et baisse la tête, avant de la rejeter en arrière, le visage tuméfié, la lèvre en sang suite aux coups reçus et au fait d'avoir été tiré par le fantassin. Il l'observe, d'un regard assassin, lui, il ne l'oubliera pas de si tôt, et la vengeance se déguste avec des glaçons il parait que c'est la saison.

Mais pour le moment, il va devoir remettre à plus tard ses idées de vengeance, il n'est pas sur le point de pouvoir les réaliser, en étant assis sur son fion dans un chariot, en route pour le castel, et sans doute derrière l'abbaye de monte-à-regrets... Autant dire, un mort en devenir. La situation n'est donc pas brillante. Il regarde le barde et le broucolaque, hors service tous les deux, son roux vient de tomber dans les pommes, et le blond a été envoyé de même sans doute, vu qu'il ne l'entend plus. Il soupire, la douleur à sa cuisse s'estompant, alors que le froid l'engourdi petit à petit. Il ferme les yeux, tête posée contre quelqu'un, ou quelque chose, essayant de trouver une position à peu près confortable, d'autant qu'ils vont certainement en voir du pire s'ils parviennent au castel.

Songeant à l'interrogatoire narbonnais, il se dit que ce jour, il ne tiendra pas si longtemps, avant de causer, et il serre les dents, crever plutôt que trahir, il se galvanise, s’exhorte, et s'engueule lui-même. Pas question de trahir, plutôt la mort que le déshonneur.

C'est le moment que choisit la "tatie" improvisée pour faire un nouveau caprice... et pour foutre un coup sur le flanc du cheval, alors que son génial "neveu" complètement amoché, venait à peine de finir de s'installer. Et vous voulez savoir ce qu'il se passe quand un cheval se cabre ? Et ben le chariot, il bouge ! Donc le gaucher, il se retrouve allongé à même le sol. Sa tête heurtant le sol dudit chariot, il ne verra pas la suite, il est sonné, et c'est le trou noir, même s'il entend vaguement des rumeurs dans le lointain, il est incapable d'ouvrir les yeux, ou de bouger, ne serait-ce que soulever une paupière.

Bien mal avisé, il ne pourrait même pas dire si le couple est monté à bord ou pas, ni rien de ce qu'il se passe, complètement sonné. Du coup, au premier virage pris à fond de train par l'animal, il glisse un peu plus, et se retrouve à se cogner contre le barde... virage suivant, hop, on tourne dans l'autre sens, et il se retrouve à cogner contre le broucolaque, glissant un peu plus vers l'arrière du chariot...

Vous devinez la suite... Au bout d'un moment, à force de rouler, tanguer... et bien l'animal finira sans doute sa course folle avec un chariot vide... les trois saucissonnés tombent au sol, et s'il y avait des personnes à bord, c'est : descendez tout le monde, on vous demande sur les pavés...

Le nom de la rue ? Faut pas pousser non plus ! A vous les studios, je vous rends l'antenne.





_________________
Germaine
Germaine aurait toutes les raisons de s'inquiéter, si seulement elle avait songé à la suite des événements mais son optimisme naturel allié à une certaine forme de curiosité et à une légère envie de jouer les trublions l'empêche d'imaginer quelque issue plus désagréable que la situation du moment.

En clair, elle obtempère et monte dans le chariot, avec Raoul qui la boude.


Fais pas la tronche, Raoul, ça va d'aller ! Assise à côté de lui dans la paille, elle tente de le dérider, sans succès.

Du coup, elle essaie de discerner les traits de celui qui a posé la tête sur son épaule, mais la nuit... tous les brigands sont gris.

Elle soupire, sort son éventail et en donne un coup sur le nez de Raoul.

Grrrr...
Oh dis, grogne pas hein !
Z'avez pas honte ?
Honte ? Euh non, pourquoi ?
Vous m'avez dénoncé !
Normal, chuis une bonne citoyenne !
Vous savez qu'c'est pas moi !
Ah ça j'en suis pas sûre hein ? Qui c'est qu'a voulu pousser jusqu'ici, pour me montrer la ville soi-disant ? Hein ? C'est pas une preuve ça ?
Mais...

On était tout l'temps ensemble ! Z'avez bien vu qu'j'ai rien fait !

Ah ça, j'en jurerai pas ! Chuis pas restée tout l'temps à te r'garder ! J'admirais la ville !


Eh bien ?

Tu dis rien, c'est qu'j'ai raison ! Quand même, t'es un sacré cachottier toi !

MAIS BON SANG DE BONSOIR§ J'VOUS DIS QU'J'Y SUIS POUR RIEN !
C'est ça ; c'est ça, y a des innocents plein les prisons !

Mais c'est quoi encore ce bordel ? Hey ! Ralentissez, bon dieu d'bon dieu ! On va valding...

Aïeuhhhhhh ! Raoul, à l'aide ! J'me suis cassé un doigt ! Aaaaaaaaaaaïïïeuh !


Pleure Germaine en de longs sanglots, vautrée sur le pavé d'une rue de Nancy, pas loin du tavernier Raoul, évanoui.
_________________
En mode Shadow.
Elvirem


Si... Si le temps pouvait s'arrêter...


Si l'heure n'était pas aux cris et au sang. Si l'attente, le danger, et la peur pour vous, n'étaient pas si lourds. Si cette même angoisse n'était pas si pesante...
Alors l'ambiance eut pu être feutrée.

La "blondasse" n'a jamais eu de problèmes de jalousie, n'a jamais ressenti de rivalité. Alors il aurait bien pu y avoir toutes les femmes de la vie du blond que ça ne l'aurait pas déconcertée pour 3 sous... D'ailleurs les rousses auraient sûrement été mieux représentées. Qu'en pensez vous ?

Si, par contre, ils avaient été seuls au monde... Elle aurait pu prendre congé correctement... Mettre un terme à leur toute petite historette en bonne et due forme.
Enfin, même s'ils avaient été la nuit au plein milieu de la rue, avec le fourmillement des passants autour, ça ne l'aurait pas empêché de s'agripper à son cou, de presser ses lèvres, d'étreindre leurs corps.

Cependant, la réalité était toute autre... En fait de rue, ils ne se trouvaient que dans une ruelle, un sordide cul de sac. Au lieu de passants, des gens qu'elle avait appris à apprécier. Des personnes qui lui ressemblaient toutes plus ou moins... Et une situation alarmante.
Si le danger avait été Seth, comme à l'accoutumée, elle ne se serait pas gênée.
Mais il résidait cette fois dans cet enlèvement à leurs regards des trois écorcheurs... Dans leur liberté entravée.

Si ma passion pour toi avait été mon unique peine, je l'aurais laissée me dévorer, avec plaisir.


Vous dites ? Pas le sujet ?
Ah oui ! A vrai dire, Eve est bien loin de l'envolée lyrique. Lorsque ses yeux trop clairs suivent les mouvements du Gouape, ce n'est plus sur ses bras qu'elle se concentre, mais sur ses flèches... Et leurs cibles.
Elle a bien sûr écouté son succinct résumé de la situation. Elle aimerait le pousser, lui dire que bien sûr qu'il faut qu'ils agissent...
Mais elle préfère garder son agitation en elle même. Après tout... Elle avait tendance à ne pas cerner les risques, et à une certaine insouciance... Il valait donc mieux éviter de la laisser prendre les choses en main... Où ils se retrouveraient tous...

A corps perdu.





Le_g.
POSTE POUR : JD DECIES





Pas facile de se repérer dans cette armée qui marche depuis des jours. Qui avance, fait demi-tour puis s'arrête, comme une gamine capricieuse.
Elle connait peu de monde, l'étrangère. Elle ne comprend pas tout car certains mots lui échappent. Et puis dans cette armée, on parle peu.
Rares sont ceux qui font cas d'elle. Alors quand on lui a parlé de cette histoire d'affiche ?

Elle regarde la scène.

Un cheval, un chariot.

Des soldats. A vue de nez, une dizaine et pas tous fringants.
Une vieille appuyée sur une canne et un couple de vieux. Et trois hommes qu'elle connaît vaguement, dont deux qu'elle a rencontrés pas plus tard qu'hier au soir.

L'Irlandaise essaye d'évaluer la situation.

Ceux-là semblent en mauvaise posture. L'homme qui avait paru plutôt en verve la veille, celui qui parlait cueillette, est à genoux. Il se fait envoyer à terre et lier bras et jambes.
Traitement identique pour les deux autres.

Ils menacent et ruent tandis qu'on les attache. Le brun retire une flèche de sa cuisse. Malgré le froid, la sueur perle sur le visage du plus jeune. On voit qu'il a mal. Il saigne.

Tous trois sont propulsés sans ménagements dans le chariot. Leur tête heurte la paroi. Un cri puis plus rien.

Quatre soldats s'avancent pour escorter les prisonniers.

Celui qui semble être le chef intime au couple de vieillards l'ordre de grimper dans la chariote avant de charger un homme sur son épaule, suivi de trois autres claudiquant.

La vieille a été priée de rentrer chez elle.

Que s'était-il donc passé au cœur de la ville et de la nuit ? La jeune fille distingue des formes tapies dans l'ombre : un homme blond entouré de femmes.

Tandis qu'elle s'avance vers le groupe elle entend le cheval hennir. Elle se retourne et le voit qui se cabre tandis que la vieille s'estourbit dans un magnifique soleil.
Frodon3112
suivant le chariot avec ses hommes il vit les brigands tenter de s enfuire !


HALTE HALTE VOUS SEMMEZ LES BRIGANDS

lui degenant son epee pour pouvoir contrer tout mouvement ennemis

il leurs sourit en leurs disans

et non la fuite se ne sera pas pour cette fois

ne voyant pas le chariot s arreter mais continuer sa coursse folle il commenca a regarder autour de lui afin de reperer d ou pourrais venir un eventuelle danger !

reperant une ruelle non loin de celle ou c etait derouler la scene il se dit que le plus gros danger pourrais venir de la si l ennemis se mettait a leur poursuite ainsi que sur la rue

se voyant donc obligé de quitter ses position afin de se proteger il dit a ses hommes


sorter moi ce tas de brigands bouseux de la route je n ai nul envie de me faire reperer si le reste de sa bande essaye d intervenir


une fois a l abrit des regards indiscret il se mit a prier le seigneur que son sergent le remarque asser vite pour venir les chercher


garder les moi bien tranquil je ne veux pas les entendre se plaindre ni les voir bouger si vous devez les assomer faite le tant que vous me les gardé en vie c est tout ce que je vous demande


dit il a ses hommes

cette lune qui eclairais sa position etait loin de lui plaire car facilement reperable si l ennemis scrutait bien les alentour bien que proteger par un tas de branche et de vieux morceaux de tronc d arbres entasser
_________________
Frodon
Fantassin


Au pas de course les 3 fantassins suivirent le chef du moment, courirent après un chario sa pouvait être fun, un des fantassins jeta un coup d'oeil a la vieille au passage, il l'a plaigné génralement, si sa remonté aux oreilles du sergent, cette vieille famme passerait le pire moment de sa vie et sa vie devait être trés longue mais la...

Bref, une course poursuite a la miami vice, quoi miami vice sa existe pas, quoi l'auteur péte une durite! Bref retournons a nos moutons, euh, nos brigand plutot.. Ils arrivérent en vue de la chutte généralisé, sa fesait peur a voir, le chef qui sort son arme, les 3 fantassins la sortent aussi! Toujours copier le chef, une des bases qu'on leur ensseigner a leur entrée a l'ost. Exécuter les ordres aussi on leur aprenait et ordre il y avait, deux portérent les deux ligoté dans le coltar jusqu'a l'abris déniché par frodon pendant que un surveillé, il fallait opérer vite. Deuxiéme aller retour avec le barbe et raoul dont un ligoté et l'autre assomé, le troisième guidant Germaine dans l'abris.

Enssuite les tenir au calme, sa c'était pas compliqué pour le moment, il y avait que la vieille qui pouvait gueuler et le barbe, les autre, y fesaient dodo gentillement. Deux des fantassins se mire en face pour les surveillé de prêt, le troisiéme rejoignant son chef frodon prêt a obéir a d'autre ordre, la nuit risqué d''être longue. Au moins, il était bien a couvert de toute pars, il pourrait pas se faire transpercer par une fléche!
Frodon3112
une fois les brigands et la vielle caché il regardait autour de lui pour pouvoir agir de maniere a proteger ses hommes

une idée lui vint

et si j envoyais un de mes soldat chercher de l aide en ville ?

apres reflection il se dit :

non trop dangereux il pourrais sans le vouloir alerter d autre troupes du fatum qui trainerais en taverne ivre comme des boudins trop mouiller


se tourne vers le soldat revenu a lui :

soldat pense tu pouvoir rattraper se vieux bougre de cheval et nous le ramenner ici en un temps record ?

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Frodon
Le.masque.





Avec son frère d'armes, il était en repérage. Toute la journée, ils avaient sillonné tranquillement les rues, les moindres ruelles, se fondant dans la masse des gueux, autour du marché.

En pleine nuit, un cheval au galop dans une ruelle, en milieu de semaine, alors que tout le monde est en alerte, et le quartier sous surveillance, forcément, ils avaient tendu l'oreille. Quelques mots avaient filtrés, la rumeur chez les clients de la taverne s'emplifiait. A priori, une escarmouche, du côté de la place du marché.

Mais pour l'heure, même s'ils n'en étaient pas très loin, sur la place des gueux, ils terminaient de manger. Leurs écussons Fatum bien planqué, ils sont attablés, terminant leur repas et leurs chopes, du moins pour les chopes, faisant semblant, ils sont en mission.

Un regard échangé, ils se lèvent. L'aigrefin s'approche du comptoir, et chope délicatement, l'habitude aidant, la bourse d'un client, puis faisant comme si c'était la sienne, payent les repas, avant de sortir. Clairement, ils savent que des amis ont des problèmes, et les soldats dans la rue, vue leur excitation, ça ne pouvait être que du gros gibier...

Il faudra songer à remercier les architectes de l'époque qui font des murs en bois, et les clients, qui se pressent près de la porte, l'ouvrant pour voir. Bande de petits curieux !!!

L'aigrefin passe devant, sortant, et esquisse un sourire, il faut une diversion, ils vont en avoir une... il balance la bourse au client volé, et rit.

Tiens, merci pour le repas !

Sortant dans la rue, avec son acolyte, entrainant derrière eux les clients énervés, c'est une mini émeute qui fait rage sur la place des gueux. Rapidement, les deux fatum se jettent un regard, au travers de la mêlée, échangeant des coups de poings avec quelques personnes qui sont là, puis entre eux !

Salaud ! T'as piqué ma bourse !

Et boum, le poing de l'aigrefin qui attérit sur la face de l'archer, qui répliquera sans doute, et hop, voilà que tous les clients s'y mettent, pas loin de quinze gars avinés qui se tapent dessus, les deux clients esquissant un sourire, et mettant de l'huile :


Hey, le blond, y'a le brun là, qui a dit qu'il a baisé ta femme hier soir !

Retenant son sourire, l'aigrefin poursuit de semer le bordel et le trouble entre les clients, les entraînant pour les placer entre les fantassins et les membres de Fatum !

Se faufilant derrière un roux, il lui murmure :

L'autre là, il m'a dit qu'il a adoré sauté ta frangine dimanche dernier après la messe, derrière le cimetière...

Héhé, laissant les trois pauvres soldats s'occuper de calmer l'émeute, il s'approche des blessés et d'une dague rapide, coupe les liens, file une paire de baffe aussi bien au masque qu'aux autres. Pas difficile de les reconnaître malgré les visages tuméfiés.

Debout ! Droit en face ! A l'église !

Soutenant le masque et le barde, après avoir relevé le broucolaque, il se dirige vers l'église, regardant que l'archer a fini de son côté de foutre le souk et qu'il les couvre.







Pelagius
Dediou !

Le Barde, après être sorti de sa cachette avais marché en direction de Loguen, prêt à se rendre, et à coopérer, quand il disait qu'il allais aller à la charrette avec sa toute nouvelle "canne", puis la rendre à son propriétaire sans accrocs, il mentais pas le Barde ! Il à de l'honneur le Barde. Il aurais agît ainsi !
Mais ça ne s'étais pas vraiment passé ainsi...
Le Sergent avais lancé un casque sur le Barde, puis, profitant du déséquilibre soudain causé par le mollet abîmé du chanteur, ce couard de Sergent avais récupéré son épée. Plaqué le Barde au sol, et lui avais planté sa botte dans la plaie du mollet.

Ça faisais un mal de chien ! Et le Barde ne pût se retenir de gueuler, après moults insultes mettant en exergue une possible prostitution du Sergent, :


Aucun honneur ! Aucun honneur ! PARDI ÇA FAIT MAL !

Le Barde lâche une larme au moment ou la botte du Sergent se retire, et alors qu'on le ligote et le jette dans le chariot, il enchaîne après quelques noms d'oiseaux bien sentis, et une flopée de jurons Flamands :

Frapper un homme à terre, alors que celui-ci s'est rendu et s'apprête à coopérer ! C'est donc là, ce qu'on apprend aux catins de votre espèce dans l'OST ?

Le Barde est dans le chariot, il entend le Sergent donner des ordres, alors il gueule plus fort encore. Il sais bien que le Sergent l'entends.

Et j'imagine que les plus sadiques d'entre vous montent en grade plus vite, hein ? Donc, pour être Sergent, vous devez être un SACRE de sadique !

Le Barde reprend sa respiration, et enchaîne :

Ce genres de goût pour la violence gratuite, et ce manque d'honneur, ça ne peut venir que d'une chose ! L'ENFANCE ! Avouez ! Vous étiez un enfant moche et mal aimé ? Toujours le dernier choisis lorsque les autres enfants formaient les équipes pour les jeux ? Pas vrai ?

Le Barde à tellement mal qu'il ne peux se retenir de continuer son monologue, et de toute façon, il a pas envie de se taire ! Il sais que les gens fiers et amoureux de leur personne comme le Sergent, la douleur physique les atteints peu. Ce qui leur fait vraiment mal, c'est lorsqu'on s'en prend à leur amour propre.

Dites moi donc Sergent ? Comment vous appelaient les autres enfants ? C'étais quoi le sobriquet dont ils vous affublaient ? Vu l'attention particulière que vous accordez à votre physique, tout porte à croire que ça portais la dessus, non ? Laissez moi deviner ... Le Moche ? Le Bossu peut-être ? Tronche-en-biais, alors ? Oubien ...

Le Barde n'eu pas le temps de terminer sa phrase que le chariot s'envola littéralement, et parcourus les rues de la ville à vive allure.

Avant même de s'en rendre compte, le Barde avais fini à embrasser le plancher des vaches au milieu de la très célèbre Place Des Gueux, et à nouveau avant même de s'en rendre compte, le Barde avais été emené il ne savais ou, et pour la dernière fois, avant même de s'en rendre compte, des badauds avinés couraient partout en se foutant sur la tronche, mettant un beau bordel parmi les soldats du fameux Frodon. Puis, alors qu'il est encore hagard face à cette avalanche d'action, on lui coupe les liens, et on lui file une paire de baffes.


DEDIOU ! J'étais révéillé moi !

Il admire le chantier environnant. Joli boulot. Même lui n'aurais pas fait aussi bien. S'appuyant sur l'Aigrefin, il prit la poudre d'escampette jusqu'à l'Eglise en face.

[EDIT HRP : J'ai édité 25 fois, après avoir remarqué, à la relecture, que l'imagination débordante du JD (moi), avais laissé un jargon trop fleuri dans la bouche du Barde. Les actions restent inchangés, mais certains mots auront évolués, pour céder la place à un texte qui n'en est que plus beau.]

_________________
Yve.archer




Deux écuelles pour Yve, il n'était pas fou le bonhomme, un regard par ci un regard par là, il sentait bien qu'après ça allait devoir se dépenser à coup sûr.

Il se lève sur le même rythme que son camarade, passe derrière, pique une bourse aussi mais se la garde pour le prochain gueuleton avec l'aigrefin, il lui rendra la monnaie de sa pièce.

Les hommes au comptoir s'agitent, pour la plupart ici depuis quelques heures, le sang chauffé par l'alcool, quand le moment est à point on dirait! Yves rigole, chargé de son arc et de quelques perdis liées par la patte sur son ceinturon. L'aigrefin vient vite ajouter un peu de piment à tout ça en lui envoyant la première tournée du gauche.

Ils rigolent, ils rigolent mais ils rigolent intelligemment. Ils sont pas bêtes les mecs, faut pas croire. Yves rend un crochet du droit et un petit coup de pied dans le cu* juste comme ça.

Ils approchent près de l'abris l'air de rien, et voir comme l'humain est con, les clients de la taverne suivent... Ils suivent suffit de dire n'importe quoi comme:

"Hè toi là bas!! Tu savais que ton fils donnait son cu* au curé! Hein m'sieur le curé?! L'est là?!"

Une perdis qui s'écrase dans la tronche d'une bonne femme perdue au milieu de la foule en furie et paf, les voilà entre les fantassins et les camarades de Fatum.

Enfin Yves lui, était derrière un fantassin, le prenant avec surprise, le bras droit qui écrase le cou du fantassin contre son torse. Avec l'autre main bien sûr une flèche qu'était bien rangée dans le carquois avant.

Il la plante à peine mais un peu entre deux côtes et le traine avec eux direction tout droit comme venait de le stipuler l'aigrefin.

Il jette un œil sur les blessés et les autres... Ils faisaient quoi ici les autres? C'était qui?

"Allez!! On se bouge!!"


Lglvh


L'impression de flotter entre deux mondes fut interrompue par une paire de claques retentissante..

hein quoi?

Raa, la bouche pâteuse, le gosier sec, mais la mâchoire et les lèvres tant tuméfiées que le simple fait d'y déposer le rebord d'une choppe l'aurait fait pleurer sa mère et tous les saints..La vive douleur a l'épaule droit termina de le sortir de sa torpeur..un oeil vitreux se posa sur l'Aigrefin, sur le Barde et sur Le masque..Les deux derniers tiraient des tronches longues de deux lieues...

Il tente l'ironie


c'va vous deux? z'êtes pas trop morts?


Il essaya même pas de rire a sa blague stupide,ca lui aurait donné l'impression que ses dents se feraient la malle.

Ses liens furent sectionnés et il grimacea encore une fois de douleur lorsque ses bras changèrent de position

un regard humide sur son brun, constatant l'ampleur des dégâts...Ils l'avaient pas loupés ces enfoirés...


Joli,l'masque..t'voila prêt pour carnaval

il ravala un sanglot, dépité

au barde


en tout cas..t'ont pas abimés la langue a toi...



Tombé au sol, il ne réagit pas, et lorsque les fantassins, et en particulier celui qui aime à s'occuper de son cas le bouge, il fait le mort, comme qui dirait. La tête est toujours aussi douloureuse, il n'est plus capable de réfléchir, et ce voile noir où dansent les étoiles devant ses yeux n'aide en rien.

Du bruit, des rumeurs, très très loin, vague... une bagarre ? Il n'a pas du tout conscience d'être tout près, pour lui, c'est loin, là-bas quoi... où ? Heu, bah pas là où il se trouve.

Une paire de claque le réveille, et il grommelle, ouvrant les yeux, difficilement. Haletant, il doit se concentrer pour pas retomber dans les vapes, et la voix de Lest le retient.

Pas mort.

Ouaip ! Il fait sa check list : tête ? En compote, marmelade, ou ce que vous voulez. Bras ? En état de fonctionnement, puisque même allongé, il arrive à se masser les poignets. l'a serré fort le bougre. Ses jambes ? Ah bah voilà, il savait qu'il y avait un truc qui n'allait pas et c'est sa jambe droite. Il arrive à parler, mais la mâchoire est douloureuse. Se rappelant une partie des derniers évènements, il porte la main gauche à son front, et se met debout, se tenant contre le mur.

Marcher ? faut pas rêver, seul, il n'y arrivera pas. Mais s'appuyant sur l'aigrefin, il murmure :

C'bien qu'vous étiez par là.

Ouaip, pas comme s'il le savait pas pourtant, mais les éclaireurs sont pas supposés participer, ou dans l'ombre. En attendant, il s’appuie sur lui et se force à avancer.

Regardant Lest, puis le Barde, il hoche la tête. Sont pas beaux à voir, mais sont vivants, c'est bien là l'essentiel.



Debout ! Droit en face ! A l'église !

Il détala du plus vite qu'il pouvait, se retournant de temps en temps, s'assurant que les autres autres suivaient bien.

Le broucolaque
Le gaucher


_________________
Le.masque.


Il observe le Broucolaque et le Barde, se tenant contre l'Aigrefin, et met un pied devant l'autre, se tenant comme il peut debout.

Soudain, il s'arrête, et regarde l'aigrefin.


Laisse-moi marcher avec Pel, on va à l'église... l'autre gars, et la bonne femme... ceux qui n'étaient pas attachés... va les chercher... ligote-les... et ramène-les...

Sa voix est trainante, son accent, reconnaissable entre mille, un sudiste qui fait du tourisme en Lorraine, ça ne passe pas inaperçu, forcément.

Prenant alors le bras du Barde, ils se soutiennent, les frères d'armes, et il tend l'autre main vers le Broucolaque.

On va avoir besoin d'aide... Faut qu'on avance, mon beau.

Ouaip, il sait pas où sont les autres, quelques parts à esquiver les ostiens, et à fomenter un moyen de les sortir de là, mais l'aigrefin et l'archer vont pouvoir les aider. Avec des otages, ça sera encore mieux.

Enfin, les trois éclopés arrivent à l'église, et y entrent. Ils vont pouvoir se poser. Laissant la porte ouverte, le Gaucher ferme les yeux... priant le Très-Haut...

_________________
Broucolaque
Des otages..Quelle bonne idée que voila…Le broucolaque était trop sonné pour réfléchir. Un regard vers l’aigrefin : dépêches toi, fait s’qu’il te dit !

Il s’approche du masque, lui présentant l’épaule intact afin qu’il puisse prendre appui dessus, glissant une main dans son dos, pour le soutenir tant mal que bien. Il se secoue, faut reprendre ses esprits la ou c’est la fin des haricots.


Allez les gars, on est plus fort que ca. On sert les dents et ca va aller.


La voix se veut rassurante et autoritaire, mais elle tremble. Il a mal, il a la frousse. Il est habitué à se fourrer dans des situations pas possibles, mais celle la est de loin la plus compliquée. Mais il sait qu’il peut compter sur les autres membres.
Unis les écorcheurs, ils ont toujours été très unis et c’est ca qui fait toutes leur force, un groupe, une famille.


Ils rentrent dans l’église. Il aide ses deux compagnons à s’installer sur un banc. Il reprend son souffle, épuisé. Il les observe, bien amochés, se déplacent avec difficulté.

Faut vous reposer un instant vous deux, restez bien tranquille et ne sortez pas de la !!!

Il se rince le visage dans le bénitier, au moins cette eau lui aurait servi à quelque chose. Il reprend ses esprits, ce n’est pas le moment de flancher.

Il retourne vers ses deux compagnons et lève péniblement une main pour effleurer la joue du Masque lui emprunte sa dague de lancé qu’il a dans le dos, la tenant d’une main peu certaine, mais c’est mieux que rien. A force, il connait les cachettes de son brun. Et lui, bin la seule dague qu’il avait, se trouve au sol quelque part dans les rues de Nancy


J’t’la rends tout d’suite.J’reviens !!!

Z’avez bien compris ? vous n’bougez pas d’la…Si ca d’vrait tourner mal, que l’aigrefin et moi on r’vient pas..Vous r’fermez les portes et vous vous barricadez a l’intérieur.

Les regarde tour à tour

C’un ordre et c’est pas discutable

Et toi PéPé..évites de chanter d’suite !!!


Désigne la croix

Essaie plutôt d’prier, des fois qu’ca march’rait.

Il ne leur laisse pas le temps d’ouvrir le bec. ressort de la bâtisse et descend sur le parvis à la rencontre de l’aigrefin



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Le mal a parfois le visage de l'innocence
Germaine


L'Aigrefin


Il hoche la tête à l'ordre du Gaucher, et le laisse poursuivre avec le chef et le barde. En attendant, il fait demi-tour, et retourne sur la place des gueux où ça continue de se battre entre poivrots. Il pose une main, genre tape amicale sur l'épaule de l'archer, et poursuit, en direction de la place.

Voyant les deux lorrains à demi sonnés, il attrape la corde qui lui sert de ceinture, et ligote la bonne femme. Pourquoi ? Parce qu'il es lâche de s'attaquer à une donzelle ? Héhé non ! Détrompez-vous ! C'est que les donzelles, c'est chiant, retord, des pestes... très bien pour un plumard ou pour la popote, mais pour le reste, ça sert à rien qu'à faire caguer son monde ! Bref, il est donc à l'attacher quand le bonhomme bouge. Se saisissant de sa dague, il la fout sous la gorge de la Germaine.


Toi, tu vas devant, direction l'église, et t'y entres. Tu fais un mouvement, un seul, qui ressemble pas à ce que je viens de dire, même te les gratter, je lui tranche la gorge.

Le sourire de biais, il observe le Raoul, et fait se lever la pétasse.

Debout la grosse ! En avant, si tu veux pas crever.


Et sans un mot de plus, à croire qu'il est pas bavard, il les conduit vers l'église, les poussant en maintenant la pression sur la gorge de la donzelle de la main droite, et lui tenant le bras de la main gauche.




Germaine et Raoul


Et voilà ! Saucissonnés, qu'ils sont. Mais pour notre Germaine, ce n'est pas le pire. Le pire, pour elle, c'est de l'être dans une église.

Pour sûr, ils veulent ma mort, ces gens ! D'un bord comme de l'autre, du pareil au même !
Bah au moins on est à l'abri du vent...
Du vent, mais pas d'la connerie ! D'ici à c'qu'un cureton vienne nous bénir, et on est pas dans la mouise...
Pourquoi, ça fait mal d'êt' béni, m'dame Germaine ?
Ben moi ça me f'rait mal au cul, pour sûr !
Raoul serre les fesses.
Ah ben j'préfère pas alors !
...

Dites donc, vous là bas ! Crie-t-elle à la cantonade.
Z'avez pas honte d'emprisonner une honnête femme ? En plus j'vous ai sauvé la mise, comme qui dirait ! Faut pas l'oublier !

Geignarde : Et vous m'am'nez dans une église !
Mais qu'est ce que j'vous ai fait, hein , pour mériter ça ?

Germaine regarde Raoul, rêveuse. En fait, elle a faim.

Je mangerais bien d'l'andouille, moi !

Ou bien du Jésus d'Lyon... mmm... ou du saucisson vaudois...

Elle a des fourmis dans les bras et les jambes, les liens sont trop serrés.

Elle se tortille.


Dites voir, les gars ! Chais pas c'que vous attendez d'moi, mais ma carcasse elle vaut rien !
S'en foutent ici, d'la Germaine !
Une chiure de mouche, la Germaine, pour les lorrains !
Y vous lâch'ront pas !
...
Pis une église, c'est pas sain !

Ben pourquoi qu'c'est toujours Saint machin, m'dame Germaine, les églises, alors ?.
Sain, bougre d'âne !
Comme sanitaire ! Comme bon pour la santé !

Et pourquoi qu'c'est pas bon pour la santé, les églises, m'dame Germaine ?

S'étonne Raoul qui a oublié pourquoi il était là.

Ben... y a les miasmes des générations d'malfaisants qu'ont imprégné les murs.
Tu sens pas ? C't'odeur ?

Ben moi j'sens rien, pis j'la trouve belle c't'église.
C'est pasque tu la vois pas avec ta tête.



Le Broucolaque


Il commençait a perdre patience, le broucolaque. Ou était parti l'Aigrefin m'enfin? S'envoyer une chopine ou quoi? la tension et l'angoisse semblaient transformer les minutes en heures interminables.

Soudain, des cris de donzelle, quoi encore? Un charmant cortége arriva devant l'église : le dénommé raoul ouvrait la marche, avec une tête de bigorneau pas frais, suivi de l'aigrefin qui tenait fermement la femme, lame appuyée contre sa gorge.

un coup de pied au séant de l'homme


allez bouges toi! dedans vite!!!

à son frère d'arme

t'en a mis du temps !!! t'as profité d'la trombiner ou quoi? beuuurkkk

grimace de dégoût en regardant la femme,

le très-haut s'teu plait..n'permet pas qu'Déa s'dégrade comme avec l'âge, parsqu'a c'point la ,j'préfère encore d'venir curé, en plus elle a une voix...a gifler avec des pelles a neige, même le Barde en a une plus agréable


mais c'est pas possible ca!!! non seul'ment t'es moche et tu schlingue mais en plus tu sais pas t'la fermer?

Il dénoua son foulard, en lâchant un soupir plaintif, le roula en boule et l'enfila dans le gosier de la donzelle

Silence!! Allez hop tout le monde à l’intérieur.

Il pressa le cortège dans le bâtiment

L'aigrefin, tu m'attaches ce..ces uhm choses a la croix qu'au moins elle sert a autre chose qu'à être bêt'ment la, déjà qu'c'est pas terribl'ment beau.

lou'. PéPé aidez moi a fermer c'te porte.. qu'plus personne n'y entre...

On va pas donner not'peau comm'ca..si les ostiens tentent quoiqu'se soit..on tue les deux la...manqu'ront a personne..mais 'vont avoir l'air con les soldats, d'avoir l'sang d'deux civils innocents sur la conscience

Il ressort rapidement, inspectant les alentours d'un regard circulaire et la....une tornade brune qui s'abat sur lui




Le Masque


Il regarde le broucolaque, et fait non de la tête.

c'pas la peine d'fermer la porte. Ils peuvent pas nous sortir d'ici d'force, ça s'rait pas honorable. On est dans une église, on s'bat pas dans une église.

Fatigué, il se lève tout de même, laissant l'aigrefin s'occuper de la braillarde, et vu comme il les aime les femmes, ça risque de donner si elle se la ferme pas, pour aller se mettre à la porte, s'appuyant sur le mur, restant à l'intérieur, mais s'offrant une vue sur l'extérieur. Une main sur sa cuisse suffit à repérer sa blessure, mais là, il a trop mal. Sur son visage, une grimace de douleur. Plus qu'à attendre... attendre...


Les soldats vont pas nous tirer comme des lapins non plus, mon beau. C'l'avantage de c'te planque. L'a eu une bonne idée l'aigrefin.


Et là, il émet un sifflement entre ses doigts, puissant, strident, le genre qui raisonne loin dans la nuit, de quoi rameuter sans doute des soldats, mais surtout indiquer leur position aux autres écorcheurs et fatum des environs.

Puis, il s'assoit sur une chaise qu'il traine près de la porte pour attendre, et voir qui va arriver, où sont-ils ? Attendre... il n'y a plus que ça à faire. Attendre le gouape, l'archer et le fantassin, trois otages, pour combien d'entre eux ? Il soupire. La monnaie d'échange est plutôt faible...

_________________
En mode Shadow.
Le.masque.


Le Gouape est un homme dans toute sa splendeur. Un gars super sympa -bien qu'un peu sauvage-, un brin mystérieux, mais qui se connifie quand il est entouré de femmes.
C'est ainsi depuis la nuit des temps, l'Homme, animal à la patte brisée perd les trois quarts de son intérêt au fur et à mesure que ça lui tourne autour. La Belle soupire. Elle l'écoute. Elle crève d'envie de lui enfoncer le bout des ongles dans les orbites jusqu'à ce qu'il les recrache par l'editat de cenzori, surtout que le fameux " arrêter de stresser et de me stresser là" retentit.

Elle en oublierait presque que l'instant d'avant il l'a poussé...



Bon tu sais quoi, j'vais t'dire, y a pas écrit Fatum sur ma gueule alors... j'vais faire un tour, puisqu'il faut "attendre"


Presque oublié donc.
En colère? Non.
Excédée? Sûrement.
Inquiète? Oui.
Et une Colombe en colère, ce n'est pas ce qu'on fait de mieux niveau calme et diplomatie.

Un dernier regard vers le petit groupe et le menton se relève alors qu'elle fait demi tour.

Marcher.
Droit devant, arpenter les ruelles d'un pas décidé. Laisser les bottes tabasser le sol , envoyer valser les cailloux qui se trouvent sur son passage avec toute la fureur que peut engendrer ce stress. Ils sont dans la défection, et jusqu'au cou. Des batailles, elle en a déjà vécu, mais ils s'en sont toujours sortis. TOUJOURS. Louis avait déjà été blessé, elle aussi mais jamais... Jamais à ce niveau là, l'impression de rêver. Un mauvais rève, un rève dont elle voudrait se réveiller, maintenant, sa langue claque. Berdol, où sont-ils? Et... et depuis combien de temps marche-t-elle ?

Ne plus penser.
Ni à la vue des écorcheurs touchés, ni au sang qui coulait de la cuisse de Louis, ni au regard de Lestat, ni aux phrases du barde. Rien, ne plus penser pour ne pas souffrir.

Retenir son souffle.
Toujours. Inspirer cet air qui se raréfie au fur et à mesure que son coeur se serre et le retenir. Le retenir jusqu'à ce que ça en devienne douloureux. Jusqu'à avoir la tête qui tourne. Retenir son souffle pour ne pas hurler.

Tenter de réfléchir.
De chasser les idées noires pour élaborer un plan. En est-elle seulement capable alors qe la seule chose qu'elle voit ce sont leurs regards?

S'arrêter soudain.
Ne plus marcher. Ne plus penser. Ne plus retenir son souffle. Ne plus réfléchir. Et arriver au terrible constat que sans eux elle n'est plus rien. Culpabiliser, forcément, de ne pas avoir été la meilleure des épouses. Se faire des promesses silencieuses. Se baisser, lentement. Ramasser une pierre. Une pierre rouge. Rouge sang. Balayer le sol des yeux, apercevoir des marques sur le sol. Et...

Et courir.
Jusqu'à en perdre haleine. Oublier qu'on est une femme, et qu'une femme ne doit pas courir comme ça. Oublier ce fichu ruban qui tombe en cours de route, soulever ce jupon bien trop lourd et regretter de ne pas avoir mis de braies, comme avant. Serrer cette putain de pierre comme si c'était la clé d'un trésor. La serrer jusqu'à ce qu'elle s'incruste dans la peau de sa main. Sentir le vent dans ses cheveux, suer à grosses gouttes, de chaud, de froid, de l'espoir qui renaît, de l'inquiétude qui grandit.


Relever la tête.
Et le voir. Reconnaître sa tignasse, sourire largement, le serrer dans ses bras. Fort. Bien trop fort pour un homme blessé. Saluer l'accolyte. Être contente qu'il soit là et en même temps s'en ficher parce que le Broucolaque est en vie.

Relever le museau et...

Le front de la Belle se pose contre celui du Broucolaque, la mâchoire se serre, des mots sont soufflés.


Berdol !

En décodage ça donne : "J'ai cru que... Ne m'refaites jamais ça, j'y survivrais pas..." Mais la Colombe et les émotions hein...
Elle l'observe, sous toutes les coutures -ou plutôt ce qui bientôt sera cousu-, grimaçant mais tellement soulagé de le voir vivant...
Les azurées se portent enfin vers l'aigrefin, un sourire rapide, et un regard empli de remerciements.

La Belle se redresse d'un coup, disons qu'une petite lumière vient de s'allumer, ils ne sont que deux. De nouveau tout le corps se met en branle, où sont les autres ? Le Barde, le Gaucher, les... merd', les autres? Les mirettes regardent à droite à gauche pour finalement se planter dans les yeux du Broucolaque, allez Rouquin, dis moi... DIS MOI !

Tu as... Non, tu avais deux secondes douze pour me répondre.
La chataîne passe le roux et entre en trombe dans l'église, regard balayant le lieu. Le premier corps est identifié, et rapidement la Belle s'en approche, un sourire en coin alors qu'elle constate qu'il est amôché certes, mais pas assez pour la fermer. Un pan de jupe rapidement déchiré et voilà la bouche du Barde remplie de tissus. Une petite tape sur la tête.


T'aurais été une femme parfaite tu sais, mais... tu parles trop, tu parles trop ! Alors j'ai rien à manger, et j'vais pas t'embrasser, alors le n'importe quoi qu'tu la fermes, c'est ça. *


Et enfin le Belle se pose à côté du gaucher, les mains le parcourant sans oser le toucher. Le voir ainsi lui retourne le bide et il est possible que ses yeux brillent -mais si vous lui demandez, elle dira qu'vous rêvez-. Un baiser sur son front, et une caresse sur sa joue. Le sourire se veut bienveillant bien que l'inquiétude la ronge...
Il faut sortir, il faut partir, il faut...


L'Gouape va arriver... Il... il a un plan... il va nous sortir de là.. Il va...


Hein l'Gouape, t'as bien un plan ? Non? Bah va bien falloir en fait... Parce que ma place est ici.
Et la Belle de glisser ses lèvres sur les cheveux Bruns...


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