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[RP ouvert à tous !] Un colleur d'affiche...

Elvirem


C'est quand qu'on arrive ?



Décevant finalement, niveau conquêtes Gouapiennes, c'était pas encore ça. L'Etincelle se faisait oublier depuis un moment, même pas un tout petit crépitement, et voilà que la Belle fugue, nonobstant la dague tendue par le blondinet.
Elvi se retrouve donc seule avec le Gouape qui commence à cogiter -serait temps, hein- et à s'organiser.

Il lui cherche une utilité et c'est tant mieux, parce qu'elle même s'en cherche une depuis un moment.


- On se sépare.

Bim, prend ça ! T'étais contente de l'avoir pour toi, hein, avoue ? Ben même pas 30 secondes que ça a duré !
Elvi pense très fort aux trois saucissons pour s'interdire toute grimace, toute tentative de tendresse, de baisers, de... *Saucisson blond, saucisson roux, saucisson brun...* Faut aider les trois blessés...
Heureusement, le Gouape perd pas le nord, LUI, alors que notre blondinette navigue plein sud depuis qu'il est à portée de main. Nan mais cesse de divaguer Elvi, c'plus possible là. Imagine-le rongé par la vérole... Quoi ? Même ça, ça t'calme pas ?! Même chauve, ventru et ridé ? J'abandonne.

- T'as ta dague ?
- J'ai jamais eu de dague, trésor.


Hop, elle a pas pu s'en empêcher. Tout ce blond, ça lui rappelle une montagne d'écus sonnants et trébuchants. Enfin, là n'est pas toute l'explication, vous vous en doutez. Néanmoins le Gouape ne relève pas et lui tend une petite épée fine et surtout, toute tordue. Elvi se demande s'il chercherait pas à se moquer d'elle, par hasard, lorsqu'il lui explique bien sérieusement que si la lame est si étrange, c'est qu'il s'agit d'une flamberge. Et je censure d'avance tout jeu de mot déplacé qui contiendrait le verbe flancher et le nom décrivant parfois un fin bout de bois vert et plus usuellement une partie anatomique réservée à approximativement 50% de la population...

- C'est quoi une flamberge ?
- Facile, pareil que la colichemarde.
- ...
- Un truc helvète, blondasse !
- ...
...On se sépare alors ?


Oui, les apparences, la forteresse, vous vous souvenez ? C'est si bien ancré en elle, qu'elle force même l'inévitable.

Un regard au Gouape, encore... Elle l'a tellement dans la peau qu'elle imagine ses pupilles de jais, malgré l'obscurité.

Et nos deux lascars de cheminer le long de la rue de la mairie, cherchant les derniers fantassins à mettre hors d'état de nuire. Lui pointe souvent le ciel, guettant tout archer éventuellement planqué. Elle, brandit fièrement son arme de fer entortillé, bien décidée à s'en servir.
Elvi profite qu'ils ne soient pas encore séparés, pour un trop court instant, et murmure:


- Au fait... C'est quoi l'plan déjà ?




Le_barde
Ça avais été tendu, et v'là que maintenant, Le Barde se retrouvais dans une Eglise. Situation complexe, car, Le Barde, il est un peu croyant. Mais pas pratiquant du tout. Alors pour lui les Eglises, c'est un monde à part. C'est surtout un endroit devant lequel jouer de la musique le dimanche après la messe. Là ça rapporte gros...

M'enfin, l'heure n'est pas tout à fait à jouer de la musique. Le Barde, il à un mollet qui s'est pris une flèche, et il veut sa vengeance sur le Sergent Loguen...

Donc allé hop ! Il se reprend en main le Barde ! Un rapide tour de ses affaires :
Il a plus son épée, ni son luth, qu'il a caché en sécurité tout à l'heure. Il a encore son sac en bandoulière, duquel il tire une pomme chapardée sous l'appentis.

Au fur et à mesure qu'il mange, il retrouve le sourire qui avais quitté son visage au moment ou il avais été jeté dans le chariot. La pomme est finie. Le Barde est de nouveau tout sourire. Pendant que Le Barde mangeais, les autres s'agitaient, donnaient des ordres, couraient, entraient et sortaient.
donc, dans l'Eglise, il reste que lui et le Gaucher. Les autres ils sont repartis dehors.


Bon. Faut que j'fasse une truc pour ça là.

Il regarde son mollet qui saigne.

Hmmm... Pis, vas me falloir un truc pour me défendre en cas de pépin.

Le Barde se rappelle qu'on lui as parlé pendant qu'il mangeais... C'étais le Broucolaque.. Qu'est-ce qu'il disais déjà ? Ca devais être quelque chose comme :

Citation:
Et toi PéPé..évites de chanter d’suite !!!
Désigne la croix
Essaie plutôt d’prier, des fois qu’ca march’rait.


Ouaip. C'étais ça. le Barde relève la tête et regarde la croix. Ca lui donne une idée... Il faut juste trouver la bonne taille. Celle-ci est trop grosse.
Le Barde claudique dans l'Eglise, jusqu'à trouver, sous le bénitier, une croix en bois d'environ 2 mètres de haut. Et pas trop large. Il l'essaye :

S'en sers comme d'une béquille. C'est bon. Ca permet au Barde de marcher. Il vas pas très vite, mais du coup il tire suffisamment peu sur son mollet.

Il s'en sers également pour faire semblant de se battre contre un ennemi imaginaire, le tenant à 2 mains, par le milieu


Hummm... C'est pas follement maniable, mais un coup de ce truc là sur le coin de la tête dois pas être agréable quand même... Je garde !

Le Louis est toujours là, le Barde lui dit :

Bon, on est à notre avantage là dedans. Quel est la suite du programme ? On fait revenir tout le monde ? On reste discret ? On fait un bordel monstre ? Pelagius avise le clocher J'ai jamais joué de bourdon... Ça me dirais bien...

Il désigne sa béquille En plus, maintenant j'ai arme-béquille sainte. Et en plus, j'ai envie d'apprendre ce que c'est que l'honneur à mon ami le Sergent !

Le Barde affiche un grand sourire. Il est de nouveau prêt à en découdre. Armé et capable de se mouvoir à nouveau. Il a un compte à régler avec un certain Sergent, et en plus, il s'amuse énormément !
Broucolaque
posté pour le gouape





Un plan, un plan, un plan… Bien sûr que le gouape n’en avait aucun.
Il y avait bien Yve et l’aigrefin qui devaient être sur le terrain ce soir-là mais comment les joindre ?
D’ailleurs s’ils les entendaient ils leur diraient qu’ils en ont de bonne des fois. Un plan, avec deux donzelles, d’ailleurs le blondin se demandait bien pourquoi elles n’étaient pas à la popote ou avec les mouchards qu’en savait’ il mais ici, dans l’ombre, avec trois, quatre armes à tout ch*er.
Le vent qui griffe les murs, le ciel étoilé en hiver c’est signe de froid, il faisait radicalement froid. Ces frères de route, de vie, de quotidien, de tout, non pas tout, étaient presque mort, peut être même qu’il y avait des morts, horreur, peur, tremblements (le froid), inspiration, expiration, concentration.

« On se sépare… »

Il fait des gestes, au Nord, au Sud, à l’Est, à l’Ouest. A trois forcément une rue qu’ils ne pouvaient pas prendre, se sera celle qu’ils avaient dans le dos, restons logique.

« On se retrouve sur l’autre place, c’est le bordel … »

Elles étaient déjà partie les deux-là ! Par où, il ne savait même pas.

« Ouais super ! »

Mince, pas bien le petit haussement de ton là, pas de temps à perdre, il déboite, double deux vieux fûts vides, et tourne à droite, puis première à gauche. Pas le temps de réfléchir, fallait improviser, le stresse monté à bloc !

Le Frodon serait le premier qu’il se ferait, il le rendait coupable de tout se grabuge, et il pensait le Sergent niais de ne pas l’avoir remarqué.

Il s’arrête net et se plante comme un « i » après un petit coup de peigne manuel au cinquante troisième rue de la Mairie. Hahin…
Le Frodon qui guette la lune, Le gouape regarde la lune lui aussi un instant et sourit d’un truc à lui, d’un truc privé, d’un souvenir…
Les frères avaient disparu, Déa s’étant dissipée, Eve… Pas d’Eve, ouais super !
Commençait à se sentir chiffonné le gouape et cette mèche qui ne voulait pas rester en place, gênée sa visibilité !
Il observe le second du Sergent, il est obsédé par lui depuis le premier regard…
Il fixe ses pupilles noires, après avoir remercié la lune et sort une première flèche de son carquois.
Il la lèche et arrache un bout de plume, parce que ça fait bien.
Il la pose sur la corde et bande l’arc l’œil plissé, concentré, méthodique, la joue.
La joue c’est méchant mais leTrès haut excuserait sans doute la colère d’un homme blessé, à son petit cœur.
Il décoche…

SssffffffffffffffffffffffffffffffouuuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiitttttttToc !

« Mince le cou d’un bouseux… Mince, mince, mince !!! »

Il prend une autre flèche, elles étaient où les deux dindes, pas là apparemment.
Il bande, il décoche.

« Prend ça mec… »

Chfffffchouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiischlig.

[b]« Hum… Bien bien bien »[/b]

Pratique cette foule, la partie allait être fine…

L’archer et l’aigrefin, ils devaient forcément être au courant.
Les frères n’étaient plus dans le chariot, ils pourraient s’être enfuis. Blessés, à cloche pied, à moitié sourd, moitié manchot à temps indéterminé, impossible…
Ah ça réfléchissait sévère mais ça n’agissait que peut, légèrement pris par les émotions.

« Tite flèchouillette tiens ! ça aide ! »

ShliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiintT !

_________________

Le mal a parfois le visage de l'innocence
L.aigrefin


Il la tenait la Germaine, et il écoutait ses jérémiades, tout en pestant contre les bonnes femmes.

T'as fini ? Tu te tais et t'avances.

L'intervention du broucolaque qui bâillonne la râleuse fait qu'il regarde vers l'autel, c'est qu'il pourrait presque y croire, à force. Mais pour l'attacher à la croix, ça risque d'être compliqué, à peine le temps de poser son paquet que le Barde se fait la malle avec.

Du coup, il fait signe au raoul.

Assied-toi là, par terre.

Et lorsqu'il l'a fait, vu que la lame de l'aigrefin est toujours sous la gorge de la Germaine, il la jette au sol, oui pour les bonnes manières envers les dames, on repassera, l'aigrefin les supporte qu'au bordel. Pour lui, elles sont bonnes qu'à ça.


Attrapant la corde qu'il a enroulée entre son torse et son épaule, comme chaque fois qu'il doit partir en expédition, il les attache l'un à l'autre, et regarde la Germaine.


Je retire le bâillon pour que tu puisses respirer, mais si tu me fais caguer, je le remets, c'est clair ? T'as tout compris, la gueuse ?


Hum, pour lui, gueuse n'est pas une insulte... Ils sont comme ça les écorcheurs. Dire à une femme qu'elle est gueuse, c'est juste dire son état, sauf si elle a épousé un bourgeois ou un noble, ou lui dire que c'est une catin, bah c'est juste reconnaître son métier, et puis hein, c'est un beau métier, il a du respect pour les catins. Il a besoin d'un truc, il paye, elles fournissent, et tout le monde est content ! Enn gros, cherchez pas, il a plus de respect pour une catin que pour une femme qui se donne gratuitement.

Puis, les abandonnant près de l'autel, après les avoir fouillé pour voir si on peut en récupérer quelque chose, il retourne près de la porte, près des trois éclopés, et de l'archer qui arrive avec le fantassin, ils ne seront sans doute pas trop de deux en bon état pour s'occuper du cas de celui-là.

Fronçant les sourcils, il s'approche de l'archer, et attrape la proie en question.


Tu ferais pas mal de te poster pour assurer les arrières des trois, le broucolaque a l'air motivé, même si les deux autres peuvent pas aller très loin.


Se chargeant de tenir le bras du fantassin, sa dague à la ceinture, esquissant un sourire mauvais en le voyant saucissonné, il le fait s'approcher aussi de l'autel.

Alors, le soldat, ça fait quoi d'être à l'église avec nous autres ?

Limite qu'il se fout de sa gueule hein... Mais l'aigrefin, il est plutôt à jauger de l'homme.

Dis, tes amis, l'homme, ils savent qu'on tire pas l'épée dans une église ?

Faudrait-il comprendre qu'il craint l'arrivée de l'armée ? C'est pas vraiment qu'il la craigne, c'est surtout qu'ils vont pas pouvoir faire grand chose, à cinq ou six, la Belle venant d'arriver, face à 100 hommes...

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Germaine
Bâillonner Germaine, c'est exposer le monde entier à l'ennui et au silence de plomb, celui qui fait s'endormir les z'habitants dans leurs caches, celui qui ne laisse plus apparaître que les cérémonies lénifiantes z'et mortifères des anoblissements et auto congratulations de quelques pékins persuadés qu'ils font le jeu.

Germaine, qui n'est pourtant pas cave, se rebiffe :


Grmblf
Kèke vous dites, m'dame Germaine ?
Mmmgrbmmrllf
Ah chuis d'accord, y z'abusent !

Heureusement un compatissant lui ôte le bâillon.

Citation:


Je retire le bâillon pour que tu puisses respirer, mais si tu me fais caguer, je le remets, c'est clair ? T'as tout compris, la gueuse ?


Soufflée elle est, Germaine, devant autant de vulgarité.
Oui, Germaine a une certaine idée de l'étiquette, qui ferait s'ébaubir un héraut pur jus.
La grossièreté, oui, mais avec classe.
Bref, elle décide unilatéralement de considérer le mot gueuse comme une injure.

Et vexée donc, elle se tait.

Pas longtemps, le silence ne fait pas partie de son attirail naturel.


Dites voir, m'sieur l'brigand ! J'ai envie d'pisser ! Faut dire qu'à mon âge, ma vessie me joue des tours !
Hi hi hi, rit Raoul. Vous voulez faire prendre vot'vessie pour un' lanterne, m'dame Germaine ?
Mais tais toi, gougnafier ! Je cherche un moyen d' nous sortir de c' trou à rats !
Siouplaît, m'sieur l'brigand ! J'vous jure que j'parlerai plus ! Promis juré, foi d'une Landru !
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En mode Shadow.
Le_barde
Le Barde est toujours dans l'Eglise, attendant ses ordres, quand l'Aigrefin se pointe avec des otages. Le Barde les regarde. Dediou ! Les otages c'est le patron de taverne et sa vieille concubine !

Oh ! L'aigr'Fin ! On vas quand même pas prendre un patron de taverne et une femme en otage ?
Puis, il s'adresse aux otages, les aidant à se relever
Toutes mes excuses pour le comportement de mon incorrigible ami. Ce type est un ours.
Il se fend d'une révérence au couple, d'un baise main à madame, et d'une franche poignée de main à monsieur.
Pelagius, alias Le Barde, pour vous servir !

Il regarde l'aigrefin, l'air réprobateur et lui demande
T'as pensé à not' légende ? Hein ? Quand les gens parleront de nous dans quelques dizaines d'années, tu préfère les entendre dire quoi ?
Le Barde enchaîne son interminable monologue, son éternel sourire aux lèvres.
Qu'on étaient des brigands valeureux, braves, des gens honnêtes pratiquant un métier, que la morale réprouve certes, mais dans le respect de son prochain.
Ou alors tu préfère qu'ils disent qu'on valais pas mieux que les cons de soldats de l'OST ?

Le Barde réfléchit quelques instants, et, n'attendant pas la réponse de l'Aigre'Fin :
EXACT ! L'honneur, mon ami ! L'honneur !
Le Barde réfléchit longuement, et comme toujours, à voix haute.
Donc, résumons. Nos avantages stratégiques : Nous avons des otages, et nous sommes dans un lieu consacré... Puis tout bas. Ou plutôt un lieu de sacrés-cons...
Eux, ils sont ... nombreux ?
Nous concluons donc : 2 à 1 en notre faveur. On peux pas se passer des otages... Perdre les otages serais catastrophique. A moins que...


Le Barde avise le Curé et la Nonne sur leur bancs, que l'intervention des brigands en ce lieu saint n'avais même pas réussi à tirer de leurs prières, il s'approche d'eux par derrière, puis, faisans un rapide signe de croix, leur met un rapide coup de bâton derrière la tête à chacun.
Le Curé et la Nonne s'évanouissent.


L'aigrefin. Emmène les corps des deux machins de la religion, fout leur le cul nul, puis met leur les vêtements de nos sympathiques otages...

Quand à vous, les otages, mettez les fringues des croyants, et fuyez par la porte de derrière. L'aigrefin, tu barricaderas derrière eux.
M'dame, M'sieur. Une fois que vous aurez quitté la Lorraine, racontez partout autour de vous ce que nous avons fait pour vous ici ! Chantez et racontez nos louanges ! Que les noms des Fatums et des Ecorcheurs soient couverts de la gloire qui leur incombe.

N'oubliez pas de bien préciser le fait, que celui que l'on appelle Le Barde en est le chef, la tête pensante, faites en des tonnes.


Sur ce, le Barde les salut bien bas et repart en direction de l'entrée, pour vois l'évolution de la situation sur la place.

Le.masque.
Avisant ce qu'il se passe à l'intérieur, alors qu'il était près de sa belle et de Lest à l'entrée, guettant l'arrivée éventuelle du gouape et des autres, il se tourne pour regarder.

Sans dire un mot, il laisse sortir la Germaine trop bavarde, ça leur fera un peu de calme pour réfléchir, c'est pas plus mal. Réalisant ce que vient de faire le Barde, il fronce les sourcils, et se lève pour revenir près de l'autel et des deux gens d'Eglise qu'il a assommé.


C'suffit. Z'ont rien d'mandé, et sont pas armés.

Boitant bas, sa jambe le lançant, il regarde sa belle qui semble complètement ailleurs, et le broucolaque qui rêve d'en découdre alors qu'ils sont blessés, et affaiblis. Soupirant légèrement, il s'assoit près des deux assommés, et pose la main sur leurs coups tour à tour.

Sont pas morts, c'déjà ça. Pas question d'les foutre à poil. Ils gardent leurs fringues, et l'autre gueuse et son toutou, ils s'cassent comme ils sont v'nus.

Regardant l'autel, il réfléchit à toute vitesse, et regarde le barde avec un sourire en coin.

Ca s'rait très con d'perdre une monnaie d'échange, surtout après avoir libéré les deux autres.

On garde les deux curés là, et l'fantassin, et on les abîme pas, c'mieux nan ? Si on les blesse, ou qu'on les tue, C's'ra plus difficile d'sauver notre fion tu vois ?


Il regarde le curé, et la nonne, puis le soldat.

Un gradé aurait été encore mieux qu'un fantassin, mais c'déjà ça.

Avant que les deux lorrains sortent, il parle d'façon à c'qu'ils l'entendent.

Dites aux soldats qu'on a des prisonniers, qu'on est dans l’église, et qu'on veut négocier, d'la part de... des Ecorcheurs.

Ouaip, il va pas mêler tout Fatum, y'a qu'des Ecorcheurs dans c't'église.


Et le barde intervient de nouveau, ce qui fait sourire le masque en disant :

Et oubliez pas de préciser qu'on est héroïques.
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Germaine
Et voilà ! C'est gagné, Germaine est perdue, elle n'entrave plus rien ! Plus rien, jusqu'à ce que le Barde s'adresse à eux, les détache, lui baise la main. Si elle s'écoutait, elle en tomberait sur le cul ! Puis elle se demande s'ils ne sont pas adeptes de la douche écossaise, peut-être une nouvelle forme de torture.

Son impression se confirme lorsqu'il prétend lui faire endosser la tenue de la nonne. Cet homme veut l'humilier, c'est certain !


    Namého  Pélagius! Vous m'prenez pour Sainte Thérèse ou quoi ?
    Sainte Thérèse ? Rit Raoul, grassement. Celle-là qui rit quand on la baise?
    Non, ne sois pas grossier, Raoul ! Le morigène Germaine en roulant de gros yeux sévères. Déniaise me semble plus convenââble.


Heureusement, l'autre, le méchant, ordonne de laisser les nippes, préservant sans le savoir Germaine de longues années de thérapie.

Bon, sur le coup, elle leur dirait bien sa façon de penser, à ces bandits, mais elle n'a qu'une envie, sortir de là, retrouver la taverne à Toul, et se prendre la biture du siècle pour oublier cette nuit.

Alors, elle se fend d'un sourire. Et elle a un beau sourire, Germaine, quand elle veut. Ses yeux se plissent un peu, ça lui donne l'air malicieux.


    Z'en faites pas ! J'me sens une âme de chroniqueuse et je manque de champions ! On se croisera sûrement, m'sieur Pélagius !
    ...
    Allez Raoul, on y va !


    Et oubliez pas de préciser qu'on est héroïques.


    On n'oublie rien de rien, on n'oublie rien du tout !
Glisse-t-elle, sibylline, à Pélagius avant de s'éclipser de la scène.

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En mode Shadow.
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