Alix_ann
Lyon. Cette grande ville qu'elle abordait peu à peu. Elle se tenait au sommet de Fourvière. La Fadette s'était farcit la messe. Et cette grande statue de Marie, cette grande Marie? Elle ne savait pas si c'était ironique. Merci Marie qu'il disait*. Bien sûr, il parlait d'une quelconque vierge. Ça lui rappelait forcement sa mère, prénommée pareil. Sa mère aurait aimé cette ville, pour son merci Marie forcement, mais aussi pour sa soie qu'elle irait visiter plus tard dans la journée. Après le déjeuner, et la collation. Au moins ici, on manquait pas de quoi manger. Des quenelles ! Ce truc infâme. Mais aussi le bon poulet de la Bresse, par exemple. Lyon cette grande ville lumière, le long fleuve de la Saône et celui du beaujolais. Jamais elle n'avait encore effleurer le parvis de si grande cité. Ça la foutait dans tout ses états, elle en tremblerait presque. Bien sûr il y avait Paris, elle connaissait bien Paris, parce que Yolanda l'avait emmené souvent, c'est là-bas qu'elle avait pu choisir la robe de deuil pour Maman.
Ils étaient arrivés la veille. Alix, la Baccard qu'elle a accompagnée jusqu'à chez elle, vers ici, dans ce coin pas très loin et Felryn, qui avait la charge de l'amener à bon port. C'est sans compter elle qui s'était invité à l'impromptue. Et Alix avait tenue à visiter cette grande cité. C'était peut-être pas Paris, mais comme on dit Paris c'est bien pour voir, mais Lyon pour avoir. Bien qu'elle n'ait jamais véritablement comprit la signification de ceci.
Ses douces mirettes bleu se pose sur la cité. Pour l'instant ils n'avaient fait le tour que du haut, là où ce tenait les vestiges romain, l'ancien centre Lugdunomicien. Et il restait tout le reste.
A ce moment là, elle décida d'emprunter le passage de Fourvière qui serpentait dans la colline. Il faudrait qu'elle aille aussi à la rencontre de Mélusine, la très vieille fée Mélusine. Avec son histoire à verser un bon petit torrent de larme. Comme toutes les histoires d'amour, relativisa t-elle. Vous en connaissiez vous, des qui finissent bien? La Fadette y croyait pas beaucoup. On lui avait brisé ses petits rêves de mioche en les faisant avortés de l'oeuf le jour ou son chef de guerre de père avait débarqué en plein dans la petite assemblée qui constituait le public à son baptême, et celui de feu son jumeau. C'était ce jour là qu'elle avait découvert les cris, les larmes, mais surtout papa vénère. Autant dire un tournant décisif dans sa petite histoire de pré-dame. Depuis elle coulait des jours paisibles en Anjou, habituellement. L'idée de venir fourrer son museau en Lyonnais-Dauphiné était arrivé totalement inopinément quand il avait fallu se séparer de Alix, sa colocataire de chambre bien-aimée. Elle avait vécu une bonne moitié du voyage coincée dans un coffre jusqu'à ce que le garde de la Baccard décide de la faire sortir.
Plus tard il avait fallu marcher jusqu'à la Saône, la traverser, gravir monts et vallées. Ce qui l'intéressait, son graal ultime c'était bien d'aller jusqu'au Taffetas. On vous avez pas dit qu'en plus de sa blondeur, de sa mignocité apparente et de ses larmes elle avait hérité quelque chose de sa mère? Sans faire de blague. C'était bien cet amour pour la soie. Mamm en avait tellement fait l'éloge. Et sa mère ne saurait mentir. N'est-ce pas, hein?
Elle lève ses yeux vers le ciel, d'habitude c'est Anaon qu'elle aperçoit d'en bas et elle peut lui poser tout un tas de question. Mais là c'est Felryn, et elle ne sait pas si c'est dans son intérêt de le déranger alors qu'elle a tout fait pour le rendre acerbe depuis le début du voyage. Elle hausse les épaules, et continue sa quête vers l'étoffe divine, celle-là même don Mamm disait tant de bien !
C'est là que lui apparu toutes ces étales pleines de tissus. Parce que sa mère lui avait bien légué toutes ses robes, mais en y réfléchissant un peu elle s'était bien vite rendue compte que ça ne lui servirait à rien. Sa mère était bien plus grande qu'elle et surtout au niveau de.. de là, ici. Enfin vous voyez ! Ce qui fait le plus grand atout d'une femme il semble. Là non plus Alix n'y croit pas trop. Il ne lui en faut pas plus pour commencer à dévaliser les étables. Car c'était bien le clou du voyage ici.
Vous voyez le tableau, la mini nymphe toute de blanc, si impatiente de bientôt pouvoir sortir de cet hypocrite deuil et si enthousiasme à l'idée d'avoir toute une garde robe à refaire. Et de se trouver ici, dans le pays dans la soie. Elle ne voyait presque plus ou elle marchait, à cet instant. Tellement elle était recouverte de part et d'autre de soierie. Alix n'était pas allée bien loin démunie d'objets présentant une capacité à transporter tous ses déboires, elle n'avait pas grand monde non plus pour l'aider à porter tout ce poids sur ces épaules.
Mais tant qu'elle avait le taffetas, c'était pas trop grave.
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*Anachronisme asumé
* Légère édit pour géo-localisation un peu incohérente
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« Nous étions mardi cétait le seul fait réel. »
- Brett Easton Ellis
Avatar de là.
Ils étaient arrivés la veille. Alix, la Baccard qu'elle a accompagnée jusqu'à chez elle, vers ici, dans ce coin pas très loin et Felryn, qui avait la charge de l'amener à bon port. C'est sans compter elle qui s'était invité à l'impromptue. Et Alix avait tenue à visiter cette grande cité. C'était peut-être pas Paris, mais comme on dit Paris c'est bien pour voir, mais Lyon pour avoir. Bien qu'elle n'ait jamais véritablement comprit la signification de ceci.
Ses douces mirettes bleu se pose sur la cité. Pour l'instant ils n'avaient fait le tour que du haut, là où ce tenait les vestiges romain, l'ancien centre Lugdunomicien. Et il restait tout le reste.
A ce moment là, elle décida d'emprunter le passage de Fourvière qui serpentait dans la colline. Il faudrait qu'elle aille aussi à la rencontre de Mélusine, la très vieille fée Mélusine. Avec son histoire à verser un bon petit torrent de larme. Comme toutes les histoires d'amour, relativisa t-elle. Vous en connaissiez vous, des qui finissent bien? La Fadette y croyait pas beaucoup. On lui avait brisé ses petits rêves de mioche en les faisant avortés de l'oeuf le jour ou son chef de guerre de père avait débarqué en plein dans la petite assemblée qui constituait le public à son baptême, et celui de feu son jumeau. C'était ce jour là qu'elle avait découvert les cris, les larmes, mais surtout papa vénère. Autant dire un tournant décisif dans sa petite histoire de pré-dame. Depuis elle coulait des jours paisibles en Anjou, habituellement. L'idée de venir fourrer son museau en Lyonnais-Dauphiné était arrivé totalement inopinément quand il avait fallu se séparer de Alix, sa colocataire de chambre bien-aimée. Elle avait vécu une bonne moitié du voyage coincée dans un coffre jusqu'à ce que le garde de la Baccard décide de la faire sortir.
Plus tard il avait fallu marcher jusqu'à la Saône, la traverser, gravir monts et vallées. Ce qui l'intéressait, son graal ultime c'était bien d'aller jusqu'au Taffetas. On vous avez pas dit qu'en plus de sa blondeur, de sa mignocité apparente et de ses larmes elle avait hérité quelque chose de sa mère? Sans faire de blague. C'était bien cet amour pour la soie. Mamm en avait tellement fait l'éloge. Et sa mère ne saurait mentir. N'est-ce pas, hein?
Elle lève ses yeux vers le ciel, d'habitude c'est Anaon qu'elle aperçoit d'en bas et elle peut lui poser tout un tas de question. Mais là c'est Felryn, et elle ne sait pas si c'est dans son intérêt de le déranger alors qu'elle a tout fait pour le rendre acerbe depuis le début du voyage. Elle hausse les épaules, et continue sa quête vers l'étoffe divine, celle-là même don Mamm disait tant de bien !
C'est là que lui apparu toutes ces étales pleines de tissus. Parce que sa mère lui avait bien légué toutes ses robes, mais en y réfléchissant un peu elle s'était bien vite rendue compte que ça ne lui servirait à rien. Sa mère était bien plus grande qu'elle et surtout au niveau de.. de là, ici. Enfin vous voyez ! Ce qui fait le plus grand atout d'une femme il semble. Là non plus Alix n'y croit pas trop. Il ne lui en faut pas plus pour commencer à dévaliser les étables. Car c'était bien le clou du voyage ici.
Vous voyez le tableau, la mini nymphe toute de blanc, si impatiente de bientôt pouvoir sortir de cet hypocrite deuil et si enthousiasme à l'idée d'avoir toute une garde robe à refaire. Et de se trouver ici, dans le pays dans la soie. Elle ne voyait presque plus ou elle marchait, à cet instant. Tellement elle était recouverte de part et d'autre de soierie. Alix n'était pas allée bien loin démunie d'objets présentant une capacité à transporter tous ses déboires, elle n'avait pas grand monde non plus pour l'aider à porter tout ce poids sur ces épaules.
Mais tant qu'elle avait le taffetas, c'était pas trop grave.
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* Légère édit pour géo-localisation un peu incohérente
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