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[RP] Aux libres enfants d'Aristote

Genor
Genor haussa les épaules en entendnt le courant d'air nommé Zefa

- Voilà le grrrrrrrrand Zefa, le généralissime, l'avoyerissime et le modestissime Zefa.... Il a vu, il a pas compris ....
C'est précisément grâce à ses exploits militaires que j'ai quitté l'armée et revendu mon épée.... Mais avec son ego surdimensionné... peut même pas se rendre compte des conséquences et que les autres ne partagent pas son point de vue


Elle regarda les autres avec un brin d'inquiétude
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Genor
Lingus
Lingus chercha quelque chose de spirituel à répondre à l'avoyer. Il aurait voulu lui renvoyer un sarcasme bien senti, dans le genre "Moi courbaturé? C'est pourtant vous qui devriez l'être... à tant vous pencher pour embrasser les culottes doloises!" Mais le général avait déjà tourné les talons sans attendre de réponse. Car c'était souvent ainsi avec les opposants à la Réforme, ils parlaient beaucoup mais n'écoutaient que très peu.


Revenons plutôt à votre culte. Il n'y a aucune disposition spécifique... tout au plus un morceau de pain et un coup de vin. Mais ça n'a rien d'obligatoire.. c'est plus pour le symbole, pour le partage... et puis c'est plus convivial!
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Andrew_largs
Pour le volée de bois verte, je connais pas le mot mais je crois je comprends le sens. Si ce vieux âne essaye de vous embête, il risque de tâte de mon sica.
Enfin il faut laisse le désagrément dehors. Ce est mieux de parle de les choses importantes ici... Le cardhu, ce est du whisky fait comme chez moi. Si vous voule on peut faire un entorse et change le vin en Cardhu pour un fois. Ce est un peu corsé mais bon...


Andrew avait vu le bonhomme que Génor avait appelé Zefa. Surement que c'était Zefamoustique ou Zefamoustache, le vil larbin des Dôlois qui avait osé tourner une armée helvète contre ses enfants. Andrew n'avait que du dédain pour cet homme qui non seulement racontait des âneries plus grosses que Tchantchès mais qui en plus les mettaient en pratique...

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Andrew Largs, Réformeur

Troubadour de l'Ordre du Chardon (http://ordreduchardon.xooit.com)
Camelot juré de la Compagnie du Léman
Membre de la Compagnie des Reitres Suisses
Étudiant en médecine
Genor
Genor rit
-... changer le vin en Cardhu ... ouais .......une idée ....
bon oui, pour le premier culte, on avait carrément partagé un repas entre amis ....Je trouvais ça bien ...
C'est au niveau de l'enseignement que je crains d'être trop courte ...
J'ai beaucoup lu dans ma jeunesse... ma mère travaillait dans un petit dispensaire près d'un moutier... c'est là que j'ai appris à lire... les livres du moustier et les livres d'un vieux rabbin spinoziste...
J'aime les livres....
mais Averroes par exemple je ne connais vraiment pas... Si vous nous faisiez un enseignement là dessus... Avant de partir ?


La voix de Genor ne put s'empêcher d'avoir des accents suppliants...
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Genor
Ivori
Ramenant tous ses grimoires depuis l'herboristerie, Ivori déboula comme une fleur, le sourire aux lèvres, gai comme un pinson, ce qui contrastait fortement avec son humeur maussade des derniers jours. La compagnie de la Fribourgeoise semblait lui réussir, un vrai rayon de soleil !

Hola, hola...
Lo siento, llego muy tarde pero... Ah mince, désolée ! D'arriver en retard et de parler en Castillan. L'excitation sans doute !


Ses yeux bleus pétillaient à tel point que l'on aurait dit deux saphirs véritables. Elle fit un immense sourire à Andrew qu'elle n'avait pas vu depuis... depuis qu'il avait gracieusement montré sa croupe aux Dolois !
Puis, elle embrassa discrètement son amor avant de poser toutes ces affaires sur le sol de la grange.


Hello Andy ! Tu as l'air en forme ! Je suis contente de te voir !
Mi amor, j'ai apporté des grimoires que Genor pourra conserver pour les étudier à loisir quand nous serons repartis.
Alors, alors ? Quand commençons-nous, mes Frères ?

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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Lingus
Lingus ne put réprimer un sourire d'amusement en entendant le ton plaintif, quasiment suppliant de Genor. Il n'aurait pu s'imaginer que les fribourgeois, que l'on disait obtus, s'intéressent à l'étude des préceptes averroïstes.
Il répondit d'une voix qu'il voulu apaisante.



J'avais pensé faire un exposé sur une récente découverte au sujet de Christos... et plus particulièrement du Logion 17.
Mais je serais tout aussi ravi de vous éclairer sur les subtilités du message d'Averroes. On présente souvent Aristote comme le prophète de la Raison et Christos comme celui de la Foi. Averroes représente à mes yeux l'utopique équilibre, l'impossible synthèse entre ces deux aspirations.

Par exemple, dans le quatrième chapitre du Kitab al-Noor qui regroupe les professions de foi de l'averroïsme, le verset 13 dit "Tout plaisir est, de par sa nature même, un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché. De la même manière toute douleur est un mal, mais toute douleur ne doit pas être évitée à tout prix."

Certains y verront un paradoxe mais... mais je parle, je parle et je dois sûrement vous ennuyer. Nous aurons tout le temps d'en débattre plus tard.


Ivori entra à cet instant, illuminant la pièce de sa présence rayonnante et coupant court à la diatribe du théologien.
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Genor
Citation:
"Tout plaisir est, de par sa nature même, un bien, mais tout plaisir ne doit pas être recherché. De la même manière toute douleur est un mal, mais toute douleur ne doit pas être évitée à tout prix."


Genor s'assit : elle en connaissait un bout sur la souffrance,

Ainsi la douleur existe mais ce n'est pas un péché, c'est un mal que l'on peut traverser.... Tant de dévots présentent la douleur comme une punition du Très Haut, tant de prudents présentent la douleur comme un obstacle...
Il me semble qu'il peut y avoir beaucoup de joie à retrouver du plaisir après une grande douleur...
Mais c'est autre chose que la crainte ou la gourmandise qui nous fait avancer, non ?


Elle se tourna vers Lingus
- Averroes dit-il quelque chose là dessus ?

Sachant que la langue se délie et s'enhardit quand elle est arrosée, elle se releva et remplit les chopes.... Elle fit un petit sourire à Andrew,

la prochaine fois, on aura du Cardhu mais mon peket est très bon aussi, vous ne goûtez pas ? C'est un alcool bien raide, devrait suffire à un Ecossais.

Soudain Ivori entra dans un éclair de lumière et de bonne humeur. Genor était contente, Lingus semblait illuminé aussi.
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Genor
Andrew_largs
Andrew essayait de suivre mes ses... euh... ses frères et soeurs réformés s'évertuaient à augmenter leur débit de parole lorsque des sujets importants étaient abordés. Alors, ce qui devait arriver arrivait : Andrew était paumé après la moitié de la seconde phrase...

Ravi de pouvoir se donner une contenance et un air pas complètement abruti, Andrew répondit à Genor :


Ce est gentil. Oui, je veux bien essaye la pikette.
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Andrew Largs, Réformeur

Troubadour de l'Ordre du Chardon (http://ordreduchardon.xooit.com)
Camelot juré de la Compagnie du Léman
Membre de la Compagnie des Reitres Suisses
Étudiant en médecine
Genor
Genor sourit à Andrew et alla chercher son flacon, elle versa un grand fond dans le broc
ah enfin se dit-elle

- goûtez-moi ça, ça vous ouvre les horizons....vous verrez, après cela, même les colères du Très Haut vous font rire ....
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Genor
Ivori
De toute évidence, malgré l'absence d'Enfants, le culte avait commencé. Ce qui ne la surprenait guère de Lingus. Elle attrapa un verre de pekêt qu'elle se jeta dans le gosier, l'air un tantinet dépité. Mais c'était habituel. Quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, l'impression de n'être qu'une guerrière à ses yeux persistait, alors que Deos sait qu'elle les a fréquentées, les églises... Mais soit, elle s'inclinerait devant son futur époux et le laisserait officier.

Aussi, Ivori préféra s'assoir à même le sol de la grange, pour boire et y mettre son grain d'épices, un peu quand même !

La souffrance... Non, toutes les souffrances ne sont pas à éviter... Surtout pas celles des autres et de nos Frères et Sœurs. C'est implicite dans ce verset évidemment.
Mais je me tais, je me tais. Tu fais ça bien mieux que moi, amor.

La belle rousse lui fit un grand sourire et but un autre verre du délicieux breuvage de son amie.
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"Hasta la muerte..."
Sicaire du Lion de Juda
Porteuse de la Foy Réformée
La République ou la Mort

Zarathoustra
Zarathoustra avait beaucoup voyagé ces derniers temps, il n'était pas au meilleur de sa forme, et tout poussiéreux. Il avait renoncé à remplacer Ernestine, il devait donc porter lui même les trucs qu'il trimballait.

Après s'être paumé en route, après traversé Lausanne la ville fantôme -brrr, il ne s'était pas encore débarrassé du frisson qui l'avait traversé en déambulant dans la ville déserte- il arrivait enfin à Fribourg.

Ne connaissant pas le bourg, il avait demandé son chemin à des habitants. Certains l'avaient envoyés là où on vidait les ordures, mais d'autres lui avaient désigné la bâtisse qui abritait la fameuse maison des enfants d'Aristote.

Il entra et déposa un paquet emballé dans un chiffon: de la petite venaison et une grosse miche de pain, pour l'apéro. Plusieurs de ses frères et soeurs étaient déjà arrivés, et la dégustation-discussion battait son plein.


Salut tout le monde.

Heureux de retrouver enfin ceux qui étaient restés sur le carreau à Pontarlier, heureux de voir Genor en pleine forme et toujours aussi déterminée, heureux de voir la Réforme se développer dans la paix, malgré la vieille baderne, un large sourire fendait son visage d'une oreille à l'autre, qui éclipsait les cernes sous les yeux.

Il posa lourdement son arrière train quelque part et écouta. On parlait des souffrances et des plaisirs. Vaste sujet. Du regard il scruta la place pour voir si des Fribourgeois étaient dans le coin.
Lingus
Lingus regarda le fond de sa choppe, elle était vide et il dut se résoudre à imiter les autres et accepter la boisson offerte par Genor. Il ne comprenait pas son insistance à vouloir leur faire boire de sa piquette... car c'est ainsi qu'il avait compris le mot peket. Si ça vue avait assurément baissé depuis la bataille de Pontarlier -baissé de moitié pour être exact- son ouïe elle aussi déclinait. Mais il fallait cette fois mettre cela sur le compte de l'âge.

S'il avait eu quelques notions de liégeois, il aurait su que peket signifie piquant, mais à ses yeux, Reims c'était déjà l'extrême nord! Alors les Flandres...
Encouragé par la vue d'Ivori qui avait sifflé plusieurs verres d'un trait, il trempa précautionneusement ses lèvres. Précautionneusement parce qu'en matière de boisson, il se méfiait -à juste titre d'ailleurs- des goûts de sa future épouse. Finalement ça ne se révélait pas si mauvais, y'avait un petit goût de genièvre pas désagréable même...

Lingus demeura silencieux, songeant aux colères du Très-Haut tout en sirotant l'eau-de-vie. Il se demandait s'il fallait effectivement en rire... le rire, voilà une chose qui revenait très souvent dans les paroles d'Averroes.
Il reprit la parole.


Averroes n'avait pourtant pas que le mot souffrance à la bouche, loin de là!
Le quatrième chapitre, celui qui traite des plaisirs, compte de nombreux versets forts amusants.


Il prit un des livres qu'avait apporté Ivori, l'ouvrit et commença sa lecture.


Verset 2 : Et Il a dit : « Si je vous fais rire, vous m'aimez plus, ce qui vous rend plus réceptif à mes idées. Et si je peux vous faire rire d'une chose que j'ai dite, comme vous en riez, vous en reconnaissez la vérité ».

Verset 3 : Et l'amour et l'amitié, c'est surtout rire avec l'autre, c'est partager le rire que de s'aimer. Et l'Unique a beaucoup ri quand il a créé les choses et les êtres vivants.

Verset 4 : Ouvrez grand vos oreilles, Ô fidèles ! Car le rire est le son de l'esprit. Certains rires sonnent bête, comme une pièce d'un écu sonne faux.

Verset 5 : Que la douceur de l'amitié soit faite de rires et de plaisirs partagés. C'est ce qu'a voulu l'Unique. Grâce lui soit rendue.

Verset 6 : Mais n'oublie pas mes paroles, celles que te transmet le Messager Averroes, béni soit son nom ! Le rire est une chose sérieuse avec laquelle il ne faut pas plaisanter.

Verset 7 : Bienheureux qui a appris à rire de lui-même car il n'a pas fini de s'amuser ! Et celui qui croiera mes paroles aura la félicité.

Verset 8 : En vérité je vous le dis : la beauté du monde a deux arêtes, l'une de rire et l'autre d'angoisse. Mais celui qui croit n'aura pas son coeur coupé en deux. Il sera sauvé et ne peut qu'être heureux.

Verset 9 : Il est vrai qu'un oignon suffit à faire pleurer les gens et que l'Unique n'a pas créé de légume pour faire rire. En vérité je vous le dis, le rire est le propre de l'homme et mourra bien qui rira le dernier. Car il aura réjouit le Créateur.


Il fallut une intervention extérieure pour arrêter Lingus dans son monologue, sans quoi il aurait pu poursuivre ainsi toute la nuit.
Heureusement pour ses auditeurs, Zarathoustra franchit le seuil de la grange à ce moment-là.
Il n'en manquait guère que quelques uns et Fribourg aurait abrité toutes les personnes chères au coeur endurci du vieux sicaire. Cette pensée lui tira un large sourire et, emporté par l'allégresse du moment, il vida son verre de peket.

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Genor
Genor sentit bien la montée de la joie en ses amis et ...en elle. L'arrivée de Zara lui fit faire un bond sur ses pieds.

- Messire Zarathoustra... Enfin !!! que je suis contente de vous revoir... Notre première rencontre a été si brève.
Entrez, vous voulez à boire ? mais vous vous connaissez mon pekêt...


Elle lui tendit un broc bien plein. Et regarda les autres guettant un signe de leur part...

- Non ?
Ah et si vous nous parliez du vin ? J'ai ouï dire qu'Averroes avait de belles pages sur le vin ?
A moins que vous Zara ? Qu'on puisse dire à Fribourg " also sprache Zarathoustra "

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Genor
Willsbelgium
Wills fit une entrée discrète, tellement discrète que personne ne le remarqua, dans la maison des libres enfants d'Aristote. Il y reconnut l'avoyer Zefamouskitch, plus gros que beau...

Doit pas manquer de bouffe celui-là...et doit bien picoler à voir la couleur de son nez, si on cherche de quoi remplacer le phare d'Alexandrie, le poste est pour lui... pensa-til...

Mais ce qui attira son attention en particulier, fut de constater la présence nombreuse de Lionceaux, non point boulimiques d'hommes d'Eglise, mais plutôt assoiffés d'alcool. On parlait fort peu de réforme ou de politique, les discussions avaient plus pour centre d'intérêt les différentes boissons proposées. On se serait cru dans une distillerie où l'on proposait une dégustation gratuite, ce genre d'événement ayant souvent pour résultat d'attirer les poivrots du coin, ici ils n'avaient pas hésité à venir de tout le canton...Ivori fit son entrée, sautillant comme un canaris, le chant en moins. Elle avait les bras chargés de vieux grimoires poussiéreux, la rouquine avait du commencer sa journée par un lavement à la cervoise, pour perdre son latin au profit du castillan..
Un vieil homme, que Wills ne connaissait pas, prit un grimoire et entama la lecture d'un chapitre, qui selon lui devait être amusante, effectivement on y parlait beaucoup de rire, mais Wills n'esquissa pas le moindre rictus. Sa place n'etait pas ici, il salua par politesse Genor, donna une petite tape amicale sur l'épaule d'Andrew, on a beau ne pas partager la même vision du monde, on ne doit pas pour autant en oublier l'amitié. Wills s'en alla aussi discrètement qu'il était entré...

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It is nice to be important, but it is more important to be nice!
Zarathoustra
Tiens donc, mais c'est le jeune Willsbelgium qui passe en coup de vent. Je l'ai aperçu à Grandson, et même dans les coins où se réunissent les républicains.

Paraitrait que c'est un libertin. Difficile à croire, en le voyant passer furtivement, avec cet air pincé de vieille fille, avant que de repartir tout aussi furtivement. Dommage.


Lui même se serait bien qualifié de libertin, tiens, s'il aimait minauder. Mais ce n'était pas le cas. Lui, il aimait bien discuter en buvant des coups.

Et a ce propos, il saisit le broc proposé par Genor en la remerciant, il avait bien besoin du coup de fouet que le breuvage avait tendance à lui procurer.


Je suis heureux de vous retrouver et de connaître enfin ce charmant bourg, dont les récents agissements de ses autorités trahissent assurément une méconnaissance profonde de notre religion. Votre initiative est heureuse.

A ma connaissance, il n'existe pas de verset concernant le vin. Mais à n'en pas douter, Averroes - qu'il soit mille et mille fois loué- pratiquait et pronait l'ivresse et la modération, comme le laisse entendre le verset 13 du livre quatrième. Car comme le plaisir, l'ivresse ne doit pas être recherchée pour elle même.

En toute chose, le pieu doit se garder de l'excès, qui l'écarte des voies de la Foi et de la Raison, les enseignements de Christos et d'Aristote.

Il est écrit qu'au Jardin des Délices coulent des ruisseaux de vin entre autres choses agréables et délicieuses. Heureux les vrais croyants qui n'auront pas laissé usurper la parole de l'Unique, ils connaîtront l'ivresse éternelle.

Mais le père ici présent a une grande connaissance des Ecritures, sans doute nous éclairera-t-il.


Malgré ses protestations, Zarathoustra appelait Lingus le père, et ce depuis qu'il l'avait un jour rencontré sur le parvis d'une église, tout ensoutané.
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