Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >>

[RP] Plus je change, plus c'est pareil

Alix_ann
Son accent non plus, ne lui revenait pas, à la blonde. Il lui évoqua subtilement la tonalité brute du roux qu'elle avait rencontrée suite à un accident de la route entre deux coches, ce genre d'histoires pas probables du tout qui ne lui arrivait qu'à elle. La faute à Doué.
Bien que, contrairement à ses congénères, Alix était davantage introverti et timide elle ne se gêna pas pour balader son regard de la pointe des chausses aux racines de la Lorraine. C'était une amie d'Elendra, comme c'était curieux !
La conversation est suivit d'aussi près que possible pas la petite blonde, bien encadrée par l'imposante et maternelle carrure de Yolanda, celle du cuisinier (le temps que Alix s'habitue à ce soudain changement, comme un simple claquement de doigts qui avait travestie son faiseur de madeleine le plus chéri). Il y avait Alienor, qui, contrairement aux apparences, était calme. Sûrement que le réveil était, dans l’intérêt du bien commun, un peu ardu. Et Jenifael, fragile autant qu'elle était délicate, de sorte que Alix prenait toujours soin de ne pas la casser quand il arrivait qu'elle prenne siège sur ses genoux.
Une petite famille qu'elle s'était recomposée à elle toute seule.

Aussi attentivement que si il s'agissait des fragments du miroir de Noam, toujours fidèle à son caractère de gamine affable, elle suit les gestes de la blonde lorsqu'elle déballe un à un les pots de mirabelles. Elle regarde les pots de confiture un à un. Elle détaille cette texture étrangère, cette couleur entre le jaune et le vert, approximativement, qui ne lui disait rien.
Son nez se fronce, elle déteste ce sentiment d'incompréhension qui la prend, lui tortille son amour propre, comme à la découverte des bugnes, c'est drôle de pavés sablés qui éclatait en bulle de toute part. Un met qu'elle n'aurait pas goûté, qui n'aurait pas encore été à se porté pour ravir son palais et embellir les quelques secondes que durent sa dégustation.


-« Mais, c'est quoi, au juste? »

Ses yeux se levèrent jusqu'aux différents convives, tant et si bien qu'en levant un peu plus amplement le museau on pouvait lire son air mi-sidérée mi-interloquée.

-« Ca se mange avec des madeleine aux citrons? »

Décidément, elle ne pouvait s'en passer de faire toute une obsession.

-« Euh... moi c'est Alix Ann. C'est bon, ça? »

Elle aurait pu faire une courbette comme elle sait bien faire et le combo habituel comme elle sait bien faire, testé et approuvé devant sa majesté de la Bretagne, mais là, on est entre copines. Hein!?
_________________
Anthoyne_de_la_louveterie
Angers commençait à lui peser. Angers, l’Anjou et les angevins pour être plus précis. Anthoyne détestait cette région et haïssait les angevins et ne s’était rendu dans ces lieux que par volonté de Charlemagne. Toutefois, des exceptions existaient. Il avait à une ou deux reprises rencontré des autochtones intéressants. Quoiqu’il en soit, à part ces exceptions, les seules personnes qu’il avait rencontrées en ces terres et auxquelles il portait intérêt était étrangère à l’Archiduché autoproclamé. Comme la petite naïve d’Acoma qu’il avait rencontrée en taverne en compagnie de son « ange gardien ». La naïveté n’est pas le caractère qu’Anthoyne préfère mais les paroles de la demoiselle avaient eu le mérite de le faire sourire même si ce n’était que par pure moquerie. L’idée de se marier avec elle pour quelques mirabelles était plutôt amusante. De plus, épouser une jeune naïve est en tout point positif. Pas de scènes de ménage pour avoir couru les jupons à droite ou à gauche, pas trop de risque de complot. Mais il avait pris cette demande, si nous pouvons l’appeler ainsi, à la légère jusqu’à qu’il rencontre une autre jeune femme en la personne de la Duchesse de Château-Gontier. Aux premiers abords et après avoir compris qu’elle faisait partie du cercle des connaissances de la lorraine, il se posa la question si les personnes qui entouraient Elendra étaient toutes mutilées. Toutefois, ce petit détail inquiétant fut vite oublié lorsque l’invitation à l’anniversaire de la demoiselle aux mirabelles était tombée. La proposition de mariage était-elle sérieuse ? L’idée devenait réellement intéressante lorsqu’il y songea intensément. Une union avec une lorraine allait dans le sens des projets de Charlemagne et Anthoyne avec un appui de plus dans ce duché impérial francophone. Considération que le bientôt trentenaire trouvait incroyablement alléchante. Dans ces conditions, l’invitation à l’anniversaire avait été acceptée sans trop de difficultés.

Le jour de la célébration arriva plus rapidement qu’il ne se l’était imaginé. Malgré le manque de temps mais également le manque de tenue, Anthoyne tenta de se présenter à Château-Gontier le plus élégamment possible. La présence d’une partie de la noblesse angevine et lorraine ne faisait aucun doute et il devait se montrer présentable. Cela était également l’assurance de la soi-disant sympathie qu’il pouvait portée à Elendra.

C’est seul qu’il se présenta devant les gardes du château, à califourchon sur un équidé.


« Je suis Anthoyne de la Louveterie et je suis invité pour la célébration de l’anniversaire d’Elendra d’Acoma. Veuillez annoncer à la Duchesse de Château-Gontier et à damoiselle d’Acoma mon arrivée. »

L’arène allait ouvrir ses portes. Il ne manquait que le dernier hommage à l’hôtesse avant l’affrontement.
Elendra
Ma foiiii! On a plus la Luisa qu'on avait! Ma foi! Elle a dit : « Ma foi! » quoi! Suis-je la seule à trouver ça vraiment très extraordinaire? Si? Eh ben moi ça me dérange un peu! Ça cloche même! C'est pas Luisa ça! Luisa elle parle toujours un peu n'importe comment. Mais j'imagine que c'est ça qui arrive quand on s'exile, tout le monde change et on s'en rend pas compte, on se retrouve juste devant le fait accompli, quand il est trop tard pour lui dire : « Meuh non Lulu, dis pas ça. Je paraissais mieux quand tu parlais comme une gamine! »

Mais, Luisa, elle a d'excellents arguments pour me faire oublier qu'elle s'en vient presque aussi mature et éduquée que moi. Non parce que, je la regarde sortir de son sac, pas un, ni trois comme je lui avais demandé, mais bien six pots de confiture de mirabelles!

Non mais six quoi!

Que je prend au creux de mes bras, comme s'il s'agissait de six petits bébés ultra-précieux! Et puis parlant de bébé, j'ai un petit pincement au coeur quand elle m'appelle Dame de Clémery. Parce que la Dame de Clémery… c'est pas vraiment moi. Il y a juste une Dame de Clémery et moi je pourrai jamais être comme elle.

Mais c'est mon anniversaire! Et c'est pas le temps de pleurer quelqu'un qui tarde à revenir! Ainsi, je force un sourire sur mon visage et m'exclame :


Merci Luisa! Merci beaucoup! Six pots! Dis donc, il va y en avoir assez pour tout le monde! Et peut-être même pour le gâteau! que je dis en en tendant un pot à la cuisinière pour qu'elle l'ajoute à sa recette.

Et après mûres réflexions :


Je pense que j'aimerais qu'on m'appelle Dame de Clémery Deux.

Petit hochement de tête. Oui… Ça m'enlèverait de la pression! Lavania, Dame de Clémery, Elendra Dame de Clémery II. Comme ça, les gens s'attendent pas que je sois comme elle, parce que même si j'essaie, j'y arrive pas vraiment je trouve.

Trop préoccupée à caresser mes pots, je ne remarque pas trop le regard interrogatif de la petite bretonne, jusqu'à ce qu'elle demande grossièrement « C'est quoi, au juste cette chose? ». Bon. Elle a pas vraiment dit ça, mais c'est comme ça que ça sonnait à mes oreilles.


Ça mon Alix… que je commence en passant mon bras autour de ses épaules, ne lâchant surtout pas mes cinq pots de mirabelle en équilibre précaire au creux de mon bras gauche.

C'est ce qu'il manquait à ton existence! De la confiture de mirabelle! Tu vas voir, t'auras jamais mangé rien d'aussi bon à ce jour! Même que… tu devrais peut-être pas en manger… parce qu'une fois qu'on finit ces six pots, il en restera plus… Et la vie, sans mirabelle, une fois que t'y a goutté, c'est franchement triste. Tu pourras manger autant de madeleines au citron que tu veux après ça, c'est toujours aussi triste et désolant. Parce que la mirabelle, ça goutte frais! Ça goutte sucré! Ça goutte la Lorraine! Je dirais même que ça goutte le ciel!

Sans vouloir offenser la cuisinière qui se fend le derrière en quatre pour nous concocter ces délicieuses madeleines, mais que voulez-vous, c'est pas ma faute si la mirabelle ça goutte si bon!

« Ca se mange avec des madeleine aux citrons? »

Hmm…. pourquoi pas! Il faudrait essayer! On a pas de madeleine aux citrons en Lorraine, du coup, on sait pas ce que ça goutte mélangé, mais ça peut pas être mauvais!

On, c'est Luisa et moi. Parce que bien que je me plais en Anjou, la mirabelle coule toujours dans mes veines! Allez pas croire le contraire!

Et me voilà qui entraîne la bretonne dans l'escalier, solennellement. On badine pas avec la mirabelle! Mais non sans parler!


Du pain et de la mirabelle, tu vas voir, c'est tout ce que ça prend pour commencer la journée du bon p…

Je m'arrête. Parce que devant moi, comme par hasard, comme on parle de mirabelle, se tient, ben oui! Monsieur mirabelle! Peut-être que je vais avoir plus que six pots! 10 kilos, ça fait combien de pots vous croyez?

Ah bonjour, vous…

Pause pour trouver la manière la plus cordiale de demander la chose…

… faites quoi ici? Bonjour la cordialité! Genre, je vous avais pas invité il me semble! Néanmoins, je me le demande! Mais, c'est pas toujours bon de demander ce qu'on se demande.

… m'apportez ma mirabelle? Ça irrite les gens ça. Ya qu'à voir Luisa et après elle vous sort des « ma foi » pour vous montrer sa culture immense!


… arrivez juste à temps! Nous allions manger de la confiture de mirabelle!

Par-fait! Idéale pour lui permettre d'ajouter : « Aaah! Mais quel heureux hasard! Il se trouve que je vous apportais justement votre cargaison de mirabelle! Elle se trouve dans la cours, pas du tout tirée par des chevaux pour préserver sa saveur divine! »

Battement de cil imaginaire. Parce que c'est ça que les filles font.

« Mais comme c'est aimable à vous! »

Et pi là il se mets à genoux comme dans les histoires et on va se marier dans un champ de mirabelle, comme Anaon l'a proposé! Et puis plus personne va m'embêter pour me marier avec le premier venu! que je ronchonne mentalement!

Parce qu'il est bien là le truc! Marier le premier venu, pour ne pas marier le premier venu! Vous voyez la subtilité de la chose? Je vous explique!

J'avais même pas quatorze ans qu'on commençait déjà à me dire que j'allais devoir me marier bientôt et à me dire « Mais regardez celui-là il ferait un bon parti » Et ben oui! Moi aussi je le voudrais bien partie! Mais là! Voyez la subtilité de la chose! J'ai inventé que je l'épouserais juste s'il me rapportait dix kilos de mirabelle, tout autant de confiture, une bouteille de mirabelle et un arbre pour pouvoir en faire pousser. Et il a accepté! Du coup, s'il le fait, je suis forcée de me marier avec lui, mais j'ai de la mirabelle pour toute une vie et j'ai plus à endurer les « Il ferait un bon parti pour vous. », « Cessez donc ces enfantillages, vous finirez vieille fille! » et autres remarques tout aussi agaçantes que gênantes. S'il le fait pas, alors là je me mari pas avec un parfait inconnu tout d'abord et puis je peux en plus dire que non je ne suis pas à la recherche de parti que j'en ai déjà un, que j'attend qu'il me rapporte ma mirabelle comme dans les grandes histoires de princesses! Et puis j'ai la paix dans tous les cas! Le seul problème, c'est s'il se mari. Mais il est vieux et il est pas encore marié alors je suis pas trop inquiète! Et puis, s'il est forcé d'offrir de la mirabelle à une femme pour la convaincre de se marier avec lui, j'ai de bons espoirs qu'il se marie pas de si tôt!

Seul soucis?


Vous pouvez nous suivre… Monsieur mirabelle!

Bien que je reconnaisse son visage, j'ai oublié son nom… Reste plus qu'à espérer que quelqu'un le mentionne au déjeuner et que je puisse l'écrire subtilement sur mon parchemin aide-mémoire, que je me dis en déposant les cinq pots restants sur la table pour mes amies et Monsieur Mirabelle.

Eh bien! Bon appétit! Que je lance en attrapant une cuillère pour m'empresser de la tremper dans la gelée, comme s'il s'agissait d'une soupe! Je ferme les paupières pour savourer ma bouchée, ne pouvant m'empêcher de murmurer :


Enfin, on se retrouve.
_________________
Elisabeth..courden


    [ Je ne suis ni perdue, ni égarée. Je me suis trompée de chemin ! C’pas pareil ! ]

Ahah … ahah … ahahah … AHAHAHAHHHHH !!!

Ce fou rire – c’est comme cela qu’on l’appelle couramment – fut déclenché quand le page de la femme qui riait – presque – aux éclats lui annonça qu’ils étaient très probablement perdus dans la cambrouse angevine. La jeune femme s’arrêta de rire, peut-être un peu trop … brusquement puis, elle fusilla du regard son page avant de lâcher sèchement : Comment ça, on est perdu ?

Le pauvre … il déglutit avant de lui répondre : En effet … on est perdu … sauvagement perdu dans ce que nous pouvons appeler le trou du c…
Hep là mon vieux, tu t’égares ! Niveau « coin paumé », il y a pire, vraiment …
Ah ouai ? Citez-moi un duché qui possède encore plus de coins paumés que celui-là ?
Tsstt tsstt ! La Franche-Comté …

La Lorraine …

La Savoie ?
On est bien d’accord !
L’Anjou c’est … particulier ! On est juste jamais venu auparavant donc, c’est carrément normal si on est perdu …
Oui mais bon enfin, si la gosse avait un brin de jugeote, elle vous aurait envoyé une carte !
Une carte ?...
Bah ouai ! Avec des petits points qui vous disent où on se trouve !
Mééééééespèce de crétin ! Je sais ce que c’est, une carte ! Je te rappelle qu’on en possède une !
Ah ouai … pas faux !
Le problème, c’est qu’elle est pas assez détaillée, cette carte …
Bah c’est ce que je dis ! Si la gamine avait assez de jugeote …
Hubert la ferme ! Je t’interdis de parler de la pauvre enfant, ainsi ! T’entends ?
Pff … encore une autre lubie !
C'est pas une lubie ! C’est la nièce d’une amie qui m’est chère ! Alors, méfie-toi de ce que tu peux sortir comme ânerie à la minute !

Et le silence fût … ou plutôt, s’installât. Le carrosse avançait leeeentement, tout comme Élisabeth aime, vraiment. C’est calme, c’est reposant, ils sont tranquilles, absolument. Aucun souci jusque là … pardon ? QU’est-ce que je dis, moi !... Il y a bien un souci, n’est-ce pas ? Ahh oui, j’avais oublié en une fraction de seconde … ILS SONT PERDUS DANS LA CAMBROUSE !!! La Balafrée lâcha un long soupir désespéré, exaspéré, agacé et je vous en passe des vertes et des mûres. Elle dit alors à son page : Faudrait peut-être qu’on se renseigne ?
Bah … à qui ? Y a personne dans c’bled !
Et à ton avis, c’est quoi ÇA ?!, dit-elle en pointant son doigt vers deux trois gue… hum, pardon, deux trois personnes, derrière le rideau de cuir du carrosse.
Bahh … des gueux !
Alors, on va leur demander !
Mais on va pas leur demander, faudra encore leur donner des deniers !
MES écus T’appartiennent ?
Bah non mais …
LA FERME ! J’fais c’que j’veux !

    [ En retard, je suis en retard ! Mais qui a dit que j’étais en retard ? ]

Après la séquence « je négocie avec des gueux en leur demandant mon chemin ! », voilà que le carrosse de la Mesnay arriva, parait-il, non loin de Château-Gontier. Sans rire ? Ils sont arrivés ? Bon alors, non loin des graaaaaaaandes portes qui la laisseraient entrer dans le cœur du castel, le carrosse s’arrêta et là, il fallait bien descendre ? Ou faire descendre le page pour qu’il dise le nom de la nouvelle invitée qui est super-méga en retard ! Il descendit tout en bougonnant ; pourquoi avait-il vraiment besoin de descendre ? Parce que la Mesnay avait décidé ainsi. Et blablabla. Et comme d’habitude, on cède parce que cela allait encore provoquer une crisounette de la part de la blonde. Tout en râlant, il … hurla presque :

C’pas possible, toujours à moi de faire la sale besogne … HÉÉÉHOOOO !! LA DAME DE MESNAY, INVITÉE DE LA SALE .. humm .. faut quand même que j’fasse gaffe à ce que j’dis, moi … INVITÉE DE … euhh … ELENDRA D’ACOMA POUR FÊTER UN ÉVÈNEMENT HYPEEER IMPORTANT !! Vous pouvez ouvrir, s’vous-plaît ? Parce que, c'est bien beau mais faut quand même que la dame de Mesnay, Élisabeth Courden, se présente à la duduche avant de voir la demoiselle d'Acoma parce que, ça s'fait pas de ne pas voir la maîtresse des lieux et pis .. pis .. j'vais m'arrêter là, hein. Vous pouvez ouvrir, non ?

Et avec ce genre de comportement, espérons que la jeune femme puisse quand même assister à la petite fête de la jeune fille. Parce que oui, qui a dit qu'on laissait passer les fous ?



[ Edit : correction ! Parce que c'est gravissime ! ]
_________________
Yolanda_isabel
Se foutre de la gueule de sa pote de toujours, c'est grave du ballon. C'est un peu comme arriver à l'aboutissement d'un projet de longue haleine, sauf qu'en l'occurrence, ce projet là est collectif, qu'elles font ça aussi bien l'une que l'autre et que ça fait des années que ça dure, autant vous dire que si Luisa et Elendra se lancent dans ce genre de projet, elles ont pas fini de se bidonner à coups de piques vu l'exemple hors du commun que la duchesse et sa cuisinière/amie/vicomtesse montrent. Mais il n'est pas question là de l'amitié indissoluble de la Lune et du Chariot – comprenne qui pourra, mais bien pour l'anniversaire d'Elendra, et à la réponse que lui fait celle-ci, Yolanda pourrait répondre par une remarque alakon concernant le ravissement occasionnée par la vision qu'elle provoque, mais voilà, elle se contente de sourire et d'opiner de la tête aussi élégamment que le permet sa coiffure, parce qu'enfin, la tournure de phrase employée est parfaite, et oui, elle l'a rend bien fière, encore plus.

Voilà enfin, la célèbre mirabelle, et l'azur unique se pose sur la détentrice du présent sucré, observant comme les fillettes et avec la même curiosité gourmande et croissante les pots de confiture qui émergent de la besace de Luisa comme les bonbons du sac à main de Mary Poppins. Et Yolanda de renchérir pour essayer de mettre à l'aise cette inconnue.


- « Elendra, vous avez là, une amie des plus sûres. Damoiselle, je vous remercie, sans vous, nous aurions eu les oreilles rebattues de cette mirabelle sans jamais pouvoir vraiment y goûter. »

Même si elle, elle y a déjà goûté ! Lalalalalère ! Privilège d'être la filleule d'une reine, souveraine de Bolchen. Et elles descendent donc, de l'étage, elle-même aidée par Alix Ann, parce que wesh, t'as vu la dégaine de la taulière ? Avec sa robe, c't'impossible de se farcir la descente en solo, les pine-co, ça sert à ça même en bas âge. Et pouf, à leur arrivée en bas, les voilà alpaguées par un valet qui vient leur dire que ..

- « Oui, on le voit, hein. Le bon jour, Mailly. Je vois que vous avez répondu à notre invita.. » Et Elendra prend les devants, et Elendra le connaît, et le sourcil se hausse et le nez se fronce. ON NE NOUS DIT PAS TOUT ! « Vous vous connaissez donc. »

Et à ceux qui pourraient ne pas le connaître, Yolanda de faire les présentations, pas bégueule pour un sou, et pas dérangée du tout à l'idée de présenter quelqu'un de moins titré qu'elle. Z'êtes prêts ? Respiratioooooooon! Action.

- « Mes demoiselles, je vous présente le seigneur de Mailly, Anthoyne de la Louveterie. Mailly, voici Alix Ann de Montfort-Kermorial, Aliénor de Sabran, Jenifael de Castelnau de Montmiral, Elendra d'Acoma que vous semblez déjà connaître et notre invitée, Luisa von Frayner. »

Maintenant, on peut re-respirer normalement, c'est une chance qu'aucune n'ait encore de titres, le tout sur la route qui mène aux cuisines, parce que Château-Gontier, c'est grand mais pas tant que ça, voyez plutôt et les cuisines, ça veut dire beaucoup, donc autant vous dire qu'elle va pouvoir continuer à chicaner Eilinn ! Que du bonheur ! Et quand Elendra met un point d'honneur à attaquer la confiture à la cuillère, Yolanda, elle, de chiper un cruchon de vin aux épices pour s'en servir un verre.

- « A une belle journée qui commence, en espérant qu'elle vous ravira, et qu'elle restera dans votre mém.. MEEEEEERDE ! J'ai oublié le cadeau ! »

On vous a déjà dit que la duchesse de Château-Gontier était vulgaire ? Maintenant, vous êtes au courant, et au premier grouillot qui passe à côté d'elle, elle donne l'ordre d'aller chercher le présent d'Elendra qui attend sagement dans le cabinet de travail où Armelle l'a entreposée. Coup de stress là ? Un verre de plus pour la peine, tandis que le valet revient avec le présent dûment empaqueté qu'il présente à la Dame de Clémery-Bis.

- « J'espère qu'elle vous plaira. »

Et si c'est pas le cas ? Bah pour la peine, elle reboira encore, mais pas que, car la main se saisit d'un bout de fromage et les dents blanches croquent dedans, tandis que déjà, un domestique vient lui dire qu'on gueule dehors qu'on vient voir l'Acoma.

- « Et bien faites les entrer, ils sont là pour elle ! »

Bah oui commême ! Faites-les entrer même s'ils beuglent ! Ca serait pas les premiers à le faire à Château-Gontier.
_________________
    « Je porte pas le deuil de 'Saias, pace qu'il m'a pas offert de principauté ! Cékunkon ! »
Anthoyne_de_la_louveterie
La Duchesse vint l’accueillir chaleureusement. Anthoyne reçut cette attention avec un large sourire. Alors que la jeune noble avait pris la parole, Maillé eut du mal à se concentrer ailleurs que sur l’œil non fonctionnel. Par chance, Elendra vint lui sauver la mise. L’accueil de la lorraine fut presque parfait. Même si le langage n’était pas très élevé, elle avait été cordiale et souriante. Mais vint la parole de trop : « Monsieur Mirabelle ». Outre ce surnom acquis sans réelle raison ce qui agaçait Anthoyne, il retirait tout virilité et ça c’était un drame. Certes, il ne courtisait pas la borgne donc devant elle, il ne perdait pas de la crédibilité mais l’orgueil était durement touché. Il tenta une approche diplomatique pour régler ceci :

« Anthoyne de la Louveterie donc de coutume, j’apprécierai un « Messire Anthoyne » et cela serait parfait. Mais vu que je vous aime bien, « Anthoyne » sera accepté. Toutefois, « Monsieur Mirabelle » est à proscrire. »

Il avait à peine eu le temps de finir sa phrase que la voilà partie. L’avait-elle seulement écouté ? Il prit ceci sur lui-même et adresse un sourire à Yolanda.

« En effet, nous nous connaissons. Enfin, ça reste un grand mot. Nous nous sommes croisés en taverne, il y a quelques jours. La veille de notre rencontre, d’ailleurs ! Elle était en compagnie d’une dame très sympathique. Si je me souviens bien, elle se nomme Anaon. »

Durant cet échange de civilités, la Duchesse précédée par Elendra accompagnèrent Maillé jusqu’à la pièce où se dérouleraient les réjouissances. Sur le chemin, il avait pris le temps de jeter quelques coups d’œil sur la décoration. Il nota que la jeune femme avait des goûts raffinés, qui ne déplaisait pas à Anthoyne. L’entrée dans la salle de réception corrobora le premier sentiment. Il ne put s’empêcher de lâcher un sincère sourire.

« Vous êtes une femme de goût. »

Puis vint le temps des présentations. La moyenne d’âge des invités lui fit légèrement peur. Si elles étaient toutes comme l’hôte, tout allait bien se passer. Par contre, si elles ressemblaient à Elendra au point de vue caractère, la journée risquait d’être longue.

Durant les échanges de noms, Anthoyne remarqua une petite faute dans la prononciation sur le nom de son fief qu’il n’avait pas perçu dans un premier temps. Discrètement, il signifia à la fautive son erreur mais ajouta qu’il n’était nullement vexé. A présent, les festivités avaient l’air de commencer. Les cadeaux allaient être sortis. En attendant, Anthoyne gardait le sien précieusement et le donnerait quand il sentirait le moment venu.
Pigeon.dacoma


Il fait toujours beau au pays de la mirabelle! Il fait toujours doux! Le temps est sucré, les arbres embrassent les oiseaux et des lapins roses sautent partout pour semer des carottes! Du moins, c'est ce qu'une cuillère de confiture de mirabelle me procure comme sensation! Une bouchée du terroir dans ma bouche et j'oublie tout! Même qu'en Lorraine il fait presque toujours gris.

Ça s'agite autour de moi, ça jure - c'pas bien les gros mots Duchesse - et moi? Je savouuure ma confiture de mirabelle si tant attendue! J'en oublie même, devinez quoi? De prendre en note le nom de mon… prétendant? Ce qui fait que pour aujourd'hui c'est Anthoyne, mais dans 1 mois, voire trois mois d'ici, qui sais si ce ne sera Alfonse, Arthur ou plus simple encore, Monsieur Mirabelle! C'est que j'aime bien ce surnom moi! Je comprend pas pourquoi c'est à proscrire. Sûrement une règle d'adulte stupide.

Car je le constate à l'instant. La cuillère de mirabelle encore accrochée sur ma langue, je le regarde un peu béate et constate : C'est un adulte, nom d'une mirabelle! Je parie qu'il va me proscrire pleins de choses si jamais on se mari! Je parie qu'il pense que je suis juste une gamine à qui il faut proscrire plein de chose pour l'éduquer!

Et soudain les petits lapins ne sont plus si roses. Et la Lorraine se couvre de ses habituels nuages. Et l'envie de m'enfuir - rien de moins - s'empare de moi!

Heureusement (ou malheureusement, c'est selon) la Duchesse a le sens du timing! Et devant moi se pose un paquet qui me ramène directement en Anjou.


Oh lala! Merci! que je m'exclame simplement en voyant le paquet, retenant mon envie de le secouer pour essayer de deviner ce qui se trouve à l'intérieur, car si la Duchesse avait eu l'idée d'emballer ce vase que je reluque depuis… ooouf… depuis ce matin, je pourrais bien le réduire en poussière!

Quelques secondes de suspense pendant que j'ouvre bien grand le paquet et que j'en sors un tissus orangé. Et c'est pas un tissus de camelote je vous jure! Maintenant debout sur ma chaise - j'suis la fêtée j'fais ce que je veuuuux - je place la robe devant moi et écarquille les yeux, muette.

Comment avait-elle fait pour savoir qu'orange serait ma nouvelle couleur préférée au moment où j'ouvrirais cette boîte? Sans doute un pouvoir magique de Duchesse!


Je…

J'en perd mon latin.

Elle est magnifique! Je ferai honte à personne habillée comme ça! C'est certain!

Pas même à un époux pointilleux sur son nom…

Et moi de faire le tour de la table pour aller remercier d'un baiser sur la joue la Duchesse en personne, serrant toujours contre moi cette robe qui fait sans aucun doute brûler de jalousie ma petite Luisa!


Je sais pas comment vous remercier… Elle est magnifique. Je… Si jamais vous avez besoin de quelqu'un pour nettoyer vos parquets ou même vos bottes… Je suis votre homme!

Et voilà qu'on conduit l'amie de tantine juste à ce moment.

Aaah! Ma Dame! Vous arrivez juste à temps, nous venions tout juste de commencer! prenez place, prenez place je vous prie! que je lance avec un sourire en regagnant ma place.

[Et ils mangèrent et eurent beaucoup de mirabelles]

Et à un moment je me lève, brandissant ces petits parchemins que j'avais fait circuler pour que tout le monde puisse répondre à mes questions. Venait désormais le temps de s'amuser.

Voyons voir! Voyons voir!

Si j'étais un homme je serais le Pape!
Si j'étais une femme je serais Ella Durée
Ma mère voudrait que je sois moins là où je ne dois pas être
Je ne supporte pas…


Rigolade.

Les canards…

Heum. Venant d'une chevalinophobe ça devient tout de suite moins respectueux ce petit rire sournois… Poursuivons.

La personne que j'admire le plus est Béatrice Castelmaure
Si j'étais un animal je serais une buse.
Un mot qui me décrit à la perfection serait Graisseuse.


Et moi de sourire et de lever les yeux vers ma Duchesse, du genre : « Busted! » Mais poursuivons! Poursuivons!

Si j'étais une lettre, je serais Zède.
Si je pouvais être n'importe où en ce moment, je serais en Bourgogne.


Hou lala! Ça mêle les cartes! Monsieur Mirabelle effrayé par un canard?! C'est encore mieux pour défaire le stress que de l'imaginer en caleçons! Mais poursuivons! Nous y étions presque!

Ma mère m'a toujours dit : Si tu te tais, Maman t'offre une rivière de diamants.

Alors ça… c'est drôlement triste! Et mon regard de se poser machinalement sur chacune des Dames à la recherche de celle qui porte le plus de diamants.

Hmm…. Pas facile. Pas facile! Ella Durée c'est des macarons si je me souviens bien…

Et qui avait l'air d'avoir mangé le plus de macarons dans sa vie…?

Yolanda? Est-ce que c'est vous?

Elle est pas mal faites la vie? Trahie par une armée macarons!

Est-ce que c'est vous qui avez peur des canards?

Et on la voit ma petite lèvre trembler devant l'hilarité. Une Duchesse si grande effrayée par un tout petit truc qui fait « coin coin »? On la voit la main sur mon coeur, attendrie devant cette préceptrice qui soudain a le même âge que moi et une phobie tout aussi ridicule que la mienne sinon plus!

Qu'importe! Je vous aime quand même! À vous de deviner de qui il s'agit maintenant.

À vous Duchesse Yolanda, je remet cette fiche en gage de ma gratitude.*

1 a écrit:

• 1) Si j'étais un homme je serais un chevalier
• 2) Si j'étais une femme je serais un chevalier
• 3 ) Ma mère voudrais que je sois plus/moins je sais pas
• 4) Je supporte pas les habits qui grattent (donc je les enlève)
• 5) la personne que j'admire le plus est Papa
• 6) Si j'étais un animal je serais un cheval
• 7) Si j'étais une lettre je serais une lettre de la guerre !
• 8. Un mot qui me décrit à la perfection serait chevalier
• 9) Si je pouvais être n'importe où maintenant, je serais à la guerre
• 10) Ma mère m'a toujours dit : je sais pas ma maman elle est morte dans le ciel


Et les autres fiches? Je les laisse sur la table pour quiconque voudra les faire circuler. Pigez mes amis, pigez! Vous aussi Anthoyne! Choisissez en une et faites vos prédictions, même si des fois, c'est pô facile!

2 a écrit:
1) Si j'étais un homme je serais grand, beau, riche, avec une grande épée, et aimable avec les gens de maison, surtout les mam'selles.
• 2) Si j'étais une femme je serais moi, en plus grande, plus belle, plus riche.
• 3 ) Ma mère voudrais que je sois plus retenue, plus châtiée, et plussss mariée
• 4) Je supporte pas les gars qui font miroiter la lune et qui ont pas l'intention de la décrocher ; les gens mal sapés.

• 5) la personne que j'admire le plus est ma grand'ma. Et Yolanda Isabel, pour m'avoir recueillie.

• 6) Si j'étais un animal je serais une chienne.
• 7) Si j'étais une lettre je serais pleine de fautes d'orthographe.
• 8. Un mot qui me décrit à la perfection serait économe. J'économise beaucoup. Beaucoup.
• 9] Si je pouvais être n'importe où maintenant, je serais dans mon pieu, parce que là, j'ai mal aux yeux à force de loucher sur des arabesques.
• 10) Ma mère m'a toujours dit : Fais gaffe au boeuf par devant, à l'âne par derrière, et à l'imbécile par tous les côtés.



3 a écrit:
1) Si j’étais un homme, je serais moi-même
2) Le Très-Haut m’a fait homme donc cette question n’a pas lieu d’être
3) /
4) Je ne supporte pas les hérétiques et les traîtres à la Couronne de France
5) La personne que j’admire le plus est Béatrice Ière
6) Si j’étais un animal, je serais un loup
7) Si j’étais une lettre, je serais un L
 Honneur
9) Ici car si je voulais être ailleurs, je serais ailleurs
10) /


4 a écrit:

1) Si j'étais un homme je serais ~ moins idiot que mon père
2) Si j'étais une femme je serais ~ aussi belle que ma mère
3) Ma mère voudrais que je sois plus/moins ~ Ma mère je sais pas, mais mon père voudrait que je sois moins insolante!
4) Je supporte pas ~ les chevaux
5) la personne que j'admire le plus est ~ Anaon
6) Si j'étais un animal je serais ~ une pie à n'en pas douter!
7) Si j'étais une lettre je serais ~ L
Un mot qui me décrit à la perfection serait ~ mon prénom.
9) Si je pouvais être n'importe où maintenant, je serais ~ au ciel
10) Ma mère m'a toujours dit : Quand [mon prénom] parle, c'est qu'elle va bien!


5 a écrit:

1 - Si j'étais un homme je serais un grand chevalier/roy/guerrier qui défonce tout sur son passage ou Marcabru mais je serais surtout gentilhomme (moi je volerais pas les fesses !).
• 2 - Si j'étais une femme... Mais je suis une femme, 'fin presque, ça ne saurait tarder !
• 3 - Ma mère elle veut rien, elle est morte.
• 4 - Je supporte pas savoir qu'on peut m'voler mes fesses à tout moment.
• 5 - La personne que j'admire le plus est une comtesse très rousse et très belle
• 6 - Si j'étais un animal je serais un Dahu femelle.
• 7 - Si j'étais une lettre je serais le N, c'la plus belle !
• 8 - Trop top balèze of the dead pour trouver des idées
• 9 - Moi j'aime bien être ici, avec mes amies
• 10 - Ma mère m'a toujours dit... parce qu'elle me parlait ?


6 a écrit:

1) Si j'étais un homme je serais coiffée d'un vrai chapeau d'homme.
• 2) Si j'étais une femme je serais plus libre.
• 3 ) Ma mère voudrait que je sois plus disciplinée.
• 4) Je supporte pas les chats.
• 5) la personne que j'admire le plus est un secret.
• 6) Si j'étais un animal je serais une hermine.
• 7) Si j'étais une lettre je serais le U.
• 8] Un mot qui me décrit à la perfection serait chouette.
• 9) Si je pouvais être n'importe où maintenant, je serais sur un bateau.
• 10) Ma mère m'a toujours dit non.



* Shrek sort de ma tête!


Pigeon.dacoma
Posté à la demande de JD Alix.


Puis c'tait sympa comme activité, de manger. Faut dire qu'elle avait un peu l'estomac à sec, la gosse, et que ça lui allait pas beaucoup. Bien sûr elle avait chapardé dans les cuisines, mais ça n'allait pas suffire à le remplir à satiété. Alix était un peu mal à l'aise, au milieu de temps de monde. Il y avait beaucoup de gens qu'elle ne connaissait pas, comme cet homme intimidant avec une grosse balafre en plein milieu de la joue, Monsieur Mirabelle, qu'il lui faisait un peu peur. Et cette blonde pimpante dont la présence égayait l'atmosphère, comme Luisa. Elle comprenait que Elendra se soit entourés de pareils gens.
Et à Alix de se resservir.
Puis d'écouter attentivement Elendra, de reconnaître Yolanda, de penser que décidement Elendra avait eut de trop beau cadeau. D'en être relativement jalouse, de zieuter Armelle du coin de l'oeil, de prévoir intérieurement que t'façon elle pourra lui demander une autre robe, une encore plus belle ! Mais qu'est-ce qu'elle était belle, c'te robe orange. Et de lisser les pans de sa belle robe.

D'un geste de la main, pas celle qui tenait une cuisse de volaille, mais l'autre, attraper un petit papier.


-« 'Si belle que ma mère... Scrruunnche... Scruunch. »

De s'arrête une petite seconde, de plisser le nez, plein d'attention.

-« Une lettre... L... »

Réflexion, réflexion...

-« Je supporte pas.. les chevaux... J'admire.. Anaon... Anaon... » Dont la présence crie par son absence, d'ailleurs. « ELENDRA ! »

Et de pointer son petit doigt sur son amie.
Scrunch, scruuunnnch

-« J'gagne quoi?! »
_________________
Luisavonfrayner
Alors là, il s'était passé plein de trucs.
Premièrement avait-on assisté à la présentation ô combien rébarbative pour Luisa. La présentation, pas la confiture. Celle-ci, on ne s'en lasse jamais quand le jus de LA mirabelle coule dans nos veines lorraines.
Ensuite était arrivée Môsieur Mirabelle, dont Luisa avait encore et encore lu le nom dans les lettres charlesques qu'elle avait reçu de la nouvelle majeure. Obligée de sembler un minimum discrète dans l'observation du spécimen, elle était obligé de ne jeter que des regards bref mais qui en devenait incessants. Il n'avait franchement pas l'air marrant.
Puis on s'en va manger, on voit jalousement Elendra recevoir une belle robe, on accueille poliment Elisabeth, et on commence à jouer !

Petite moue alors qu'Alix criait le "ELENDRA !" Elle aussi elle aurait reconnu han ! Elle avait juste eu la maladresse de ne pas tomber dessus, voilà.
Sa main à elle s'était dirigée sur une autre fiche.

Spécialement concise et par-dessus tout entièrement dépourvue d'humour, celle qu'elle tenait entre les mains lui arracha un long soupir. Ses yeux glissèrent sur les autres invités, et c'est avec une évidence parfaite qu'elle identifia l'auteur de sa fiche.


    Messire Anthoyne, cela doit-être...la vôtre. Le loup, l'honneur, l'homme, tout ça...Non ?
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)