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[IG/RP] Le Lys et la Croix: Siège de Dijon

Cuche
[6 Février 1461 - L'autre n'est méchant que parce qu'il est faible]



La charge de la veille c'était bien passée. Comme à son habitude, montant son fidèle Sigur, il fonça vers les armée ennemies. A croire que les défenseurs eurent un quelconque avantage... Il avait traversé un groupe de gens d'armes, avait frappé de son épée, envoyé des coups de pieds, crié... et une fois le groupe dispersé, fuyant vers le camp teutonique, la fête semblait déjà terminée.

Une fois de retour au camp de la Vache Folle, Fulvy étudia son épée avec un grand sourire, prêt à compter le nombre d'adversaires à qui il avait tranché la tête. Pas une tache de sang.


C'est une blague?

Planquant vite ce forfait, il s'assura que Niall n'était pas dans le coin et n'avait rien remarqué. Le petite Vicomte avait certainement du être plus chanceux que lui, vu sa motivation a en dérouiller avec l'ennemi... La honte. Lui n'aurait réussi qu'à en assommer quelques uns, peut-être briser des dents... Mais rien qui n'empêche ses victimes de reprendre le combat le lendemain. A moins que les lâches ne fuient pendant la nuit, torturé par la vision du seigneur leur fonçant dessus, épée au bout du bras, canasson fonçant sans ralentir dans leur direction...

Le soir, on compta les tombés. Quelques uns n'avaient pas manqué leur rendez-vous du jour... Gothyra et Ravart avaient dégusté. On parlait d'un décolleté plongeant qui aurait pu troubler un homme. Une arme secrète? Il faudrait bien ouvrir les yeux le lendemain!

[7 Février 1461 - Maud, t'occupes et bourre!]


Le vent souffle sur les plaines de la Bourgogne (t'as cru?). Il fait froid, il fait un temps à rester au chaud. Un temps à s'envoyer en l'air l'une ou l'autre servant attirée par des fausses promesses de richesse et noblesse. Un passe temps de saison car personnes ne s'aventurait volontiers dehors en cette saison. Seulement voilà, on n'était point au harem du seigneur mais devant Dijon... et accessoirement, c'était la guerre.
Son écuyer lui fixa son armure, à voire la coiffure du gamin et les cernes sur son visage, le pauvre n'avait pas beaucoup dormi. Quand son maître fût prêt, le gosse l'aida à s'installer sur son cheval et le regarda reprendre la tête d'une section et disparaitre derrière la bute.

Quelques instants avant de se lancer dans la bataille, Fulvy s'arrêta pour voir les hommes et femmes qui avaient choisis de le suivre. La peur et la fatigue se lisaient sur leur visage... Leur groupe était maintenant aux premières loges.


Soyez fiers de ce que vous faites!
Ceux d'en face sont peut-être de nos familles, des amis, des connaissances... Ou de simples pleutres! Mais aujourd'hui, ils sont nos adversaires! Si vous ne leur portez pas le premier coup, ils vous mettront à terre. Si vous tombez, la Bourgogne tombera!
Alors que votre bras soit fort, que votre rage se libère et pas de quartier!


Tendant son épée dans la direction des armées ennemies, il cria.

En avant! Gare à l'Audacieuuuuux!

Un violent coup de talon surpris le cheval qui se cabra avant de foncer dans la direction de l'adversaire. De là, tout alla très vite. Le premier ennemi qu'il repéra subit les foudres du seigneur qui lui décocha un violent coup d'épée. Sa victime s'effondra presque instantanément, sans un bruit.

Et de un!!

Son attention fût attirée par deux personnes qui semblaient plus être en train de discuter que de se battre.

Maud?
Mais bourre lui dedans, tu feras connaissance après hein!


Mais qui est ce qui l'avait laissée se battre elle? A peine le bébé sorti que la mère retournait batifoler sur les champs de batailles... ça promet! Et son vicomte de mari qui n'a pas les couilles de l'en empêcher. Pourquoi ils se sont mariés encore?

Cherchant sa seconde proie, il voulu raccrocher son bouclier qui lui semblait glisser. L'était où? Le bouclier?
Bref retour dans le passé... Flash... Le bouclier est resté dans la tente.

Il n'en fallu pas moins pour qu'une saleté de mercenaire n'en profite pour lui sauter dessus avec son épée, manquant de lui arracher la tête tellement il y avait mis de l'entrain le bougre. Blessé, assommé, le bourguignon s'écroula lourdement aux pieds du cheval, l'épée toujours en main. Peut-être lui serait-elle utile dans l'au-delà?



Citation:
7/02/1461 04:04 : Orrorin vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Lorelei_. Vous l'avez sérieusement blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas

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Maud
[7 Février 1461 - Maud, t'occupes et bourre!]


Non mais justement Maud elle arrivait plus à bourrer comme avant. Sans état d'âme. Peu importe si c'était une femme ou un homme.. un nain ou un géant.

Sans doute à cause de l'accouchement récent.. du fait que c'était une bourguignonne..
sa lame se planta juste dans l'épaule droite... une légère torsion et le bruit bien connu d'un déboitement .. au moins, ça l'empêcherait un temps de combattre..


Filez! Avant que je ne le regrette...

Mais c'est elle qui fila.. Dans le brouhahas de ferraille, de sabots de cheval, elle reconnut la voix de Cuche et bondit vers la silhouette trop bien connue.

Misère Cuche! mais faites pas l'idiot hein? Relevez-vous!

Sans doute de voir un ami tomber lui redonna la rage qu'il fallait. Elle le hissa en travers de la selle, sauta derrière et galopa vers Dijon en donnant de ci de là de la rapière!

Espèces de chiens galeux! Retournez prier avec le Sans Nom! C'est à lui que vous appartenez!

Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Lewyne. Vous l'avez légèrement blessé.

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Taillefer
[Deuxième assaut - Armée de la Vache Folle III]

Cette fois ci, il chargeait le Taillefer. Pas question de réitérer la folie de la veille, il fallait amoindrir les rangs ennemis si l'on voulait goûter enfin à la victoire.
Il chevauchait aux cotés d'Estainoise, comme avant, comme lorsque tous deux servaient au sein de la Cavalerie du Cœur Navré. Estainoise l'épée au clair, Taillefer la lance se rabaissant, prête à entrer au contact des lignes ennemies qui se rapprochaient...l'impact était imminent!

Et il fut brutal l'impact...pour ne pas dire meurtrier...
Au premier choc, la lance de Taillefer se brisa contre un pavois tenu fermement par un fantassin. Mais cela n'arrêta pas sa charge et il se retrouva dans les secondes lignes, Esta sur sa droite. Leurs lames virevoltaient en sifflant, cherchant à pénétrer mailles et armures. Hélas, du coin de l'œil il aperçut un teuton s'en prenant à Estainoise, sa lame perçant les défenses de son amie.


- Estaaaa!!! Nooon!!

Fureur, rage, vision sanglante...Taillefer sentit son sang froid lui échapper et il dirigea sa monture droit sur le teuton...il se pencha légèrement sur la droite, la lame de son épée pointée vers le bas...et d'un mouvement de fauche de bas en haut, il taillada le flanc de son adversaire.

Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Mateo. Vous l'avez légèrement blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


Il aurait voulu l'achever, mais déjà d'autres teutons accouraient pour porter secours à leur camarade qui faisait face au cavalier enragé. Se ressaisissant, Taillefer agrippa les rênes de la monture d'Estainoise, celle-ci étant affalée sur l'encolure du cheval, les bras ballants et perdant beaucoup de sang.

- T'en fais pas, Esta...je ne te laisserais pas sur ce champ de bataille...

Il ne savait même pas si elle était encore vivante, mais peu importait. Il n'aurait pas non plus abandonner son cadavre ici. Il lança sa monture au galop et rejoignis les lignes arrières des armées royalistes.

- Que l'on fasse venir un barbier ici de toute urgence! cria-t-il tandis qu'il chargeait le corps d'Esta dans ses bras pour aller la mettre à l'abri.
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Trixolas
[La revanche des ovins encore vu que l'Empire ne désirait toujours pas contre-attaquer...]

La nuit avait été longue.
Les armées boumistes avaient été repoussées dans l'enceinte de Dijon tandis que celles de l'anti-roi battaient elles aussi en retraite.
Leur petite troupe n'avait subi aucun dégât et Trixolas s'en réjouissait.
Déjà d'autres volontaires faisaient leur apparition, désireux d'en découdre et chasser du pouvoir les suppôts de la Mirandole et d'Eusaias le fourbe.

Après quelques heures de repos notre joinvillois s'était permis un repas en compagnie de ses hommes, s'enquérant de leur état physique et moral.
Quant à lui, si cette petite escarmouche lui avait valu quelques courbatures et contusions, la vue de la Veuve Noire chargeant sans pitié sur leurs campements avait fini de le faire sombrer dans une profonde mélancolie.
Il était totalement désabusé de savoir que la régente n'avait pas hésité à foncer sur des bourguignons pour se maintenir sur le trône ducal.
Qu'il aurait aimé la revoir une dernière fois, lui demander comment elle pouvait justifier de tels actes alors qu'elle s'était toujours défendue de vouloir faire couler le sang bourguignon.

Si nous sommes attaqués nous nous défendrons mais en aucun cas nous ne ferons couler le sang des bourguignons de notre propre chef.
Voilà ce à quoi il s'était habitué à entendre de sa part depuis le renversement du conseil élu.
Pourtant c'était bien elle qui avait mené ses hommes à l'attaque hier au soir.

Malgré tout, et passés les premiers jours de son exil chalonnais qui l'avaient vu nourrir une haine irascible envers Aryanha, il se rendait compte qu'il était toujours épris d'elle. Au fond de lui il savait qu'elle pouvait se montrer bien différente de ce qu'elle laissait paraître en public.
Il y a encore du bon en elle.
Fort de cette maxime skywalkeresque, il ne désespérait pas de la ramener dans le droit chemin en la mettant face à ses contradictions et à la tyrannie de ses actes.

Pour l'heure notre berger chef d'armée affûtait son épée achetée à vil prix quelques mois plus tôt chez un forgeron dijonnais dont il avait oublié le nom. Elle était destinée à trucider du brigand, pas du bourguignon.
Mais quand une minorité entend dicter sa conduite à une majorité, qu'on soit né à Nevers ou à Lézignan importait peu. Il fallait mettre un terme définitif à cette prise de pouvoir qui conduisait encore une fois la Bourgogne dans une guerre civile à nouveau causée par l'alliance eusaios-mirandolienne qui n'avait de cesse de conduire le duché dans le chaos.

Que ne donnerait-il pas pour pourfendre de sa râpière un de ces deux sordides personnages. La Bourgogne ne s'en porterait que mieux, le reste du Royaume aussi d'ailleurs.

Il affûtait toujours son épée lorsqu'un cor retentit à nouveau.
Les soldats de la revanche des ovins levèrent la tête en direction des murailles comme un seul homme.
Les troupes boumistes franchirent les portes de la ville et déjà se devinait, au son lourd des pas des chevaux, la charge des deux armées royales affrontées la veille.

On remet ça! lança-t-il à ses hommes.

Bien vite ils furent à portée de l'ennemi, taillant de toutes parts, esquivant tant et mieux.
Les cris d'agonie, le choc sourd des masses d'armes sur les boucliers, le cliquetis des armures, le bruit aiguë des épées s'entrechoquant, l'odeur du sang, de la sueur, de la peur, jamais il ne pourrait s'y habituer.

Un coup à hauteur des côtes le fit vaciller mais il reprit de suite son équilibre, cherchant son agresseur déjà disparu dans la mêlée.
Il continuait à tailler, trancher, taillader, repoussant chaque nouvelle attaque.
Mansart, son fidèle second était à ses côtés, tout comme quelques autres de ses hommes. Les adversaires tombaient sous leurs coups redoublés.
Puis il aperçut Lana tomber, le flanc ensanglanté.
Mais il ne pût rien faire, submergé qu'il était par les soldats boumistes et royaux. Tout juste pût-il espérer qu'elle s'en sorte, le duc ne lui pardonnerait jamais sinon.
Puis ce fût le tour de Didus. L'ancien champenois devenu joinvillois s'écroula à quelques pas de lui.

Une rage encore inconnue jusque là s'empara de lui. Voir ses amis tomber par la faute de quelques assoiffés de pouvoir lui était insupportable.

En avant! beugla-t-il aux soldats encore présents à ses côtés.

Et ils continuèrent à repousser du mieux qu'ils le purent chaque assaut, chaque tentative d'intrusion dans leurs lignes.



Citation:
07/02/1461 04:05 : Misslutine vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Mallory. Vous l'avez grièvement blessé.

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Estainoise
[Comme un bleu….]

On ne pouvait pas dire qu’Esta avait brillé lors du premier combat.
Mais elle avait connu l’illumination !
Ainsi elle était rentrée paisible, un air vaguement ailleurs, les yeux fixant ce pain qu’elle avait entre les mains.

La journée s’était ensuite passée de façon tout aussi étrange…malgré ces gestes routiniers d’application des tâches qui rythmaient le temps et qu’il fallait bien faire.
Esta se sentait légèrement étrangère à ce qui l’entourait.
Y’a pas, elle n’était pas dans l’coup ! Elle avait même cru voire le fantôme de l’amiral traîner en taverne.

En soirée, elle avait fini par rejoindre Nif dans son repère.
C’est par hasard qu’ils s’étaient retrouvés à Dijon il y a déjà plusieurs jours. Comme toujours quand elle le croisait, Esta ne restait jamais indifférente même si leurs retrouvailles pouvaient lui laisser souvent un goût amer.
Mais pour cette fois, à Dijon, ça semblait différent. Elle le trouvait étrangement attentionné à son égard, alors elle se laissait porter par le plaisir de partager quelques instants ensembles.
Ce soir-là, elle n’était pas restée longtemps.
Elle savait qu’elle allait combattre bientôt.

Elle s’en retourne alors à la Tour du Bar….la tête ailleurs encore bien sûr….quand l’ordre fut donné de passer encore à l’action.
Esta selle son Cabochard à toute vitesse. Le vieil étalon fait un peu son capricieux, et elle retrouve ceux de sa section.
Juste à ses cotés, Roland se tient droit, concentré….

Ils se mirent en branle, épée en avant, lorsque tous entendirent…..

En avant! Gare à l'Audacieuuuuux!

Ils filèrent comme le vent et déjà ils se retrouvèrent devant les portes de la ville.
Aussitôt les combats s’engagèrent.
Face à elle, un teuton menaçant avait déjà fait tomber un des leurs juste devant elle. Elle lève son épée, se protège derrière son bouclier tout en fonçant. Sous le choc, son bouclier se disloque…..Esta garde bien en jambe son cheval. Mais elle n’aura pas eu le temps de riposter….que l’épée de cet homme la transperçait déjà.
Bref combat !
La cavalière errante, pourtant aguerrie, s’affale sur l’encolure de son cheval alors qu’elle entend Roland crier….


Estaaaa!!! Nooon!!

Elle le sent plus qu’elle ne le voit se précipiter…..et entreprendre à son tour le teuton.
Il est trop tard pour elle. Elle se tient le flan sans parvenir à retenir son sang qui coule sur la robe de son cheval.
Elle entend à peine maintenant Roland….


T'en fais pas, Esta...je ne te laisserais pas sur ce champ de bataille...

Et puis plus rien….

Citation:
07/02/1461 04:04 : Votre bouclier a été détruit.
07/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
07/02/1461 04:04 : Mateo vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Linon
[La Vache Folle III, nuit du 6 au 7 février]

Une journée de répit pour dormir et se remettre du premier engagement. En se préparant pour y retourner, le couple s'était promis de ne pas se séparer dans la bataille. Voeu pieux car dès que celle-ci commença, ce fut immédiatement une cohue totale. Linon du haut de son cheval chercha de tout côté le fameux chapeau rouge du Maje, mais du rouge, il y en avait partout... Les entrailles nouées d'inquiétude, elle suivit sa section menée par une petite brune inconnue.

Des boules de feu jaillirent de quelque part devant et s'abattirent parmi les attaquants, provoquant des hurlements d'effroi et de douleur. Rassurée par ce témoignade de vie de son mari, elle continua d'avancer au milieu de la presse, balançant de grands coups d'épée en essayant de viser les tronches louches, sûrement étrangères.

Un mouvement de presse déséquilibra brièvement le cheval, interrompant son mouvement de balancier.

Eh oh ! Doucement...!

Le temps de retrouver son assise, et la petite brune qui menait la section avait disparu. Le regard bleu de nuit brouillé par les cheveux échappés de la longue tresse fouilla éperdument les silhouettes qui s'agitaient, les visages crasseux aux bouches hurlantes, puis les corps tombés dans la boue, de plus en plus nombreux.

En une seconde elle glissait à bas de la jument et le bouclier dressé pour se protéger la tête, elle se précipitait sur la petite forme gisante et maculée de sang que les combattants menaçaient de piétiner. Tombée à genoux et penchée sur elle pour la protéger, Linon le souffle court écarta les boucles emmêlées, vérifia que la jeune femme respirait encore. Pas de temps à perdre pour l'instant avec les morts, priorité aux vivants.

Un mouvement à l'arrière de son champ de vision la releva et dans le même mouvement, l'épée décrivait un arc de cercle et se plantait dans le flanc d'un grand brun. Pendant une fraction de seconde, les deux affichèrent le même air de stupéfaction.



07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Orrorin. Vous l'avez grièvement blessé.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


edit : grammaire
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Trisken
[La veuve noire, la nuit du 6 février, un voile noir désormais devant les yeux...]

La nuit tombe peu a peu, les différentes chefs d'armée ainsi que leur chef d'escouade harangue les troupes avant que ces dernières ne se jettent a bras le corps dans cette bataille.
Trisken était la comme depuis le début, il n'avait pas quitté l'armée qu'il avait intégré dès les premiers jours malgré les avertissements qu'il avait pu recevoir.

La veille il avait pu regagner le campement en bonne santé, sans doute le bouclier que lui avait preté son ami Remy l'avait empeché de prendre un sale coup. Un porte bonheur? une bonne étoile? Les prières d'une proche?
Une chose était sure ce n'etait point son expérience militaire qui avait pu le sortir de là sans accroc !

Alfred lui avait dit et redit que c'etait de la folie, que son inconscience devenait de la démence. Sans armure ni bouclier, armée d'un vulgaire baton il n'apporterai rien en allant combattre, que voulait il prouver? qu'est ce qui le poussa à être ici, en ce moment au milieu de tout ces combattants? Lui qui depuis son retour a DIjon avait tout fait pour se tenir à l'écart de toute arme..

Plus le temps de se poser ces questions il fallait charger visiblement, les cris de guerre et autres armes brandies le faisaient cromprendre.
Trisken suivait tout en restant dans les rangs, la tête ailleurs il n'etait pas a ce qu'il faisait.
Il jeta des coups d'oeils tant bien que mal sur le champ de bataille, essayant de voir et reconnaitre les personnes proches de lui. C'est alors qu'il cru appercevoir quelqu'un.
Cette silhouete oui c'est ...............

Citation:
07/02/1461 04:04 : Mateo vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Son corps une fraction de seconde s'immobilisa net, une dernière pensée lui vint en tête "J’ai été conduit aux portes de l’enfer par les hommes du très haut une seconde fois" avant que cette dernière ne vienne heurter violemment le sol.

Le noir.........

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Orrorin
[La Revanche des Ovins, nuit du 6 au 7 février]

Orrorin qui avait passé la nuit à vomir de la bille suite à ce qu'il avait vu et enduré lors de l'assaut précédent, puisa au plus profond de lui les forces nécessaires à se relever lorsque les cors retentirent de nouveaux, annonçant la nouvelle charge des armées du Supôt de Satan.

Oui Orrorin en était convaincu, seule l'Eglise pouvait valider un pouvoir "de droit divin" !! Le Très-Haut récompensera ses soldats, quoi qu'il leur arrive.

Le Très-Haut renforcera nos boucliers et guidera nos lames
et cela aussi, Orrorin en était persuadé.

Une gorgée de gnole, l'épée au point et le bouclier à l'épaule et voilà qu'Orrorin s'élance en direction des premières lignes de défense.

Malgré tous nos ouvrages de défense, la charge des cavaliers adverses est terrible, à tel point que même derrière son bouclier, Orrorin est projeté en arrière, étourdi, et complètement perdu.

Citation:
07/02/1461 04:04 : Miss. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


Il se relève au milieu des combats, mais dès qu'il s'est eu issé sur ses jambes, siffle une épée droit sur lui , qui dérape sur son bouclier et vient se ficher dans son flanc. Une brune aux yeux bleu sombre se tient voutée devant lui, comme si elle venait de se relever.

C'est la première fois qu'Orrorin sentait une douleur aussi insoutenable et déroutante, et pour autant jamais il n'aurait cru que cette sensation s'accopagne de la vision de cette jeune femme à la longue tresse. Sa vision se brouilla et il s'effondra.
Citation:
07/02/1461 04:04 : Linon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Quand il reprit ses esprits, ce fut la furreur qui cette fois-ci lui brouilla la vue.


Arooo !! Ces hérétiques s'en prendront même aux innocents et à la chair de leur chair !!! Sus SUS SUSSSSSSS à l'ennemiiiiiiiiiiii !!

Orrorin avala sa salive mêlée de sang et s'élança vers les combattant, se promettant que le premier qui se mettrait en travers de sa route prendrait pour tous les autres. Et c'est ce qui arriva...
Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Cuche. Ce coup l'a probablement tué.


Puis Orrorin lacha son arme ensanglantée et son bouclier pour trouver refuge à l'arrière du campement.

Citation:
07/02/1461 04:04 : Votre bouclier a été détruit.
07/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
Brage
[Deus Manum Ducit nuit du 6 au 7 février]

La harangue du ritter Hobb avait chassé de leurs coeurs le doute et l'appréhension, sa bénédiction avait fortifié leur résolution et leurs bras, mais lorsqu'enfin les sabots des chevaux heurtèrent la terre au plus fort de leur cavalcade, les tambours de la charge portèrent aux nues leur volonté raide et implacable. C'était des hommes et ce fut une lance. De toutes parts ils portèrent le tranchant de leur lame et le poitrail puissant de leurs montures contre le flanc des assaillants, et à chaque charge, au moment de désengager, c'était toujours une traine pourpre qui couvrait la terre et la trace des sabots du sang des hérétiques qui ruisselait de leurs épées.

Au coeur de la nuit désespérée, les croisés lancèrent une nouvelle charge sur l'infatigable ennemi. La formation percuta les rangs adverses avec fracas. Mais l'un des fantassins avait réussi à passer sous la garde du reiter et d'une frappe violente qui lui coupa le souffle et lui déchira la poitrine de douleur, il fut désarçonné. Lorsqu'il percuta lourdement le sol la douleur rejaillit de nouveau en un éclair virulent qui enflamma tout son thorax. Il manqua s'évanouir lorsqu'il roula sur le sol pour se remettre sur pieds, son épée bâtarde toujours fermement accrochée à son gantelet. La confusion régnait tout autour et plusieurs hommes venaient déjà sur lui. Il se mit en garde, mais lorsqu'il voulut lever sa lame pour parer le coup de morgenstern du premier, la souffrance lui vrilla si intensément les côtes qu'elle l'immobilisa dans son mouvement. Le coup fendit l'air et le percuta en pleine tête. Brage bascula en arrière sous la force de l'impact, et s'effondra dans la boue, chaude du sang des hommes auquel déjà, par les failles de son armure et sous la paroi défoncée de son casque, venait peu à peu se mêler le sien. A l'Orient, l'aube versait tout juste sa rosée dans la noirceur de la nuit. Il y eut un soir, et il y eut un matin.


Citation:
07/02/1461 04:04 : Chien_fou vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
07/02/1461 04:04 : Pellabs vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.

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Domdom
[Fait d'armes chez les Ovins]



L'encapuché avait souvent oui dire que c'était toujours le premier assaut le plus difficile.
Lors de celui de la veille, une fois que la boule de stress qui lui rongeait le ventre avait explosé , il s'était senti étonnement bien, presque survolté , comme s'il avait ingurgité le philtre que lui donnait parfois Rozenn, la vielle sorcière Bretonne de la forêt de Vannes, autrefois.

Ce soir, les armées Eusaio Mirandolesques allaient de nouveau mettre en place leur tactique de la tenaille, qui avait déjà échoué, la veille.
Secret de polichinelle, technique éventée : a priori , ces lascars étaient plus doués pour les intrigues d'alcôve que pour la science militaire !

Le grand brun attendait l'assaut avec impatience, jouant aux dés , l'esprit ailleurs , avec Mansart et Didus , auprès du feu.

Le scénario de la veille se déroula exactement de la même façon,: le choc des armes se fracassant sur d'autres armes ou sur des corps , des tenues vites rougies par le sang giclant des corps et ce tumulte guerrier, qui vous faisait monter l'adrénaline jusqu'à déborder.


Au milieu du bruit et de la fureur de la bataille, le grand brun vit un adversaire fondre sur lui, épée au poing : après une bref mais rude combat , il réussit à parer son attaque et sentit la lame de son épée s'enfoncer dans le corps de son adversaire.
L'ennemi le fixa d'un regard vitreux, se tenant le ventre de ses mains rougies de sang , puis s'écroula par terre , son casque roulant sur le sol.



Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Greatremy. Ce coup l'a probablement tué


C'est alors que Domdom reconnut Greatremy, le médecin, ex maire de Tonnerre , avec lequel il avait plaisanté encore tout récemment , en taverne et qu'il avait quitté sur ces derniers mots :

En espérant ne pas vous croiser au bout de mon épée, mon ami...

L'encapuché avait trouvé son maitre , en matière d'ironie : la vie l'était infiniment plus que lui !

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Angelyque
[La Vache Folle]



deuxième nuit de combats. La Vache Folle sortit à nouveau des murs pour tenter de chasser les deux armées ennemies.

Sus à la Racaille et aux saltimbanques des armées battant pavillon Franc Comtois!!! Sus à la Godiche et au Mouton enragé!

Sus à ces apatrides qui vendent sans vergogne notre duché!!!


Puisqu'ils n'osaient pas les attaquer, préferant s'en prendre aux voyageurs innocents qui ignoraient les dangers qu'ils encourraient la Régence et les armées royales avaient décidé de débusquer ceux qui restaient tapis sous les remparts de Dijon. Sans Foi ni Honneur et combattant au nom d'une eglise qui n'avait plus rien d'aristotélicienne.

Levant son bras elle frappa cette fois ci sans hésiter.

Un coup net, sans bavure.

Se tournant aux cris, la Mirandole tomba d'abord à genoux en voyant les soldats de la Vache Folle tomber un à un..

Avec un regard vers le ciel elle se releva
.

Seigneur Tout puissant, comment peux tu permettre ceci? quand donc feras tu cesser ce massacre! regarde les chiens de guerre que tes représentants ont envoyé!

Un à un, demandant de l'aide à ceux qui restaient encore debout, elle s'empressa de ramener les blessés, certains dans un état très critique en direction de la Tour du Bar.

Greatremy fut trainé par une jambe jusqu'à un point sécurisé, dame Mallory était quand à elle ramenée par deux soldats sur un brancard, elle semblait être dans le coma. Angélyque sentit les larmes lui monter aux yeux et lança un regard empli d'inquiétude en direction de Taillefer qui venait en aide à Estainoise et se mit à grimacer quand elle vit Letiti tomber à son tour
.

Diantre!!! son épouse va me tuer s'il ne s'en sort pas!!!

Profitant du fait que celle-ci s'occupe d'Axelle, la duchesse du Charolais partit au secours du Maje en pestant entre ses dents.

On n'a pas idée de faire un tour de Majie en pleins combats! vous avez interêt à rester en vie si vous ne voulez pas que je raconte les pires horreurs à votre sujet!

Tout en le trainant vers la cour elle continuait de pester.

Je vais vous soigner à coup de lait charolais, vous verrez vous serez vite remis sur pieds. Je laisserai un fauteuil aux initiales de votre épouse près de la cheminée de ma taverne.

Plissant les yeux alors que Letiti ne répondait pas, elle siffla.

Vous avez interêt à revenir à la vie hein!! sinon je raconte à tout le monde pour Pépin!!! et je partirai à la quête d'un coquin pour votre épouse afin qu'elle ne reste pas une veuve éplorée bien longtemps!!!!

Pas sûr que ça le mette en forme mais il fallait trouver quelque chose pour réveiller le Maje, Linon n'était déjà affublée du meilleur caractère qui soit en temps normal, mais si son titi venait à disparaitre, pour sûr la Mirandole deviendrait LA cible à abattre, le couple n'était déjà pas des plus volontaires et c'est sous les menaces et promesses en tout genre qu'elle les avait fait grimper dans son armée.

Vous allez vous en sortir, hein?


Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Picot. Ce coup l'a probablement tué.

07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Falco.
Deos par le le Reve. L'Autre aussi.
Dédié à Angélyque


Elle plane, ventre creux, venue de loin où les batailles sont rares.
Du ciel on voit les copines fondre sur un repas, ça sert de réseau qu'un jours même Free jalousera.

Elle se pose sur l'épée d'Angélyque.
Susrsaute au reflexe pour la chasser.
Puis plonge ses yeux de jais dans ceux de la mirandole.
Les guerres sont propices aux petites légendes et aux miracles anodins.

Le message pâsse.

Elle bat des ailes.
Comme blessée.



Ceci est un Prêche en direct du Sans Nom en accord avec Déos.
En hommage à un serviteur fidéle.


En remerciement aux éminents services rendus par notre Cavalier Noir qui, actuellement un peu mort attend quelquechose.


Ah!Ah! Bande de pécores, larves de boue façonnées par Dieu que Moi et mes Princes devons nous farçir en héritage depuis des éons, vous n'avez pas l'habitude de Nous entendre.

Dieu se tait.
Moi je cause.

Question d'équilibre.
Quand cette terre qu'il a confié à l'Humanité glaiseuse se révéle aussi piètre que prévu par Nous, il perd pouvoir le pauvre.
Et j'en gagne.


Mon Cavalier en miette ne l'a pas dit, peut être?

Le monde se façonne selon l'Amour que Dieu a insufflé en vous.
Mais par le Libre Arbitre il a foiré son truc.

Lui ayant soulevé le souçis, vous connaissez la suite.
Ca finira en apocalypse, mais j'vous rassure, pas pour demain.



Je digresse.
Inconvénient de parler par ce foutu Falco de Cartel en ruines.


Je vais donc parler de Resurrection et de Grâce.
Immense nuance.

Ainsi il est admit que Dieu selon une logique idiote à décidée que chacun était libre de revenir sur terre quasi intact.
C'est un Droit.
Même Moi ne peut l'annuler.


Avez vous écouté Falco, ce crétin Réformé parlant de sens à votre vie et de choix à faire? QU'un jour, quand il le faut, il vaut mieux prendre le risque du Jugement Dernier et risquer Paradis ou Lune?

Il a raison.

Regardez vous, à reproduire vos pêchés, à vous en excuser.
A inventer une religion qui permet deles pardonner ou de s'y soustraire?
Regardez vous qui avez inventé le principe qu'un noble ne peut brigander mais peut faucher 100 paysans sans que son âme soit entachée?



Et il a tort.

Car parlons maintenant de la Grâce.
Ou plutot, selon votre langue propre, du "Relévement".
Celui qui fait qu'un mort revient à la vie sans être passé devant Moi ou Lui.

Chose rare.
Christos fut le dernier selon les annales.


Et bien je l'offre à mon Cavalier.

Mais en échange, je préléve mon prix.
Il le connait.
Dieu aussi.


Tuez le, Croyants!
Tuez le, quiqu'il adviennne.

Car ce que j'offre à votre Foi est le meilleur que je puisse en tant que Tel en refaisant battre son coeur mort et vide.
Car SEUL DIEU A POUVOIR DE CREATION. JE NE PEux que modifier l'TANT.

Et Voyant Dieu ne pas s'y opposer.
Voyant Dieu ne pas amener cettte âme qu'il m'a donné pour un jugement ou une resurrection ne reste que la Grâce Divine...Ou Maline.

Craignez Nous encore plus.
Tuez le doublement.
Brulez ce qui bat entre ses côtes.
Et dispersez les cendres sur Rome.


Car en une chose nous sommes d'accord et c'est grande Révélétation, larves terreuses.

Posez vos crânes creux sur la boue.
Ou implorez le Ciel.
Selon votre intime conviction d'être à Moi ou à Lui.

Vous avez crée ce pourquoi Dieu a fondé le Monde.
Vous avez crée ce pourquoi Il m'a confié la Terre.


Un Prophète?
Ne rêvez point, immondes riens.

Vous avez juste crée un hommme doué de parole.
Et du pouvoir de l'Entropie.

Sublime Crainte de tous.
Dieux et Roys; Papes et Ploucs.



Priez , priez.
Lui et Moi entendrons vos cris.
Mais nous y resterons sourds.

Car vous faites ce en quoi Il vous a crée:
Le Bien autant que le Mal, en toute connaissance de cause.

Dame.
Vous n'êtes pas Archange et sans pouvoirs.
Pas même Ange, et sans doute déjà à Moi.

QUe va dire Ton Dieu devant cela?
Et Toi?

Je tiens son Coeur en ma main.
Te voila immense Princesse de ma Lune, Mirandole.

Baisers sur ton corps



L'oiseau meurt.
Fin d'épisode.

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Letiti
Titi nageait en plein brouillard. Avec l'impression que son corps ne lui appartenait plus vraiment, il perçut qu'on l'aidait à regagner le relatif abri à l'intérieur des remparts de Dijon. Mais le démon qui le raccompagnait tenait des propos étranges ainsi qu'une attitude bizarre.

Normalement quand on tente de sauver quelqu'un, l'ange est plein de sollicitude, d'amour et d'inquiétude. Ce démon ci semblait plutôt déborder de colère et de contrariété. Il lui parlait sans discontinuer.
Les mots ne firent qu'effleurer la conscience de Titi qui dérivait. Pourquoi réintégrerait elle ce corps douloureux quand le coton ambiant était si agréable?!
Le démon pouvait bien promettre, Titi refusait catégoriquement de revenir.
Mais si la duchesse n'était pas très douée pour les promesses, elle excellait pour les menaces. Elles avait déjà eut le couple de cette facon au point de les soumettre à un horrible chantage moral basé sur un odieux mensonge: inventer un commérage de toute pièce sur son fils.

Démone!
Elle recommencait et en rajoutait même une horrible couche!

Après un grand soupir astral, la conscience décida qu'elle ne pouvait faire autrement que de réintégrer le corps souffrant. Le visage de Titi se contracta alors qu'il ouvrait péniblement les yeux. Un râle franchit ses lèvres:


Oubliez donc ma famille, vile et perfide créature!

La douleur lui fusilla les tempes, il essaya de bouger la main, sans succès. Tout le corps était engourdi. Comme pour répondre à Angélyque il ajouta:

j'vais crever...

Déjà pour une égratignure Titi se voit mourir, alors comment voulez vous qu'il réagisses face à de vraies plaies?!
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Gomeric_gaborn
[Sur le champs de bataille, les assauts s’enchainant...]

Encore une nuit à frapper,e encore une nuit ou le sang allait couler. Mais cette fois le jeune héritier avait les yeux gonflé et le visage tiré. Ses amis tombaient les un après les autres et certains si blessé qu'il ne savait pas si demain matin il serait encore là pour assister à la fin de la guerre si tant est si bien que cela puisse avoir lieu un jour...

Les cris et le choc des armes bourdonnaient dans son esprit. Il vit cependant passer la silhouette de la Duchesse du Charolais aussi se dirigea-t-il vers elle. Elle soutenait le poid d'un coprs et il ne chercha pas à savoir de qui il s'agissait. Il s'approcha, l'aida à l'étendre dans la cour et croisa le regard de la Duchesse.

"Les médicastres vont s'en occuper. Je vous accompagne, nous devons y retourner votre Grâce!"


Mais lorsqu'il s'en retourna vers les combat, il vit appuyé sur un rempart, le visage ensanglanté et l'épaule déchiqueté, la silhouette trop famillière de son père, le Duc de Louhans.
"NOOONNN!!!! PERE!!!!!!

Le jeune homme courrut vers lui et le soutenant de son possible, le ramena à l'intérieur de la cour avec les autres blessé... Il eut toutes les peines du monde à le quitter.
"Je vous en supplie Père! Battez-vous! Aristote ne nous a pas abandonnez, ne m'abandonnez pas!! Je ne puis souffrir de vous perdre alors que pendant 5 longues années, j'ai tant espérer vous retrouver..."

Il frappa le sol de rage, les larmes dans ses yeux gris, et empoigna son épée. Impossible pour lui de savoir s'il désirait le plus la jeter au loin et cesser le combat ou se rendre dans la mêlée et tuer tout adversaire qui oserait se mettre sur sa route...

Mais au loin, il entendit le cor sonner. La bataille se finissait pour cette nuit.... Il allait pouvoir penser les blessures de son père avant de se reposer quelques heures... Demain tout recommencerai....


Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Aryanha
[La Veuve Noire...C'est dans l'air !]




C’est dans l’air
C’est dans l’air
C’est dans l’air, c’est salutaire
Sauf qui peut
Sauve c’est mieux !
Sauf qu’ici, loin sont les cieux
*

Comme elle regrettait le départ de frère Evrard, elle aurait aimé lui faire partager ses appréhensions, celles qui lui venaient par les sens et les premières comparaisons. Mais l’ecclésiastique avait préféré rejoindre la vraie Foy, celle qui n’attisait pas la haine et la guerre.

Les événements l’avaient armée d’insensibilité pour ses ennemis. Elle ne pardonnerait jamais à l’Usurpateur Alexandre_Olund qui se terrait en ville Franche, d’avoir apporté ce conflit en cadeau à ses électeurs, cette désolation et ces persécutions. Elle ne pardonnerait jamais à ceux qui l’on suivit dans ce fanatisme malveillant jusqu’à lever une armée de mercenaires venue des terres étrangeres et à appeler au massacre des bourguignons et des voyageurs qui ne les suivraient pas ! Elle haïssait ces êtres immoraux !

Zuana l’avait aidée à revêtir son armure…elle ne disait mot devant le silence d’Aryanha. Elle la sentait fulminer intérieurement, jamais elle ne l’avait vu posséder telle fureur.

S’agenouillant sur le prie-Dieu, et joignant ses mains, la Régente pria…
Elle pria pour les soldats des deux armées bourguignonnes, La veuve Noire et La vache Folle.
Elle pria pour les armées royales.
Elle pria pour ces preux bourguignons qui combattaient le mal Empire-Traitre-Romain, pour ces bourguignons et dijonnais qui ne désiraient que la paix, cette paix tant de fois refusée par les Traitres d’Alexandre_Olund, le faux-duc à la solde de Rome et de l’Empire qui les assiégeaient et les affamaient, espérant qu’une chose, faire sombrer la Bourgogne dans le néant.

Le regard brûlant, Aryanha se releva…un autre combat allait secouer cette nouvelle nuit.
Sortant de sa tente, elle monta sur son destrier et entraina ses soldats à sa suite. Passant les portes, La Veuve Noire se jeta à l’assaut nocturne.
Son Cry lâché, elle sentit l’adrénaline monter dans tout son corps et son esprit. Elle sentait sa force se décupler, et son bras armé de son épée Précieuse frappait sans remords face à ceux qui n’avaient pas hésité à massacrer des innocents et leurs propres frères.
Tout était confusion dans la nuit, elle n’avait qu’une crainte, se retrouver face à Lui, face à sa haine. Alors elle sentit son bras frapper et frapper encore…Parfois son regard s’égarait sur Maud, et la voyant exceller dans ses combats, Aryanha était rassurée. Et Margot…où était-elle ? la future mère ne devait pas s’exposer…où était Arthur ?...Blessé ?
Et puis La Régente sauta à terre à la vue de Leos au sol. Elle se retourna et
Fulvy ! Le Chambellan était tombé. Sa rage montait, son regard se fit violent et fiévreux . Plus loin, Trisken était à terre.
Rhaaaaaaaaaaaaa !
Et sa rapière tomba violemment sur le premier ennemi qu’elle trouva…à vrai dire une ennemie. L’espace d’un instant, elle plongea son regard noir sur l’adversaire, une inconnue, une étrangère venue avec Istar pour vampiriser la Bourgogne.

Son arme blessa grièvement l’envahisseur en s’enfonçant sans regret dans son corps.
Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Salomee. Vous l'avez grièvement blessé.



Vanité… c’est laid
Trahison… c’est laid
Lâcheté… c’est laid
Délation… c’est laid

La cruauté… c’est laid
La calomnie… c’est laid
L’âpreté… c’est laid
L’infamie… c’est laid
*


*"C'est dans l'air" MF
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Régente de Bourgogne
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