Linon
[La Vache Folle III, toujours nuit du 6 au 7 février]
En apnée pendant la brève et éternelle seconde quil faut pour tuer un homme, Linon inspira précipitamment quand lennemi seffondra.
Vil teuton ! Achever des blessés ! Si cest pas une preuve que cest lSans Nom qui vous mène, ça
En tout cas, ça en faisait toujours un de moins. Se désintéressant tout de suite du mort, elle s'aperçut que la bataille faiblissait. Soldats et volontaires reculaient lentement vers la porte, soutenant leurs camarades blessés, livrant les derniers corps-à-corps dans des cris de rage.
Penchée à nouveau sur la brunette, elle détailla le visage si jeune encore, la petite cicatrice au coin de la bouche... et secoua la tête, navrée.
Que faisais-tu là jeune idiote?
Les bruits de la bataille s'amenuisaient. Levant les yeux, Linon constata l'étendue du carnage. Des dizaines de corps jonchaient le champ, les ennemis de la veille enfin réconciliés dans la mort qui les rendait tous semblables.
Ne traînons pas ici !
Avec l'aide de quelques combattants qui se repliaient, elle chargea la jeune femme en travers de la selle, et menant le cheval par la bride, prit le chemin du retour. Le pas pressé, le visage de cendre.
Depuis quand n'avait-elle pas vu une boule de feu ?
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En apnée pendant la brève et éternelle seconde quil faut pour tuer un homme, Linon inspira précipitamment quand lennemi seffondra.
Vil teuton ! Achever des blessés ! Si cest pas une preuve que cest lSans Nom qui vous mène, ça
En tout cas, ça en faisait toujours un de moins. Se désintéressant tout de suite du mort, elle s'aperçut que la bataille faiblissait. Soldats et volontaires reculaient lentement vers la porte, soutenant leurs camarades blessés, livrant les derniers corps-à-corps dans des cris de rage.
Penchée à nouveau sur la brunette, elle détailla le visage si jeune encore, la petite cicatrice au coin de la bouche... et secoua la tête, navrée.
Que faisais-tu là jeune idiote?
Les bruits de la bataille s'amenuisaient. Levant les yeux, Linon constata l'étendue du carnage. Des dizaines de corps jonchaient le champ, les ennemis de la veille enfin réconciliés dans la mort qui les rendait tous semblables.
Ne traînons pas ici !
Avec l'aide de quelques combattants qui se repliaient, elle chargea la jeune femme en travers de la selle, et menant le cheval par la bride, prit le chemin du retour. Le pas pressé, le visage de cendre.
Depuis quand n'avait-elle pas vu une boule de feu ?
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