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[IG/RP] Le Lys et la Croix: Siège de Dijon

Linon
[La Vache Folle III, toujours nuit du 6 au 7 février]

En apnée pendant la brève et éternelle seconde qu’il faut pour tuer un homme, Linon inspira précipitamment quand l’ennemi s’effondra.

Vil teuton ! Achever des blessés… ! Si c’est pas une preuve que c’est l’Sans Nom qui vous mène, ça…

En tout cas, ça en faisait toujours un de moins. Se désintéressant tout de suite du mort, elle s'aperçut que la bataille faiblissait. Soldats et volontaires reculaient lentement vers la porte, soutenant leurs camarades blessés, livrant les derniers corps-à-corps dans des cris de rage.

Penchée à nouveau sur la brunette, elle détailla le visage si jeune encore, la petite cicatrice au coin de la bouche... et secoua la tête, navrée.


Que faisais-tu là jeune idiote?

Les bruits de la bataille s'amenuisaient. Levant les yeux, Linon constata l'étendue du carnage. Des dizaines de corps jonchaient le champ, les ennemis de la veille enfin réconciliés dans la mort qui les rendait tous semblables.


Ne traînons pas ici !

Avec l'aide de quelques combattants qui se repliaient, elle chargea la jeune femme en travers de la selle, et menant le cheval par la bride, prit le chemin du retour. Le pas pressé, le visage de cendre.

Depuis quand n'avait-elle pas vu une boule de feu ?

_________________
Antonio
[ « La Veuve Noire » tisse sa toile ]



    La première nuit... [ Nuit du 6 au 7 février ]

C'était aujourd'hui, cette nuit. Après des semaines durant lesquelles Dijon, Capitale du Duché de Bourgogne, était assiégé, menacé en permanence par une armée impériale, puis dernièrement par deux armées, il était à présent temps de passer à l'action. Cela n'avait que trop duré, et il espérait du fond du coeur qu'après les combats, il serait possible de mettre les choses à plat, de discuter avec pour seul objectif : la Paix en Bourgogne.

Fraize avait quelques heures auparavant, prié le Très Haut pour qu'il n'ait pas à combattre des bourguignons sur le champs de bataille, mais seulement des personnes de l'Empire, qui n'étaient là que pour semer haine et désordre en Bourgogne. Sans doute étaient-ils jaloux de cette belle province, souvent enviée. Peu importait la raison au final, car il savait bien que derrière toute cette mascarade se trouvaient l'Empereur et le Pape. Deux vieux fous qui avaient sans doute perdu la raison et qui souhaitaient égayer leur fin de vie en attendant de rejoindre le Très Haut. Pas très malin pour pouvoir avoir accès aux portes du paradis...
Il attendait à présent le signal. Dès que les armées royales approcheraient de Dijon, ils enverraient un signe à la Commande de la Veuve Noire et néanmoins Régente. Puis, ce serait à eux de jouer, pour encercler les troupes ennemies et ainsi les forcer à capituler.
Le signal ne se fut pas attendre et les deux armée dijonnaises – à savoir la Veuve Noire et la Vache Folle – se mirent en marche et foncèrent sur les armées ennemies. Le coup avait été préparé méticuleusement, et les quatre armées encerclèrent rapidement les deux armées franc-comtoises. Seulement, personne ou presque n'avait prédit que ces chiens haineux ne se capitulent pas et sortent leurs armes. Si bien que l'organisation laissa rapidement place à l'improvisation, et à ce jeu là, il fallait reconnaître que les impériaux étaient meilleurs que les bourguignons et royaux.

Fraize resta en recul lorsqu'il vit que le plan virait au vinaigre. Il ne s'enfuit pas bien sûr et donna quelques coups d'épée mais sans réellement toucher quelqu'un. C'était plus un moyen de repousser les éventuelles personnes qui tenteraient un assaut sur lui.
Ce fut efficace car personne ne le chargea, et en voyant les armées prendre retraite après des heures de combats, il compris que cette nuit, les impériaux avaient plutôt bien résisté. Seulement dans ce genre de guerre où beaucoup de monde est impliqué, où les armées sont nombreuses, ce qui compte c'est de tenir la durée, d'aller au charbon chaque nuit, et de rester vigilent en toute circonstance.

Il rentra se reposer, et appris un peu plus tard que certains membres de la Veuve Noire et de la Vache Folle avaient été grièvement blessés, certains avaient même été tués. Pourtant il fallait continuer, et la nuit suivante serait du même acabit, si ce n'est pire...


Citation:
06/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


    La seconde nuit... [ Nuit du 7 au 8 février ]

De nouveau, Fraize avait enfilé son armure, avait préparé lame et épée, et attendait le signal des armées royales. La technique ? La même, on ne change pas une technique qui perd. A la différence que cette fois-ci, ils savaient que les ennemis répliqueraient. Aussi, c'est dans un tout autre esprit qu'ils abordaient cette seconde nuit de combats. Le dijonnais comptait bien venger ses coéquipiers et ses amis en frappant des étrangers.

Déterminé, il s'élança dès le signal en quête de blasons, d'écussons impériaux. Cependant, il était difficile dans cette pagaille, avec toute cette poussière et en pleine nuit de distinguer quoi que ce soit, et encore moins un écusson.
Du coup, le Seigneur changea de stratégie, il taperait sur n'importe qui du moment qu'il ne reconnaîtrait pas la personne en question. Dès lors il pria le Très Haut pour qu'il ne rencontre pas de bourguignon, et encore moins le frère de sa suzeraine, même s'il avait appris que ce dernier avait été gravement blessé la nuit dernière. Il y avait donc peu de chances pour qu'il soit sur le champs de bataille.
Après plusieurs combats sans pour autant parvenir à toucher un ennemi, le dijonnais croisa le regard d'un ennemi, et celui-ci, il ne comptait pas le lâcher jusqu'à ce qu'il ne soit plus en état de se relever. Les fers se croisèrent, Fraize mettait en pratique les enseignements qu'il avait tiré des joutes auxquelles il avait participé, et de son passage à l'Ordre Royal de la Licorne. Il parvint à parer plusieurs coups, à en esquiver d'autres, sans pour autant contre-attaquer. Il attendait le bon moment le Licors, car il savait que chaque coup valait de l'or et que chaque loupé risquait de lui coûter la vie. Aussi, c'est au moment où son adversaire s'y attendait le moins qu'il frappa d'un coup rapide et fort, si bien que l'homme s'effondra au sol et ne se releva pas. Fraize ne prendrait pas le temps ni le risque de constater la mort ou la survie, car il n'était pas impossible qu'un autre ennemi vienne chercher à le venger.

Personne d'autre ne vint, et la fin des combats sonna. Les pertes étaient de nouveau lourdes, mais cette fois-ci des deux côtés. Cependant, ce n'était pas suffisant. Ils étaient quatre armées contre deux, ils devraient l'emporter haut la main avec un effectif bien supérieur. Ce n'était pas le cas actuellement. Fraize rentra au camp pour se reposer et prendre des nouvelles des blessés. Comme la veille, aucun mot ne sortit de la bouche du bourguignon, à la fois concentré et attristé par la situation dans laquelle la Bourgogne se trouvait. Demain il n'y aurait pas de combat, mais il savait que ce n'était que provisoire, et qu'il allait devoir sortir sa lame de nouveau très bientôt...


Citation:
07/02/1461 04:04 : Vous avez frappé Picot. Ce coup l'a probablement tué.
07/02/1461 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.

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Porte Parole de Bourgogne
Jusoor
[Compagnie d'Artus - Round 1 - nuit du 5 au 6]

La veille

Bien que l'humidité s'était fait l'invitée malvenue des fibres de son manteau, Jusoor s'était arrêtée près d'Etienne, en dehors du camp qui s'agitait. D'abord silencieux ils avaient tous deux regardé aussi loin que le ciel bas et les forêts bourguignonnes le permettaient. Il y avait une odeur de mousse dans l'air. Cette terre qui s'étalait devant elle la remplissait d'un sentiment confortable et sécurisant. Elle était à la maison, quels que soient les fléaux qui y avaient élus résidence.

Etienne apportait dans sa compagnie la sérénité. Et c'était un don précieux. Ce silence relatif entre eux lui était nécessaire. Pourtant ce fut elle qui le brisa la première, par une question qui aurait pu paraître anodine en d'autres temps. Avait-elle des inquiétudes ? probablement, elle avait un fils, elle avait des projets pour l'avenir, des espérances, des désirs, des volontés... En vérité, la mort en soi ne la terrifiait pas, le Très-Haut reconnaîtrait ses enfants, mais l'idée de l'abandon de la vie la déroutait.

Comme d'habitude, la réponse d'Etienne est d'une sage simplicité. Oui, ils feront don de leur sang à la Bourgogne, car ils l'aiment, sans artifice et sans discours tapageur, contrairement à ceux que l'on entend monter de Dijon.


Puis, son compagnon de silence devient à son tour un tourmenteur, empêchant cette muette compagnie de se réinstaller. Oui Etienne, n0us serons côte à côte. De nouveau. Et je m'en sentirai, encore cette fois, honorée. Je suis prête... Je suis à ma place ici. Nulle part ailleurs je ne pourrais respirer aussi aisément à cette minute. Sens-tu combien ma conviction vibre, insensible aux craintes ? Elle me foudroie... Jusoor a de nouveau le regard porté au loin mais un chuintement dans les brins humides derrière elle lui fait prendre conscience qu'Ernst aussi est là. Comme à son habitude. Elle sourit, muette.

Heure H

Autour d'elle, les mêmes visages de ses compagnons que depuis plusieurs semaines. D'autres s'y sont greffés. Toutefois sur aucun de ceux qu'elle peut distinctement étudier, elle ne décèle cette empreinte de haine ou de colère. Non. Elle les qualifierait plutôt de graves et sérieux, et tout à la fois irrémédiablement et farouchement volontaires et sûrs. Bouffée de chaleur dans sa poitrine. Tous ceux-là considèrent leur combat juste et légitime.

Les armoiries, les étendards et autres oriflammes égaient par leurs vives couleurs cette terre devant Dijon, trop grise d'avoir été piétinée et souillée d'un sang innocent.

Car oui, ça elle l'avait bien compris Jusoor et n'arrivait toujours pas à le concevoir, pourtant, elle se devait de l'admettre et ne pouvait que secouer la tête face à tant de perversion. Ainsi, le voyageur est bien mal inspiré d'écouter avec trop d'attention ceux qui prêchent l'amour et le pardon, la langue agitée tandis que leur bras armé se lève, car bientôt il n'entendra plus rien, sa tête détachée des épaules.


- C'est l'heure, ma Dame, la belle heure. Vivez surtout ! Moi, je vous dis à tout à l'heure ou bien à dans mille ans. Qu'importe, si nous marchons ensemble vers le soleil ?

Jusoor se tourna vers Etienne et le regarda un moment avant de répondre. C'est l'heure oui, bien belle heure, mais grave. Reste près de moi Etienne et vis ! Nous avons encore bien des récits à nous faire. Un avenir, voila ce à quoi elle l'encourageait par ces simples mots en réponse à sa question. D'un dernier regard circulaire elle observa ceux qui l'entouraient. Ernst, fidèle et immuable, et juste à coté, le sudiste, Georges, qui ce jour croiserait le fer à ses côtés comme il avait été convenu quelques temps plus tôt.

Alors que les portes de Dijon s'ouvrent et libèrent les fiers bourguignons, la voix assourdie d'Etienne s'élève jusqu'aux oreilles de Jusoor. Bien vite, elle est étouffée par le galop des chevaux qui rejoignent la bataille, le sifflement de l'air fendu et le chuintement des épées sorties de leur fourreau. Quelques minutes plus tard, le fracas est tout autour d'elle. Cris de rage, cliquetis d'armures, hurlements, râles... Mais son bras s'élève toujours. Pourtant sans porter la mort, malgré les nombreux coups échangés. Les heures passent. Le répit sonne enfin, un silence lourd pèse, dans lequel la voix d'Etienne ne chante plus. Il gît.


Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


[Compagnie d'Artus - Round 2 - nuit du 6 au 7]

La journée de Jusoor s'était déroulée autour de trois seules choses : la prière ininterrompue au chevet des blessés, les soins prodigués, et enfin, car Ernst l'y avait contrainte par son regard inquiet, un bref repas.

Ce soir ils recommenceraient, sans faillir. Il en allait de l'intégrité de la Bourgogne et d'un Royaume. Ce n'était nullement une question de Foi. Ceux tombés n'étaient pas des hérétiques. Perversion de la Foi, calomnie, voila contre quoi ils se battaient aussi.


Un peu plus tard, juchée sur son cheval de guerre fendant les rangs, bras tendu et armé, Jusoor était toujours aussi sûre d'être à sa place. Plus encore que la veille. Les coups étaient portés tantôt d'un coté, tantôt de l'autre, heurtant l'acier des casques et des armures, sans blesser. Mais soudainement elle subit l'à-coup de son cheval, transpercé d'une flèche, et désarçonnée, elle heurta la terre grise et collante.
Bien que les hommes autour d'elle étaient tous occupés à lutter, sa position au sol était facheuse par temps de guerre, alors bien vite elle se redressa. A peine remise sur ses jambes, un adversaire approchait déja. Sans doute avait-il vaincu pour pouvoir se tourner vers elle sans qu'elle l'ai remarqué au préalable. Le duel s'enchaîna sans politesse inutile, vif et appliqué des deux côtés. Elle ne saurait dire au bout de combien de temps enfin elle toucha. Apparemment suffisamment pour que son adversaire s'effondre. Etait-il mort ? Elle ne chercha pas à vérifier et comme lui avec elle, chercha un nouvel ennemi.


Vous avez frappé Karl06. Ce coup l'a probablement tué.


Quelques heures plus tard, lame couleur vermeil, Jusoor rejoignit le groupe de ses compagnons qui se formait. Ernst était là. Georges aussi. En vie tous deux. Amorri chef d'armée était blessé, déja pris en main par deux autres soldats. Il fallait s'organiser. La rencontre avait prit fin pour cette nuit, et Artus n'abandonnait pas ses blessés et ses morts. Elle donna quelques ordres, d'une voix posée et claire, puis prit la tête des rangs pour les ramener jusqu'au camp. A partir de ce moment, elle serait gouverneur de cette armée.

Quelle énergie aujourd'hui ! Vous vous rêvez haranguant les foules et sauvant le Royaume ! [Parce que ça s'invente pas ]

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L_inconnu
Ca sentait la mort aux alentours.
Il était là, et il veillait. En effet, le soldat regardait encore le petit livret que la compagnie avait donné à tous les soldats.

Eh oui, la compagnie bénit de Dieu n'avait pas fait les choses à moitié.


Alors, en priorité, ceux qui ont déjà été repérés sur le champs de bataille:

La Dame et le Valet... ensuite le 7, le 6 et l'As... et le bonus... l'Excuse.. tiens je croyais qu'il était avec nous lui.
Borf.


Le pauvre homme ne sachant ni lire ni écrire, reconnaissait parfaitement la priorité des coups d'épée à distribuer: le ramponneau, ca il connaissait!

Et de toute facon, moi je tape sur tout ce qui bouge!

Il se signa, et attendit les ordres de son supérieur.
Georges
[Compagnie d’Artus, quelques heures avant l’assaut]

Bordel ! Si cette pluie n’arrête pas de tomber, ça va être une vraie galère si on chevauche ce soir ! Le Chevalier de Bouillon pestait autant qu'il pouvait le faire.

Néanmoins son agacement était compréhensible puisque cela faisait des mois qu'il pataugeait dans la boue. L’Anjou et ces sièges interminables, cette chevauché vers le Poitou, pays marécageux rappelons le, et maintenant la Bourgogne. Il faut dire qu'il est originaire d'Alais, en plein pays d’Oc, pas forcément réputé pour son humidité ! Mais il devait s’en accommoder, quoi qu'il advienne, il combattrait léger, la boue suffira à l’alourdir. Pour ce soir : côte de mail légère, jambière de cuir, botte, et quelques pièces de cuir aux bras et bien sûr sa lame mais aucune pièce lourde. Une fois vêtu, il prépara son cheval : Bolhon*, puissant cheval noir, cadeau de son roy. Il enfourcha sa monture et avança avec la troupe jusqu'au point d’attaque.


[Compagnie d’Artus, près de Dijon, nuit du 5 au 6 Février]

Ils y étaient, tous, les survivants de l’Anjou, de la Fronde pour certains, près à charger les ennemis de la couronne et de son roy. Georges, prit place près de la Princessa Jusoor, comme ils l’avaient prévu. Cette nuit sera la première bataille côte à côte, et Georges espérait, que cela ne sera pas la dernière. Car quelques minutes avant le début de l’assaut, l’anxiété commence à le prendre, car bien sûr la peur de tomber, même si c’était pour quelque chose en quoi il croit, était tout de même forte.

Qui pouvait dire, à part un fou, qu'il ne craignait pas la mort ? Ce n’était surement pas un Bouillon, au vue du nombre de fois qu'il la côtoyait, il ne pouvait que la redouter. Cependant il avait appris à vivre avec. Pour mieux accepter cet état de fait, Georges se concentra, ferma son visage, son esprit, puis il pensa pour lui même, et répéta cette phrase à plusieurs reprise. «Pour le vaillant, toute terre est une patrie», après quelques secondes, il était définitivement prêt.

Il regarde la Princessa, une dernière fois avant d’éperonner sa monture : la charge était donnée. Le regard fixé sur les lueurs du siège impérial, il sentit la force d’une telle charge. Le sol vibrait sous le poids des sabots, ce bruit devait être effrayant pour ceux sur qui ils fondaient tel des rapaces, des corbeaux. Quelques secondes avant l’impact, il leva le regard et vit les troupes retrancher dans Dijon tenter une sortie, la bataille serait sanglante.

Le fracas est assourdissant, les cris, le bruit de l’acier, le bois qui craque, les chevaux qui chute. Le Languedocien avait beau en avoir mené d’autre chevauché, mais il restait toujours impressionné par l’horreur quelle provoque.


Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas


Le combat était violent, mais Georges malgré ses efforts intenses et l’avantage en puissance que lui procure sa monture n’arrivait pas à porter coup d’estoc au but. Après un long moment à traverser le camp dévasté de l’adversaire, le Languedocien observa les corps étendus sur le sol, le sang qui se mêlait à la boue. C'est alors qu'il du se replier comme le reste de la troupe. Les blessés furent emmenés, Georges y reconnue, ses compagnons, le Rouge, Etienne et d'autres. La seule chose que Georges savait c’est qu'il reviendrait une autre nuit, pour tenter de briser ce siège. Le Très Haut ou Deos (barrer la mention inutile), l’avait protégé, il serait donc du prochain assaut, pour la couronne et la Bourgogne.

[Compagnie d’Artus, nuit du 6 au 7 Février : Try Again**]

Le Jour, le Bouillonant Chevalier Languedocien s’est reposé, à soigné sa monture et surtout il s’est préparé pour une autre chevauché, qui viendrait à la nuit. Une douleur le lance au poignet, le droit, celui qui porte sa lame. Elle était probablement due à la violence des chocs de la veille. Cependant, il n’avait pas à se plaindre, il était en vie et en un seul morceau lui, en espérant que cela continue. Même si cette douleur pourrait être handicapante, lors de l’assaut, il irait se battre le soir.

Quelques heures plus tard, comme la veille, les hommes et femmes de la compagnie d’Artus, compagnie du roy, se rassemblèrent vers le point d’assaut. Georges, comme la nuit précédente reprit place au près de Jusoor, même s’il avait toujours à porté de vu le groupe de la Rousse, son groupement d'origine.

Ce soir il l’espérait, l’assaut serait victorieux et avec lui la fin du siège de Dijon. Georges se concentra comme la veille, prêt à en découdre, fier mais grave. Car il le savait le combat de la nuit serait plus éprouvant que celui de la nuit passé. Les corps et les bêtes avaient été abîmés, poussés dans leurs derniers retranchements. C’est alors que le cor sonna, la bataille de nouveau s’engagea.


Vous avez engagé le combat contre l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333 et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas


Le choc, fut moins brutal cette nuit là, mais les combats qui s’en suivirent plus violents. Mais comme la nuit précédente le bras armé de Georges était incapable de toucher les diverses cibles. La faute à la douleur qu'il ressentait au poignet, douleur qui ne faisait que s'accentuer au fil des coups portés. Tenir la lame fermement devenait de plus en plus difficile, il finirait bien par être projeté au sol, s’il continuait à manquer de fermeté.

Son regard balaya la zone autour de lui, c’est à ce moment qu’il vit Jusoor disparaître, tombée à terre. Georges incapable de mettre un coup au but décida de se rapprocher de la Princessa, pour assurer une certaine protection grâce à la puissance de son cheval. Il l’éperonna et fut en quelque seconde sur place. La Blanc-Combaz venait d’engagé un combat au corps à corps, Georges, quand à lui repoussait à coup d’estoc du haut de sa monture, d’autres teutons qui avait vu la Donà tomber.

L’homme en face à face avec la jeune brune s'écroula, visiblement mort, ou grièvement blessé. Georges sourit de voir la princesse s'en sortit vivante et en bonne santé. Un dernier regard sur la princesse et Georges brisa un groupe en forçant le passage avec Bolhon, sa monture, pour allez prêter main forte au groupe de la Rousse.

Le combat s’acheva, encore par un replie de leur troupe. Amorri blessé, il vit Jusoor donner quelques ordres rapide, calme et fière. "Quelle femme !" pensa Georges un sourire aux lèvres avant que le replie stratégique de la compagnie et de ses blessés s'opère. Georges avait survécu encore, et tant mieux ! Mais une chose était certaine, ils reviendraient, les Chevaliers de Bouillon d'abandonne pas comme ça !



*Bolhon : signifie "Bouillon" en occitant
**"Essaie encore"

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Herode
[Chemins d'épines, traces de ciel fuyant - (suite) - Compagnie d'Artus, premier jour, devant Dijon ]

L'heure

La terre a vibré longuement sous les sabots de guerre. Une clameur dantesque a roulé sur la plaine, elle jailli des poitrines comme un torrent. Tout ce qui peut passer dans un cri était là : cri de chairs et de boue, cris de peur et de joie, de haine et d'espoir, cris de lames qui dansent. La charge des royalistes a dévalé la pente douce de la colline. Fleuve d'acier. Il roule ses flots en tumulte.

Au fond, les murs de Dijon assistent à la bataille avec indifférence. A contre-jour, les bannières et les étendards prennent le feu doré des archanges.

Je m'en souviens. Du haut des créneaux bleus des cieux, les hurlements, le bruit des chocs et des chutes redescendaient vers nous comme un ressac.

Au pied de la colline, le flot rageur des charges se brise sur le rempart impavide des piquiers teutoniques. Les Croisés sont des soldats de passion et de métier. Les défenses méthodiquement construites tout autour de leur camp, la digue implacable des lances, la boue glissante qui entrave les mouvements des chevaux, tout se conjugue soudain pour briser la vague furieuse. Elle explose en écume.

L'écume, c'est nos armures qui ont soudain reluit dans ce rayon blême qui franchissait la cuirasse des brumes. J'ai vu flamber des lambeaux de nuages. J'ai cru que la terre allait s'effondrer sous nos pieds.

Les Teutoniques encaissent le choc, leurs alliés Joinvillois contre-attaquent à présent sur le flanc de la Compagnie d'Artus. Etienne est comme toujours, comme tout le monde brassé dans la mêlée. Il a bientôt perdu de vue ses compagnons. La silhouette de la Princesse disparait avec d'autres, avalée par le tourbillon d'acier.

(...)

Nous avons marché tout l'hiver,
Les batailles ont bu notre sang.
Aime-moi tant que je fais la guerre,
Je ne la ferai pas longtemps.

(...)


Souvent, au plus fort de la foule, dans les rues des grandes villes ou bien dans les tavernes, j'avais aussi cette sensation de solitude. Juste le bruit sans fin du monde pour glisser sur ma peau minérale comme un ruisseau glacé.

Autour d'Etienne, les soldats tombent. La Compagnie paye sa charge au prix fort et ce n'est rien comparé au prix qu'elle et les autres payeront encore demain.

- Pourquoi laisses-tu faire cela ? Où es ta bonté, Dieu d'amour ? Où ta miséricorde ?

- Je ne suis pas ton dieu.

- Alors, qui es-tu ?

- Appelle-moi le Passeur.

Infinitudes

Il se tenait devant moi, il mangeait toute la pénombre entre ses bras. Ses naseaux, son encolure étaient celles d'un cheval, sa croupe aussi. Mais il avait pour corps un bras de mer sinueux ou le courant faisait des cercles gris. Ses jambes étaient une montagne.

Dans la mêlée, la lance d'Etienne se brise contre un poitrail d'acier. L'homme tombe à la renverse du haut de son cheval, roule au sol et se relève dans le même mouvement. Etienne lâche le morceau de bois désormais inutile, dégaine son long poignard. Il faudra passer la garde d'une épée qui virevolte pour viser la gorge mal protégée. Un coup d'épée le frôle, un autre s'arrête contre la garde du poignard, secouant durement le poignet. Au large le Roy et son écuyer passent comme deux lents vaisseaux à la dérive. Ils suivent et taillent leur chemin. L'épée est leur étrave.

Une ouverture enfin dans la garde de l'adversaire mais Etienne n'en profitera pas. Le cavalier qui charge dans son dos le surprend au moment même où il s'élance. Le fer pointu de la lance perce au dessous de l'omoplate. Cela fait juste un petit craquement lorsque la peau cède, puis les côtes qui s'ouvrent pour laisser passer le coin vorace qui s'enfonce. La pointe ressort devant en crevant la mince cuirasse de cuir bouilli. On dirait qu'elle sourit dans sa gerbe de fleurs rouges, qu'elle secoue une rosée assombrie par un reflet d'orage. Sous le choc, Etienne est soulevé du sol, simple fétu de paille dans une saute de vent.

- Je ne pensais pas que je serais aussi léger, le jour venu. J'ai cru que je volais. Et puis la douleur a surgi.

- Vous ne pesez jamais rien. Il en faut des âmes et des hommes pour faire pencher un peu le fléau des balances.

- Qu'en sais-tu ? Tu es le Passeur, pas le Juge.

- Ma barque est le fléau. Dis-moi ce que tu pèses, je te dirai ton prix.

- La douleur est venue. Jamais je n'en ai vu de pareille. J'ai compris enfin ce que c'était que la Tempête.

Sous le choc, la hampe de cette lance aussi s'est brisée. Etienne retombe lourdement et roule sur le dos. Presque : le bois qui jaillit encore de la plaie porte au sol et s'enfonce en terre. Un papillon cloué. La boue et l'herbe marbrent leurs courbes de rouge.

Il a gardé les yeux ouverts. Autour de lui, des silhouettes indistinctes courent, frappent, tombent, passent. Un cri se détache et s'éteint. C'est lui qui crache sa douleur.

- Alors, es-tu prêt ? Il y a belle lurette que tu penses à ce moment. Qu'en dis-tu ?

Il me désigne les murailles blanches qui se dressent au loin. Entre elles et le Passeur, l'océan des ténèbres qui gagnent. Un étendard claque au vent. Azur et or, gueules et argent. Un lion rugit. Un corbeau traverse l'espace.

Etienne dresse ses bras devant lui. Ses mains sont couvertes de boue, de sang. Sa boue, son sang. Elles tremblent dans la tempête, le brasier des douleurs les déforme. Entre ses doigts ouverts en éventail, un instant, la boule froide et pâle du soleil qui crève le bleu des cieux.

- Il parait qu'on devient aveugle à trop le regarder.

- Viens-tu ? Tes souvenirs sont inutiles.

- Crois-tu ? Est-ce que j'avais tout fini ?

Il se retourne pour regarder derrière lui. Tout ce silence, soudain.
Est-ce qu'il a fini ? Un doute...


Le bleu immense s'assombrit. Il a la profondeur des océans. Un oiseau blanc fuse comme un cri : le soleil, il s'arrache enfin à la terre gorgée de sang. Il monte comme une bulle dans les plis noirs qui se referment sur le grand lac apaisé.

Peut-on partir avec un doute pour l'éternité ?

Le matin recommence enfin, et c'est enfin la nuit où l'on respire.

Citation:
06/02/1461 04:04 : Votre arme a été détruite.
06/02/1461 04:04 : Schradac vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

J'ai quitté hier le village,
Y laissant amis et parents
Ainsi qu'une fille de mon âge
Dont je voulais être l'amant.

Avec mon sac en bandouillère,
J'ai rejoint le front en chantant.
Aime-moi tant que je fais la guerre,
Je ne la ferai pas lontemps.

Dans le pays l'ennemi rôde,
Ne m'oublie pas, ma tisserande,
Pour toi je marche et je maraude,
Chassant les soudards qui brigandent.

Rome et l'Empire lèvent le fer
Contre nos frères et nos parents !
Aime-moi tant que je fais la guerre,
Je ne la ferai pas longtemps.

L'hiver est long dans nos campagnes,
La nuit est froide loin de ton sein.
Seule l'épée qui m'accompagne
Réchauffe ma paume au matin.

Nous avons marché tout l'hiver,
Les batailles ont bu notre sang.
Aime-moi tant que je fais la guerre,
Je ne la ferai pas longtemps.

Teutons et papistes font le siège
de la Bourgogne et de Dijon,
Mais nos terres leurs seront piège :
C'est leurs tombes qu'ils y trouveront.

Nous luttons pour le Roy, et fiers
enfants de France bataillons en chantant !
Aime-moi tant que je fais la guerre,
Je ne la ferai plus longtemps.

Le jour est là et l'ennemi
Devant nos rangs serre les siens.
Sonne la charge ! hardi ! hardi !
Nous allons faucher ces faquins !

Les hommes tombent comme les feuilles
A l'automne que tu aimais tant,
Moi, je n'ai pas vu l'épée qui me cueille
Et m'arrache sa moisson de sang.

Je suis allongé sur la terre,
Un souffle emporte mes promesses :
"Je reviendrai, tu sera fière !"
Hélas, j'ai menti : je te laisse.

Aime-moi donc, j'ai fait la guerre,
Même si ne l'ai faite longtemps.
Dis adieu pour moi à ma mère,
Puis oublie-moi : c'est le printemps !

_________________
Etienne LaHire, dit Herode
Falco.
Nuits d'attentes, puis fracas de combats.

Ceci est pour la Duchesse de Mirandole.
Merci m'sieur.


Rien de plus.
Une missive , encore et encore, comme il en arrive et repart par dizaines de la Tour du Bar.



Ma Dame de Coeur, Princesse de Lune,

L'amour courtois ou fin'amor serait ainsi mon destin?
Selon ces régles où l'aimant épris d'une Dame de rang supérieur doit sans cesse prouver son amour par défis et prouesses?
N'avons nous pas déjà assez défié Dieu et Roys pour que la régle s'incline et accorde la victoire?

Dois je encore rompre le destin, scinder l'unique chemin possible pour le changer en bifurcation pour le plus grand plaisir de Dieu ou du Sans Nom qui detestent chacun ce qui est prédestiné?

Dois je tuer ou renoncer à tuer?
Vous qui tenez ce qui reste de mon coeur dans votre main, jetez le au feu, écoutez Celui qui vous à parlé.
Il fut Archange et est loin d'être sot.

Vous aimez les hommes puissants ou séduisants.
Je ne suis ni l'un ni l'autre et ma qualité d'homme semble parfois même remise en question.

Ou aimez moi.

Comme on peut aimer Hephaistos le dieu boiteux créateur des antiques machines de l'Olympe.
Aphrodite le pu.
Et Angélyque?


De Tonnerre

FdeC

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Maud
[13 Février 1461 - Une Vache Bourguignonne contre Quatre Vendus! ]



Ca va faire un drôle de pot au feu tout ça!
C'est ce que se disait Maud du haut des remparts en mangeant de la viande grillée juste avant l'assaut des 4 armées qui les assiègeaient. Ils se doutaient tous qu'un assaut aurait lieu. Une petite prière au Très Haut était de mise.
A Un contre quatre, ils ne donnaient pas cher de leur peau. Mais elle serait hors de prix.


Toi là Haut,
Réveille-toi!
Apporte force et courage dans nos bras! Et dans les leurs, même si c'est du jus de navet qui coule dans leurs veines.
Que le combat soit à la hauteur de tes folles espérances, nous qui mettons nos âmes entre tes mains.


Montrant du doigt l'oriflamme de Alleaume. Celui qu'elle avait toujours appelé le Duc "Ouin Ouin"
Regardez l'ennemi juré du Couard est là pour le soutenir. Deux couards ensemble hein? Ca crée des liens tout ça.

Penchant la tête vers l'intérieur, elle observait avec attention le regroupement des forces de la Veuve Noire qui viendraient grossir les rangs de la Vache Folle. Elle avait retrouvé la forme Maud. Comprenez la rage contre l'ennemi depuis qu'ils avaient osé blesser Cuche.

En première ligne juste derrière les portes, les chefs maréchaux et maréchaux menés par la Prevôte Adriah. Fallait pas les oublier ceux-là. Entraînés et armés, ils défendaient la capitale chaque soir depuis des lunes. Prêts à en découdre face à l'ennemi.

Sur les remparts, des archers à piquer dans la mêlée qui s'engagerait à l'intérieur.

Et comme une déferlante, les teutoniques, le bélier bourguignon vendu à l'Empire et le berrichon s'élancèrent contre Dijon. Dire que Maud pigea un tant soit peu la stratégie ennemie, eh bien non!


Brandissant l'oriflamme de Montreal et poussant son cry,


Elle donna coups d'épée, évita les coups et se retrouva pas loin de Juane, chef maréchal de toujours qui blessait sérieusement un.. un?.. eh bien un de ces chiens à abattre! Et une autre chef maréchale qui faisait de même..

Un peu plus loin Dnapo qui combattait seul contre trois dont un teutonique qu'il creva avant de tomber.

Le coeur au ventre, la rage anima si bien leurs rangs qu'à l'aube, la Vache Folle avait repoussé les quatre armées.


Chiens de la lune, allez hurler avec le Sans Nom

Comme la mer se retire après la tempête le temps était venu de compter blessés et morts et ceux qui restèrent ce matin là sur le sable ne portaient pas les couleurs de la Bourgogne. Et d'un seul coup

Vous n'auriez pas vu mon époux?

Citation:
13/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas, l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., et l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume.

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"Mon âme est à Dieu, mon coeur est au Roy, mon corps est à mon époux"
Aryanha
[Quand La Veuve Noire et La Vache Folle ne font plus qu'un...Nuit du 12 au 13 Février 1461]





Une nuit pas comme les autres...La Veuve Noire avait rejoint La Vache Folle, quelle folie ! Mais non...mais non...oui mais quelle folie, la Vache !
Combien de nuits sans dormir ? ou si peu...?
Aryanha écoutait ce bruit de croisement de fer qui rythme l'entrainement des soldats, des pas lourds, des craquements dans la neige gelée, des pas précipités qui apportent des missives.

Votre Grâce...des messages, plusieurs, certains viennent de loin !
La Régente brisait les sceaux des lettres ou en dépliait d'autres simplement.
Et soudain...l'espoir, la nostalgie,le sourire aux lèvres. Et des souvenirs qui se bousculent, des souvenirs lointains, quand elle était à peine sortie de l'enfance et qu'elle suivait son père chez les Dragons Renversés.

C'est pour ce soir !
Oui...c'était pour cette nuit.
Aryanha s'agenouilla une fois de plus et pria...elle pria si fort pour que le sang des Bourguignons soit épargné.
Déjà dehors, tout le monde attendait sur les remparts, près des portes, elle ne lisait plus la peur dans leurs yeux, mais elle pouvait voir briller cette lueur d'amour pour leur Duché. Ces soldats qui ne touchaient même pas leur solde et qui restaient fidèles, ces civils qui abandonnaient leurs champs pour s'armer et défendre leurs terres, ces maréchaux qui chaque nuit résistaient et donnaient toujours plus de leur personne jusqu'à leur vie pour leur Bourgogne. L'amour de leur province, l'amour de la Bourgogne...Aryanha sentit son coeur se gonfler, voilà les vaillants bourguignons.

Elle monta sur les remparts, et au loin elle pouvait voir les campements des armées de la Honte.
Celle de Alleaume le Berrichon...qui allait mettre son duché en guerre contre la Bourgogne.
Celle d'Istar composée de brigands, et oui...elles connaissaient bien leurs noms à ces brignads pour les avoir chassé en tant que procureur.
Celle Makcimus. grosse d'italiens.
Celle du Bélier de Joinville...déjà elle le voyait prêt à en découdre et à frapper...du bourguignon !

Les Armées de La Honte se regroupent...en Tête, Istar.
Avec elle, Trixolas...suivit de Makcimus et Ouin Ouin à la queue.
Ca va faire mal.


Un souffle de haine monta en elle, elle sentait la rage en les observant se préparer...ils attaquent !

Citation:
13/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas, l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., et l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume.


Et la tempête d'hommes et d'armes se leva, l'agitation monta jusqu'à eux, déferlante bruyante. Le sang à la tête, la rage au coeur, La Régente partit rejoindre les siens essuyer cette attaque et peut être ce massacre, parce que quatre armées étrangères contre une seule armée bourguignonne, était une extermination pure et simple.

Elle vit les siens se battre avec vaillance dans les honneurs et...et bien oui, le miracle, Dieu était là pour eux.
Et l'armée Bourguignonne dans sa frénésie réussissait à repousser les armées de la Honte.

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Régente de Bourgogne
Alleaume
[ Devant Dijon le 13 Février ]

* L'armée Vae Victis était arrivée sans problème devant les murs de Dijon, c'était aussi facile que de mettre son doigts dans un fromage ! La ballade avait été tout a fait charmante, ils avaient rencontrés des gens sympathiques à Autun. Puis ils étaient arrivés devant les portes de la Capitale, solidement fermé, tenu par la Duchesse un peu catin sur les bords, et par une usurpatrice qui pleurait autant sur ses annonces qu'elle le surnomait Ouin Ouin avec ses amis bourguignons.

Mais il y avait aussi en face de vaillant guerriers, les armées Croisés, les fiers Bourguignons qui resistaient à l'oppresseur, il avait déjà rencontré plusieurs personnes de ses armées, des gens heureux de les voir enfin arriver, ils attendaient les Berrichons avec impatience, et les Berrichons, eux, étaient content de combattre aux côtés des Ordres Religieux, des révoltés à qui ont avaient spolié le libre arbitre.

C'est ainsi que le jour même de l'arrivé, ils prirent la décision d'attaquer la citadelle, ils foncèrent tous ensemble, un beau tableau que de voir autant de soldats se ruer sur cette ville tenue par les hérétiques,

Se soir la il ne tapa personne, pas de chance se dira t-on, mais les voix du Seigneur sont impénétrables ! Il regarda ses équipiers du Berry, et dit d'un air rieur *


Bon aller, se sera pour la prochaine fois ! On va bien finir par avoir cette racaille !

* Il y avait eu des blessés se soir là du côté des croisés, le jeune Duc se rendit avec les autres prêter main forte à ceux qui avait été touché pendant les combats, certains avaient l'air bien mal en point, mais c'était le lot de toute guerre, lorsque en face, on ne voulait que la guerre, alors il y aurait la guerre.. Oui la guerre, et les morts. *
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Charly
Minuit. Dijon. 13 Février.

L'homme ne parlait pas puisque il écrivait.
Parfois ses yeux partaient à la quête d'étoiles
Alors
Il regardait le ciel
Encore parsemé
De morceaux de dentelles
D'émeraudes savantes
Et de rêves brisés.

Puis il se remettait enfin à l'écriture.


Citation:

Je lègue mon cheval à celui qui le veut.

Mon épée cassée ira à un enfant : il jouera "à moi".

Mon heaume pour la dame de l'auberge, pardi !
Elle trouvera usage d'un casque renversé.

Ma cotte pour un os : il faudra le trouver.

Je lègue éperons à la gastronomie.
La sauce piquera le gosier des abeilles.

Que l'on cherche un savant : à lui chère mémoire
Elle fuite hélas beaucoup plus qu'elle n'apprend
Aussi va-t-elle de pair avec heaume inversé
Ce sont tous deux des pots après tout, après moi.

D'un cheval un vieux fer ira à qui de droit
Au premier qui dira : le fer ? Il est pour moi !

Je donne ma sacoche aux poches bien remplies
A un joueur de flûte si je sors du tombeau
J'ai toujours préféré les cordes mandolines
Au souffle musical des airs trop démodés
Qui ne font que passer et ne reviendront pas.

J'offre un flambeau d'orage à ceux qui veilleront
Les corps des malheureux qui périront à l'aube.

J'offre aussi clair de lune aux clairières nues.
J'offre l'air qu'on respire sans jamais y penser
Aux enfants de la route, à ceux qui comme moi
Sont venus jusqu'ici parce qu'on leur a dit
"Ils sont un et en face se trouvent quatre armées".

Je lègue tout et rien à celui qui voudra.

Mais j'emporte avec moi Celle que j'aime encore.


Charly plie son parchemin : il a bien tout écrit.
Et pourtant...

Il regarde la personne qui veille près de lui.
Il ne le connait pas et ne l'a jamais vu.
Mais celui qui attend la mort auprès d'un autre
Est alors comme un frère.

Charly ouvre sa gourde et la tend à côté.


Un filet de vin, l'ami ?
Avant que ils arrivent...
Charly
Accroche-toi au pinceau : j'enlève l'échelle !

Après n'avoir partagé ni le pain, ni le vin avec ses charmants voisins de résistance active, Charly s'était lancé d'abord dans une partie de solitaire, ensuite dans un petit somme.

Il avait appuyé pour ce faire sa nuque contre la pierre descellée du créneau.

Il rêvait de myriades de fleurs et de torticolis, lorsque soudain un calme bruit le tira de sa torpeur démesurée.


"Un bruit, un geste, Charly fait le reste", pensa-t-il.

Donc, il bouge légèrement les yeux sans trop bouger la tête, comme les z'animaux dans les halliers, les bois, les forêts et tout le bataclan.

Et que voit-il ? Ciel ! Fichtre ! Diantre ! Noises et fifrelis ! Une échelle vient de se positionner subrepticement et en toute bonne désinvolture contre le mur qu'il garde.

Ni une ni deux, n'écoutant d'abord que son courage, Charly veut mettre les bouts.
Puis il se ravise, n'écoutant que son coeur qui bat à mille à l'heure.


"C'est toujours, toujours pour ma pomme", se dit-il encore.

Il saisit une perche qui sommeillait aussi mais ne s'était pas encore réveillée, et tirant la langue comme pour mieux viser, applique l'outil contre le haut de l'échelle, alors qu'il aperçoit déja un type plutot costaud qui monte.

Zut de zut ! Poussons !

Et Charly pousse.

Et l'échelle, toute étonnée de découvrir Newton, se prend à jouer à la pomme.

La voila qui s'affaisse entourée de quelques cris.


Boum ! fait Charly.

Puis, se penchant : "Euh...désolé hein !"

Et c'est en se penchant qu'il découvre quelqu'un qui, resté accroché au mur, pend lamentablement et sans ébats.

Charly sort son épée favorite et la regarde.


Nous z'allons couper une main, ma chère !

Citation:

14/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume, l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.
Lewyne
[Nuit du 12 au 13 Février 1461 : Faudrait peut-être passer en mode offensive !]


Quelques jours d'attente... La forgeronne se sentait coincée dans une situation dont l'issue n'était pas certaine. Elle voulait connaître le fin mot de l'histoire, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Elle avait patientée comme tout le monde. Finalement l'attente ne lui avait pas paru si interminable que ça puisqu'un certain Mansart occupait ses pensées.

Combats sous le ciel éclairé de milles étoiles, épée toujours en main, équipée comme au premier jour... Il était peut-être temps de passer à l'attaque. Elle réussissait toujours à esquiver les coups, plus ou moins, le souvenir de son déboitement d'épaule étant encore présent au fond de sa caboche. Mais elle n'avait encore touché personne au cours des batailles, il était tant d'agir. Mais ce ne fût pas cette nuit là...


13/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Clarinha et de
Isandre.watelse, l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque, et les défenseurs de Dijon.


[Nuit du 13 au 14 Février 1461 : Attaque, défense... Cherchons le juste milieu. Au risque de tomber...]

Dernière nuit de combat pour elle, la forgeronne allait se retrouver blessée. Dernière nuit tout court, surement pas, elle était coriace et savait se raccrocher à la vie comme une moule à son rocher. Et puis, elle est amoureuse. L'amour ça guérit tous les maux et fait gravir des montagnes...

Pieds dans la boue. Lewyne empêchait les coups de l'atteindre, faisant pivoter ses jambes, marchant quelques pas, s'arrêtant un peu plus loin, épée dans sa main droite fendant l'air dans un sifflement, bouclier dans sa main gauche levé devant elle. Elle devait changer un peu ses vieilles habitudes, autrement aucun ennemi ne tomberait sous ses coups. Une profonde inspiration, elle repoussa une mèche qui lui gênait la vue avant de s'élancer sur la première personne du camp opposé. Qui était-ce ? Elle ne voulait pas savoir. Et puis elle s'était interdite de faire la même erreur deux fois. Elle ne prononcera pas un mot...

Elle devait frapper. Simplement frapper.


14/02/1461 04:05 : Vous avez frappé Chocolatine. Vous l'avez sérieusement blessé.
14/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque et les défenseurs de Dijon.

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Regarde droit devant. Et avance...
Niall
[13 Février 1461 - Le ralliement de la mort ]


Mais pourquoi? Pourquoi diable ils avaient décidé ça ... Il était bien avec une araignée plutôt qu'une vache .. En plus il était un des patrons et là il allait être dans les rangs comme tout le monde.
Non mais sérieusement , en plus les vaches lui il les aimait mortes et dans son assiette ...

Enfin bon quand il fallait il fallait. Il avait plié les gaules en dernier avant qu'Ary dissolve la Veuve et était allé se ranger dans les rangs de la Charolaise.

Il paraissait que ce soir allait être un grand soir. Le soir où ils devaient supposément mourrir. Il n'en avait aucunement l'intention ... de mourir. Il comptait bien trancher dans le vif du sujet mais pas l'inverse.
Niall avait passé la journée à chercher sa femme et il ne l'avait pas trouvée ... Elle devait encore se planquer ou fricoter avec il ne savait quel coquin qui allait finir sa vie prématurément.

Alors qu'il était encore en train de chercher en vain les tocsins sonnèrent la ralliement. La charge venait d'être donnée et il allait falloir défendre chèrement sa peau contre une tripotée d'armées alors même qu'ils était tous seuls.
Cela lui rappelait vaguement quelque chose d'ancien et d'antique mais il n'arrivait pas encore à se rappeler quoi.

Il fit déplier l'oriflamme a son porte étendard et attendit la charge devant les portes. Comme un dernier pied de nez à l'envahisseur.



4 armées ... ils étaient 4 armées contre eux et on voyait bien du monde sur la plaine.
Il était prêt à recevoir la charge et elle arriva. Nombreuse légion qui s'amassait devant les portes en essayant de les passer et de prendre d'assaut Dijon.
Mais la vague humaine ne fut pas assez forte pour pouvoir passer leurs lignes.

Niall distribua bien quelques coups d'épées mais il ne réussit à coucher personne pour le compte et la bataille fut terminée avant même qu'il ne put embrocher un quelconque teuton.

C'était bien dommage, les armées d'en face se repliaient et il avait un gout d'inachevé dans la bouche. Ils n'étaient pas passé mais ce n'est pas comme si il avait pu décalquer de l'impérial. Ils reviendraient sans doute demain après avoir pansé leurs blessures.

Il serait là. Il attendrait.


13/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas, l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., et l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume.


[14 Février 1461 - On prends les même et on recommence ]


Toujours pas de femme à l'horizon.. Elle devait vraiment se cacher de lui en fait. L'éviter était devenu sa spécialité à celle ci et ça le mettais de très mauvaise humeur.
Il aurait bien voulu lui mettre la main dessus avant le début de l'assaut qui allait de nouveau être donné, il en était certain, dans pas longtemps.

Mais que nenni, pas moyen de la trouver. Comme la veille , les cors sonnèrent. Et il entendit distinctement le cliquetis des armes de l'autre côté chez les teutons.
Il alla donc se mettre en place. Au même endroit qu'hier attendant de pied ferme la sale engeance en multitude.
Avant le choc de la charge il se rappela comme un sursaut ce qui lui avait échappé hier. Ce vague souvenir , en fait il se rappelait maintenant... La Grèce, Sparte ... C'était ça !!
Presque du pareil au même .. A 1 contre des dizaines. En espérant que le scénario soit légèrement différent cette fois et qu'ils allaient leur mettre une raclée.

Encore une fois il fit sortir l'étendard de Montréal. En première ligne et il attendait l'ennemi.
La charge fut plus brutale que la veille et il était bien décidé a égorger de l'animal d'en face. Il avait changé de tactique et avait troqué sa claymore contre une épée plus petite et un bouclier.

14/02/1461 04:05 : Vous avez été attaqué par l'armée "Vae Victis !" dirigée par Alleaume, l'armée "Deus Manum Ducit" dirigée par Istar.333, l'armée "Ne Craint que Dieu" dirigée par Makcimus., et l'armée "La Revanche des Ovins" dirigée par Trixolas.


Le premier choc passé la mêlée confuse s'installa, comme toujours dans pareil cas. Et il fallait trancher au hasard sans se préoccuper de si le méchant d'en face était au final un gentil pèpère de famille ou une brute sanguinaire. Peu importait, il fallait remporter la victoire.

Il avait combattu quelques ennemis depuis le début mais le combat s'était désengagé naturellement à cause du manque de place et de la cohue. Tout à coup il repéra un ennemi dans une zone un peu plus dégagée et il s'empressa d'aller se porter à sa rencontre. On s'en fichait des politesses et il ne prit même pas la peine de le prevenir qu'il arrivait , le cliquetis de son armure le ferais pour lui.

Et voilà Niall arrivant tout près de celui qui allait faire les frais de sa mauvaise humeur et les frais c'était pas peu dire. A peine le vil raclure eu le temps de se retourner pour le voir arriver qu'il lui asséna un coup d'épée d'une rare violence.
Il n'avait même pas cherché a viser un endroit stratégique et il avait tapé ... et fort .. et c'était tout.
Apparemment ça a eu son effet son ennemi du jour s'effondra sous le choc dans une mare de sang, incapable de lui rendre coup pour coup, et c'est à cet instant que les lâches d'en face sonnèrent la retraite.

14/02/1461 04:05 : Vous avez frappé Dufric. Ce coup l'a probablement tué.


Encore une fois ils avaient tenus bons. Et contre 4 armées en prime! Il n'était pas peu fier Montréal. Depuis le début du conflit il avait dézingué un bon paquet d'ennemis et il n'avait toujours pas eu une seule égratignure. Un guerrier voilà ce qu'il était ... et un bon en plus!

Et le voilà qui allait regagner sa partie du campement qu'il s'était assigné tout seul. Sur le chemin du retour quelque chose l'intrigua. Il croyait voir ses couleurs plus loin en contrebas et ce n'était certainement pas son porte étendard à lui qui était mort là bas. Il était bien vivant et à ses côtés. Il fallait qu'il en ai le coeur net et savoir si quelqu'un n'osait pas usurper son titre.

Il voulait rentrer de suite et chercher sa maudite femme mais la curiosité l'emporta et il alla voir ce que faisait son oriflamme là bas.
Plus il se rapprochait plus il avait une mauvaise appréhension. Il n'y avait qu'une seule personne qui aurait oser porter les couleurs de Montréal à part lui et si c'était bien ça ça n'augurait rien de bon.

Il venait d'arriver sur place. L'étendard flottait au vent, planté dans la terre et des corps un peu partout ici. Un des corps lui disait quelque chose. Et en fait oui il connaissait la personne en question. C'était sa maudite épouse !!
Quelle idée d'avoir voulu aller au combat , il lui avait bien dit déjà qu'elle n'avait rien a y faire. Mais têtue comme elle était elle avait voulu participer et on pouvait a présent voir le résultat.

Sa propre épouse, inanimée sur le sol , du sang frais et séché un peu partout. La vision le mit dans une rage folle. Il devint instantanément rouge, cherchant du regard si le lâche qui avait trucidé son épouse ne se trouvait pas encore là pour lui faire subir un des pires sorts qu'il pourrait avoir : mourir sous les coups de Niall.
Mais il n'y avait plus personne. Niall était persuadé que sa femme était morte et il lacha un cri lugubre pendant qu'il se baissait pour ramener le corps au campement et lui donner une sépulture décente.
Quand il voulu la prendre dans ses bras il se rendit compte qu'elle respirait encore. Faiblement mais elle respirait...

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Chocolatine
[Nuit du 13 au 14 février 1461 - Armée La Vache Folle III]


Chocolatine montait la garde à l'entrée de la ville, quand tout à coup une femme fit irruption devant elle.

Lorsqu'elle s'apprêtait à combattre, Chocolatine poussa un grand cri de douleur, car elle venait de recevoir un coup d'épée dans les omoplates par une autre femme qui été arrivée par derrière sans bruit.


Citation:
14/02/1461 04:05 : Lewyne vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Chocolatine se retrouva seule blessée entre les deux femmes. La douleur était si intense, et encore plus lorsque son ennemie retira l'épée. Chocolatine croyait sa dernière heure arrivée. Mais s'était sans compter sur l'intervention de Taillefer qui arriva et combattit avec elle.

Chocolatine en profita pour prendre le premier bâton qu'elle trouva et blessa grièvement la première combattante.


Citation:
14/02/1461 04:05 : Vous avez frappé Elena_sophye. Vous l'avez grièvement blessé.

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