Castelorazur
Une bonne Trappiste sur et sous les murailles de Dijon !? Ciel !
Et il fourrageait à droite, puis il fourrageait à gauche !
Sous ses assauts, les autres gémissaient, frémissaient, soupiraient gloussaient même parfois (un peu trop souvent à son goût, dailleurs, mais que voulez-vous, le poids des années est ce quil est).
Après quelques heures (bon, daccord, « minutes ») dintenses agressions au gourdin, le Baron baissa sa garde et le pavillon.
Il était temps de quitter discrètement ce lieu malfamé pour en retrouver un autre : le champ de bataille. Les Frères Teutoniques du Provençal allaient bientôt sonner le rassemblement, sans aucun doute.
Aussi, le preux chevalier lança-t-il, dune pichenette du pouce, quelques écus sur la large couche quil venait de quitter.
Ensuite, il engagea le combat. Encore. Alors, il frappa dans le lair. Encore. Du coup, il sépuisa en vain. Encore.
Alors quil sapprêtait à rebrousser chemin, il entendit un « yyyyyyyYYYYYYYYYY ! » qui attira son attention. A peine eut-il le temps de se retourner quun lourd godet atterrit sur son heaume. Le « boum » fut des plus fracassants et résonne encore dans les oreilles du Baron.
Plopper de plop ! beugla-t-il. Quest-ce que ?!
Dun geste lent, il se saisit du calice resté bien droit sur le dit heaume, comme par mag comme si le Très Haut lui accordait un temps de répit, au milieu de la violence ambiante.
Une fois la coupe en main, il se délesta de son casque et leva un il circonspect. Un petit homme, parce que tout là haut, faisait des grands gestes. Mateù plissa les yeux, afin daffuter sa vue daigle.
Mais cest ?! Oui ! Ce bon vieux Charly !
Après avoir levé le godet dans la direction du lanceur, le Provençal le porta à ses lèvres et fut instantanément transporté sur le Soleil. Le breuvage était divin, ni plus ni moins. Nonobstant, un cube ou lautre de fromage naurait pas été de trop. Soit.
Excellent Charly ! Merci !
Il sirupa voluptueusement une gorgée supplémentaire, tandis que sa garde rapprochée sacharnait à assurer sa sécurité, tant bien que mal. Loin dêtre abasourdis, ils ne montraient guère de signe de surprise. Le Baron nétait pas à une fantaisie près.
Soudain, il crût réaliser. Mais ?! Il est passé Il est passé !
Mateù posa soigneusement son précieux récipient et posa les mains autour de la bouche, en portevoix : Foncez Charly ! Mais foncez donc, bougre que vous êtes !
Alors, il se mit à bondir et à agiter les bras, tel une roue à aube frénétique.
_________________
- Mateù 'Castel' de Sabran -
Et il fourrageait à droite, puis il fourrageait à gauche !
Sous ses assauts, les autres gémissaient, frémissaient, soupiraient gloussaient même parfois (un peu trop souvent à son goût, dailleurs, mais que voulez-vous, le poids des années est ce quil est).
Après quelques heures (bon, daccord, « minutes ») dintenses agressions au gourdin, le Baron baissa sa garde et le pavillon.
Il était temps de quitter discrètement ce lieu malfamé pour en retrouver un autre : le champ de bataille. Les Frères Teutoniques du Provençal allaient bientôt sonner le rassemblement, sans aucun doute.
Aussi, le preux chevalier lança-t-il, dune pichenette du pouce, quelques écus sur la large couche quil venait de quitter.
Ensuite, il engagea le combat. Encore. Alors, il frappa dans le lair. Encore. Du coup, il sépuisa en vain. Encore.
Alors quil sapprêtait à rebrousser chemin, il entendit un « yyyyyyyYYYYYYYYYY ! » qui attira son attention. A peine eut-il le temps de se retourner quun lourd godet atterrit sur son heaume. Le « boum » fut des plus fracassants et résonne encore dans les oreilles du Baron.
Plopper de plop ! beugla-t-il. Quest-ce que ?!
Dun geste lent, il se saisit du calice resté bien droit sur le dit heaume, comme par mag comme si le Très Haut lui accordait un temps de répit, au milieu de la violence ambiante.
Une fois la coupe en main, il se délesta de son casque et leva un il circonspect. Un petit homme, parce que tout là haut, faisait des grands gestes. Mateù plissa les yeux, afin daffuter sa vue daigle.
Mais cest ?! Oui ! Ce bon vieux Charly !
Après avoir levé le godet dans la direction du lanceur, le Provençal le porta à ses lèvres et fut instantanément transporté sur le Soleil. Le breuvage était divin, ni plus ni moins. Nonobstant, un cube ou lautre de fromage naurait pas été de trop. Soit.
Excellent Charly ! Merci !
Il sirupa voluptueusement une gorgée supplémentaire, tandis que sa garde rapprochée sacharnait à assurer sa sécurité, tant bien que mal. Loin dêtre abasourdis, ils ne montraient guère de signe de surprise. Le Baron nétait pas à une fantaisie près.
Soudain, il crût réaliser. Mais ?! Il est passé Il est passé !
Mateù posa soigneusement son précieux récipient et posa les mains autour de la bouche, en portevoix : Foncez Charly ! Mais foncez donc, bougre que vous êtes !
Alors, il se mit à bondir et à agiter les bras, tel une roue à aube frénétique.
_________________
- Mateù 'Castel' de Sabran -