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[RP] Campement de la Vache Folle III

Elion
Encore une chute de neige ... Et celle-ci vînt après une nuit glaciale comme depuis quelques semaines à présent , le sommeil devient difficile et pesant dans l'esprit de chaque soldat présent sur les remparts y comprit pour le Seigneur de Theizé . Levant les yeux vers ce ciel gris aux nuages bouffi de neige , la main posée sur la pierre froide de la muraille en créneaux , se penchant légèrement afin de voir le pont levis bien clos , puis une profonde inspiration suivit d'une longue expiration où un nuage de vapeur s'échappa de sa bouche , resserrant les doigts sur le pommeau de sa lame continua sa ronde le long des remparts .
La nuit s'annonçait encore difficile pour ceux qui prétendent se battre au nom de la Saincte Eglise ... Le pas hâtif sur le sol glissant et humide comme pour faire circuler d'avantage le sang presque gelé dans ses orteils . Passant son regard sur les soldats et jeunes recrues devant la caserne puis s'arrêta net devant un bon feu près de l'auberge , retirant ses gantelets de mailles et se frotta les mains qui avaient déjà réussies à faire verser du sang durant cette guerre ...


" Je me demande si la joy est dans leurs pavillons aussi ... "
Angelyque
Un nouveau courrier venait d'arriver, la Mirandole s'empressa d'y répondre, tout en grimaçant devant le post-sriptum.

Citation:
Expéditeur : Baronsengir
Date d'envoi : 18/01/1461 - 18:52:57
Titre : Demande de passage
Ma fille,

C'est au sortir d'une bien trop longue retraite monacale que je reviens au monde, en simple prestre. J'entends de ci de là rumeurs de guerres, de conflits, d'armées...

Sis en Autun, je souhaiterais retrouver mon foyer dijonnais, que j'ai quitté il y a bien trop longtemps... Ayant eu vent de votre commandement d'armée en Dijon, je vous écris afin de garantir passage mien en toute sécurité.

J'espère ne pas souffrir de déconvenue en mon voyage demain soir, tout comme j'espère que depuis notre report de confession vostre, vous marchastes bien droit dans la voie de la vertu.

Salutations aristotéliciennes,

Père Baron Sengir

Post Scriptum : avez-vous trouvé armure à votre taille en tant que chef de guerre? Ce n'a pas dû estre facile, en fonction de... hum... votre poitrail.


Citation:
Mon Père,

Salutations

Je suis bien heureuse d'avoir de vos nouvelles! je vous croyais mort depuis le temps que vous aviez disparu!

Je vois qu'il n'en est rien, fort heureusement.

Il y a en effet des conflits, savamment mis en place par une Eglise qui a semble t-il perdu la tête.

Je vous laisse prendre connaissance de tout ce qui s'est passé afin que vous vous fassiez votre propre idée sur le sujet.

Mais sachez que des clercs n'ont plus honte à présent de mentir. Et d'appeler aux armes coontre leurs propres frères aristotéliciens.

Néanmoins, je persiste à croire que le Très Haut veille sur notre Royaume et que la vérité éclatera. Cela fera sans doute très mal, l'Eglise en ressortira meurtrie, malheureusement.

Vous pouvez bien entendu venir sans aucun risque à Dijon. Jamais je ne lèverai la main sur un prêtre, sauf pour défendre les miens si celui-ci attaque.

Au plaisir de vous recroiser.

Que le Très Haut vous garde!

Angelyque de la Mirandole

Ps: Cela a été très dur, mais j'ai réussi à trouver, de plus j'ai un Protecteur attaché à ma personne qui m'aide pour l'enfiler le matin. A propos, êtes vous toujours bel et blond?

_________________
Baronsengir
Blonde et parfumée missive fut portée à l'incarnation bourguignonne de l'opulence laitière.



Citation:
Ma fille,

Le bon jour.

J'ignore tout des conflits qui se jouent en ce moment, mais je souffre de vos propos contre clercs et Eglise. Les temps s'annoncent bien sombres, mon retour ne se fait pas en les meilleures circonstances il semblerait.

Et comment cela, vous me croyiez mort! Certes, un peu plus pasle que d'habitude de par mon long séjour chez les moines, mais mort, moi, allons! Vous allez voir si c'est un mort qui réveillera tout Dijon de par les cloches de l'église!

Je vous remercie encore pour mon sauf passage de par les portes de la ville. Mais cela m'attriste de voir cette opposition entre aristotéliciens.

J'espère vous revoir bientost, et la curiosité me gagne d'observer votre pièce d'armure. Cela dut estre un tour de force, une œuvre de masitre, que d'enferrer vos... attributs.

Qu'Oane, Aristote et Christos vous guident en vos choix.

Baron Sengir



Post Scriptum : Et comment que toujours bel et blond, quelle question!

_________________


Liberta
Citation:
Salutation Dame Angélyque

Dame oui, tant que l'église n'aura pas statué sur votre sort.
Et si jusqu'à présent cela ne me concernait pas vos conflits, ce n'est plus le cas maintenant

Avec vos bêtises d'augmenter les taxes, non seulement vous aller affamer les "soit disant ennemis du duché" mais aussi nous tous, il est impossible à présent de faire du pain, ou de la viande payer le sacs de farine à 15.48 est une honte, vous avez facile vous, vous avez le postérieur dans le beure
Nous villageois, nous n'avons pas votre fortune, et en fin de compte au lieu de voir vos ennemis partir ce sont les habitants de Bourgogne qui partiront
Ah oui là aussi vous avez trouvé une alternative, vous les fauchez au moment ou ils voyagent et je parle bien de bourguignon pas d'étranger

J'habite en notre capital, il est déjà difficile de vivre dans une capital, là vous venez de nous mettre à mort à petit feu

Je suis peut-être dur dans mes propos, mais c'est ce que l'on entend partout en ce moment en Bourgogne

Que le Très Haut vous ramène à la raison

Une simple boulangère qui en a marre de vos conneries

Liberta

[
Angelyque
Première réponse pour Baronsengir, la tournure de sa missive avait autant attristé la Mirandole qu'elle ne l'avait fait sourire. Un petit régime ne lui ferait pas de mal après tout si elle voulait susciter l'étonnement chez le prêtre.



Citation:
Mon Père,

Je souffre tout autant d'être obligée de mots si durs que jamais je n'aurai pensé prononcer un jour.
Je suis toujours aussi fidèle aristotelicienne et toujours dévouée à notre Sainte Mère l'Église. Je suis brebis fidèle mais je refuse d'être un mouton.
Aujourd'hui l'Église appelle à la guerre et appelle au schisme, la moitié du Royaume se retrouve excommunié . L'Église refuse les demandes de pardons mais encourage le mercenariat.

Elle met en procès pour Haute Trahison les Cardinaux qui font montre d'amour et pardonnent à leur prochain.

Dans le même temps, Elle sacre un homme frappé d'interdit pour sans aucune vergogne ensuite lever cet Interdit. Cela s'appelle le temps romain parait-il. C'est du moins la seule réponse que j'ai obtenu à Rome.

Le Très Haut vous a peut être envoyé à nouveau vers nous en réponse à mes nombreuses prières.

Puissiez vous apporter la Paix, mon Père.

C'est avec plaisir que je m'entretiendrai plus longuement avec vous.

Sachez que je n'ai jamais oublié de me confesser et aspire à devenir encore plus meilleure. Je n'ai jamais oublié tous vos conseils.

Que le Très Haut vous garde et veille sur vous et la Bourgogne.

Angelyque de la Mirandole.

Ps: J'ai hâte de voir ça. Pour ma part j'ai tout de même un peu maigri et n'ai plus enfanté depuis un moment.



Puis elle répondit à Liberta, encore une personne qui sortait d'on ne sait où.

Citation:
Salutations,

Si l'Église règne sur le spirituel, elle ne règne pas sur le temporel, et jusqu'à preuve du contraire la Herauderie est une institution royale et seule habilitée à faire retourner à l'état de roture. Les menaces de l'Église sont si nombreuses et touchent tellement de personnes qu'elles ne font plus peur. N'ai je point moi-même été frappée d'Interdit sur simple affabulation d'un homme malheureux en politique?

Concernant les taxes, elles me touchent autant qu'à vous et n'ont été mises en place que par la faute de trois traîtres à la Bourgogne qui font de la sédition.

Soient les maires d'Autun, de Tonnerre et de Chalon. Quand ceux-ci règleront les impôts qu'ils ont prélevés auprès de leurs villageois plutôt que de ravitailler des étrangers, tout reviendra dans l'ordre.

Il est fort dommageable que toute la Bourgogne doive se saigner pour trois séditieux du même parti politique qui veulent rendre franches leurs villes.

concernant mon armée, celle-ci est en défense et chaque ennemi clairement identifié, et ce publiquement. Il suffit à chacun de ne pas se montrer téméraire. Aucun innocent n'a été puni à ce jour.

En sus de cette liste, des brigands sont également placés en ennemi. J'encourage les honnêtes voyageurs à faire simplement attention à leurs compagnons de voyage, pour le reste, ils ne risquent rien.

bien à vous.

Que le Très Haut et uniquement lui vous guide.

Angelyque de la Mirandole


_________________
--Ptilouis
Ptilouis avait reçu une belle pièce toute brillante pour venir apporter la lettre à la vache folle.

Salut, j'apporte une lettre pour la vache folle !

Il tendit la lettre à la dame qu'on lui indiqua comme étant celle qu'il cherchait.

Citation:
    Strasbourg, janvier 1461, journée ensoleillée.

    Angélyque,

    Bonjour.


    J'ai la sensation que je vais regretter ce courrier mais comme je me sens de mieux en mieux, de plus en plus d'humeur guillerette, j'ai envie de vous l'écrire car rien ne pourrait éteindre ma joie de vivre, pas même l'évocation de votre personne.

    J'ai appris que vous mettiez ma tête à prix. Je ne sais si je dois prendre cela comme un compliment ou comme une insulte. Ce que je sais, c'est que cela me fait sourire doucement. Vous montrez donc votre vrai visage, celui d'une femme qui ne recule devant rien pour assouvir son ambition et sa soif de plus encore.
    Que n'ai-je vu cela plus tôt.
    Et pourtant, vous m'aviez déjà laissé entrevoir certains signes mais moi, trop naïve, je ne les voyais pas alors qu'ils étaient aussi gros que les montagnes de Savoie.
    Les exemples sont nombreux de gens que vous avez portés aux nues avant de les piétiner après leur avoir sucé tout ce qu'ils pouvaient vous donner. L'inverse est vrai aussi, un jour vous crachiez sur quelqu'un et le lendemain, il devenait votre ami au prorata de ce qu'il pouvait vous offrir en retour.
    J'ai pourtant le souvenir de vous lorsque vous portiez la Bourgogne, vous sembliez tellement sincère... Je vous aimais alors. Mais un jour, les masques tombent et les rides que l'on découvre sous les artéfacts sont bien vilaines. C'est votre jour, on dirait. Mais vous n'êtes pas seule sur la scène du grand théâtre de la vérité qui éclate, tous ceux qui sont restés vos gentils moutons ont droit à un rôle également. Combien de temps tiendront-ils ? A voler trop haut, on se brûle les ailes.

    J'ai aussi beaucoup ri quand j'ai appris que vous crachiez sur l'Empire et les Impériaux. Il m'est alors revenu le souvenir de la période où vous vous laissiez courtiser par Charles de Talleyrand. Vous pensiez même au mariage à cette époque. Il est vrai qu'il était duc de Savoie, ce qui vous aurait permis de vous targuer d'un titre impérial. Ce serait drôle, aujourd'hui si vous aviez épousé Charles, ne trouvez-vous pas ? Il me souvient comme vous parliez de lui avec admiration et combien aussi vous avez décrié l'épouse qu'il a choisie à votre place, jalouse que vous étiez.
    Figurez-vous que j'ai la joie de rencontrer Charles de temps à autre, au Palais de l'Empereur. Il est Grand Maistre de la Maison Impériale et lorsque je rends visite à Flavien - l'Empereur - qui est un ami de longue date (dont vous voulez aussi la tête, si je ne me trompe pas) et bien, nous discutons avec grand plaisir. L'autre jour, nous parlions de vous, je lui racontais que vous vouliez ma mort et cela ne l'a pas étonné. Il m'a confié que s'il n'était pas allé au bout de la cour qu'il vous faisait, c'est qu'il avait bien senti que vous étiez une grande intrigante et que vous ne l'aimiez que pour sa position. Il va bien, il est très heureux et se réjouit de me savoir à Strasbourg, loin de vous.

    Je ne parlerai pas du conflit en Royaume, je ne me sens guère concernée ici.
    Je préfère profiter du repos que cette ville me procure ainsi que des distractions que j'y trouve et qui me rendent l'humeur heureuse que j'avais perdue en Bourgogne à trop vous voir courtiser l'hérétique Falco, ne sachant que faire pour lui plaire, y compris lui céder la dignité de la Bourgogne.
    Avant de poser ma plume, je voudrais vous remercier. Oui, parce que sans vous et votre intervention au conseil ducal, concernant mon travail, je n'aurais pas pu avancer mon départ. Là, j'ai pris une dizaine de jours d'avance et ma foi, je dois dire que j'ai pu partir le coeur léger. Merci.

    Adieu.

    Della d'Amahir-Euphor.


Angelyque
La duchesse prit le pli que lui tendait l'homme et lui offrit une poignée d'écus afin qu'il puisse se nourrir correctement.

Tenez mon brave, et revenez un peu plus tard. Réponse pour la fille indigne vous sera donnée.

En attendant elle s'empressa de répondre à une villageoise s'inquiétant de la sureté des routes de Bourgogne.

Citation:
bonjour

pour être certaine de passer sans risques il faut me donner, ainsi qu'à la Régente Aryanha et à Caminho la composition de la lance de votre amie ainsi que son nom afin d'être certaine qu'il n'y a pas de dommages.

Nous sommes en situation de guerre, néanmoins les honnêtes voyageurs ne sont pas inquiétés sous reserve qu'ils ne voyagent pas avec de mauvaises personnes.

Le mieux est de nous donner tous les noms au moins 48 h à l'avance et attendre notre feu vert pour prendre la route.

Bien à vous

Que le Très Haut vous garde!

Angelyque de la Mirandole

_________________
Axelle
Debout en haut de la Tour de Bar, le vent agitait sa tignasse brune. Les prunelles noires de la Bestiole, brouillées de pluie crachotante et froide, restaient figées, immuables, vers le sud où les cimes enneigées et les plaines salées se perdaient dans un même blanc bleuté qu’elle aspirait à retrouver sans trop savoir pourtant lequel l’effrayait le plus.

A sa ceinture, son couteau était entaché d’un sang inconnu, coupable ou non, ennemi ou pas, cela ne l’intéressait pas. Jamais ces luttes intestines n’avaient été la cause de sa présence ici, trop égoïste pour se soucier d’autre chose que de ses pulsions personnelles. Cela n’avait pas été difficile finalement, il lui avait suffit de ne pas regarder le visage de l’homme et d’enfoncer sa lame, froidement, sans réfléchir. C’est tout. Pas de joie, pas de peine, pas de remords. Juste le froid. Mais le froid, elle avait appris à le connaître.

Elle n’en rougissait pas. Ainsi était la vie. Et chacun conduisait la sienne comme il pouvait. Elle été venue pour se battre, et l’avait fait, elle resterait encore quelques temps, par déférence envers ceux qui croyaient encore à quelque chose. Puis, aussi facilement qu’elle était arrivée, elle repartirait, sa fille babillant sous le bras et irait se paumer ailleurs, pour se battre ou embrasser avec la même ardeur ravageuse au creux du ventre. Et ce serait tout. Simplement.

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Effelissianor
[ Un soir sur les remparts]

Effie ne comptait plus les jours passés dans l' armée, ils se ressemblaient....des nuits calmes, lui permettant de se reposer un moment, des nuits agitées où elle se défendait comme elle le pouvait.....pour l'instant elle tenait, malgré le froid, malgré l'ennui ....elle n'avait jamais si peu parlé.

Et puis quoi dire? Attention là un ennemi attaque ? l'ennemi qui était il vraiment? n'était-il point tout d'abord le mensonge, la soif de pouvoir de ceux qui se disent les plus humbles, les plus désintéressés ?

Elle soupira.

Le temps de sortir son épée et de frapper le plus fort qu'elle pouvait.....pour rester en vie. Certains étaient tombés , d'autres pas.....à quand son tour?

Elle se promit une chose, de tout faire pour tenir le plus longtemps possible....de chasser l'ennemi, l'Usurpateur...

La neige tombait doucement sur le château, c'était presque apaisant à regarder....mais le froid l'envahissait....elle pensa à celui qu'elle aimait....
Etait-il parmi eux? allait-il bien? pensait-il à elle ? Elle pensa à ses amis, à Nevers....tout ce qui pouvait la raccrocher à la vie......

Fidèle à la Bourgogne depuis sa naissance , elle ne changerait pas....et les mensonges, médisances , rumeurs qu'elle pouvait parfois entendre sur ceux qui l'accompagnaient dans cette épreuve lui passait au dessus de la tête....comme un nuage noir qui passe , fait tomber la pluie et s'en va.

La jeune brune n'était plus celle de tous les jours....plus le temps de se farder, de brosser sa jolie chevelure, plus rien d'autre ne comptait que de sauver sa vie et celle de ses compagnons d'armes....

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Miguael_enguerrand
Par une matinée ensoleillée, durant laquelle Miguaël appréciait sentir les rayons dardant sa peau et réchauffant son épiderme, le jeune garçon avait pris connaissance de la fameuse liste dont tant de personnes parlaient. La liste prouvant qu'Angelyque n'avait aucun respect pour l'espèce humaine, prouvant qu'elle ne concevait qu'une Bourgogne lui appartenant, et tous ceux qui osaient remettre en cause sa domination devaient mourir. C'était la preuve ultime, elle voulait tuer des êtres humains qui se battaient pour la Foi, sans aucun objectif autre que de tuer. Tuer pouvait dans certains cas trouver une justification, mais cela nécessitait au minimum un objectif clair, juste et pieux. Reprendre le pouvoir en était un, lutter contre ce que l'on considérait comme une invasion en était un, défendre ses terres en était un.

L'hérésie dont Miguaël avait acquis la certitude était une chose, mais l'un des noms qu'il put voir le traumatisa, le heurta dans ce qu'il avait de plus humain, dans sa chair, dans son être et dans toutes ces inclinaisons qui faisaient de lui un être vivant doué de sentiments.
Comment pouvait-elle être là ? Comment son nom pouvait-il figurer sur la liste des personnes à abattre ? Son sang ne fit qu'un tour, il se rua sur sa plume et écrivit un courrier, rempli de lettres peu assurées voire pas nettes. Son bras, sa main, son corps et même tout son être tremblait.


Citation:
    A Angelyque de la Mirandole, à ce qu'il vous reste peut-être d'humanité,

      Vous,


    J'ai pu lire cette liste que vous aviez pondue. Je n'ai aucun doute sur les mots que vous souffle le Sans Nom, sur vos inclinaisons vers le Chemin de la facilité, du vice et ne menant qu'à la Lune. Je sais que cela ne vous choque guère de vouloir tuer des êtres humains sans aucune honte et sans aucun objectif autre que de les voir morts. Je sais que vous n'entendez aucune des valeurs qui ont forgées notre société, que tout texte sacré vous ait une souffrance insupportable. Je sais que votre âme est si corrompue que seul le feu pourrait la purifier, mais j'ai toujours cru que vous pourriez vous repentir, que vous pourriez avoir pitié de votre propre âme et que vous pourriez reprendre un semblant de vie normale. Je suis peut-être naïf, mais l'on m'a toujours appris le Pardon pour qui le méritait et se repentait sincèrement de ses fautes.

    Pourquoi Jehanne Elissa ?
    Pourquoi appelez-vous au meurtre de la seule personne sur cette Terre qui n'ait jamais porté d'arme, qui n'ait jamais agressé que ce soit physiquement ou verbalement quiconque, à cette vicomtesse qui n'est jamais allée à Dijon pour rendre aux bourguignons le conseil qu'ils ont élu, elle qui n'a jamais parlé une seule fois de cet anti roi que vous idolâtrez. Elle qui ne sait rien de vos folies et de la folie des Hommes.
    Elle est sûrement le modèle de Vertus que vous auriez dû suivre depuis bien longtemps, elle qui ne se vautre pas dans la luxure, dans la colère, dans la gourmandise et dans l'orgueil comme vous le faîtes.
    Que vous me menaciez, vous savez que je n'en ai cure, que vous menaciez ceux qui se battent à mes côtés, cela renforce mes convictions et m'assure que mon combat est juste. Mais que vous menaciez Jehanne Elissa de Volphilat, je ne peux ni le comprendre, ni l'accepter, ni le supporter.

    Je vous promets que si vous touchez ne serait-ce qu'à un seul des cheveux de la Vicomtesse de Cauvisson, aucun roi, aucun rempart, aucun de vos amis, aucun de vos amants, aucun de vos chaperons, aucun de vos soldats, aucun de vos larbins et pas même le Très-Haut ne sauraient vous protéger. S'il vous arrivait d'avoir la folie furieuse de la mettre en danger par un quelconque moyen que ce soit, soyez assurée que je ne vous considérerais plus comme un être humain et que je n'aurais plus aucune des considérations que je peux avoir pour l'Humanité, car je suis Aristotélicien. Vous deviendriez alors une bête, un animal sans conscience, uniquement animée de pulsions de vices, vous ne répondriez plus à aucun des canons de l'espèce humaine.
    Si le Très-Haut peut tout pardonner, je ne vous pardonnerais jamais si d'aventure vous osiez agir contre Jehanne Elissa, jamais.

    Je prie pour que vous ne commettiez pas l'irréparable, l'insulte suprême à l'Humanité que même les âmes damnées d'Oanylone, qui sont devenues les Princes Démons, n'ont pas commise.

    Je ne vous remets pas mes salutations, vous ne méritez rien.

    Miguaël Enguerrand de Montfort et de la Louveterie,
    Vicomte d'Avallon et de Sombernon,
    Étoile d'Or d'Aristote.


Sa colère s'était exprimée autant qu'elle le pouvait, plus rien d'autre ne comptait à cet instant pour le jeune garçon que de s'assurer que son amie ne risquait rien.
Il n'avait aucune confiance en Angelyque et imaginait le moyen de l'extirper des griffes de la harpie. Pourquoi pas Amboise ? Il ne fallait prévenir personne, il ne pouvait avoir confiance qu'en lui lorsque ce genre d'enjeu était mis en cause.
Il devait réfléchir et agir au plus vite, mais avant, se défouler.

_________________
Angelyque
Et la duchesse de répondre à son courrier, un après l'autre.

Celui de sa fille ne l'avait pas étonnée, Della qui fuyait toujours dès que la situation chauffait un peu pour ses fesses avant de revenir ensuite la bouche en coeur. Avait-elle seulement encore un peu de Bourgogne en elle? En avait-elle d'ailleurs jamais eu, peut être que son investissement n'était destiné qu'à obtenir un titre qui sait?



Citation:


    La Jalousie est un vilain défaut


Della,

Bonjour,

Votre courrier ne m'a aucunement meurtrie, j'espère que tel n'était pas votre but car vous en seriez pour vos frais. Cela fait déjà un bon moment que mes yeux se sont ouverts sur vous. J'en ai souffert au départ, il est vrai. Plus maintenant.
Je vous ai adoptée, donné un nom alors que votre ancienne famille vous rejetait, lassée par votre arrivisme et vos retournements de veste.
Je vous aimais tendrement à cette époque, pensais que vous aviez des valeurs, que vous étiez une fille honnête et droite.
Il n'en est rien. Vous avez toujours su faire l'anguille afin d'obtenir le soutien des uns et des autres pour arriver à vos fins.
Je vous souhaite néanmoins d'être heureuse dans votre petit Empire, auprès de votre Empereur qui est si insipide et fat à coté de notre Roi Majestueux et adulé. Quel bonheur d'être chaque jour aux côtés de Sa Majesté Eusaias! Si vous saviez!

Vous avez misé sur le mauvais cheval, misé sur l'âne même je dirais. Eusaias suscite de la jalousie, votre Empereur suscite de la raillerie devant ses pitreries.
Celui qui a été sacré par une Eglise peu regardante alors qu'il était frappé d'Interdit par l'Eglise.
Il n'y a nulle gloire à retirer de cela. Non, vraiment aucune gloire.
Le pauvre homme fait d'ailleurs plus pitié qu'autre chose.
Vous saluerez Charles de ma part, je suis heureuse que vous le rencontriez si souvent au Palais de l'Empereur. Lui qui ne supportait plus l'Empire et qui avait essayé de trouver refuge en France. Mais ne vous montrez par pitié pas stupide, c'est bel et bien lui qui est venu me demander en mariage et qui s'est montré bien déçu de ne pas me voir aussi docile qu'il le pensait. Je ne connais de son épouse que le nom, et n'éprouve aucune antipathie à son encontre. Enguerrand l'avait d'ailleurs invitée à notre mariage, sans son époux. Il y a surtout eu entre Charles et moi de l'amitié, amitié née quand j'ai envoyé les troupes de Bourgogne aider son duché à l'époque bien mal en point. Il s'est marié de son côté, et moi du mien.

Par amour, Della.

J'espère que vous connaissez cela, car aucun titre ronflant ou fortune ne peut remplacer l'amour et la passion. J'ai eu beaucoup de chance à ce niveau-là. Je suis d'ailleurs moi-même Duchesse, je n'ai nul besoin d'un époux qui m'apporte titre ou honneur.

Et c'est l'amour et l'a passion que j'ai connus avec Enguerrand, même si vous avez vécu une petite aventure ensemble -mon époux n'a jamais su résister à l'attrait d'un jupon- son coeur était toujours à moi et à nulle autre. Je lui ai d'ailleurs pardonné cette petite incartade qui nous a permis de réaliser que nous n'aurions pas du céder à cette passion qui nous dévorait l'un l'autre. Il est avant tout mon frère! Et il en restera ainsi, j'ai fait une demande de dissolution de mariage, voilà qui devrait vous satisfaire. A l'occasion écrivez donc à Enguerrand, surement acceptera t'il de vous donner quelques sensations fortes. Je connais pour ma part un amour fort et véritable. De ceux qu'on oublie jamais, et qu'on ne peut remplacer.

Je vous souhaite de le vivre Della. Je vous assure que lorsqu'on est heureuse en amour on n'a nul besoin d'être jaloux du bonheur des autres.

Vous avez un époux adorable et charmant. Celui-ci m'a écrit récemment. Pour ne pas en rajouter à sa peine, je vous ai retiré de ma liste des personnes à pendre. Mais que pensez vous représenter à votre retour en Bourgogne? Qui respectera une femme qui a fui encore une fois, pour aller se pavaner ailleurs....

Une femme qui a fait tant de mal aux gens qui l'aimaient sincérement? Vous avez voulu faire du tort à la Vicomtesse Maud, par pure jalousie. Parce qu'elle est arrivée à avoir ce que vous n'avez jamais eu. Vous avez voulu lui faire du tort, beaucoup de tort, alors qu'elle vous aimait et vous respectait. Elle est heureuse aujourd'hui auprès du mari qu'elle aime et qui le lui rend bien.
Elle n'a nul besoin d'aller chercher le coquin ailleurs.

Soyez heureuse Della, c'est tout ce que je vous souhaite.

Faict à la Tour du Bar, Dijon, le 24 janvier de l'an de grâce 1461

Angelyque de la Mirandole
Duchesse du Charolais,
Vicomtesse de Mussidan
Baronne de Cuzy le Chastel & du Fleix
Dame de Soirans

_________________
Angelyque
La Mirandole continuait ses courriers...là un homme lui demandait de lui donner des explications à tout cela. Pas évident de lui donner tout cela afin qu'il se fasse sa propre analyse. Elle essaya tout de même de garder un ton neutre, il réussirait ensuite à se faire une idée en prenant connaissance des différentes annonces.

Citation:
Bonjour

Oui, je me souviens très bien de vous, vous avez combattu à mes côtés très longtemps.

Je vais essayer de vous expliquer simplement, ce n'est pas évident car je suis très fermement du côté de la régence actuelle et du côté du Roi.

Pour comprendre il faut remonter aux éléctions royales.

A l'époque le roi eusaias était candidat, et avait été excommunié pour avoir frondé contre l'ancien roi Vonafred.

Le temps a fait son chemin, j'ai aussi oeuvré pour cela, et Vonafred a pardonné et gracié Eusaias, ils ont fait tous deux une bonne paix.

J'ai accompagné Eusaias à Rome pour qu'il fasse pénitence et demande pardon à l'Eglise. Son excommunication a donc été levée et j'ai été nommée comme garante pour le guider.

Le souci est que lors des elections des hauts représentants de l'Eglise voulaient une autre candidate comme reine, donc ils ont fait annuler la levée d'excommunation et ont fait un procès à Eusaias, pour ne pas que la levée d'excommunication puisse se faire.

Dans le même temps, vonafred, l'ancien roi, reconnaissait un réformé comme duc de touraine, les urnes l'avaient reconnu ainsi et il a accepté son allégeances, là aussi j'étais là puisque je connaissais le fameux Falco que j'essayais de ramener dans le giron de l'église.

Vonafred est mort juste après, un cardinal, informé on ne sait comme que vonafred reconnaissait Falco comme duc, il n'était pas présent dans la salle, je puis le certifier puisque j'y étais, a fait un scandale à Rome, Vonafred a été enterré du coup plus d'un mois après sa mort et a failli étre excommunié post mortem.

Ceci pour vous expliquer la situation concernant le roi, car l'église du coup a rejetté toute la faute sur Eusaias concernant Falco, puisque Eusaias a été élu ensuite roi et a refusé d'aller à l'encontre des décisions de son prédécesseur.

L'eglise a alors décidé de monter une croisade contre lui.

Alexandre908 n'hésitait pas à dire en place publique qu'il ne reconnaitrait pas un roi hérétique donc la Bourgogne ne serait plus vassale de la Couronne de France.

C'est lui qui a été élu et est monté sur le trône de Bourgogne.

J'étais pour ma part en armée à Dijon. Tant que Alexandre ne pretait pas allégeance à la couronne, il était illégitime. Donc ni moi ni Aryanha n'avons accepté de quitter Dijon en armée, attendant patiemment qu'il aille prêter allégeance pour obéir. J'ai été catégorique et très claire. S'il ne pretait pas allégeance, en aucun cas il ne pouvait se dire duc, donc n'étais pas mon suzerain. Il avait 4 jours pour le faire. Nous avons attendu.

Entre temps nous avons appris que lui et Miguael Enguerrand préparaient notre assassinat en demandant au maire de Dijon de n'autoriser que les armées de Bourogogne dans les murs de Dijon, bien entendu sans nous prévenir.

Le 5 eme jour, agrément bourguignon nous fut retiré, Alexandre scellait des annonces où il usurpait le titre de Duc, usait du scel ducal alors qu'il n'en avait pas le droit puisqu'il n'avait pas prêté allégeance au roi. Dans ces annonces il invitait une armée étrangère à pénétrer en Bourgogne pour le défendre alors qu'il n'en avait pas le droit. La Bourgogne est en France, sans accord du roi on ne peut inviter une armée battant pavillon impérial.

Entre temps de nombreux nobles nous avaient rejoints, ainsi que des élus et autres candidats aux élections municipales. Notre décision fut vite prise et les traitres et séditieux furent virés du Conseil Ducal.

A la place des personnes soucieuses de la Bourgogne, et fidèles sont mises en place.

La Pairie a validé la regence, qui est donc ainsi tout à fait légitime.

Et la Régente, Aryanha a prêté allégeance au roi.

Alexandre, assisté des clercs d'une église devenue haineuse, des traîtres et autres étrangers, étaient furieux et dépités de voir leur plan tomber à l'eau.

Car entre temps l'Empereur du Sring déclarait la guerre à la France, et la Bourgogne devait être leur terrain de bataille. Cela représentait un enjeu financier et une bonne base stratégique, notre roi étant bourguignon.

Donc ils n'ont cessé de faire de la sedition depuis, aidés par les maires de Chalon, d'Autun, de Tonnerre, tous trois membre de la liste Dragibus et proches de cette Eglise qui appelait aux armes et à la guerre.

Depuis, Chalon est devenue franche, Aegon ouvrant les portes de la mairie à l'armée d'Istar.333, l'armée étrangère donc.

Aujourd'hui l'armée Fatum fonce droit sur nous pour aider Istar à reprendre le contrôle de Dijon.

L'Eglise menace d'excommunication tout ceux qui se mettront au travers de son chemin.

Je suis moi même mise en procès par l'inquisition, cela se passe en place publique, où je suis accusée sans preuves par des personnes membres ou proches de la liste dragibus, la liste menée par Alexandre Olund.

Son propre suzerain lui a d'ailleurs retiré son fief, dégouté de le voir aller à l'encontre de la Couronne.

Pour le reste vous aurez les deux versions en place publique. Concernant les taxes instaurées, le duché n'avait d'autre choix pour pallier aux dépenses, cela fait près de trois semaines que nous sommes assiégés. 3 maires séditieux ne payent plus leurs impôts depuis longtemps, alexandre qui était cac n'a rien fait pour que les caisses soient d'un niveau correct, donc le duché doit faire face à des dépenses monstrueuses, sans que de l'argent ne puisse rentrer.

Pour les taxes, tout rentrera dans l'ordre d'ici quelques jours.

Voilà j'espère vous avoir aidé à y voir plus clair, vous verrez le reste en place publique, et dans les annonces religieuses, royales et ducales.

J'espère que vous arriverez à demêler le vrai du faux.

Pour ma part, je suis toujours dans les murs de Dijon et je défendrai le duché et la Couronne jusqu'à mon dernier souffle. Tous les volontaires sont invités à Dijon.

Bonne journée à vous, j'aurai aimé que vous reveniez en de meilleures circonstances, nous devons toujours partager un verre de vin ensemble.

Que le Très Haut nous protège! je garde la Foi malgré tout.

Angelyque de la Mirandole

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Evidence
gniiiii de bug de pnj
Evidence
Evidence a écrit:
Tour du Bar

Les misssions sont impénetrables mais parfois amusantes?
Alors quand Evidence entre dans l'étage de la MLiradole elle a d'abord un regard amusé.
Elle a le gambison clouté et l'écusson du Coeur Navré, les cheveux en vrac et aux botte.

Ici est un QG biordélique ou trone Angélyque en tenue évanescente sous le regard jalousement posssesif de Crezus.
Elle est soldate, on pourrait même dire que dans un futur lointain les forces spéciales l'envieront.
Alors elle balaye une tablée de données hautment tactiques oiur y poser son baudrier, son épée, sa miséricorde sans lacher du regard l'homme.

Vous devez être Crezus.?
Mon maite vous libére.
Vous avez le choix.
La porte.
La fenêtre.
Ou moi.


Un bouton saute, un second.
Sa poitrine est du calibre des jolies pommes.
Torse nue, on voir qu'elle porte balafre du cou jusqu'au nombril.
Et que la trace s'estompe aux premiers frisotis d'une aine d'ambre.


Choisissant un fauteil elle retirre ses bottes, dardatn regard vers le chaperon.



Vous aimez les femmes, hein?
Il me l'a dit.
Deux et sans témoins.
La Mirandole vous en connaissez les secrets esseulés, mais en connaissez vous les idées dédoublées?

ALors, Crezus?


Elle ne porte que les hauts de chausse ouvertes, ne cachant que cuisses de cavalière et rien du reste.
Allant s'installer prés de l'homme.
Elle lui sourit..


Et votre Foi?
Comment se porte t'elle?


Sa main est caleuse, guerriére, chaude, jouant des tissus de l'autre.

Alors Chaperon?
Alllez vous jouer au méchant loup?
Angelyque
Venait à présent le temps de répondre à Miguael Enguerrand. Celui qu'elle avait chéri quand il était encore enfant, celui qu'il y a encore peu appréciait tout de même malgré le fait qu'il soit de plus en fanatique malgré son jeune âge.

Le pauvre voyait l'hérésie partout. Mais n'était-elle pas plutôt du côté de l'Eglise qui appelait aux armes et à la guerre? Une église qui n'avait plus rien de religieux mais était devenue une machine à tuer et à excommunier, prête à s'entourer des pires faquins pour faire le sale travail?


Citation:
A Miguaël Enguerrand de Montfort et de la Louveterie,
sombre assassin au visage d'ange,

Mon petit,

Salutations,

Je suis bien heureuse que vous ayiez pu prendre connaissance de ma liste de personnes à tuer, à pendre et punies.

Vous apparaissez deux fois, l'avez vous remarqué?

Une fois parce que vous êtes une traître à la Bourgogne, une autre fois parce que vous avez soutenu un idiot qui croyait pouvoir se mesurer à Sa Majesté.

Tel Delamark avant lui, il n'aura pas fait long feu. Pauvre chou!

Je comprends bience que vous me dites à propos de la Baronne Jehanne Elissa. Cela ne m'a pas fait plaisir de la mettre sur la liste des personnes à pendre.
Je ne sais encore si elle devra être pendue par le cou ou par les pieds.

Mais tant est si bien qu'elle a validé sa place sur la liste Dragibus alors que sa tête de liste et vous même appeliez à cette guerre en refusant de reconnaitre Sa Majesté Eusaias de Blanc Combaz.

Adoncques :

- soit elle a été bernée comme d'autres et ne savait pas en quoi elle s'engageait, c'est à dire sur la voie de la traîtrise et celle du crime de lèse majesté. Dans ce cas, il lui suffit d'expliquer qu'elle ignorait tout des manoeuvres de DRAGIBUS. Je la retirerai de ma liste.

- Soit, elle savait très bien en dans ce cas son nom mérite d'y figurer. Elle sera pendue haut et court et perdra tout ses honneurs et titres.

- Soit, elle jouera à la plus maligne, comme Della par exemple qui joue la sainte nitouche en allant se pavaner en Empire aux côtés du Monoboulé. Elle reviendra en rampant, quand elle se sera rendue compte qu'elle n'aura rien gagné et tout à perdre. C'est déjà le cas de Petit Prince qui est allé faire le dos rond au Louvre à ce qu'il parait, du moins j'imagine qu'il n'est pas allé défier le roi. Mais il était bien au Louvre il y a peu.

Quand au Sans Nom, c'est vous qui êtes sous son emprise, en mentant comme vous le faîtes et en vous servant de l'Eglise pour servir vos interêts personnels. Viendra le temps où les autres fidèles ouvriront les yeux sur vos pratiques.

Viendra le temps où le peuple verra que ce n'est pas de cette Eglise haineuse qu'il veut. Une Eglise prompte à sacrer un Empereur frappé d'interdit , à monter au ciel un Namaycush qui n'en a rien à faire d'elle.

Et à rejeter dans le même temps un fidèle aristotélicien tel Sa Majesté Eusaias. A lui refuser un pardon qu'il est allé lui même demander après avoir fait bonne pénitence.

Pour le reste, je me moque totalement de ce que vous pensez de moi. Je me moque de ce que peut penser un traître, un assassin.

Car oui, vous avez voulu nous assassiner, la Régente et moi-même alors que nous défendions Dijon. Alors que vous demandiez au maire de nous fermer les portes alors que vous vous apprêtiez à notre retirer notre agrément, sans nous en informer qui plus est.

Vous finirez sur la lune avec Asmodee pour vos crimes et vos tentatives de crime Miguael.

Moi, je prierai pour vous, pour votre âme si noire.

Mais je n'essaierai pas de vous remettre dans le droit chemin, ce temps là est révolu.

Ceux qui appellent à la guerre auront cette guerre et passeront par le fil de mon épée.

J'ai foi en le Très Haut et en Saint Bynarr qui ont toujours veillé sur la Bourgogne.

Vous et vos émissaires étrangers, vous et toute la charogne qui vous accompagne, giserez au bas de nos remparts.

DRAGIBUS a apporté la haine et la désolation en Bourgogne.

Viendra le temps où tout se paiera. Car tout se paye un jour ou l'autre.

Mais Dijon, La Bourgogne, la France, sortira victorieuse, ne vous faites aucune illusion à ce sujet. Et nettoyage sera fait parmi la roture et la noblesse.

Il n'est point encore trop tard ceci dit.

Que le Très Haut et Saint Bynarr vous guident!

Angelyque de la Mirandole
Pair de France
Duchesse du Charolais
Vicomtesse de Mussidan
Baronne de Cruzy le Chastel & du Fleix
Dame de Soirans
Toisonnée d'or



La colère qu'elle éprouvait face à Miguael n'était pas retombée, mais ce courrier l'avait fait un peu retomber, avait défoulé la Mirandole.

Elle pardonnerait, car elle était incapble de refuser le pardon qu'on lui demandait, c'était dans ces preceptes aristotéliciens qu'elle avait été bercée depuis son jeune âge.

Jamais elle n'avait refusé une main tendue, mais était prête à mordre et à briser les mains quand on tentait d'abuser de son coeur coeur.

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