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[RP] Campement de la Vache Folle III

Letiti
Angélyque avait continuer à lui raconter toutes sortes d'horreurs pour la maintenir conscient. Si l'on pouvait critiquer la méthode, les résultats étaient néanmoins là! C'est un Titi grognant autant à cause de la douleur que des mots d'Angélyque qui parvint au campement.

Il fut déposé puis l'on ententdit le coffre de la duchesse:


Un médicastre ici!
Et restez en vie!


Puis elle s'en fut coordonner le repli et le reste. Titi se tenait le bras. La chemise empoissée continuait à se gorger de sang. Les taches viraient au brun à mesure que celui ci séchait. Respirer lui faisait le plus grand mal, signe des côtes cassées.

Il tacha de rester tranquille en attendant les soins. Sans Angélyque pour lui occuper l'esprit, ses pensées se mirent à vagabonder.


Et Linon? Elle va bien?
Si ca s'trouve dans quelques minutes Miel et Pépin seront orphelins...


Il tache sans grand succès de chasser ses pensées morbides. Titi aimait à ressasser ce qui lui faisait mal. Au moins la douleur physique s’effaçait elle quelque peu.

Un soldat en un peu moins mauvais états passa et lui donna une outre de vin. Après une grimace de remerciement, Titi s'attela à descendre la piquette contenue dans l'outre. Boire le faisait autant souffrir que respirer, aussi cela lui prit il du temps.

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--Antonin_dufour


Tout fier, le gamin bomba le torse. Un peu que ça lui plaisait ! Et enfin un qui ne passait pas son temps à lui tirailler les joues ou à ébouriffer sa mèche.

"Oui Chef, à vos ordres chef ! J’suis pas une fillette mouha! L’sang, j’ai pas peur, j’aide mon père à égorger l’cochon. Pis m’battre, j’sais déjà aussi. Quand j’aurai dépassé d’une tête la branche du pommier, mon père l’a dit qu’j’pourrai m’engager et la Blanche, elle sera amoureuse d’moi, cause que j’serai l’plus courageux des chevaliers du Royaume. C’est bon l’boudin, vous aimez ça l’boudin avec une compote d’pomme ? "


Et d’un geste plein d’élan, il attrapa la bouteille et s’avança vers la dame allongée. Le problème ce que ce n’était pas un cochon... Il grimaça devant le corps et ferma les yeux aussi vite fort qu’il put, versant le vinaigre à grand flot sur la plaie, s’en maculant la manche quand il redressa le goulot et sans rouvrir ses mirettes :

"comme ça ?"
Axelle
Elle avait fait un pas, puis un second vers son frère, mais il courait trop vite et avait finalement disparu, la laissant perdue dans un désert de glace, immense et vide, la tétanisant. Et sous la croute, ses lèvres étaient bleues. Elle allait s’allonger pour dormir un peu quand un vers immonde s’agita dans sa poitrine jusqu'à sortir sa tête de cyclope dans un rire gras, la fixant d’un œil rouge quand le gouffre qui lui servait de bouche s’étirait sur une rangée de dents immenses et acérées. Elle voulait hurler, l’arracher de ses chairs, mais aucun son ne parvenait à sortir de ses lèvres et ses gestes restaient englués dans la glace. Mais le vers s’échappa de lui-même ondulant hilare sur le sol blanc. Elle reprenait doucement son souffle, ravie finalement de la solitude de son désert. Mais un flot d’aiguilles brulantes se déversa sur elle, l’empalant de toutes parts sans qu’elle ne puisse s’en protéger, et tout fut plonger dans le noir le plus profond quand son corps se secoua de spasmes puissants, se heurtant avec violence à la pierre du banc. Pas de lune, pas de soleil. Mais doucement une brise légère sur son visage quand le calme fut enfin revenu et qu’elle respirait, toujours.
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Estainoise
[C’était au temps de l’insouciance, avant les batailles….y'avait pas encore de blessés, on se préparait activement à la guerre....au pied de la Tour du Bar, une charrette à bras…]

La charrette venait tout juste d’être installée.
Esta s’apprêtait même à monter à l’étage pour tenter de raisonner les deux irraisonnables.
Mais il était déjà bien trop tard !
Elle n’eut pas le temps de faire un pas pour essayer de sauver ce qui pouvait être sauvé…. Que les deux autres, couple visiblement inséparable, avaient décidé de passer par la fenêtre….

Un temps très court qui sembla pour le coup une éternité…..passa….

Esta pose son regard sur ceux d’en haut qui tombent, puis sur Angélyque qui blêmit, se statufiant, la paire de braie de Crézus entre ses mains crispées, la tête rivée en l’air…..et enfin Esta, retrouve ces deux corps qui tombent en une singulière position…lui derrière et elle devant….Il était évident qu’Evidence était devenue le tapis volant de ce Crezus qui avait pris d’une certaine manière un avantage….certain.

Un choc….la charrette à bras craque sans s’effondrer en accueillant les deux corps….

Sans plus réfléchir, elle arrache des mains d’Angélyque la paire de braie de Crézus…sauvons l‘honneur se disait Esta sans trop savoir de quel honneur il s’agissait.
Elle se penche vers la charrette à bras….l’homme nu semble à peu près entier encore….


Crézus, Crézusssssss….vous êtes vivant ?
Ceci doit vous appartenir….dois-je vous aider pour l’enfiler ?


Puis elle se concentre un peu sur Evidence….à l’affut du moindre mouvement qui prouverait qu’elle vit encore….elle voit une sorte de spasme, un frisson qui court sur son corps….

Oh, elle bouge, non ?
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Medi_castre
[7 Février 1461 - Vie Vs Mort: 1-0]



Medicastre écoutait le mini pouce lui raconter toute sa courte vie avec amusement.

Pas peur pas peur, ils disaient tous ça avant le premier sang. Mais il avait l'air débrouillard et d'un hochement de tête l'encouragea à verser le vinaigre.

Courageux mais pas téméraire le petiot. Les yeux fermés, la bouteille fut presque vidée. Et Medi castre de mettre en oeuvre son talent inimité jusqu'à présent:

Mmm.... Mmmm. Aaah! Mmmmmm!
Ouvre les yeux et renifle moi ça Petit! T'as eu la main leste. Hume cette bonne odeur de chairs qui se rétractent comme un escargot dans sa coquille.


Et se touchant la panse qui gargouillait soudain:
Que du bon Antonin! Y a de la vie dans cette jeunette, je te dis moi.
Aussi vrai que j'engloutirai bien un coude de boudin couvert d'oignons bien luisants dans de la graisse de porc. Ca me donne faim tout ça!

Et comme pour lui donner raison, le corps sans vie il y a seulement quelques minutes s'agitait de soubresauts sur le banc. S'agissait pas que sa première cliente meurt d'une chute de banc. Il s'approcha donc de nouveau de la bouche entr'ouverte et prenant une grande inspiration nasale.

Elle a des relents de vomi. Excellent tout ça! Ses entrailles se sont remises à fonctionner.

Et plus bas à l'oreille de la jeune fille
Ca vous fera deux écus pour la peine.

Pas de petit profit. Généralement d'ailleurs, ceux qui revenaient il ne savait pas d'où d'ailleurs étaient reconnaissants et payaient rubis sur l'ongle.

Se relevant vers Antonin avec un clin d'oeil
Tu viens de gagner ta place d'apprenti petit! sous entendu.. tu bosses tout le temps. Et je te donne un écu par semaine. De quoi faire le beau devant ta Blanche.
Ephemeride_desbaumes
Ballade dans la forêt, à la recherche d'un bon repas ou d'une bêtise. Au loin un campement, surement de quoi se mettre quelque chose sous la dent.

D'ailleurs pourquoi se priver, il ni avait que des soldats dans le coin. Dans son esprit, il ne faisait nul doute que c'était l'un des points de rattache de son armée.

En marche pour un bon morceau de viande ou un pain tartiné de paté.

Ephemeride, 14 ans, un peu perdu dans les hurlements et le tintamarre du claquement du fer, il se sentait comme perdu, propulsé à des lieux de chez lui.

Premier voyage, premieres émotions. L'adolescend regardait ce qu'il se passait autour de lui. l'oeil attiré tanto par un cris tanto par le reflet d'une armure.

Tenant son paton entre ses mains il ne savait pas quoi trop faire.

Etait il au moins dans son clan ou au cour de l'habitat de l'ennemis? Sans trop savoir aller, il fila tel un rat dans une gellerie entre un tonneau et une pile de caisses en boit.

Se metton en position foetal, baton au point il attandit.

D'abord une seconde puis les secondes se transformaient en minutes. Le soleil déclinait peu à peu mais le camp ne se calmait pas, en totale effervescence.

Ne reconnaissant personne du petit espace entre les caisses ou il surveillait, il decida de fuir par la forêt.

Il attendait l'oeil aux aguets pour partir au bon moment. Dans une réchauffement sanguin, il prit élan pour partir à l'escampette.

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--Antonin_dufour


Les paupières du gamin restaient plissées sous l’acharnement qu’il mettait à les garder closes. Puis la droite se décontracta pour ouvrir peureusement un œil qui jugea la situation. C’était moche. Moche mais pas effrayant, aussi la seconde mirette s’ouvrit-elle à son tour, et c’est le nez qui prit le relais et qui se plissa en voyant le Chef renifler dans la bouche de la dame, et à l’évocation du boudin, lui n’avait plus faim du tout, pour le moment du moins. Mais hors de question de décevoir, aussi, le bout de nez s’approcha de la dame, suivant l’exemple de son Maitre. Alors qu’il ne sentait rien d’autre qu’un vague relent de sueur, il se redressa aussi sec, gonflant sa voix d’une certitude toute feinte.

"Ah pour sûr oui qu’ça sent tout ce qu’vous dites ! "

Et voila qu’il était promu apprenti ! Fier comme un paon le gamin, souriant jusqu’aux oreilles. Vrai que son père allait le chercher partout, vrai même aussi qu’il risquait de se prendre un sacré coup de pied aux fesses de ne pas être là pour le repas, mais une place d’apprenti, ça ne se refusait pas, surtout pas avec un écu par semaine dont il pourrait faire ce qu’il voulait. Et déjà, il s’imaginait offrir à Blanche, genou à terre, la plus grosse bague qu’elle n’ait jamais vue, avec une grosse pierre qui brille et tout et tout, et alors elle lui sauterait au cou, et alors elle serait amoureuse, et alors elle ne refuserait plus rien cette pimprenelle et sautillant, ils partiraient cueillir des pommes et s’en mettre plein la panse. Et ce serait le bonheur !

Pris par son enthousiasme, sans honte aucune, il glissa sa main dans la poche de la dame qui semblait pioncer, farfouilla un instant avant de fourrager dans la seconde d’où, triomphant, il sortit trois écus.

"Pour m’payer, va bien falloir qu’vous l’soyez Chef!" Entonna-t-il tout guilleret en glissant les piécettes dans la pogne de l’homme. Il regarda la femme, pis autour de lui, voyant un homme pas très loin qui se tenait le bras.

"On fait quoi maintenant Chef ?"
Crezus
[Dans une charrette au pied de la Tour du Bar]

Crezus ouvrit les yeux, vermoulu et hagard il se tâtonna rapidement pour évaluer le critique de la situation... Tout ses membres étaient encore là, nonobstant son état intérieur qu'il ne pouvait estimer, Montestier tenta de se relever. L'effort trop soudain le fit flageoler, et il tomba à la renverse. Les mamelles de l'assassine amortirent une nouvelle fois sa chute, mais la peur de réveiller la bête, pour l'instant inanimée, l'aida à repousser le réflexe masculin qui tentait de s'emparer de lui, et il rompit prestement le contact. Rampant, à bout de souffle, Crezus s’agrippa au rebord de la charrette pour s'échapper. Son salut semblait bien compromis lorsqu'une voix connue le poussa à gémir...

Oui, à l'aide!

Je suis là, coincé avec une tarée qui en voulait à mes bourses, à ma vie et à mon bonheur...


Sortant difficilement la tête du foin, Montestier, avec soulagement, vit Estainoise portant en sus ses braies de la nuit à la main,

Aristote tout puissant, loué sous le Très-haut! Aidez moi à les enfiler et mandez un médecin, j'ai mal partout et crache le sang...

Crezus tourna la tête vers la harpie gisante derrière lui,

Elle était encore chaude il y a une minute, peut être est-elle vivante... Mais par pitié, laissez la où elle est et qu'elle s'y étouffe!
Evidence
Je Vis.
Et toi tu as appris une seconde leçon.
La sang est la régle.
Et le froid est un fléau pour l'homme au dépourvu!


Elle ricane et pleurant pour retirer l'épée plantée de travers dans son bras.

Elle va la garder celle la.
La chute fut terrible et elle se sent moulur en plus qu'exsangue.
Mais déjà une autre mission l'attend.
Chez les Teutoniques.

Ellle se se redresse.
Toise le riquiqui trio de joyeux de Crezus et lache la sentence.


Vous avez perdu Ser Crezus.
Débusquer les vipères lovées au sein des gens biens et de nos taches...A Cartel.
Adieu.


Elle roule.
Se mord un poignet pour ne pas hurler et disparaitre.


Sale vie que celle de l'antique ance^tre d'Elektra.
Felryn
Dans la pleine abandonnée, il y a -non pas des cactus- mais, souvent, parfois, partout, des brindilles écrasées, de la bouillasse enneigée, des bourguignons supplantés, des impériaux étripés, des charolaises endimanchées, et puis, aussi, des petits enfants morts, tout broyés. Bourgogne. Terre de guerre. Chaque fois, du moins, que Felryn y avait posé le pied. Étrangement, il n'était jamais sorti de ce maudit duché indemne. La première fois, il y avait laissé quelques morceaux de cervelle, la seconde, un morceau de Prunelle. Plus ou moins par accident. Plus ou moins volontairement. Alors, marchant dans cette plaine trop pleine, l'âme en berne, il chantonnait faux. L'histoire, dans sa grande mansuétude, ne dira pas qu'il était saoul comme un pourceau. Cela d'ailleurs se voyait à peine, tout étant dans la pinte-control.

-Dechiqu'tés aux champs, aux mines,
Décimés aux premières lignes
Morts les enfants de la gueeeeerre
Pour les idées de leur pèèèère

Bal à l'ambassade,
Quelques vieux malades
Imbéciles et grabataaaiiiires
Se partagent l'uniMEEEERDE !
*

Parce que, dans la pleine abandonnée, il y a aussi des bousins de cheval. Et qu'on y met, parfois, souvent, les pieds. Certes Felryn chantait. Dire cependant qu'il était de joyeuse humeur eût été une grave erreur. Surtout après s'être souillé les bottes. L’œil fulminant, il frotta contre la terre meuble son pied crotté. Ce qui n'eut pour effet que de le crotter encore d'avantage. Ce qui eut pour effet de le faire jurer de rage. Ce qui eut pour effet de lui donner une vision du monde de très bas étage.

-Chiure de bourgogne !

Sorti de sa bouche, navrée par tant de colère, cela sonnait comme un compliment. Car, malgré tous ses défauts, la bourgogne serait toujours bien moins piètre que son voisin le Lyonnais-Dauphiné, terre sclérosée, bondée d'esprits dévastés par de vaines ambitions. Là ne trônaient que des pions qui, à défaut d'être tout à fait kons, se donnaient des airs de troufions. C'est qu'il en était parti alors même que le goût d'un semblant de vie lui était revenu. Il avait alors en tête une myriade de projets sensés rendre au bon Dauphinois de base toute son intégrité mentale. Mais c'était sans compter sur la lettre de la Mirandole, qui lui enjoignait de ramener séance tenante sa patte engourdie à Dijon. Bien qu'à dire vrai, il avait eu, largement, le choix de refuser. Choix qu'il avait refusé.

L'Ours en était là de sa morosité lorsque survint, d'un coup d'un seul, le campement bovin. Étonnamment, on n'y entendait moins la cloche charolaise que le glas bourguignon. Avisant la tente de laquelle s'élevaient les plaintes les plus plaintives, il approcha dans une dernière tentative d'assainir ses bottes contre la toile, juste à l'entrée. Là, il étala allègrement ses restes d'excréments équins. En résulta une pestilence nouvelle, qui embaumait toutefois moins que l'odeur de la mort.

Mais en entrant sous la tente des blessés, ce fut l'odeur de maints pleurs qui lui assaillit le nez. L'Ours, alors, grimaça si fort que ses yeux plissés distinguèrent à peine la silhouette humaine dans laquelle il venait de s'être cogné.** Et sans penser à mal, il en agrippa le col d'une poigne que l'espoir ankylosait.


-Toi, là ! J'cherche quelqu'un. Tu pourras m'aider.

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*Morts les enfants - Renaud
**[Qui vous voulez. Le premier interlocuteur sera le bon.]
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Nurse Pinkie Pie, incarné par Rosalinde


C'est un peu le souk sous la tente médicale. Les blessés affluent de partout, le personnel soignant est débordé, et ça souffre/gueule/crève dans tous les coins. Tous les coins, vraiment ? Non. Quelque part en Armorique... Ou pas, disons plutôt quelque part dans ce déluge de mourants ou quasi-mourants divers et variés, et même - pour plus de précision - près de l'entrée, se tenait la plus incompétente des infirmières de Bourgogne. Accroupie aux côtés d'un amputé (dont la vision panoramique qu'il avait sur la paire de loches de sa soigneuse devait lui faire passer l'envie de hurler, car curieusement il se tenait relativement tranquille), elle hésitait à lui proposer un bon vieux toucher rectal quand il y avait plutôt besoin d'une dose de potion calmante. Ou d'une paire de nénés dignes de ceux de la Mamelue, après tout ça avait l'air de plutôt bien fonctionner.

Enfin, ça c'était avant de se faire bousculer par un nouvel entrant à la forte odeur de vinasse & crottin mélangés (à vue de nez, rien de très plaisant), qui non content de la propulser fessier en l'air la souleva ensuite par le col pour s'adresser à elle d'une haleine qui fleurait bon (ou pas) le clairet. Comment ça ? Un homme valide ? La voilà qui ne se sent plus de joie, et oublie même de le gronder pour avoir dérangé sa mise en plis. A la place, c'est la foire à la moue surprise et aux minauderies, à commencer par deux doigts posés sur la joue de l'ivrogne, tandis qu'elle déclare, de sa belle voix nasillarde :


- Et ben toi, mon mignon, on peut dire que t'y vas pas d'main morte ! Hinhinhinhinhinhinhin !

Notons que ceci est un rire, et non le hennissement d'un poney asthmatique. Qui a, de plus, le mérite de faire rebondir son opulente poitrine dans tous les sens.

- Tu cherches qui, beau gosse ?
Bidule_embrun
[à l'auberge seule et affamée]

Ben oui , l'était seule la Bidulette, personne était rentré pour la nourrir la bercer , la cajoler et lui changer ses langes qui allaient commencer à former une croute nauséabonde si ça continuait. Combien d'heures de jours s, la petiote n'aurait jamais su dire. La seule chose qu'elle savait c'est que maman lui manquait, et papa aussi, et la dame avec la belle tenue et les gros seins qui voulait pas qu'elle lui touche les cheveux .
Tout le monde l'avait abandonnée.
Elle n'avait su faire rien d'autre que s'extirper de son berceau de fortune, ça c'était pas bien dur c'était meme devenu son sport favori depuis qu'elle savait se déplacer à quatre pattes voire même debout en s'accrochant aux meubles ou aux mains de maman. Mais la porte de bois restait désespérément close et la poignée totalement, complètement inaccessible pour la poupée crottée haute comme trois pommes et affamée.
Tout ce qu'elle avait trouvé à se mettre dans le gosier c'était l'eau de la cruche posée sur la commode à coté du tabouret. Bidule avait joué les équilibristes de premiere en parvenant à se hisser sur le tabouret , puis s'était mise debout accrochée comme une malheureuse aux montants de bois du meuble de fortune , elle avait ensuite plongé sa main dans le pichet et avait sucé ses petits doigts de moins en moins dodus . La descente avait été plus ardue encore, et la bosse sur le haut de son front était le symbole de sa défaite cuisante contre les lois de l'attraction terrestre...
Alors, depuis cet instant, la petite , passait son temps à brailler dans l'espoir de voir la porte s'ouvrir et à dormir épuisée par l'effort que lui demander de s'égosiller. PArfois quelques mots sortaient de sa bouche , et c'était invariablement :

Ma.....man, maman....maman...
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Charles_dubois
Cela faisait quelques temps que Charles avait du quitter la Veuve Noire pour rejoindre la Vache folle.

Mais ce matin était différent.
Ce matin, Charles était une autre homme.

Non pas parce qu'il avait participé à la défense de la ville.
Non pas parce qu'il avait cassé sa hache.
Mais bien parce que, pour la première fois, il avait ôté la vie à un homme.

Lui, pour qui la vie était sacrée, c'était une torture.
Il trouva refuge dans les paroles du Sainte Apôtre Kyrène qu'il médita en son coeur.
"Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné. "

Charles joignit les mains et ferma les yeux au milieu du camp et il murmura.
Ô Très Sainte Kyrène,

Mère de l'amour universel et de la compassion,
Nous te louons pour restaurer la justice et la paix !

Donne-nous la force de protéger les faibles de la violence,
Donne-nous la sagesse d'être solidaires dans l'amour et la vertu,
Donne-nous le courage de rester sereins face au vice et au péché,
Donne-nous la faculté d'ignorer la haine,
Et pardonne-nous pour avoir porté le fer contre le fer.

Ô Très Sainte Kyrène,

Mère de l'amour inconditionnel et de la compassion,
Nous t'implorons de nous préserver de nos ambitions pécheresses,
Nous t'implorons de nous donner la force de nous battre pour la grandeur du Très Haut,
Dans la vertu de Christos, notre messie, mort en martyr pour sauver nos âmes.

En reflet de ta bonté, aimons-nous les uns les autres, au nom de Dieu !

Ainsi soit-il !


Oh, comme son épouse lui manquait en cet instant particulier.
Il aurait tant voulu parler avec elle.
Mais c'était chose impossible.
Lui à Dijon, elle, en leur demeure, à Nevers.

Charles n'avait qu'une possibilité, lui écrire.

Un érudit, étudiant et juge n'avait pas de mal à trouver plumes et parchemin.
Le rouquin se mit à coucher ses pensées sur le vélin avant de le faire parvenir à tendre moitié.

parchemin roulé
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Chocolatine
Les choses avaient énormément changer à Dijon, des soldats, il y en avait à tous les coins de rue, des blessés, des morts, on ne savait plus où mettre les yeux. Du sang, du sang partout, .......

Chocolatine rejoignit donc l'armée de la Vache Folle, car elle voulait que la paix revienne dans la ville, cela ne pouvait plus durer. Plus les volontaires seront nombreux, plus vite la guerre sera terminée.

Chocolatine suivi donc les soldats et les volontaires pour faire fuir l'ennemi.

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Charles_dubois
Autre jour, autre lettre.

Charles profita, si on peut dire, d'un jour d'indisponibilité pour écrire à sa moitié.

lettre pliée
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