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Lance de Staron

Staron
Composition

- Staron (le pèlerin) : Force 255 / épée+bouclier / solide comme un roc
- Lucky (la Duchesse) : Force 255 / épée+bouclier / solide comme un roc
- Toutefrayeur (le chevalier) : Force 255 / épée+bouclier.
- Masceline : Force pas assez / bâton / solide comme un roc

On va commencer par une petite balade champêtre jusqu'à Niort, où on se tapera quelques escargots et un farci poitevin en taverne.

Et après, ça sera visite de la côte atlantique : pas besoin de maillot, on sera au rase campagne, on pourra se baigner à poil.
Les mecs, faites quand même gaffe aux bestioles de mer, ça a tendance à attraper c'qui pend !

Enfin, on rentrera dans les terres, à Castillon, histoire de préparer les choses sérieuses ... avant d'aller truffer le foie gras ...
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Toutefrayeur
Préparant mes affaires a Agers, je répond de suite a l'appel.

Toutefrayeur : caracteristiques à 255, bouclier et épée.


Je serais avec vous dès demain a Saumur, accompagné d'une fort jolie femme qui se nomme Masceline. Cette présence feminine ne nous empeche pas de se baigner.......

Alors a demain pour la chasse à l'escargot.

Chevalier Toutefrayeur
Staron
Le convoi est en gare de Saumur, faut embarquer.
Départ prévu entre 11h et minuit.
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Staron
Les cheminées laissent leurs grises volutes se dissiper dans la noirceur d'un ciel d'hiver lorsque la petite troupe, incomplète d'une Duchesse, s’égrène à la sortie de la douce chaleur d'une petite taverne saumurienne. D'abord un pèlerin, qui s'en va caresser la croupe des chevaux avant de venir mettre sa brune en selle, ou le contraire. Puis une fille, brindille fragile à la pupille juvénile. Et enfin, sans doute plus tard, un chevalier cavalier enjoué.

Pourvu qu'aucune cueillette intempestive ne vienne en perturber le rythme, la chevauchée des quatre devrait être rapide et alerte : point de pause qui ne soit nécessaire, nécessaire au corps, au ventre ou à la chair. Niort devrait ainsi être ralliée en moins de deux journées, normalement.

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Toutefrayeur
Ben voila, les tavernes sont pleines mais les portiers ne m'aiment pas. j'ai vu passe muraille et passe partout, je me suis moqué de père fourra.

Bref, j'ai compris quand il m'a dit tu ne fourra plus les pieds des tavernes et la boulle me poursuit.....

J'ai mis mon cheval qui tire la charette ou je suis avec Masceline en guidage sur toi, Ho mon meneur....

Excuse des carottes que je vous ai mis dans le dos, mais ce cheval est comme moi, il réagit a la bouffe. Du reste seul moyen que j'ai trouvé pour me la couler douce dans la charette sans lui tenir les rênes

Alors oui, je suis.....

Toutefrayeur
Masceline
Malgré la cahotement de la charrette et les épis de maïs qui pointent au mauvais endroit, le sommeil est venu.
Enfin sommeil, tout est relatif, on va dire un moment de repos. Il faut dire que je pars sans trop savoir ce qui m'attend.
Mais partir à l'aventure, c'est bien ce que je voulais finalement.

Cependant, j'attrape parfois le regard du meneur, qui malgré ses paroles apparemment bienveillantes, me toise d'un air de dire: elle ne va pas nous servir à grand chose cette jeunette, notre chevalier aurait-il eu un coup de folie?
Je tache de répondre à cela par un regard empli de détermination, mais ce n'est pas trop mon habitude, alors j'essaie plutôt de cacher mon manque de confiance à qui mieux-mieux.

Je le suis, je les suis, je ne fais que ça, moi le brin de femme, qui pallie son manque de force par... son mauvais caractère et son manque de confiance avec la présence bienveillante de son chevalier.
Staron
Tours et La Rochelle ont depuis longtemps cédé le pas aux dunes atlantiques, tandis que derrière suit toujours la petite troupe avec régularité, les vivres débordant de la charrette attelée aux flancs du canasson aidant sans doute à la chose.

Mais la nuit tombe bien vite en hiver, et il est bientôt temps de faire une pause pour la nuit. La tente de fortune, celle des courses urgentes, est rapidement montée à la lueur du feu de camp. Autour de l'âtre, l'homme en gris se laisse alors aller un peu, la langue se déliant tandis que les mains se maintiennent tant bien que mal à la chaleur des flammes. Il prodigue quelques conseils, diffuse quelques-unes des quelques informations dont il dispose.

Bien vite, sa duchesse prendra congé pour gagner sa couche, laissant le pèlerin en compagnie de la blonde, alors que le chevalier s'écarte du feu de camp.

La demoiselle est discrète, se contentant bien souvent d'écouter, sans doute de crainte d'un impair, mais finit tout de même par avouer la cause de son silence : elle s’ennuie. Alors l'homme en gris, dans un élan, soyons objectif, assez aventureux lui lance :


Vous voulez qu'on aille prendre un bain ?

A l'étonnement de la demoiselle, il répond par une main tendue qui l'invite à s'enfoncer avec lui dans la nuit à la rencontre d'un sombre bras de mer.
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Masceline
Depuis quelques jours, soit elle suivait le groupe en marchant, soit elle se trouvait une place, peu confortable, dans la charrette.
Le long voyage touchait à sa fin, enfin elle l'espéra quand elle vit la côte sombre, sur laquelle les flots incessants de l'océan venaient se briser.

Masceline n'osait parler, retenant son envie de poser un tas de questions, alors elle écoutait, observant attentivement ce couple qu'elle connaissait peu, en particulier le meneur, surnommé Pélerin.

La conversation s'attarda sur elle plutôt. Oui, elle s'ennuyait, forcément après le raffut de la guerre angevine, ce voyage lui paraissait bien calme, d'autant que Toute était un peu trop calme.

- Un bain? Dans l'océan? Pensez-vous vra...

Le bras tendu galamment resta tendu dans le vide, car elle se leva d'un bond et lui fit signe d'ouvrir le chemin.
Il la mena vers la surface mouvante dont seul le bruit trahissait sa présence proche. Car la nuit, tous les chats sont peut-être gris, mais on n'y voit pas grand chose, voire rien.

Le sol se fit mou, et leurs pas étouffés dans le sable les menèrent tout près de l'eau agitée. Elle pensa qu'elle aurait dû prévenir Toute, mais quand elle se retourna, le feu de camp n'était plus qu'une flammerole et son chevalier invisible. Peut-être les suivait-il à distance, il était capable de tout.


- Vous savez, j'suis pas sûre qu'à c'tte heure-ci, l'eau soit fort bonne, enfin elle risque d'être froide, certains disent vivifiante, mais j'en doute... J'vous laisse le soin d'la goûter. Z'êtes le meneur après tout.
Staron
Le regard de l'homme glisse quelques longues secondes sur les éclats de lune disséminés sur les flots. Puis, ayant tourné la pupille maintenant dilatée vers la demoiselle, il laisse un léger sourire s'emparer de ses lèvres, avant d'aller à la recherche d'un caillou, un rocher, une quelconque surface autre que faite de sable pour s'appuyer. Et c'est un tronc d'arbre qui retient son attention, vers lequel il se dirige, amenant la blonde dont les cheveux n'ont plus que la pâleur, à le suivre.

Il décroche alors sa cape, puis, s'étant assis d'une fesse sur le bois, retire les bottes l'une après l'autre, faisant déjà la fraîcheur de l'air venir lui piquer l'épiderme. Alors le col est enlevé, puis la chemise et ce qu'elle recouvre, la peau se trouvant alors comme brûlée par le froid, puis, serrant les dents, il finit par quitter ses braies, sans pudeur aucune.

Alors, passant à quelques centimètres de la demoiselle, il prend la direction du rivage, le corps seulement tendu, mais l'esprit complètement tétanisé par la froideur annoncée de l'eau dans laquelle il se prépare à se glisser.

Un pied, la froideur de l'eau lui plante comme une myriade d'aiguilles dans la peau
Un mollet, le muscle se tend, à la limite de créer une crampe
Une cuisse, la peau encore à l'air lui semblerait presque avoir chaud

Demi-tour, un regard à la blonde
Et des mots qu'il ne peut que hurler tellement les quelques éclaboussures qui touchent son bas-ventre le brûlent


VENEZ !!!

ELLE EST ...

CHAUDE !

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Masceline
Elle entend les habits se froisser, il est vraiment en train de se déshabiller. Elle le remarque lorsque la vague lumière émise par la lune éclaire une autre lune.

Il va vraiment aller se baigner dans cette eau glacée et noire surtout. On ne sait même pas ce qui peut venir vous chatouiller les mollets.

Elle ne voit pas grand chose, mais imagine ses grimaces au contact de l'eau. Elle en frissonne déjà et ne peut s'empêcher d'éclater de rire.


- Désolée, z'êtes pas crédible. Et j'pense que j'vous suivrai pas cett'fois. Mais prenez donc vos aises. Moi j'reste là, j'surveille la lune, au cas où elle s'échappe...
Staron
Nu à quelques mètres, face à une demoiselle qui le laisse seul, l'eau glacée à mi-cuisse la paralysant presque ; pas besoin de réfléchir longtemps.

Et en plus pas crédible ?

Le pas de l'homme, entravé par l'eau qui tisse comme des liens glacés autour de ses cuisses, reprend la direction de la plage, où il ne décèle que la silhouette féminine. Silhouette finalement rejointe pour lui faire face, le corps entièrement exposé sous la lumière blafarde de cette lune hivernale, et dont la surface, après le bain nocturne, lui semblerait presque se réchauffer.

Alors dans un élan de défi, le pèlerin vient glisser un avant-bras derrière les genoux de la brindille, pour la faire basculer et récupérer l'autre côté de son corps au creux de son autre bras. Alors se redressant, il lève le corps féminin à hauteur de ses épaules, et après avoir laissé ses narines profiter du parfum de femme, entame une nouvelle marche vers les flots ...

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Masceline
La provocation de trop va lui faire goutter l'eau. Fulminant, elle ne peut rien faire que subir. Charriée comme un sac de maïs, la voilà presque en apesanteur, prête à amerrir...

Non mais, il rêve!
Voilà que telle une furie, elle se débat, le frappe, pince tout ce qu'elle a à portée de main. Elle parvient même à le faire chanceler et profitant de son déséquilibre, se jette sur le côté, pour les faire tomber.

Aïe!

Le sable froid les reçoit lourdement.


- Ah non! Mais j'ai vraiment pas l'intention de me baigner, hein! Vous voilà bien pané!

Sur cette taquinerie, elle s'écarte bien vite, et s'enfuit courant et riant vers le feu de camp.
Staron
L'homme encaisse la choc - le sable, ça paraît mou, mais ça l'est pas - et reste quelques minutes immobile à récupérer de la chute. Puis lentement il se relève, vérifiant aux quelques premiers mouvements que le corps est encore en état, et se dirige vers le tronc d'arbre que la marée montante commence de venir lécher.

Il utilise alors les braies pour se sécher le bas du corps mouillé, avant de recouvrir sa peau des différents habits, et reprend la direction du camp. Il ne tardera pas cette fois-ci à proximité du feu, et se contentera de se glisser dans la petite tente, discrètement sous les couvertures, tout près du corps chaud de sa Duchesse endormie.

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Staron
Malgré le passage à proximité de Bordeaux, et les souvenirs qui en affluent à sa mémoire - l’odeur des combats passés se mêlant aux embruns, le travail estival des douves du rempart, et puis le souvenir des femmes de son passé balayé par celle qui chevauche désormais à son côté - , le ralliement de Castillon, 30 lieues de chevauchée à bride battue, sera fait d'une seule traite, par moment seulement l'homme écartant légèrement le pan gauche de sa cape pour glisser un regard aux suivants.

A peine arrivé, la tente du couple sera efficacement installée, avant que le pèlerin n'aille à la rencontre de la rousse pour envisager la suite des opérations.

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