Rodrielle
Laell, Elwenn, Enjoy, Amalio ! Au rapport ! Adessso* !
La voix de la Tatouée laissait ressentir sa colère. La lettre quelle avait eue, plus tôt dans la journée, lavait retournée, dans le mauvais sens. Elle avait lu le parchemin dune traite, cétait arrêté, hurla, puis relu une nouvelle fois. Savait-elle, la brune, que ce nétait pas le moment de lennuyer avec des sottises pareilles ? Quelle avait autre chose à faire que de soccuper de caprices de gamins immatures ? Dailleurs, cétait ce quelle avait répondu à sa nièce, après avoir relu chaque paragraphe de la lettre sans savoir où donner de la tête. Que répondre en premier ? Elle faillit mettre une simple phrase « quest-ce que vous mfaites chi** les gosses ! » mais sétait retenue. Par respect. La brunette voulait très certainement bien faire, la prévenir, la mettre en garde. La jeune femme semblait inquiète et légèrement perdue. Elle parlait de suivre la petite nouvelle, laissant entrevoir des sentiments nouveaux dans lesquels elle se perdait. Au grand damne, surement, de sa cousine. Peut être était-ce simplement un appel à l'aide, une demande de conseil cachée sous des remontrances. Des inquiétudes que la Tatouée devait calmer. Et puis, elle lui devait bien ça, à la brunette, vu qu'elle lavait aidé pour gérer le groupe pendant ses absences et durant sa grossesse. Sans elle, la Famiglia² n'aurait pas si bien tourné. Donc elle méritait une réponse un peu plus développée, lui promettant de régler cette affaire. Mais sachez que le fond restait le même : ces mômes lennuyaient.
Cest donc pour ça que litalienne était revenue de ses petites affaires, quelle ouvrit la porte de la taverne tonnerroise dans un immense fracas, la claqua pour la fermer, et appela dune voix peu aimable les quatre protagonistes quelle sapprêtait à engueuler. Quil y ait les autres membres de la famille ou pas, elle sen moquait. Au contraire ! Quitte à mettre les choses au clair, autant quils soient tous là. Autant faire une pierre de coup.
Elle choisit une table ronde, grande, et resta debout devant, les deux mains posées sur elle. Bras tendus, les poings serrés sur le rebord de la table pour éviter de leur taper dessus pour linstant elle attendait que tout le monde soit assis devant elle pour commencer. Le regard noir, les lèvres pincées, elle était prête pour remettre les choses au point.
Jcru entendre que certaines choses nvous plaisent pas, quzétiez pas contents ?
Alors ! Jvous écoute !
Elle regardait tour à tour les personnes assises autour de la table. Ils râlaient les uns dans le dos les autres, cétait le moment den parler en face à face. Lhonnêteté, la sincérité étaient des points importants définissant la famille Corleone. Et Rodrielle nallait pas passer le courrier de Laell sous silence.
Ils voulaient quelle joue vraiment son rôle de matriarche ? Ils nallaient pas être déçus.
*Maintenant !
²Famille
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La voix de la Tatouée laissait ressentir sa colère. La lettre quelle avait eue, plus tôt dans la journée, lavait retournée, dans le mauvais sens. Elle avait lu le parchemin dune traite, cétait arrêté, hurla, puis relu une nouvelle fois. Savait-elle, la brune, que ce nétait pas le moment de lennuyer avec des sottises pareilles ? Quelle avait autre chose à faire que de soccuper de caprices de gamins immatures ? Dailleurs, cétait ce quelle avait répondu à sa nièce, après avoir relu chaque paragraphe de la lettre sans savoir où donner de la tête. Que répondre en premier ? Elle faillit mettre une simple phrase « quest-ce que vous mfaites chi** les gosses ! » mais sétait retenue. Par respect. La brunette voulait très certainement bien faire, la prévenir, la mettre en garde. La jeune femme semblait inquiète et légèrement perdue. Elle parlait de suivre la petite nouvelle, laissant entrevoir des sentiments nouveaux dans lesquels elle se perdait. Au grand damne, surement, de sa cousine. Peut être était-ce simplement un appel à l'aide, une demande de conseil cachée sous des remontrances. Des inquiétudes que la Tatouée devait calmer. Et puis, elle lui devait bien ça, à la brunette, vu qu'elle lavait aidé pour gérer le groupe pendant ses absences et durant sa grossesse. Sans elle, la Famiglia² n'aurait pas si bien tourné. Donc elle méritait une réponse un peu plus développée, lui promettant de régler cette affaire. Mais sachez que le fond restait le même : ces mômes lennuyaient.
Cest donc pour ça que litalienne était revenue de ses petites affaires, quelle ouvrit la porte de la taverne tonnerroise dans un immense fracas, la claqua pour la fermer, et appela dune voix peu aimable les quatre protagonistes quelle sapprêtait à engueuler. Quil y ait les autres membres de la famille ou pas, elle sen moquait. Au contraire ! Quitte à mettre les choses au clair, autant quils soient tous là. Autant faire une pierre de coup.
Elle choisit une table ronde, grande, et resta debout devant, les deux mains posées sur elle. Bras tendus, les poings serrés sur le rebord de la table pour éviter de leur taper dessus pour linstant elle attendait que tout le monde soit assis devant elle pour commencer. Le regard noir, les lèvres pincées, elle était prête pour remettre les choses au point.
Jcru entendre que certaines choses nvous plaisent pas, quzétiez pas contents ?
Alors ! Jvous écoute !
Elle regardait tour à tour les personnes assises autour de la table. Ils râlaient les uns dans le dos les autres, cétait le moment den parler en face à face. Lhonnêteté, la sincérité étaient des points importants définissant la famille Corleone. Et Rodrielle nallait pas passer le courrier de Laell sous silence.
Ils voulaient quelle joue vraiment son rôle de matriarche ? Ils nallaient pas être déçus.
*Maintenant !
²Famille
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