Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Campement teutonique

Theudbald
[En dehors des murs, le campement des Teutoniques]



Le héraut lâcha les rênes de son cheval pour lui laisser le loisir de brouter l'herbe qui ne poussait plus. Il regardait les murs de Dijon, et les toits de la ville au-delà.
La Bourgogne, fer de lance culturel de France, était une fois de plus menacée par la tyrannie. Et pour la première fois par une épidémie de grande ampleur. Il songeait à des moyens de venir en aide au Conseil Ducal légitime et aux Bourguignons. L'Ordre avait pour mission la charité et les soins, qui étaient offerts gratuitement dans les établissements teutoniques. La mise en place d'une maladrerie était en discussion, pour mettre un terme à ce fléau.

A son page, qui contemplait lui aussi le Dijon fermé, malgré les ordres du duc, il cita :
"Quand Orgueil chevauche en tête, Honte et Dommage suivent de près." Il semble que la petite bande de faux, traîtres et déloyaux est en proie à la panique. La peur de perdre ses privilèges mal acquis. C'est la seconde fois qu'ils perdent les élections, et ils sont aussi mauvais perdants que l'excommunié Eusaias. Il n'a pas hésité à ravager tous les pays entre Bourgogne et Orléans, la dernière fois que la voix du peuple l'a vexé. Dans Dijon, c'est la même engeance. Ils n'hésiteront pas à pousser à la guerre civile pour se sauver.
_________________
Le_moche


Le Moche avait fait le déplacement. Il ne savait pas trop comment ça se faisait que le deux pattes Hagden l'avait embarqué en passant un jour avec sa charrette. Il lui avait dit "Si tu viens, tu vas adoré, il y aura de la galinette comme tu n'en a jamais rêvée, de la dodue, de la fine en gueule... sur deux pattes, mais sans plumes, un vrai régal pour réveiller tes vieilles papilles." Le Moche n'avait pas trop hésité. Il serait loin de Otto, C'était l'essentiel. Otto ne lui refourguait rien à grailler. Tout pour son lard à lui. Rien pour le pauvre vieux clébard qui lui faisait office de "Gardien en Second" à la Commanderie Teutonique. Non vraiment.

Et puis le deux pattes Hagden avait pensé à ses coussinets fragiles, usés, râpés. Il avait voyagé tranquille dans la "Hag-charrette" comme disait le deux pattes Hagden. Un vrai confort, pour vieux cabot. Yavait comme une odeur de boulangerie dans les coins. Il y aurait bien tâté du museau, mais il aimait trop le deux pattes Hagden pour le froisser. Il le prenait en balade. Loin du gras du bide. Et il n'avait pas envie de retrouver le gras du bide trop vite. Il avait profité du paysage, bien installé. A mater les vaches dans les près, avec ce qu'il lui restait de vue. Il humait parfois un lapin, lors des bivouacs. Mais il n'avait jamais trop quitter les deux pattes teutoniques tout le long du voyage. Il ne voulait pas les perdre. Et il ne voulait pas se perdre. Dans ces vallées inconnues. Les gens dans les villes le regardaient bizarrement. Mais il avait l'habitude. Comme il ne s'offusqua pas de voir un gamin détaler en chialant dans les nippes de sa deux pattes de mère en le voyant. A un autre il avait tenté d'être gentil en faisant sa tête de gentil, et ce fut sa deux pattes de soeur qui se prit d'un malaise soudain, et qui s'étala évanouie dans le caniveau. Il faisait cet effet là sur les gamins deux pattes, comme tout le reste de leurs meutes.

Alors donc. Il se retrouva à un moment dans un camp, où il aperçut toute une volée de deux pattes teutoniques. Ils étaient tous là. A quoi bon partir de leur tanière, si c'est pour se retrouver à deux lieues, dans une autre tanière, en plus sans mur ? Sous des sortes de peaux tendues. Avec les Croix Noires, les bannières... A la fraîche, en plein hiver. Quelle idée ! Les Teutoniques avaient de ces idées des fois, souvent même. Mais ils étaient bien braves. Il alla les saluer tous en remuant son moignon de queue cassé. En espérant trouver un feu de camp pour dégeler sa vieille carcasse.
Hobb


[ Flanc Senestre de "Deus Manum Ducit", Lanze Heiliger Miguaël ]

Des Lanzereiter (lanciers) placés à senestre du Corps principal de l'Armée Deus Manum Ducit arrivaient devant Dijon. Les Teutoniques étaient accompagnés par des Milites du prestigieux Ordre de Santiago. Le Hochmeister Makcimus. leur avait expliqué la mission en Bourgogne.
Hobb ne savait plus combien de fois il avait accouru pour aider icelieu et se mettre au service de l'Eglise et des autorités laïques et aristotéliciennes de Bourgogne.
La situation était délicate, très délicate.
Comme en Provence où, il y a des années de cela les Teutoniques s'étaient interposés entre des belligérants de même langue, de même terre et aussi de même religion.


L' Ordre Militaro Religieux allait mettre à disposition et ses Teutoniques et ses installations au service de la population. D'autant qu'une épidémie serait en cours. Les médicastres seraient à l'ouvrage.

Le groupe mis pied à terre et face à Dijon prie avec ferveur.


_________________
Hagden
[ Arrivée, à l'entrée du camp ]

Hagden n'était pas venu seul, il avait chevauché avec son fillot Hawgem, sa fillotte Mili, et bien d'autres. Il avait fait un détour rapide par Thorens pour embarquer le Moche. Otto n'avait pas eu l'air malheureux de le voir partir. Mais sachant le Gardien sentimental, il devait pleurer à grandes eaux à l'heure actuelle, ou bien s'en fiche fichtrement.

Le Chevalier ne montait pas en selle pour un si long voyage, pour rien. Comme il arrivait parfois, des gens avaient les chevilles qui gonflaient, ou bien la tête, ou bien... Bref. Et depuis quelques temps, toute la personne royale de ce royaume qu'on nommait France semblait frapper de ce mal récurrent.

Le Ritter avait fait néanmoins bon voyage, dirigeant sa charrette cahincaha vers la Bourgogne menacée par des chevilles gonflées, des bouches bouffies d'orgueil. Comment se pouvait-il que des hommes pouvaient remettre en doute la foi aristotélicienne ? A mettre en doute toute personne de bonne foi, de justice ? C'était une vieille question qu'il ressassait, à chaque campagne à laquelle il participait. Il arriva en Bourgogne, ne manquant pas de donner un peu de pain aux vagabonds, saluant les femmes aux lavoirs, pour leur dire de rejoindre la fraternité teutonique lorsqu'elle aurait établi son camps. Il venait en Paix, il venait préserver la Paix, que d'autres voulaient voir éclater, sous couvert du contraire. Comme à l'habitude, il y avait des appels à un certain patriotisme. Mais qu'était le patriotisme quand une seule et unique famille était au labeur ? Dans les champs, dans les échoppes, les tavernes... Une fraternité était en marche, et les bourguignons qui étaient des hommes égaux devant Lui, y avaient leur place. Car il n'y avait pas plus de patriotique que de servir le seul et Unique.

Hagden espérait en son for intérieur que les hommes et femmes qu'il croisait en Bourgogne, viennent trinquer avec eux. Le camp était à présent dressé. Manquaient que les tables, les fûts, pour que la Fraternité soit établie pour de bon, contre la tyrannie... et les mauvaises langues. Il posa un genou à terre et pria sur cette terre qu'il foulait pour la première fois, pour remercier que ce fut possible, après un si long voyage, le Très Haut, et les bourguignons, les vrais, pour leur accueil chaleureux. Il espérait également que sang ne soit pas versé. Car ce n'était pas le but de toute armée...

_________________

Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Aorine
Aorine avait pris ses cartiers dans le camp depuis le matin
Là elle s’apprêtait à sortir pour voir son aimé en taverne
Quant elle voulu passer la porte, deux garde la lui barrait

Je suis la Schwester Aorine... voulez-vous me laisser passer non mais...

Non, désolé personne ne sort du camps...
Ordre de notre Commandeur et Hochmeister


Rhooo mais nnaaannnn...
J'ai rendez-vous en taverne moi


Navrée
Même la messe ce fera dans la camps...


Aorine shoota dans un caillou nerveusement...
Elle s'en retourna vers sa tente...
_________________
Makcimus.
[En dehors des murs, le campement des Teutoniques, tente du commandement]


Debout les bourguignons.... Debout l'Église.... Debout les fidèles.

La grande carcasse était a observer les hommes s'activer. Il était perdu en ses pensées et il savait que là non loin, guettaient le mal et le malheur. La maladie comme attiré par l'engeance faisait son oeuvre en Dijon. Et biensur... C'est la qu'il emmenait ses frères et ses soeurs afin d'honorer serment.Encore une fois... L'Ordre Teutonique et les forces de la Tres Sainte Église étaient à l'ouvrage afin d'aider les Bourguignons et la Bourgogne. Une nouvelle fois, ils allaient devoir mettre leur vie en péril et lutter pour que les choix du peuple soient respectés.


Sortant de ses pensées il s'installa et rédigea une missive pour les bourguignons.


Citation:


Du Ritter (chevalier) Makcimus de Kersak, Hochmeister (Grand Maître) de l'Ordre Teutonique, Commandeur de l'armée "Deus Manum Ducit"

Aux armées privées et traîtresses présentes dans l'enceinte de Dijon.
A toute ceux qui liront ou se feront lire.


Nous vous remercions de votre intérêt porté à notre présence ici lieu. Nous tenons à vous informer que l’Église Aristotélicienne est Universelle et représente tous les royaumes. C’est le même cas de notre armée sainte, peu importe la bannière qu’elle porte. Nous prenons le temps de vous rappeler, que ce n’est pas la première fois que notre armée sainte vient en aide au Duché de Bourgogne. En effet, nous étions présents lors du conflit du printemps dernier pour restaurer le pouvoir légitime et aider à reprendre le village de Cosne pour le remettre à nouveau dans le giron de la Bourgogne.

C’est toujours dans le même état d’esprit que nous sommes ici. Non pas pour verser le sang bourguignon, mais pour venir en aide à la population qui a exprimé au moyen de son vote son désir de rester fidèle à ses principes aristotéliciens, qui les sauvegardent de la tyrannie. Nous vous rappelons que vous ne représentez nullement l’autorité légale ou légitime du Duché de Bourgogne, comme le démontre clairement le résultat des votes, ainsi que la reconnaissance par le conseil élu de sa Grâce Alexandre908.

Nous remarquons aussi que les deux armées présentes à Dijon sont des armées privées et non au service de la Bourgogne. Toute attaque ne pourra être considérée que de votre propre initiative, démontrant votre peu de respect envers toute la population bourguignonne et en ses représentants légitiment élus, ce qui peut constituer un acte de Haute Trahison envers le Duché de Bourgogne.

Comme il ne s’agit que de votre désir personnel d’interférer dans la politique choisie par la population, représentée par ce conseil légitime, cela ne peut être considéré que comme une provocation honteuse et insensée contre le Duché de Bourgogne, l'Eglise, et les Ordres Militaro-Religieux présents, qu'on ne pourrait soupçonner de malfaisance envers une ville aristotélicienne, sous peine de prouver sa mauvaise foi et sa malhonnêteté. Si le sang doit couler, la faute relèvera entièrement des mauvais actes de la minorité de traîtres fanatisés par les murmures du Sans Nom, et ces fautifs en seront les seules victimes.

Sachez que notre sainte armée ne considère personne comme son ennemi.


Fait en Dijon le neuvième jour de l'an de grâce MCDLXI
Makcimus de Kersak




Il scella la missive et la fit porter pour qu'elle soit affichée et visible par tous.
Il se dirigea alors vers ses frères et soeurs qui étaient à prier. Il posa genoux a terre non loin du Ritter Hobb et un murmure, une complainte s'éleva en le campement Teutonique...





Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

_________________
Aristokoles
C'est un Aristokoles changé qui se présenta aux portes du campement teutonique de Dijon. Le visage tuméfié, deux de ses servants de messes portaient le jeune prêtre dans une sorte de litière de fortune. Du sang sur les bras, le prêtre ne gémissait pas, il tenait dans ses deux mains jointes sa croix Aristotélicienne. Sa sortie du Conseil Ducal de Dijon n'avait pas été une mince affaire. Le prêtre avait du être sorti par la force des soldats félons. Il s'était mis à genoux et priait, on l'avait battu, roué de coups et trainés à la sortie en le jetant comme un vulgaire sac de blé. Le vicaire de Dijon avait été sauvé in extremis de la mort par des fidèles qui l'avait remis à ses servants de messe. Il se présenta donc devant le campement des Teutonique, les vrais serviteurs de la foi contre les barbares qui sévissaient en dedans.

-Mes frères! V...Voyez ce qu'ils ont fait à un homme du Très-Haut! V...Voyez la barbarie de nos adversaires! Plus que jamais, prions pour le salut de leur âme.
Hagden
Le Ritter entendit un appel à l'aide. Un prêtre qu'on porte, visiblement, sur une litière.

Un médicastre ! Un médicastre ! Vite... ! Un prêtre a besoin de soins.

Puis il s'adressa directement aux prêtres, et à sa suite l'entourant, affolée.

Quelle est donc cette barbarie ? Attaquer un homme sans arme ? Un homme de foi qui plus est ? Qui a donc osé commettre un acte aussi odieux et impardonnable ? Quels monstres oseraient... ? Que s'est il donc passé ?

Hagden se tut, le prêtre avait peut-être autre chose à faire que de répondre à un tas de question. Surtout à un grand gaillard un peu bizarre à cheveux gris, une balafre sur le visage.

Je me nomme Hagden, Chevalier de l'Ordre Teutonique, donnez-moi votre main, et prions ensemble. Quelqu'un va venir vous porter les premiers soins.
_________________

Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Theudbald
C'était désabusé, plutôt que surpris, qu'il observa le prêtre arriver. Il savait parfaitement que le parti d'Eusaias ne faisait pas dans la dentelle. Il examina rapidement le Conseiller Ducal de la tête aux pieds pour estimer ses blessures.

Il ne se présenta pas, de peur d'être redondant. Le tabard héraldique frappé des armes teutoniques faisait office de présentation.

Lui tendant son outre de vin, il lui demanda :


C'était à prévoir, mon Père. Le parti Boum n'aime pas perdre le pouvoir. Ces gens-là sont en dehors de toute raison.

Puis il réfléchit un instant, laissant le prêtre se reprendre une respiration plus paisible.

Vous proposiez de prier, mon Père. Voici des Teutoniques, et d'autres gens encore, tous plein de bonne volonté, qui craignent les foules à cause de l'épidémie. Ils ne peuvent se rendre à l'église. Seriez-vous tout de même en état de mener une messe, même assis, dans un de nos pavillons ? C'est sans doute une question incongrue...
_________________
Aristokoles
Un soigneur vint rapidement s'occuper du prêtre. Un peu d'eau sur ses blessures et quelques bandages. Une toilette de fortune, et il sentit déjà son âme plus légère. On le mit dans une sorte de chaise roulante de fortune faite rapidement avec du bois.La douleur le saisissait vivement lorsqu'il bougeait.

-Ah, mes frères! Le Sans-Nom a gagné les murs de notre bonne ville de Dijon, gouvernée à présent par des chefs impies qui ne se soucie même plus des lois naturelles les plus essentielles!

On lui proposa ensuite de faire une messe. Tant de piété le fit sourire de joie.

-La question n'est nullement incongrue mon fils! Christos à souffert bien plus que moi et il faudra me couper les membres et m'arracher la langue pour m'empêcher de célébrer une messe pour les plus ardents défenseurs du Bon Dieu!

A la férocité et à la violence des barbares nous opposerons la sainte force des épées des justes! A genoux dans cette bonne terre de Bourgogne, nos louanges iront vers le Ciel qui éprouve ici même notre foi! Soyons dignes mes frères des Prophètes et des martyrs qui ont jalonnés notre histoire!
Hobb


Hobb avait assisté de loin à l'arrivée d'un prêtre en bien piteux état, mais digne dans sa douleur. L'on s'occupait de lui, et la Schwester Hellvyra, médicastre de l'Ordre, et son épouse (hé, hé, hé ! NDLR) serait bientôt là pour s'en occuper.
Le Teutonique faisait d'ailleurs déballer la première tente pour recevoir les blessés ou malades.
Le ballot tomba lourdement et des piquets se répandirent un peu autour.


-" Hola ! Got for tami noch a mol ! Nicht so schnell ! "*

Pas de casse et la tente fût montée en un rien de temps, avec plus d'ordre et de discipline. Hobb y plaça à proximité un sergent pour garder le lieu. le Conseil légal venait d'être renversé et tout était dorénavant possible. Il plaça un vétéran !




*Littéralement Dieu damne-moi [encore une fois]. Pas si vite (réplique de la 7ème Compagnie)

_________________
Gendarme
Un Garde de la Procure se presenta au Campement Teutonique et informa etre porteur d'une lettre du Procureur de Bourgogne pour son Excellence le Grand Maitre de l'Ordre Teutonique.

Citation:


De nous Athos de la Bronze, Baron de Chatillon en Bazoys, Seigneur de Dennevy,
Procureur du Duché de Bourgogne,

A son Excellence Ritter (chevalier) Makcimus de Kersak, Hochmeister (Grand Maître)
de l'Ordre Teutonique, Commandeur de l'armée "Deus Manum Ducit"
Salut,

Selon les lois fondamentales qui nous régissent, le terme usurpateur est réservé a la Personne Choisit
par le Conseil Ducal pour devenir le Duc de Bourgogne et qui n'aurait pas fait son allégeance au
Roy de France, ni reçus de lui en retour légitimisation.

Chose dont le Seigneur de Bonnencontre s'est rendu coupable.

Cette Loi que tous les Ducs ont respecté depuis la création de la Bourgogne précise également que
de tel actes rendent coupable sont auteurs du Crime de Haute Trahison.

L'esprit de la loi est fort claire : ne pas prêter allegeance au Roy entraine de facto la culpabilité du
Seigneur de Bonnencontre du crime de Haute Trahison.

Sa Majesté le Roy de France étend par Sa Royale Lettre cette Haute Trahison a toute personne qui porterait
assistance a Messire Alexandre Olund et serait qualifié d'Ennemi du Royaume de France avec toutes
les conséquences que cela entrainera.

Votre Excellence n'est pas je l'espere sans connaitre les Lois du Royaume de France reconnues par le
Duché de Bourgogne et qui ne sont point les Meme dans d'autres Royaume. A moins de ne vouloir point
les respecter et considerer que ces lois n'ont aucune valeur pour l'Ordre Teutonique, nous sommes
tous tenus en respecter l'esprit et la lettre.

Si d'aventure l'Ordre Teutonique considerait que la Bourgogne n'a point a suivre les regles et lois du
Royaume de France dont le Duché de Bourgogne est vassal, vous outrepasseriez vos prerogatives et
deviendriez ennemie de la Bourgogne et du Royaume de France comme la rappelé sa Majesté le Roy de France.

Je n'ose imaginer que l'Ordre Teutonique se commettrait a aller contre les Lois du Royaume de France,
contre les lois du Tres Aristotélicien Duché de Bourgogne.

De plus, Plusieurs des declarations de votre Excellence sont inexacte et portent en elles support à proces en Diffamation.
J'enjoins votre Excellence de modérer ses propos écrit sous le coup de la colere car ce n'est pas etre bon
Aristotelicien que de pervertir la realité pour justifier de ses actes. De plus la Colere est mauvaise conseillere.

Que le Tres Haut qui lit en chacun de nous et sait la pureté de la Foy Aristotélicienne animant chacun
des membres de ce nouveau conseil, éclaire de sa lumière ceux qui sous couvert de son nom veulent
obscurcir l'avenir de la Bourgogne par un fanatisme religieux outrancier.

Faict au Chateau de Dijon ce 9 janvier 1561



Mammylou
Marianne était parti pour assister ses frères et soeurs pour la défense de l'Église et ses représentant tout en aidant du mieux qu'elle le pouvait les personne croyantes et justes qui travaillaient pour la Foy et le Royaume.

Il faut dire que ces jour derniers plusieurs rumeurs se faisaient entendre sur le bien fondé de leur armée et de leurs motivations. Elle n'avait point à justifier ces gestes sachant qu'elle ne commettait aucune faute se trouvant dans une armée Militari - Religieuse qui œuvrait pour l'Église et sa défense contre hérétique et brigands ce qui ne semblaient point manquer dans les environs.

Elle avait beaucoup voyagé dans le passé et savait qu'il se glissait bien souvent au pouvoir des personnes tentant de faire croire au Peuple qu'ils étaient les sauveurs alors qu'ils ne souhaitent qu'une chose renverser le pouvoir pour y mettre des personnes de leur milieu peu respectueux des loys et de la vraie Foy, afin de s'emparer des richesses du duché. Combien de fois elle avait pu voir ce genre d'action par le passé. Mais il ne faut point croire que les habitants sont tous des ignares qui ne connaissent point leurs droits ou encore ne sachent point reconnaître la fourberie et le manque de sincérité de ces usurpateurs qui se présentent comme des sauveurs...

- Dominus Vobiscum mes frères, je me suis installée dans le petit bivouac là-bas non loin du petit bois. Si vous avez besoin de quelque chose faites-moi signe.


Elle les salua se retourna à son campement pour prier en attente de ce qui pourrait bien suivre. Elle avait vu un étranger venir porter un message pour son supérieur et elle le surveillait de loin, tout comme le ferait sans doute ses frères et soeurs icelieu présents...

_________________
Mateo
L'ordre écrit sur la missive était clair, se rendre à Dijon, trouver les Teutoniques, se mettre sous leurs ordres.
La chevauchée jusque Dijon avait été longue et peu aisée à cause du froid intense qui l'obligeait à faire de nombreuses haltes. Il arrivait avec un jour de retard d'après ses projets et ce qu'il vit en arrivant devant Dijon le blessa profondément. Des fanions et bannières qui flottaient sur le château, il vit bien qu'aucune n'était bourguignonne. Le château avait été pris par des armées privées, confisquant ainsi aux bourguignons leur droit à s'exprimer par les urnes. La colère montait dans sa poitrine et il talonna son cheval pour le diriger vers le campement des saintes armées, celles-là qui viendraient peut-être rétablir l'ordre, avec la bénédiction de dieu.
A l'entrée du camp, il descendit de son cheval et il se présenta aux gardes qui empêchaient les intrus d'entrer.


- Je me nomme Mateo, je viens voir le hochmeister Makcimus.
Le_moche
[ Au Garde avec le papelard ]



Le Moche vit arriver un deux pattes trop sérieux pour être un deux pattes gentil. Un deux pattes en uniforme qui en plus ne dit pas un bonjour ni au revoir. Un "goujat" comme disait souvent le deux pattes Hagden, quand il était pas pompette à boire les fonds de bouteille en cachette de Kurt, à la Commanderie. Il s'avança donc en grognant... au "goujat" mal poli.
Il était sûrement une "engeance de la Bête" comme disait souvent le deux pattes Hagden au sujet des mal polis en particulier et des trop bien habillés pour être de vrais gentilhommes. Ou alors un pauvre deux pattes qui suivait les ordres de son chef de meute. Il grogna, donc... Jusqu'à ce que l'autre daigne se présenter, ou adresser les politesses d'usage partout ailleurs, sauf en quelque endroit ici apparemment... et donne son fichu papelard dans le creux de sa gueule... pour le porter à qui de droit.
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 9, 10, 11   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)