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[RP] Campement teutonique

Hobb


Hobb vit arriver un Gent d'arme de Dijon. Le Moche l'avait arrêté à bonne distance du campement. Il sourit.

-" Arrêtes - toi, donne ce papier au chien. Tu dois repartir, immédiatement, ou je te fais subir le sort de ce pauvre clerc."

Le teutonique fit signe aux gardes de surveiller le quidam. Un archer le tenait dans sa ligne de mire.

Puis Hobb se rendit au-devant du dénommé Matéo. Il se doutait par qui il était envoyé.

-" Soyez le bien venu Messire Matéo, Comment allez-vous et comment va notre Sœur ?
Je ne sais pas si le Hochmeister peut vous recevoir immédiatement, mais vous pourrez vous installer dans ce camp, après être passé par la Maladerie, il nous faut nous assurer que vous ne soyez pas atteint de cette maladie qui court par ici.
Nous aurons aussi besoin d'avoir les détails de votre voyage, rencontres etc ... . "

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Mateo
Un teutonique s'approcha de Mateo et s'adressa à lui.

Je vais bien, merci, Ritter, je crois ? La Duchesse se remet d'une attaque de brigands, elle a été légèrement blessée, mais elle est rude, elle se remettra.

Mateo regarda autour de lui et observa le campement, en cherchant la maladrerie des yeux.

Je vais me rendre là-bas, d'accord. Je me sens solide comme un roc, cela dit ! Mais il faut mieux prévenir que guérir. Haha !
Hobb


-" Une attaque de brigands ? Got for tami ! Si vous avez les noms des coquins donnez les moi, nous les traquerons. Celles et ceux qui s'en prennent à l'Eglise sont pourchassés par nous. Et un jour ou l'autre on les a."

-" En tout cas merci de votre aide, c'est courageux. Vous aurez des consignes de votre Lanzerführer, quand vous y serez intégrés. La mienne a pour nom Lanze Heiliger Miguaël . "Par le Verbe et par le Fer"."

Mateo a écrit:

Mais il faut mieux prévenir que guérir

Hobb rit avec le volontaire

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Mili_cia
Le feu allé bon train, beaucoup de monde discuté de chose et d autre des nouveaux venue, le prête qui été blessé à la main notre médicastre le soignera, s’approchent des nouveaux quelle connaisses pas

Bonjour je suis ritter mili_cia

Elle ce mis prés du feu pour réchauffé ces mains
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Trixolas
Et le joinvillois d'arriver aux abords du campement de l'armée teutonique.
Le bouclier bardé de coups et le bras ensanglanté, il fit quelques pas en direction des gardes.

Triste jour qu'avait vécu la Bourgogne.
Une nouvelle fois Boum et leurs suppôts de BNP avaient repris le pouvoir par la force. Situation identique à celle de mai 60 où un conseil élu par le peuple avait été délogé du château avec la complicité de la harpie mirandolienne.

Si le corps du bélier avait souffert durant son expulsion du château, c'est son coeur qui s'en trouvait le plus meurtri.
Aryanha elle-même avait conduit ses soldats à travers les couloirs du château avant de s'autoproclamer duchesse de Bourgogne.
Elle qui l'avait assuré encore il y a peu de son amour, n'avait pas hésité à l'expulser comme un malpropre pour s'octroyer le pouvoir.

Nul doute qu'elle irait rapidement ployer le genou devant Eusaias le fourbe. Cet anti-roi, comme le dénommait le Pape, qui avait trompé tout le Royaume dans un repentir feint dans le seul et unique but d'assouvir sa soif de pouvoir.

Trixolas ne comprenait toujours pas ce qui avait pu motiver la dame de Chenôve à spolier les bourguignons de tout libre-arbitre, à les priver de leur désir de changement de gouvernance exprimé par la voix des urnes.

Peut-être était-ce la soif de pouvoir, elle qui pourtant lui avait confié ne pas vouloir devenir duchesse.
Peut-être était-elle aveuglée par les arguments fallacieux de la sorcière du Charolais.
A écouter cette impie, elle incarnait à elle seule la Bourgogne et se targuait de savoir ce qui était bon pour le duché et ce qui ne l'était pas.
A écouter cette ancienne duchesse aigrie, elle prétendait connaître mieux que quiconque les desseins du Très-Haut et de l'Eglise, quitte à les détourner comme bon lui semblait, avec toute la mauvaise foi qui la caractérisait.
A ses yeux, une telle femme ne méritait même pas la corde nécessaire pour la pendre.

Le joinvillois était désabusé.
Désabusé par cette poignée de bourguignons qui entendaient mener le duché sur une voie qu'il n'avait pas choisi.
Désabusé par ce second renversement par Boum et leurs soutiens d'un conseil élu alors qu'une fois encore le peuple avait exprimé sa volonté de ne plus les voir au pouvoir.

Mais la vue du campement de l'armée Deus Manum Ducit lui remonta quelque peu le moral.
Tout n'était pas perdu et nombre de soutiens se déclaraient en faveur du duc Alexandre.
La Bourgogne devait se réveiller et expulser cette poignée d'arrivistes qui siégeait désormais au château.
Restait à espérer que ce conseil illégitime n'allait pas, comme en mai dernier, s'offrir à prix d'or un rempart d'innocents bourguignons afin de protéger leurs nouveaux acquis.

Mais avec la traitrise du maire de Dijon, achetée par un siège au conseil et qui pour cela avait désobéi à un ordre ducal, et cette même traitrise de la prévôt pour qui seul son siège comptait, nul doute que milice et maréchaussée allaient vite recruter.

C'était décidé, bientôt il prendrait sa plume et tenterait de dénoncer la situation.
Pour l'heure, ses pas le menèrent vers les premiers soldats qu'il avait aperçu.
De ses mains il leur fit signe qu'il venait en paix.

Holà!
Je me nomme Trixolas, conseiller au commerce de Bourgogne.


Un regard attristé en direction du château sur lequel flottait déjà les couleurs de la Veuve Noire.

Enfin ancien conseiller j'imagine...
Savez-vous si le duc Alexandre est déjà là?

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Hobb


Hobb fit un signe à la Schwester Mili_Cia. Il commença à s'approcher en sa direction, quand la corne sonna trois fois, une alerte, quelqu'un approchait encore du camp. Le Ritter regarda dans la direction indiquée par le sonneur.
Il aperçut un homme d'armes qui certainement, venait de combattre. Le Landmeister de Thorens fit signe à la garde de le stopper.


Trixolas a écrit:

Holà!
Je me nomme Trixolas, conseiller au commerce de Bourgogne.

Enfin ancien conseiller j'imagine...
Savez-vous si le duc Alexandre est déjà là?


-" Messire, je vous prie de rester sur place, je ne peux vous donner ce genre de renseignement.
Vous êtes blessé ! Nous allons nous occuper de vous, et vous pourrez aussi vous restaurer. Je suis le Ritter Hobb Siegfried VonKorwald, en charge du Camp teutonique. "


Hobb lui tendit une gourde. Il le tenait à l'œil. Mais déjà il sentait que celui là était un brave .

-" Du Schnàps , je crois que vous en avez besoin ! Vous me raconterez ce qui est arrivé, un peu plus tard. Nous avons une certaine idée par le Clerc qui a pu fuir du château."

Il fit signe à deux Reiter de le rejoindre. Tant qu'il n'en savait pas plus, il fallait rester sur ses gardes. Un agent infiltré pourrait s'en prendre au Duc de Bourgogne Alexandre.

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Gendarme
Le Garde de la Procure revint et dirigeat directement vers L'homme qui lui avait fait prendre la lettre par le chien des enfers.... un signe a ne pas en douter du mal qui ronge l'église actuellement.

Evitant le Chien, et demeurant a la meme distance du Camp qu'au matin, il appela l'homme.


- Messire, dans l'agitation des dernieres heures, un clerc a commit une erreur dans la date. Je suis chargé de vous transmettre la lettre corrigée de cette erreur pour Votre Grand Maitre car il s'agit d'une missive officielle.

Lui montre la Lettre.


Un Garde de la Procure se presenta au Campement Teutonique et informa etre porteur d'une lettre du Procureur de Bourgogne pour son Excellence le Grand Maitre de l'Ordre Teutonique.

Citation:


De nous Athos de la Bronze, Baron de Chatillon en Bazoys, Seigneur de Dennevy,
Procureur du Duché de Bourgogne,

A son Excellence Ritter (chevalier) Makcimus de Kersak, Hochmeister (Grand Maître)
de l'Ordre Teutonique, Commandeur de l'armée "Deus Manum Ducit"
Salut,

Selon les lois fondamentales qui nous régissent, le terme usurpateur est réservé a la Personne Choisit
par le Conseil Ducal pour devenir le Duc de Bourgogne et qui n'aurait pas fait son allégeance au
Roy de France, ni reçus de lui en retour légitimisation.

Chose dont le Seigneur de Bonnencontre s'est rendu coupable.

Cette Loi que tous les Ducs ont respecté depuis la création de la Bourgogne précise également que
de tel actes rendent coupable sont auteurs du Crime de Haute Trahison.

L'esprit de la loi est fort claire : ne pas prêter allegeance au Roy entraine de facto la culpabilité du
Seigneur de Bonnencontre du crime de Haute Trahison.

Sa Majesté le Roy de France étend par Sa Royale Lettre cette Haute Trahison a toute personne qui porterait
assistance a Messire Alexandre Olund et serait qualifié d'Ennemi du Royaume de France avec toutes
les conséquences que cela entrainera.

Votre Excellence n'est pas je l'espere sans connaitre les Lois du Royaume de France reconnues par le
Duché de Bourgogne et qui ne sont point les Meme dans d'autres Royaume. A moins de ne vouloir point
les respecter et considerer que ces lois n'ont aucune valeur pour l'Ordre Teutonique, nous sommes
tous tenus en respecter l'esprit et la lettre.

Si d'aventure l'Ordre Teutonique considerait que la Bourgogne n'a point a suivre les regles et lois du
Royaume de France dont le Duché de Bourgogne est vassal, vous outrepasseriez vos prerogatives et
deviendriez ennemie de la Bourgogne et du Royaume de France comme la rappelé sa Majesté le Roy de France.

Je n'ose imaginer que l'Ordre Teutonique se commettrait a aller contre les Lois du Royaume de France,
contre les lois du Tres Aristotélicien Duché de Bourgogne.

De plus, Plusieurs des declarations de votre Excellence sont inexacte et portent en elles support à proces en Diffamation.
J'enjoins votre Excellence de modérer ses propos écrit sous le coup de la colere car ce n'est pas etre bon
Aristotelicien que de pervertir la realité pour justifier de ses actes. De plus la Colere est mauvaise conseillere.

Que le Tres Haut qui lit en chacun de nous et sait la pureté de la Foy Aristotélicienne animant chacun
des membres de ce nouveau conseil, éclaire de sa lumière ceux qui sous couvert de son nom veulent
obscurcir l'avenir de la Bourgogne par un fanatisme religieux outrancier.

Faict au Chateau de Dijon ce 9 janvier 1461



Hobb


Trois coups de corne, un quidam.

-" Mais c'est notre Gent d'armes. A quoi il joue celui-là, il nous la fait au Gent d'armes se promène, et bientôt il nous fera le Gent d'armes à la plage, le Gent d'armes marri. Et puis après on aura droit à la série des Angélyque marquise aux anges."

--Gendarme a écrit:
- Messire, dans l'agitation des dernieres heures, un clerc a commit une erreur dans la date. Je suis chargé de vous transmettre la lettre corrigée de cette erreur pour Votre Grand Maitre car il s'agit d'une missive officielle.


-" Le Moche, va chercher !"

-" Une erreur de date et c'est la faute bien sûr des petites gens. Procédurier le Bourguignon preneur de Château. C'est celui qui veut nous mettre en prison ? Pas banal !
Tu veux un reçu, avec sceaux et rubans ? C'est vrai que vous n'êtes pas à ça prêt. S'en prendre aux Clercs de l'Eglise, et un Château. pourquoi pas un Royaume. Hein Quoi ? Ah, c'est fait aussi. Il me semblait bien.

"Je m'appelle Hobb Siegfried VonKorwald et tu diras à tes maîtres qu'ils se repentent ... . Oh ! Et puis non je le leur dirai de vive voix quand ils auront fini de se cacher derrière leurs murailles. Que la peste les emporte avant, car mon châtiment sera bien pire. "


Bon là ça faisait un peu grandiloquent, surtout face à un bougre au milieu d'un champ. Alors finir par une citation vaut mieux pas.
Hobb -Même pas une petite ?
Sa Raison - Non !
Hobb -Bon tant pis.
Hobb -Et un coup de Morgenstern derrière les oreilles du malfaisant là ? Juste un.
Sa conscience -N'y pense même pas.


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Hobb


Hobb chercha du regard le prêtre molesté par les preneurs du Château de Dijon. Il le trouva et s'adressa à lui dans une supplique virile :


-"Père Aristokoles donnez la mess, Hic Et Nunc !
Voilà une table recouverte de ma cape blanche, frappée de la croix Teutonique, votre autel. Si vous êtes trop faible je vous porterai.
Père Aristokoles, ne sentez vous pas cette puanteur qui vient de Dijon ? C'est celle du sans nom. Allumons cierges et encens pour chasser cette odeur fétide. Par nos prières éclairons aussi les esprits détournés de ceux qui, par violence ont pris le Château, et suivent Eusaius, marqué par le sceau de l'infamie, en pourchassant des Clercs fidèles à Rome.
Père Aristokoles, n'entends tu pas ces mensonges, ces insultes venant jusqu'ici ?
Père Aristokoles, chantons les louanges du Très Haut, qu'il nous aide dans ces instants difficiles et nous donne la force de ramener à la raison et à la vraie Foy, qui hors de Rome est hérésie."


Sur ces mots le Teutonique se tut, se mit à genoux et mains jointes, visage tourné vers les cieux, commença à prier et dit la prière Teunique
:



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Aristokoles
On installa une table, recouverte d'une cape des teutoniques. Le prêtre était ému. Voici qu'lle était la véritable harmonie voulue par Aristote, le soldat de la foi, genoux en terre, associé au prêtre s'apprêtant à louer leur créateur. On mit ainsi tout le nécessaire pour la messe: le missel, le pain, le vain, une croix Aristotélicienne. Le jeune prêtre n'était pas familier avec les prières Teutoniques, il laissa donc les soldats la dire avant de commencer la messe en elle même. On le mit face à la table et dos aux soldats, on l'aida à se lever, bien que son équilibre fut précaire, il se sentait comme habité par une force le poussant à aller jusqu'au bout de lui même pour dire cette sainte messe. avant de commencer il se retourna un instant et adressa quelques mots à l'assemblée des vrais croyants.

-Frères Teutoniques, combattants de la Foi, vous êtes le bras armé de Dieu. Je tiens à vous dire que c'est pour moi une grâce immense que de dire cette messe avec vous et que votre présence me rend plus fort, plus pieux et plus déterminé. Vous voir ici avec nous a fait disparaître de mon âme les derniers fragments de peur qui pouvaient encore me faire reculer. A présent je sais que je ne crains plus rien sur cette terre quand je vous vois ici, loin de vos familles, de vos amis, afin d'aider des étrangers que vous ne connaissez pas, d'un autre province, d'un autre Royaume simplement parce que ceux-là veulent rester des combattants de la vraie Foy et éviter de désobéir à leur Créateur, qui leur offre le paradis. En Vérité je vous le dis, frères Teutoniques, la Bourgogne, grâce à vous, est devenu une terre plus fertile des bienfaits d'Aristote et de Christos. Ad Majorem Dei Gloriam! je vais à présent faire mon office de servant de Dieu en disant la messe, en espérant que Dieu et ses Saints Anges continuent d'éprouver notre Foi afin que chacun ici puisse Leur montrer que nous n'avons pas l'intention de céder!

Le prêtre se retourna fit quelques prières au bas de l'autel. Puis, avec difficulté et assistance il se tourna à nouveau devant les fiers soldats et fit un grand signe de croix pour bénir l'assemblée

-A présent mes frères, pour affirmer face au mal que nous servons Dieu, nous allons réciter la prière du crédo comme une protection contre les tentations du malin!

Il récita donc le crédo en latin



Puis en français.

Mili_cia
elle écouté le pére Aristokoles puit fis comme tous

Je crois en Dieu, le Très-Haut tou puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

_________________
Mateo
La visite médicale était rassurante, Mateo était en pleine forme avait dit le médicastre, bon pour le service !

Mateo s'était installé sous un tente où déjà plusieurs teutoniques campaient.
Soudain, il entendit qu'une messe allait être dite.
Il se rendit là où on avait dressé un autel de campagne et il se joignit aux prières.

Credo in unun deum, altissimum omnipotentem,
Creator caeli et terrae
Inferos...
Hagden
Hagden écoutait le curé, suprenant prélat, qui malgré sa mésaventure récente, avait une verve sans pareille. Le Ritter aimait voir combien certains pouvaient défendre ce en quoi ils croyaient, quoi qu'il en coûte, contre vents et marées. Il entonna le Credo en Choeur avec les autres, emporté par les mots du prêtre, dans une envolée lyrique.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Trixolas
Et les gardes le stoppèrent donc, laissant le temps à un autre homme d'arriver.
Même s'il aurait été incapable de répéter son nom qui, rien qu'à sa prononciation lui avait écorché les oreilles, Trixolas comprit malgré tout qu'il s'agissait de l'homme en charge du campement.
Ah ces teutons! Peuvent pas s'appeler Paul ou Jacques comme tout le monde!

S'il se refusait à lui répondre quant à la présence du duc, déjà il lui proposait de se rassasier et de soigner ses plaies.
Le joinvillois posa sa main sur son bras ensanglanté et s'empressa de répondre à son interlocuteur.


Oh il ne s'agit que d'une bête estafilade!

Mais déjà la gourde tendue venait effleurer son appendice olfactif, lui agressant les narines comme toute bonne gnôle savait le faire.

Du schnaps dîtes-vous?

Une longue gorgée plus tard, le bélier devint rouge cramoisi. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son front malgré le froid ambiant.
Se raclant la gorge, il interpella à nouveau le teuton.


C'est plutôt une boisson d'hommes.

La gourde revint dans les mains du chargé du campement accompagnée d'une profonde considération exprimée par le regard du bélier et il resta silencieux quelques instants, écoutant d'une oreille distraite les dires de l'homme qui l'avait accueilli.
Un clerc avait-il cru entendre. Peut-être le père Aristokoles l'avait-il devancé?

Mais avant que sa question ne fuse, Hobb avait déjà filé, laissant le cac déchu aux mains de la garde.

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Hobb


Le Prêtre avait répondu favorablement et transporté par une foi inébranlable, une grande ferveur il commença par s'adresser aux Milites avec des mots justes, ciblés. Hobb fut ému par cela.
Au Credo, récité par Aristokoles en Latin et en Français , il le récita à la suite, comme par réflexe dans la langue de son père, et ceux qui l'avaient connu auraient été troublés par le son de la voix.


Ich glaube an Gott, den allmächtigen Allerhöchsten,
Schöpfer des Himmels und der Erde,
der Höllen und des Paradieses,
Richter über unsere Seele zur Stunde des Todes.

Und an Aristoteles, seinen Propheten,
Sohn des Nikomachos und der Phaetis,
entsandt, den irregeleiteten Menschen
die Weisheit und die göttlichen Gesetze des Universums zu lehren.

Ich glaube auch an Christos,
geboren von Maria und Giosep.
Er widmete uns sein Leben, zeigte den Weg ins Paradies.
So kam es, dass er, nachdem er unter Ponce gelitten hatte,
im Martyrium gestorben ist, um uns zu retten.
Er ist zur Sonne zurückgekehrt, wo Aristoteles zur Rechten des Allmächtigen ihn erwartete.

Ich glaube an das Wirken Gottes;
an die Eine und Unteilbare Heilige Römische Aristotelische Kirche;
an die Gemeinschaft der Heiligen;
an die Vergebung der Sünden;
an das ewige Leben.

AMEN

_________________
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