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[RP] Campement teutonique

Mateo
Mateo était tout à fait rétabli, il avait même pu se procurer un bouclier neuf grâce à une tavernière qu'il mettait au rang de ses amis même si elle préférait ne pas en avoir.

Il avait réintégrer l'armée de Macksimus et passait de longs moments à prier lui aussi pour que dieu donne la victoire aux croyants pour prouver à la face du monde que la foi est la seule richesse.

Ne crains que Dieu ! Lança-t-il en reprenant ses armes pour rejoindre ses compagnons.
Hagden
[ Au pied des remparts, dessus, et autour ]

Les armées aux pieds des remparts devenaient plus nombreuses. Le Chevalier avait vu arriver la bannière de l'Ordre, du Hochmeister "Mack". Il avait aussi noté l'arrivé de berrichons aristotéliciens. Tous maintenant avaient en ligne de mire ces murs. Ces murs qui se dégarnissaient peu à peu. Certaines rumeurs disaient que les "vaches" et "araignées" concentraient leurs forces, mais quelles forces ? Pourquoi donc autant se battre, si c'est pour perdre. Car il n'y avait pas d'autre issue que la défaite pour les impies. La défaite, la mort peut-être, et l'Enfer Lunaire sûrement. Alors pourquoi s'acharner à défendre des titres usurpés, à soulever un peuple pour rien. A soulever un peuple contre le Très-Haut lui-même et sa toute puissance armée ? Il n'y avait rien de glorieux. Mais il y avait tout de pathétique, et de tragique, d'envoyer ainsi tout un peuple en Enfer. Dans l'Enfer de la mêlée, en Enfer Lunaire tout court, au final... Il n'y avait rien d'aristotélicien du côté des usurpatrices, des usurpateurs, de ceux qui se disaient bourguignons, et qui mentaient, se mentaient à eux-mêmes, aveuglés par la Sans Nom.

Le Ritter était monté à l'assaut de ces murs... Ces murs de pierres, mais aussi ces murs que certains avaient pris malin plaisir à ériger dans le coeur des Bourguignons.

Hagden frappait, toujours du pommeau de son épée, tant qu'il le pouvait, tant qu'il ne faisait pas face à un vrai fol pressé d'aller sur la Lune. Il ne cessait de tenter de rallier les victimes des usurpateurs et usurpatrices, de ces pseudos royalistes et aristotéliciens, de le rejoindre, et non de le combattre. Il leur disait qu'il n'y avait pas plus noble et courageux que de se battre au côté du Très-Haut, on y perdait pas son âme. Ce n'était pas rien l'âme...

Parfois il prenait le temps de regarder autour, toujours à venir en aide à ses frères et soeurs qui combattaient du côté de la Justice. Il ne put tous les rejoindre à temps, il en vit tomber, et pas des moindres, mais pas sans témérité, et haut fait de chacun, avant la chute. Car il en allait ainsi de la guerre, certains se tenaient debout, encore, pendant que d'autres mettaient un genou à terre. Mais ne fallait-il pas tomber, pour mieux se relever ? Ne fallait-il pas tomber, en héros et de belle façon, de sorte à immiscer le doute dans le pseudo coeur des engeances de la Sans Nom ?

Le Ritter était près à tomber, mais pour l'heure, il se tenait encore droit, son épée en main... Et comptait le rester longtemps, pour assomer, implorer ses adversaires de se plier à la volonté du Très-Haut guidant ses pas, son bras, sa lame, sa langue...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Mateo
L'heure était venue d'enfin monter à l'assaut !
Après que les blessés tombés au combat eurent été appelés à comparaître au ridicule tribunal des hérétiques, il était plus que temps de faire tomber les têtes !
Mateo était un fervent croyant et tuer n'était vraiment pas une chose qu'il aimait faire pourtant, cette fois, il était prêt à user encore de sa lame.

Si Dieu le veut !

Il monta lui aussi à l'assaut des remparts, suivant ses frères d'armes pour une cause juste, celle de la foi. Il se battit à leurs côtés, porté par la foi, la rage au ventre.

Il rentra au campement, sans une seule égratignure, il y prit du repos parce que ce n'était pas fini, il faudrait répondre encore au cor qui l’appellerait bientôt.
Hobb
[ Nuit du 12-13 février. L'attaque des remparts ]

"AAHHOOOUUU !"

"AAHHOOOUUU !"

Hobb s'adressa à ses Lanzereiter comme à chaque fois avant une sortie.

-" Mes Soeurs, mes Frères, cette fois nous allons tenter de rentrer dans Dijon ! Ceci afin de tester leurs défenses. La réaction sera sans doute violente, beaucoup seront blessés. Des renforts sont arrivés, vous le savez, d'autres sont attendus !
Mais aussi des ennemis, qui tardent, le doute ?
La lâcheté ! Oui ! Même le "terrible" Falco attend que les pécores à la botte de la régence crêve et tentent de nous affaiblir. Alors, avec Eusaias, nous verrons fondre ces vautours. Mais l'Aigle veille ! L'aigle Teutonique et aussi celui de l'Empire sans doute.
N'oubliez pas, ne leur laissez rien ! Mais prenez leur tout. "


Trois coups de corne et l'assaut est lancé ! La Cavalerie lourde Teutonique se change en troupe d'assaut. Les échelles et tours de siège se jettent sur les remparts.



Le combat faisait rage, Hobb s'activait avec sa Morgenstern tout en surveillant ses lanciers, et avançait de concert avec eux.
C'est alors qu'il en vit un mettre genou à terre, il se précipita et ce fut le drame.

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Hagden
[ Une ombre d'inquiétude dans l'ombre des remparts ]

Citation:
15/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque et les défenseurs de Dijon.

Hagden en était toujours à frapper de droite et de gauche. Sans jamais occire. Cent fois, mille fois, il ne comptait plus. Il ne comprenait que trop bien ce qui se passait. La Sans Nom était réellement dans la place. Ses assaillants étaient comme fous, possédés, ou tout simplement imbéciles. Imbéciles de suivre la Sans Nom, sans réfléchir aux conséquences. Imbéciles de suivre les marionnettes de la Sans Nom, qui leur demandaient de prendre les armes, même de simples fourches, ou leurs poings, pour aller frapper de l' "étranger". Les marionnettes de la Sans Nom au pouvoir à Dijon mâtinait ses annonces de la peur de l' "étranger". Car la peur était un instrument de la Sans Nom.

Le Ritter en était à assomer donc, comme à chaque assaut. A un moment, il n'aperçut plus le Moche. Il prit lui-même peur. Mais il se signa et regarda vers le ciel pour son ami à quatre pattes. Car Le Moche faisait pas mal, du haut de ses pattes maigrichonnes. Il avait prouvé sa foi, lui le chien, contrairement à d'autres à deux pattes.

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Le_moche
[ Une bien étrange requête ]



Le Moche mordait, mordait comme il pouvait, tant qu'il pouvait. Une vraie furie. Une vraie joie, de mordre tous ces fessiers. Il avait retrouvé le bonheur de mordre des fesses, comme il n'en avait pas eu depuis sa tendre enfance bien lointaine, où il avait tous ses crocs luisants, coupant comme des rasoirs. Là il ne lui en restait guère de vaillants, mais fallait faire avec. Il était comme ivre, heureux, enfin, d'être utile, de mordre de l'hérétique, de l' "imbécile" comme disait le deux pattes Hagden.

Il en était là, béat devant la plénitude de fessier à mordre qui s'offrait à lui, lorsque soudain quelqu'un le prit par le col, et lui fourra un truc qui piquait un peu dans le museau. Il ne put savoir qui c'était, mais c'était une deux pattes, à la voix douce, mais ferme.

"Porte ceci au Ritter Hagden, zou, file... !"

Il ne demanda pas son reste. Ce machin avait des épines, pour sûr, et ça sentait un parfum. Il aimait pas le parfum que les deux pattes femelles aimaient à mettre sur leur peau, leur deuxième peaux... Tout ça pour plaire aux deux pattes mâles.

Ça bataillait dans tous les coins. Il réussit à voir, à travers une belle giclée de sang d' "imbécile" frappé par la main du Très-Haut, et accessoirement d'un allié des teutoniques, le Ritter Hagden, qui frappait aussi non loin, mais sans effusion. Il le regarda un petit moment. Il était beau le Ritter Hagden, il ne désespérait pas. Il frappait toujours pareillement que les jours précédents. Il débitait à chaque assommé sa bondieuserie habituelle. Puis il repartait à" l'assomage". Il fallait qu'il le rejoigne, qu'il lui donne le machin, et il pourrait lui même reprendre ses morsures bien senties, en bon chien teutonique, mordeur d'hérétique et d' "imbéciles". Il le rejoignit et lui tendit son museau et ce qu'il portait.
Hagden
[ Une lueur d'espoir à la lueur d'un présent ]

Hagden retrouva le Moche. Et il resta coi. Dans sa gueule, il portait ce qu'il ne s'attendait pas à voir en pareil lieu, ni circonstance : une rose blanche. Une chose si fragile, si belle, au milieu de tout ce chaos. Il y vit un signe. Il prit la rose, et se l'accrocha bien en vue...



Pui il chercha du regard celui, ou plutôt celle qui lui avait fait porté cette petite lumière, au cœur de cette folie. Une bourguignonne, une teutonique, une templière, ou bien le Très-Haut avait-il envoyé un ange pour lui donner du courage et le conforter ? Pour dire en quelque sorte, "Je te vois, je sais que ce que tu fais est bien. Bats toi !"

Il ré-empoigna son arme, et retrouvant quelque force en ce geste désintéressé et simple, prit le premier "imbécile" à parti. Avec une verve inégalée, malgré la fatigue... A tenter de le faire revenir sur le chemin de la Vérité, et de la Foi, avant de l'assommer, comme tous les autres...

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Castelorazur
Aux jours de coups dans l’eau succédaient des jours de coups dans l’eau…

Ca faisait plusieurs jours, maintenant, que Dijon était assiégé. Les assauts se multipliaient en vain. L’inefficacité au combat du Provençal commença à l’inquiéter.

C’est étendu sur une couche de fortune, le regard absorbé par une tâche maculant le plafond de la tente, que Mateù réfléchissait, cogitait, doutait.

Il savait son combat juste. Il en avait toujours été convaincu. Cependant, le déferlement des armées impériales des derniers jours lui rappelait trop celui ayant ravagé sa terre provençale, il y a quelques années.

Le Vicomte dénoua ses bras croisés sous sa nuque, les bascula violemment vers l’avant afin de se redresser sans forcer sur sa ceinture abdominale des plus douteuses.

Il lui fallait évoquer ses doutes à quelqu’un. Le premier de ses Frères passant dans le coin ferait office, il l’espérait, d’oreille attentive…

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- Mateù 'Castel' de Sabran -
Hagden
[ Un roy choit ]

Hagden en était à assommer lorsque des cors retentirent soudain, à l'arrière.

Par le Très-Haut et tous les Saints ! Ils nous frappent dans le dos, les chiens !

Voyant la bannière royale, il entonna un retentissant


AAAAAAAAAAAHOUUUUUUUUUUUU

Hobb ! Si tu m'entends, ce jour tu seras vengé ! Pour tous les frères et soeurs tombés, pour la bourgogne libre, pour l'avenir de nos enfants, pour l'Amour, allons montrer à ce roy de pacotille avec quel acier béni nous nous battons pour Lui au pus haut dans les cieux !

AAAAAAAAAAAHOUUUUUUUUUUUUU

Il en était à crier ainsi lorsque une défenseur le prit par surprise.

Citation:
16/02/1461 04:05 : Vous avez frappé Liis0u. Ce coup l'a blessé superficiellement.
16/02/1461 04:05 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de Dijon et l'armée "La Vache Folle III" dirigée par Angelyque

Vu que ce fut une dame, il l'assomma comme les autres, avant d'aller au devant des armées traitresses qui venaient les prendre en tenaille. Il siffla sa jument, qui accourut... monta en selle. Puis siffla Le Moche...

En ligne Bourguignons libres, Templiers, Aristotéliciens véritables ! Sus au roy fol ! Sus aux hérétiques !

Citation:
16/02/1461 04:06 : Vous avez été attaqué par Lea_, l'armée "gare a la Daube,sauce basilics " dirigée par Emmaline, l'armée "Alter post fulmina terror" dirigée par Legowen, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Lexhor, l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, et l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor.
16/02/1461 04:06 : Vous avez été attaqué par l'armée "Le Griffon Champenois" dirigée par Maxdph, l'armée "gare a la Daube,sauce basilics " dirigée par Emmaline, l'armée "Alter post fulmina terror" dirigée par Legowen, l'armée "Les Lames d'Amahir" dirigée par Lexhor, et l'armée "Compagnie d'Artus" dirigée par Jusoor.


DEUS MANUM DUCIT ! DEUS MANUM DUCIT ! Que la main du Très-Haut les frappe et les envoie en Enfer !

Et il lança sa monture, à tout galop. Et le sang gicla, sous ses coups, bien malgré lui, mais ceux d'en face, ne lui laissèrent point d'autre choix...

Citation:
16/02/1461 04:06 : Vous avez frappé Enjoy. Vous l'avez grièvement blessé.
16/02/1461 04:06 : Vous avez frappé Ma_gueule. Ce coup l'a probablement tué.


Il vit alors l'impensable, la bannière royale trembler, puis tomber. Le roy était-il tombé ? Par quel miracle, par quel bras, certainement divin... !

AHOUUUUUUUUUUU !Le roy tombe ! lança t-il sans trop savoir si c'était le cas. Mais en tout ca, ça servirait à motiver les troupes aristotélciennes véritables autour de lui. Car ils étaient une multitude derrière ces bannières ennemies, mais il n'empêchait nullement un miracle de s'accomplir, car il voyait le doute dans les yeux des chiens d'en face. Il porta la rose à ses lèvres, et l'embrassa.

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Montbazon-Navaille, Ritter de l'Ordre Teutonique
Charly
Un valet, armé d'un joli drapeau blanc tout mignon à croquer, amène et apporte une missive.

Le valet dit : "Oyez chers ennemis, je viens en paix avec mon beau drapeau blanc, et j'ai une missive pour un certain Seigneur Hagden, veillez la lui porter je vous prie".

On lui prend le parchemin des mains, et le valet s'en repart vers le Valais, peut-être.

La lettre était très secrète, car elle émanait "d'en face".

Et puis le valet était parti sans demander son reste, car il avait quand même un rien la trouille de se trouver parmi les Chermains, comme les appelait son maîstre.


Que disait la lettre ? Oui : que disait-elle ? Soyons curieux.

Citation:

Au Seigneur Hagden,
Mille respects,

Je n'ai pas la prétention de vous connaistre, Ô Seigneur. Pardonnez-donc cette démarche, qui n'est dictée que par l'amour que je porte en moi pour les animaux de combat.

Mais depuis quelques jours, j'observe que, durant les fougueux engagements -très polis- qui sont les nôtres, que donc un petit chien des plus féroces agit frénétiquement de vostre côté, et hargne un peu partout avec une fougue canine des plus exemplaires.

Des soldats bourguignons m'ont affirmé que ce bel animal était vostre bien.

J'aimerais que vous me gardiez un jeune, si possible, et je suis prêt à payer pour cela, bien sûr.

Mais si d'aventures vous aviez un descendant immédiatement sous la main, je me ferais un plaisir de venir vous l'acheter.

Je serais un bon maistre pour le "petit", bien entendu. Il sera dressé au combat par un très bon ami à moi : Maîstre Capellovici, dresseur romain.

En espérant recevoir réponse favorable, je vous souhaite de bonnes batailles, de bonnes rançons, et vous assure du luxe de votre geôle si vous étiez par moi capturé, ce dont je doute au vu de vostre réputation.

Charly Zagrebcki
Mercenaire, actuellement au service des défenseurs de Dijon.
Enjoy
    Sa rage avait l'allure d'un orage. Où il pleuvait un millier d'hallebardes. Cela faisait des jours que la pensée vagabonde sur des sentiers étroits. Des jours qu'elle se mordait la langue pour substituer une douleur par une autre. Rien ne la gênait plus que de prendre part à cette guerre qui ne la regardait en aucune manière. Leur présence était due à une missive de la Reyne qui usait de belles tournures. La vilenie des flagorneries est une vipère qui se rétracte pour mieux piquer. Et dans cette danse macabre que leur a offert ce vélin, les Corleone, pas tous mais certains, furent envoûtés par les murmures qui sifflaient à leurs douces oreilles. Quoi de mieux pour appâter un chien que de lui présenter un morceau de premier choix. La méfiance est grande mais pourtant ils avancent pour rejoindre Tonnerre, puis Sémur. Comme lors d'une campagne précédente, les sujets de discussions sont très limités. Cela oscille entre la campagne actuelle, les amourettes aux soupçons de simples passades, aux échanges stériles et n'ayant aucuns intérêts. Rien de quoi rassasier l'esprit de la mustélide qui trépigne sans arrêt. Leurs commanditaires du moment se sont moqués d'eux, ils leur ont manqués de respect. Malgré cela, les mercenaires répondent présents. Une question d'Honneur, d'Héritage aussi. Mais le goût de la salive est amer. Qu'on se serve d'eux, est une chose. Mais que le demandeur ne gratifie pas les Corleone de sa présence, est un véritable affront aux yeux de la Furette. Dire que le lendemain, elle ira rejoindre les rangs d'une armée à laquelle une incompétente trône. Nous parlons ici de régiments qui ont attaqués leurs alliés sans raison. Si ce n'est celle de la folie meurtrière, d'un brouillard épais ou juste d'une erreur irréparable. Peu importe, les faits sont édifiants. Aussi, s'instaure un balai risible d'une désorganisation grotesque. Ce qui continue de remplir une coupe qui est déjà bien pleine. De qui se moque-t-on ? D'eux, sans aucun doute.

    Le soir de la bataille, la mustélide est là, présente. Non pas pour le Roi, ni pour son épouse. Juste pour une seule personne. Les engagements sont faits pour être tenus. C'est le point d'orgue des valeureux, des braves. Et bien qu'ils soient de camps opposés, cette nuit, sera le plus gros rassemblement d'hommes et de femmes vaillants et luttant pour leurs idéaux que cette terre est portée depuis des lunes. Qu'ils soient teutons, réformés, mercenaires ou brigands. Ils ont entendu résonner le cor de leurs bataillons. Et même si certains ne possèdent pas un équipement adéquat ou une expérience suffisante pour aller occire avec succès les assaillants. Ce sont tous des professionnels qui ne vivent que pour la guerre, la violence et ce qui la compose. Malgré ceci, la Furette n'arrive pas à tenir en place. Ce n'est pas la peur qui la motive, juste la colère. Cette émotion ravageuse qu'elle contient depuis des jours. Ce n'est pas de l'animosité envers le camp ennemi qui cause cela. Mais juste ce mutisme qui la dévore désormais depuis trop longtemps. Alors si un de ceux d'en face peut servir de prétexte à se défouler, à s'exprimer autrement que par la parole, elle ne compte pas s'en priver. C'est donc juste de l'impatiente. Enjoy n'est pas connue pour son calme légendaire. L'immobilisme la flagelle plus que la pire des tortures.

    Alors, dès que la corne résonne dans la plaine et que le premier assaut est lancé contre les envahisseurs. Les muscles de ses jambes se tendent pour une course effrénée. Déterminée et implacable. Se faisant dépasser par les chevaliers et par certains membres de la troupe encore plus pressés d'en finir. Elle se retrouve happée par le souffle d'un milliers d'homme perdant de vue sa cousine dans la mêlée. La Fougueuse n'a pas le temps d'y songer que sa lame pointée vers le bas s'élève pour repousser un gredin qui lui barre la route. S'enfonçant dans la gueule du loup. Les prendre à revers alors qu'ils assiègent Dijon. Ce n'était pas une mauvaise idée en soi. Hélas, c'était peut être surestimer leurs forces et infantiliser celles de leurs adversaires. Le nombre ne suffit pas toujours. Et c'est dans ce chaos qu'un homme en armure fond sur elle tel un aigle sur sa proie. Des picotements se propagent dans tout son être, l'adrénaline la pousse à ne plus reculer. La mustélide serre les dents. Le choc tient là toutes ses promesses. La monture du cavalier la fait défaillir, il s'en suit un premier coup de bouclier qui lui fait perdre l'équilibre. Le pommeau de son bourreau vient frapper à plusieurs reprises son visage d'Aphrodite. Allant jusqu'à la marquer au plus profond de son âme. L'arme de cet impitoyable guerrier vient se fracasser sur son bouclier, alors ultime rempart, qui se brise en milles morceaux. Elle choit et les quatre fers de l'animal viennent clore cet ouvrage brutal en la piétinant. L'Argentée, auteur de cette ignominie, poursuivant son chemin en pourfendant le félon. A côté, des silhouettes luttent sans répits. Parfois, un voile de lumière les découpe dans une traînée étrange. Le bruit, les cris se font échos. L'odeur est fétide, la senteur de la Mort. Les Hommes ont abandonnés leurs convenances pour des instincts primitifs. Un flot écarlate se répand au milieu des corps qui jonchent le sol. Quant à elle, elle reste inanimée sur le champ d'honneur. Son heure de gloire fut courte. La voilà désormais libérée des contraintes passées.

    Une fois que la tempête fut rassasiée. Un détachement vint récupérer les éclopés, d'autres mirent une tige d'acier dans la gorge des agonisants pour les achever. Une nuit sanglante, une nuit sans doute étoilée. La mustélide est rapatriée à Sémur dans une charrette qui contient bien nombres de blessés. Elle s'en sort plutôt bien au vu de ce qu'elle a enduré. Un visage tuméfié dégoulinant de sang, le sien. Des entailles peu profondes mais nombreuses, pas de quoi laisser de cicatrices. Son avant bras gauche est fracturé, sa main gonflée. Le reste de son corps est parsemé de bleus et de plaies, la douleur la relance à chaque secondes. Malgré cela, elle tente par tous les moyens de rester éveiller. Parce qu'une Corleone meurt mais ne se rend pas.


Citation:
16/02/1461 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
16/02/1461 04:06 : Hagden vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.

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